Soutenez-vous la grève des enseignants de classes préparatoires ce lundi 09 décembre ?
- Mike92Niveau 10
Pourtant on est bien d'accord : les emplois du temps élèves sont trop chargés , en tout cas, pour les générations actuelles ? Voir les élèves courir d'une salle à l'autre, d'un cours à l'autre, il y a quand même un problème — en plus du fait que 70% ne fichent pas grand-chose...
- agcNiveau 9
Mike92 a écrit:Pourtant on est bien d'accord : les emplois du temps élèves sont trop chargés , en tout cas, pour les générations actuelles ? Voir les élèves courir d'une salle à l'autre, d'un cours à l'autre, il y a quand même un problème — en plus du fait que 70% ne fichent pas grand-chose...
Entièrement d'accord mais supprimons déjà L'AP et les TPE en première. Personnellement j'ai passé un bac S en 1997 et bien que j'avais pris une LV2 en option j'avais quand même des moments de libre pour travailler en semaine et les volumes horaires en matières scientifiques était plutôt conséquents.
- BoubousNiveau 6
Ça sert à faire du français ou des maths ; c’est pourquoi le niveau ne baisse pas partout !agc a écrit:Entièrement d'accord mais supprimons déjà L'AP.
- agcNiveau 9
Boubous a écrit:Ça sert à faire du français ou des maths ; c’est pourquoi le niveau ne baisse pas partout !agc a écrit:Entièrement d'accord mais supprimons déjà L'AP.
On n'est pas censé y faire des math où du français et si vraiment cela est nécessaire je persiste en disant supprimons l'AP et augmentons le volume horaire en français ou en math.
- LeclochardEmpereur
Lefteris a écrit:Edito de Dominique SEUX ce matin, sur France Inter, vers 7H20 . Il est généralement peu favorable aux enseignants , mais voici son analyse.
Vincent Peillon mène une stratégie en ne cédant pas face aux "professeurs d'en haut" , il pourra plus facilement attaquer les "professeurs d'en bas" et revoir leur obligations de service...
C'est aussi , selon lui, un message envoyé contre les élites.
Ceux qui se réjouissent de voir les professeurs de CPGE touchés aujourd'hui, ou sont indifférents, pourraient bien pleurer demain.
Et ceux qui les soutiennent ne vont pas pleurer ?
Faut arrêter de fantasmer sur la fin du monde chaque matin.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LefterisEsprit sacré
Leclochard a écrit:Lefteris a écrit:Edito de Dominique SEUX ce matin, sur France Inter, vers 7H20 . Il est généralement peu favorable aux enseignants , mais voici son analyse.
Vincent Peillon mène une stratégie en ne cédant pas face aux "professeurs d'en haut" , il pourra plus facilement attaquer les "professeurs d'en bas" et revoir leur obligations de service...
C'est aussi , selon lui, un message envoyé contre les élites.
Ceux qui se réjouissent de voir les professeurs de CPGE touchés aujourd'hui, ou sont indifférents, pourraient bien pleurer demain.
Et ceux qui les soutiennent ne vont pas pleurer ?
Faut arrêter de fantasmer sur la fin du monde chaque matin.
On n'est plus dans le fantasme, ça y est : jusqu'à 20 % de perte pour certains, et ça va dégringoler sur les autres niveaux, les suppressions de décharges. Tasser le corps par le haut est une stratégie qui ne doit pas laisser indifférent. C'est un pur scandale, sur le fond et sur la forme qui désigne ces enseignants à la jalousie et à la vindicte. J'imagine si l'on faisait ça à une profession médicale, ou aux fonctionnaires des cabinets qui touchent des primes, précisément pour inventer ce genre de saloperies.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- OlympiasProphète
Mike92 a écrit:Pourtant on est bien d'accord : les emplois du temps élèves sont trop chargés , en tout cas, pour les générations actuelles ? Voir les élèves courir d'une salle à l'autre, d'un cours à l'autre, il y a quand même un problème — en plus du fait que 70% ne fichent pas grand-chose...
Comment faisions-nous ??
- stenchMonarque
C'est assez tragique : il y a deux ans, on a invité lors d'une conférence des militants grecs pour parler de ce qui se passe chez eux, de la crise et pour avoir un avis plus objectif et interne que ce qu'on voit à la télé. Les salaires étaient bloqués voire diminués chez certains fonctionnaires en Grèce. Leur point de vue était sans appel concernant la France : ils nous expliquaient qu'on était complètement aveugle, que vu de chez eux il ne faisait aucun doute que la France suivrait la même route. Ils ont pronostiqué, par exemple, qu'avant 5 ans certains fonctionnaires verraient leur salaire réduit, d'abord par une diminution des décharges, puis des salaires. D'après eux, ça commencerait avec les profs parce que leurs vacances font que dans l'opinion ils resteraient des privilégiés. Ils avaient même envisagé que les premiers touchés seraient les profs les mieux payés (CPGE, agrégés), puis l'ensemble de la profession.
- LeclochardEmpereur
stench a écrit:C'est assez tragique : il y a deux ans, on a invité lors d'une conférence des militants grecs pour parler de ce qui se passe chez eux, de la crise et pour avoir un avis plus objectif et interne que ce qu'on voit à la télé. Les salaires étaient bloqués voire diminués chez certains fonctionnaires en Grèce. Leur point de vue était sans appel concernant la France : ils nous expliquaient qu'on était complètement aveugle, que vu de chez eux il ne faisait aucun doute que la France suivrait la même route. Ils ont pronostiqué, par exemple, qu'avant 5 ans certains fonctionnaires verraient leur salaire réduit, d'abord par une diminution des décharges, puis des salaires. D'après eux, ça commencerait avec les profs parce que leurs vacances font que dans l'opinion ils resteraient des privilégiés. Ils avaient même envisagé que les premiers touchés seraient les profs les mieux payés (CPGE, agrégés), puis l'ensemble de la profession.
Comparer la France et la Grèce, c'est assez osé mais ils n'avaient pas tort de dire que notre situation budgétaire n'est pas brillante du tout et qu'on serait amené à faire des sacrifices : ça a commencé avec les hausses d'impôts et une absence d'augmentation du point d'indice. La deuxième phase pourrait être une baisse de salaire. Mais je crois plutôt à une baisse des prestations sociales et à un gel des retraites, voire une nouvelle réforme.
Il y a une grosse différence entre eux et nous, c'est que nous payons nos impôts et qu'on a un peu plus de ressources qu'eux. Sans vouloir être désobligeant, la Grèce s'apparente à un pays en voie de développement.
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- stenchMonarque
Bien entendu. C'était tout de même intéressant d'avoir un regard extérieur et ils trouvaient qu'on était bien serein alors que la situation leur semblait assez grave chez nous aussi. Avec le recul, sans prédire la même chose pour nous que pour eux, leurs prémonitions étaient assez justes. J'y ai repensé les derniers jours en voyant ce qui se passe.
- LeclochardEmpereur
stench a écrit:Bien entendu. C'était tout de même intéressant d'avoir un regard extérieur et ils trouvaient qu'on était bien serein alors que la situation leur semblait assez grave chez nous aussi. Avec le recul, sans prédire la même chose pour nous que pour eux, leurs prémonitions étaient assez justes. J'y ai repensé les derniers jours en voyant ce qui se passe.
Le fait que ce sont des Grecs qui disent cela est ironique mais il y a un paquet de gens en France (dont moi, Pierre au carré et d'autres..sur ce forum) qui disent depuis longtemps que la dette est intenable et qu'elle ne peut pas augmenter indéfiniment sans conséquences. Après, tu as toujours des personnes pour soutenir que ce n'est pas grave car on continue à nous prêter...
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- OsmieSage
Presse-purée a écrit:Sinon, sur le sujet précis du travail dans le supérieur, je suis bien d'accord avec E-Wanderer: faut prendre les étudiants où ils en sont et tâcher de les emmener plus haut.
Se lamenter sur le niveau ne sert pas à grand-chose. En revanche, explorer les raisons qui ont amené ce niveau (notamment en langue maternelle), c'est primordial.
Fastoche : il suffit de regarder l'évolution des horaires en français depuis 40 ans.
- OsmieSage
e-Wanderer a écrit:Et moi, mon coiffeur...Karine B. a écrit:
Le bac est un examen national, les facs, elles, évaluent ce qu'elles veulent (j'ai eu une UV de sciences po, le prof a passé un an sur le PC. Qu'a t-on eu comme évaluation finale ? Le PC !)
J'apprécie le coupe de botte en touche, du grand art !
Karine a raison et ce n'est pas qu'une anecdote : les programmes des facs ne sont pas nationaux.
En lettres, j'ai passé une année sur la Renaissance sans entendre parler ni de Montaigne, ni d'Erasme, ni de Rabelais, mais j'étais au top sur Louise Labé et Pernette du Guillet. Super.
- OsmieSage
Karine B. a écrit:frdm a écrit:Karine B., vous êtes d'une parfaite mauvaise foi en refusant de répondre à e-wanderer. Faites donc preuve d'un minimum d'honnêteté et reconnaissez que le niveau d'une bonne moitié des bacheliers est complètement insuffisant pour entreprendre des études universitaires. Vous ne pouvez pas accuser les universitaires de tenter de composer avec les étudiants qui leur sont envoyés. Je ne suis pas concerné puisque j'exerce en prépa, mais ce qu'affirme e-wanderer est parfaitement en concordance avec ce qui se passe actuellement en fac d'histoire à toulouse, où ma femme enseigne. C'est un scandale d'avoir laissé le bac se réduire à un simple bout de papier sans valeur dont la délivrance est automatique. Pour ne pas avoir le bac aujourd'hui, il faut une dérogation.
je renvoie le compliment : si les bacheliers n'ont pas le niveau, comment font-ils pour avoir une L3 et un master ? C'est l'hôpital qui se fout de la charité
+1 mais il faut remonter plus loin : pourquoi des élèves qui n'ont pas le niveau passent en classe supérieure, obtiennent le brevet, etc.? Tout est donné, bradé, à tous les niveaux.
- InvitéMAFidèle du forum
Alors, ça a donné quoi cette grève? Est-ce que le gouvernement maintient ses annonces!??
- OsmieSage
stench a écrit:Bien entendu. C'était tout de même intéressant d'avoir un regard extérieur et ils trouvaient qu'on était bien serein alors que la situation leur semblait assez grave chez nous aussi. Avec le recul, sans prédire la même chose pour nous que pour eux, leurs prémonitions étaient assez justes. J'y ai repensé les derniers jours en voyant ce qui se passe.
+1.
J'y pense très souvent aussi, notamment quand j'entends des collègues qui me semblent vraiment à côté de la plaque quant à l'avenir de notre profession.
- neoSage
17:12:02
Suites de l'action : https://www.neoprofs.org/t69336-taux-de-grevistes-en-cpge-le-9-decembre-recensement-et-suites#2303613
Le Ministère reçoit les organisations demain matin...MarieAnne a écrit:Alors, ça a donné quoi cette grève? Est-ce que le gouvernement maintient ses annonces!??
Suites de l'action : https://www.neoprofs.org/t69336-taux-de-grevistes-en-cpge-le-9-decembre-recensement-et-suites#2303613
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- e-WandererGrand sage
Encore heureux que les programmes ne soient pas nationaux ! L'intérêt des cours de fac étant précisément d'être articulés à la recherche des enseignants... L'idée, c'est tout de même de suivre un parcours académique sur plusieurs années (elles-mêmes découpées en semestres). Cela permet de baliser pas mal de choses, sans oublier que les étudiants sont censés être un minimum autonomes : si on choisit de faire des lettres, c'est qu'on est un peu curieux de la littérature, non ?Janne a écrit:
Karine a raison et ce n'est pas qu'une anecdote : les programmes des facs ne sont pas nationaux.
En lettres, j'ai passé une année sur la Renaissance sans entendre parler ni de Montaigne, ni d'Erasme, ni de Rabelais, mais j'étais au top sur Louise Labé et Pernette du Guillet. Super.
Un ami, qui donnait quelques cours à l'IUFM, m'avait dit, effaré, qu'un de ses stagiaires (qui avait réussi le CAPES), lui avait dit qu'il ne parlerait jamais de Flaubert en cours à ses élèves, car "il ne l'avait pas étudié à la fac" (sic.) ! Et un autre lui avait dit : "Oui, mais bon, vous, vous êtes un intellectuel, vous lisez des livres !" (re-sic.). Sidérant...
Même en prépa, mon prof avait passé un trimestre entier sur La Bruyère, qui était sa marotte. Et c'était très bien, même si ce n'était pas l'idéal dans l'optique de la préparation d'une dissertation générale. Mais c'était la première fois que j'avais droit à un cours vraiment approfondi sur un auteur, par quelqu'un qui en était spécialiste (suffisamment en tout cas pour en proposer une édition) : pour éveiller une jeune conscience aux finesses de la littérature et donner le goût des choses bien faites, c'est parfait. On ne peut pas toujours papillonner en surface, et c'est très bien de le faire comprendre assez tôt.
On ne traitera jamais "tout", surtout si on veut aller un peu au fond des choses. Personnellement, j'aime bien le format du cours sur auteur pendant un semestre. Et ça ne me choque pas que l'année de l'agreg, on passe l'année entière sur un même auteur (pourtant, on pourrait dire que passer une année sur Jean de la Taille, Rotrou, Renan, Robert Challe, Aloysius Bertrand etc. n'est pas quelque chose de prioritaire pour un futur enseignant. Mais la littérature n'est pas faite que de Montaigne, Racine et Proust, et l'important est de maîtriser des méthodes d'analyse. Sans oublier que malgré les apparences, on ne fait jamais cours sur UN auteur : si on fait cours sur Jodelle, on relit Virgile (certes, un auteur un peu minable...), on aborde la question de la promotion de l'alexandrin (et donc Ronsard, Du Bellay etc.), on parle un peu du théâtre de Garnier etc.
Cela dit, je trouve aussi que les cours plus larges qui donnent des cadres généraux ont aussi leur utilité. J'ai de merveilleux souvenirs du séminaire de Pierre Laurens sur la littérature néo-latine, qui ouvrait une multitude de portes sur des paysages complètement inconnus, tout comme j'ai de merveilleux souvenirs du séminaire ultra-spécialisé de Roger Zuber sur la critique littéraire au XVIIe siècle (Perrot d'Ablancourt, Guez de Balzac, Chapelain etc.) : deux modes d'approche très différents mais qui rendaient tout de suite très humble le "gamin" débarquant de prépa, en lui montrant simplement toute l'étendue du chemin à parcourir. Mais aucun professeur ne fera jamais ce chemin à la place des étudiants...
- OsmieSage
Je suis d'accord, e-Wanderer, je donnais un exemple qui venait confirmer celui de Karine.
J'ai tout de même fait ma maîtrise et mon DEA sur un auteur de la Renaissance dont je n'avais jamais entendu parler à la faculté.
Il ne faut pas se leurrer non plus : des étudiants qui ne lisent que les œuvres au programme, il y en a. C'est le cas d'une collègue : elle découvre cette année la littérature médiévale par le biais des œuvres adaptées aux élèves de 5e. Elle enseigne bien par ailleurs mais n'ira jamais se frotter à l’intégralité du Roman de Renart. Il faut penser à ces étudiants-là qui n'iront pas plus loi que ce que la fac leur donne.
J'ai tout de même fait ma maîtrise et mon DEA sur un auteur de la Renaissance dont je n'avais jamais entendu parler à la faculté.
Il ne faut pas se leurrer non plus : des étudiants qui ne lisent que les œuvres au programme, il y en a. C'est le cas d'une collègue : elle découvre cette année la littérature médiévale par le biais des œuvres adaptées aux élèves de 5e. Elle enseigne bien par ailleurs mais n'ira jamais se frotter à l’intégralité du Roman de Renart. Il faut penser à ces étudiants-là qui n'iront pas plus loi que ce que la fac leur donne.
- e-WandererGrand sage
Quelle tristesse ! Je trouve que c'est un échec encore pire que celui qu'on essuie quand un étudiant ne maîtrise pas les aspects techniques de sa discipline (maîtrise globale de d'histoire littéraire, méthode d'étude des textes, capacité à analyser la grammaire d'un énoncé, connaissance de l'ancienne langue etc.) : faire 5 ans à la fac sans avoir développé son goût pour la lecture ni sa curiosité, quel échec ! On devrait sortir de la fac en ayant soif d'apprendre, toujours davantage. Si on n'a pas développé ça chez les étudiants, on a vraiment raté quelque chose, et sans doute l'essentiel.
- JohnMédiateur
http://www.huffingtonpost.fr/2013/12/09/greve-enseignants-classes-prepas-paris_n_4411275.htmlLe rectorat de Paris, de son côté, a compté "68,8% de grévistes" dans l'Académie en milieu de matinée lundi. François Portzer, la président du Snalc, tablait sur une grève nationale "massive", avec "au moins 90% de participation". Un premier décompte du Snes faisait état lundi matin de 80% de grévistes, avec 100% de grévistes dans 62 lycées.[...]
La réforme "contraindrait les professeurs, ou bien à effectuer à rémunération égale beaucoup plus d'heures de cours, éventuellement devant davantage de classes, ou bien à subir une baisse très sensible de leur rémunération", s'indignent les professeurs des classes préparatoires du lycée Louis-Le-Grand dans un communiqué paru dans le quotidien Les Echos de lundi. "Qui accepterait, à travail égal, une diminution de sa rémunération de l'ordre de dix à vingt pour cent?"
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Mike92Niveau 10
Il faut dire et répéter que le plus souvent, en prépa, on ne contrôle pas le nombre d'heures à faire ; seule exception : les kholles. A condiiton de trouver des kholleurs ad hoc.
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Fais bon accueil aux étrangers, car toi aussi, tu seras un étranger. (Roger Ikor)
site : http://allemand-postbac.npage.de
manuels publiés : http://www.decitre.fr/auteur/141431/Michel+Luciani/
- User17706Bon génie
http://lemonde-educ.blog.lemonde.fr/2013/12/13/prepas-by-night/
Si vous lisez la suite vous verrez à quel point l'élitisme ravage certaines prépas et à quel point c'est mal.
La deuxième journée de grève des professeurs de classes préparatoires aux grandes écoles, prévue le 17 décembre, n’aura pas lieu. Pourtant, dans la prépa scientifique du lycée ENCPB, à Paris, le combat continue. L’établissement organisait jeudi 12 décembre une « nuit des prépas ». Celui-ci était ouvert au public jusqu’à minuit. L’objectif ? Attirer les médias pour engager le débat.
Une salle avait même été réservée pour l’occasion. Une dizaine de profs de prépa – sur les cinquante que compte l’établissement – attendait patiemment les journalistes. Hélas, ceux-ci ne se sont jamais présentés. « Ils ont probablement pensé que la soirée était annulée à cause des dernières déclarations de Peillon », pense Mayeul, jeune prof de maths, la trentaine.
Si vous lisez la suite vous verrez à quel point l'élitisme ravage certaines prépas et à quel point c'est mal.
- Mike92Niveau 10
J'ai lu la suite, je n'y vois pas ce que tu dis ?
Dire que les pauvres paient pour les riches, c'est sans doute excessif, sachant ce que chacun paie en IRPP. Si des "pauvres" peuvent avoir des bourses grâce à mes impôts de "riche" (relatif), tant mieux.
Dire que les pauvres paient pour les riches, c'est sans doute excessif, sachant ce que chacun paie en IRPP. Si des "pauvres" peuvent avoir des bourses grâce à mes impôts de "riche" (relatif), tant mieux.
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- plotchHabitué du forum
Mike92 a écrit:J'ai lu la suite, je n'y vois pas ce que tu dis ?
Dire que les pauvres paient pour les riches, c'est sans doute excessif, sachant ce que chacun paie en IRPP. Si des "pauvres" peuvent avoir des bourses grâce à mes impôts de "riche" (relatif), tant mieux.
Je pense que PY était ironique (enfin je l'espère ).
- User17706Bon génie
Oui, bien entendu.plotch a écrit: Je pense que PY était ironique
- Le palmarès 2016 des classes prépas
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