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- JohnMédiateur
Page régulièrement mise à jour :
La page est accessible ici : http://meritezle.wordpress.com/defense-des-prepas/Défense des prépas
Cette page a pour but de recenser l’ensemble des actions menées en faveur de la défense du statut des enseignants en CPGE et BTS et plus généralement des classes prépas.
Un article du monde.fr qui explique le contexte : « Les profs des zones prioritaires déchargés au détriment des enseignants de classes prépas »
Vincent Peillon parle avec mépris des « conservatismes » des enseignants de classes préparatoires : « Les conservatismes sont en train de s’organiser » (Peillon)
Lettre des associations de professeurs de classes préparatoires au ministre : http://www.prepas.org/ups.php?article=249
« Au moment où vous lancez la réflexion sur le métier des enseignants, sur leurs missions et leurs obligations de service, et alors que les professeurs de classes préparatoires sont publiquement mis en cause, dans une grande ignorance de ce qui fait le quotidien de leur activité et l’intensité de leur engagement, nous demandons que vous nous donniez l’occasion d’apporter à la réflexion en cours l’éclairage de notre connaissance du métier. Nos associations sont très représentatives de la complexité et de la multiplicité des aspects de la réalité de ces classes, bien loin des idées reçues et des caricatures qu’on en fait habituellement et que l’ouverture de la réflexion sur une réforme du métier a réveillées.
Nous ne sommes pas "des conservatismes en train de s’organiser", comme vous le dites dans votre interview du 18 novembre, mais des forces vives de l’Éducation Nationale, professeurs engagés, et fiers de l’être, dans la bonne marche de l’institution. »
Communiqué du SNFOLC du 21 novembre 2013 : « Le statut national en danger. Alerte générale ! »
Les projets du ministre pour l’ouverture des groupes de travail sur le métier des enseignants, présentés comme la deuxième étape de la refondation de l’école déboucheraient, s’ils étaient retenus, sur un véritable bouleversement statutaire.
L’alourdissement des obligations de service des professeurs de BTS et de CPGE (fait partie de) régressions inacceptables
Les pondérations horaires en éducation prioritaire, financées par redéploiement, ne bénéficieront en fait qu’à une partie des enseignants qui y exercent, des établissements devant sortir du dispositif. De plus, le ministre tente d’opposer les catégories entre elles alors qu’à l’arrivée il n’y aurait que des perdants.
Communiqué du président de l’APHEC du 21 novembre 2013 : http://aphec.it-sudparis.eu/spip.php?article861
Chères et chers collègues,
L’APHEC et l’ensemble des associations de professeurs de CPGE réunies au sein de laConférence des Classes Préparatoires aux Grandes Écoles ont pris connaissance des dispositions envisagées par Monsieur le Ministre de l’Éducation Nationale dans le cadre d’une réforme des obligations de service des enseignants. Cette réforme affecterait profondément les modalités des services des professeurs de classes préparatoires et son impact en termes de réduction salariale ou de sous-services serait considérable et parfaitement inacceptable.
Cette situation inédite, où un gouvernement envisage d’amputer brutalement une partie du traitement de ses salariés et de modifier soudainement et notablement leurs statuts, suscite parmi les professeurs et en particulier les adhérents de l’APHEC, une légitime colère.
Outre le préjudice financier, les enseignants – dont on exagère à l’envi et à dessein, à partir de quelques situations particulières, le statut – sont heurtés et choqués par le peu de considération pour leur travail que traduit la brutalité du projet ministériel envisagé. Il est aussi tout à fait étonnant et regrettable que la défense d’un salaire (qui n’a pas été revalorisé depuis plusieurs années) puisse susciter le reproche de conservatisme !
Les professeurs de classes préparatoires, essentiellement agrégés et de chaire supérieure, qui ont choisi ce métier pour lequel ils se sont formés à un haut niveau, l’exercent au service de leurs étudiants et au bénéfice de la Nation. En ce jour, ils ressentent une très grande amertume et une profonde injustice face aux projets actuels du gouvernement, qu’ils ne peuvent que refuser en l’état.
Pour la Conférence des Classes Préparatoires aux Grandes Écoles,
Philippe HEUDRON
Président de l’APHEC
P.S. : Une demande d’audience a été envoyée ce matin (21-11-2013) au Ministre de l’Éducation Nationale sur l’ensemble de ces sujets. Nous sommes par ailleurs en contact étroit avec nos collègues des syndicats afin de définir les meilleurs moyens d’agir au bénéfice de tous.
À titre personnel, je me félicite de la qualité des messages qui sont publiés sur notre liste de diffusion et de notre attachement commun aux valeurs de la République. Les décrets de 1950 sont l’émanation des valeurs du Conseil National de la Résistance. Ils définissent des principes qui n’ont pas pris une ride. Que certaines règles changent, que des injustices soient corrigées est sans doute nécessaire. En revanche, le mépris et la méconnaissance de notre dévouement à l’avenir de notre pays sont insupportables. Nous ne les tolérerons pas.
Compte-rendu de l’assemblée générale de l’association des professeurs de classes préparatoires (lettres et sciences), lycée Condorcet, jeudi 21 novembre 2013 :
L’unanimité se fait sur le caractère absolument injuste et insultant de la mesure proposée par Vincent Peillon (les heures sup des profs de prépa pour améliorer la rémunération des profs de ZEP).
Discussion.
Il est rappelé que :
les 5000€ qu’on projette d’enlever (en moyenne) à chaque prof de prépa multipliés par le nombre de profs de prépa (évalué approximativement à 6000) constituent une cagnotte de 30 M€, à mettre en regard
du budget de l’Education nationale : 137 milliards d’€, soit 4500 fois plus
de l’ensemble des primes du Ministère des Finances : 200 M€
du budget de la Cour des Comptes : 218 M€
de la Direction générale de la fonction publique : 13 M€ pour 154 fonctionnaires (soit des revenus moyens annuels de 80.000 euros)
du revenu annuel moyen d’un Inspecteur des finances (140.000 euros)
Il est également rappelé que le revenu mensuel brut d’un professeur de chaire supérieure au dernier échelon est de 4400 €, alors qu’il est
de 6111€ pour un Ingénieur des mines
de 5900€ pour un Inspecteur général ou un général de division (ce dernier conservant l’intégralité de sa solde à la retraite)
de 5162€ pour un administrateur civil
de 4900€ pour un colonel.
Il est également rappelé que beaucoup de nos heures de colles profitent à de jeunes collègues (dont certains enseignent en ZEP) et que beaucoup de professeurs de khâgne n’ont aucune heure sup et se retrouveraient en sous-service si la réforme passait.
Il est également rappelé que des chiffres absolument fantaisistes (100.000€ de revenu annuel) circulent complaisamment dans les media, parfois avec la caution de la Cour des Comptes (qui semble avoir commis une erreur grotesque, en confondant les heures sup d’un mois et de deux mois). Le professeur de prépa le mieux rémunéré de Condorcet déclare aux impôts 75.000€.
Plusieurs collègues souhaitent associer les collègues du secondaire à notre mouvement, la disparition de l’heure dite de première chaire concernant beaucoup d’entre eux.
Propositions.
Il est envisagé d’annuler le concours blanc de Noël, mesure qui sensibiliserait les familles mais ne concernerait que les classes littéraires.
Il est envisagé une grève des jurys de concours de fin d’année, l’annonce pouvant en être faite dès ces jours-ci.
Il est décidé d’adresser une lettre collective au ministre de l’Education nationale et des lettres personnalisées au président de la République et aux parlementaires. On rappelle que le président de la République a affirmé, dans sa campagne de 2012, le rôle éminent des prépas dans le processus de démocratisation (promesse de permettre aux 5% les meilleurs des élèves de terminale de chaque établissement d’entrer en prépa, quelle que soit la réputation de l’établissement).
Il est envisagé de s’adresser aux media (Benoît Pellistrandi annonce qu’il publie une tribune dans Le Figaro, samedi 23 novembre).
Il est décidé de renforcer les contacts avec les autres établissements à CPGE. A cette fin, il est souhaitable que ce compte-rendu circule le plus largement possible.
Il est décidé de bloquer les deux accès au lycée Condorcet, le mardi 26 novembre, à 7h30, et d’appeler les collègues des autres lycées à faire de même, le même jour.
Il est décidé d’appeler à la grève l’ensemble des professeurs de prépa et de BTS, dans toute la France, le mercredi 27 novembre, avec manifestation de rue entre le bd Saint-Michel et le ministère dans la matinée et demande d’une entrevue au ministre.
Un seul mot d’ordre : retrait du plan Peillon !
Tribune de Benoît Pellistrandi dans Le Figaro du samedi 23 novembre 2013 (édition abonnés) : « Enseignants, le nivellement par le bas »
Déclaration de la conférence des CPGE :
Nous avons pris connaissance des dispositions envisagées par M. le Ministre de l’Éducation Nationale dans le cadre d’une réforme des obligations de service des enseignants.
Cette réforme affecte profondément les modalités des services des professeurs de classes préparatoires agrégés et de de chaire supérieure. Son impact en termes de baisse salariale ou de placement de collègues en sous-services est considérable et inacceptable.
Cette situation inédite, où un gouvernement envisage d’amputer brutalement une partie du traitement de ses salariés et de modifier soudainement et notablement leurs statuts, suscite une légitime colère.
Outre le préjudice financier, les personnels, dont on exagère à l’envi et à dessein, à partir des quelques situations extrêmement particulières, le statut privilégié que l’on sait être loin d’être la norme, sont heurtés et choqués par le peu de considération pour leur travail que manifeste la brutalité du projet ministériel envisagé. Il est aussi tout à fait étonnant et regrettable que la défense d’un salaire (qui n’a pas été revalorisé depuis plusieurs années), puisse susciter le reproche de conservatisme.
Les professeurs de classes préparatoires, agrégés et de chaire supérieure, ont choisi ce métier, pour lequel ils se sont formés à haut niveau et qu’ils exercent au service des étudiants et au bénéfice de la nation. Ils ressentent aujourd’hui une très grande injustice devant les projets qui leur sont soumis et sur lesquels ils expriment leur très profond désaccord.
Déclaration commune aux associations de la Conférence des CPGE
UPS, APHEC, UPA, APPLS, UPSTI, UPLS, auxquelles s’associent APHU, APHLY, APPEL-CLE, APFLA-CPL, APGéo
Une pétition du SNALC à signer : Nouveau calcul de la rémunération des professeurs de CPGE : un projet inadmissible
Également un communiqué du SNALC : http://www.snalc.fr/affiche_article.php?actu=1&id=884&id_rep=281
Le SNALC à la pointe du combat pour la défense des CPGE
Lors de la réunion du groupe de travail sur les lycées de ce matin 22 novembre, le SNALC était le seul syndicat dont un représentant était professeur de CPGE. Il est le seul à avoir protesté dans sa déclaration liminaire contre la baisse importante de la rémunération des professeurs de CPGE qui résulterait du projet ministériel, qu’il a qualifiée d’inadmissible. Au cours de la réunion, il a fait état de l’importance de cette baisse tant en valeur absolue qu’en pourcentage, à un niveau jamais atteint. Il a souligné qu’elle constituait aux yeux des professeurs une agression contre les CPGE et une mesure vexatoire compte tenu de son ampleur. Il a demandé l’application de la pondération correspondant à la situation effective des professeurs, soit 1,67 ou 1,875 suivant leurs obligations de service telles qu’elles sont définies actuellement en fonction du niveau et des effectifs des classes qu’ils ont en charge.
Le SNALC mettra tout en oeuvre pour défendre le niveau de rémunération actuel des professeurs de CPGE, ainsi que pour empêcher que des collègues actuellement à temps plein soient mis brutalement en sous-service et dans l’obligation d’assurer une à trois heures de plus sans rémunération complémentaire.
Contact : M. Dominique SCHILTZ, Responsable CPGE du SNALC-FGAF, prepa@snalc.fr
Position du SNES avec notamment une liste des AG en établissements : http://www.snes.edu/Position-du-SNES-et-actions.html
Article de l’APHEC : « Trop chers collègues…»
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- neoSage
Recensement des compte rendu d'AG de cette semaine :
http://www.snes.edu/Des-assemblees-generales.html
Communiqué commun de l'intersyndicale Snes, Snalc, et des associations de cpge, 28 novembre : http://www.snes.edu/IMG/pdf/communique_commun_du_28_novembre.pdf
L'intersyndicale dépose un préavis de grève pour le lundi 9 décembre.
http://www.snes.edu/Des-assemblees-generales.html
Communiqué commun de l'intersyndicale Snes, Snalc, et des associations de cpge, 28 novembre : http://www.snes.edu/IMG/pdf/communique_commun_du_28_novembre.pdf
L'intersyndicale dépose un préavis de grève pour le lundi 9 décembre.
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- JohnMédiateur
Mais pourquoi ne pas avoir fixé cette grève au 5 décembre, en même temps que la grève dans le primaire ?
C'est pour bien montrer que les luttes des uns ne doivent surtout pas se mélanger avec les luttes des autres ?
C'est pour bien montrer que les luttes des uns ne doivent surtout pas se mélanger avec les luttes des autres ?
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- neoSage
Le SNES Créteil appelle à une grève académique le 5 décembre, dans l'ensemble du secondaire. J'approuve le principe de la grève sur le projet de réforme de nos statuts, je regrette qu'il n'y ait pas pour l'instant un appel national, mais personnellement, je ne suis pas favorable à une grève en même temps que la grève du primaire sur les rythmes... Pas sûr que nos demandes aux uns et aux autres (primaire/secondaire) aille dans le même sens...John a écrit:Mais pourquoi ne pas avoir fixé cette grève au 5 décembre, en même temps que la grève dans le primaire ?
Sur le site du SNUipp, voici ce qu'on peut lire :
"Même mesure pour les écoles que les collèges ? Le SNUipp-FSU demande sa publication dans les fiches du chantier métier."
:shock:
Doit-on penser que le projet du MEN pour les collèges est enviable ?
Et comment un syndicat du primaire peut-il donner un avis, même implicite, sur une mesure modifiant les statuts des professeurs du secondaire ?
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- GrypheMédiateur
C'est bien le problème. La gestion de l'EN, comme celle d'un bahut ou de ce que vous voudrez, suppose bien de dessiner des orientations et de trouver un compromis vivable pour toutes les personnes et toutes les forces en présence.neo a écrit:Pas sûr que nos demandes aux uns et aux autres (primaire/secondaire) aille dans le même sens...
On ne peut pas tous, de notre poste, demander à tirer la couverture à soi. A mon sens, il faut bien que les demandes soient compatibles les unes les autres, sinon elles ne peuvent être ni crédibles, ni applicables. Enfin c'est juste mon avis.
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
C'est le piège même de la réforme. Plus ou moins clairement, nombre de collègues du lycée sont presque contents de cette réforme scélérate.
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CdB
@AbbeCordillere
- JohnMédiateur
Je pense surtout que les profs de prépa pensent avoir à eux seuls, pour beaucoup de raisons, un pouvoir d'impact bien plus fort que celui des profs du primaire, qu'ils pensent donc pouvoir remporter seuls la victoire en ce qui concerne leurs demandes, et qu'ils ne se préoccupent pas de la question des rythmes scolaires.J'approuve le principe de la grève sur le projet de réforme de nos statuts, je regrette qu'il n'y ait pas pour l'instant un appel national, mais personnellement, je ne suis pas favorable à une grève en même temps que la grève du primaire sur les rythmes... Pas sûr que nos demandes aux uns et aux autres (primaire/secondaire) aille dans le même sens...
Cette position me semble efficace en ce qui concerne la rémunération de leur moyenne de quatre HSA, qui sera ainsi sans doute (au moins en partie) préservée. Mais je ne vois pas en quoi faire grève le 5 décembre eux aussi aurait pénalisé leurs revendications. Par contre, ça aurait permis d'accentuer la pression générale sur le ministère.
En bref, j'ai l'impression qu'ils n'apportent pas aux collègues du primaire une aide indirecte qui aurait été bien utile aux profs du primaire, et qui n'aurait rien coûté aux profs de prépa.
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- atriumNeoprof expérimenté
C'est effectivement anormal. Tout comme il est anormal que l'UNSA et la FSU (et pas seulement le SNUIPP) aient tout fait pour étouffer la contestation des PE.neo a écrit:
Sur le site du SNUipp, voici ce qu'on peut lire :
"Même mesure pour les écoles que les collèges ? Le SNUipp-FSU demande sa publication dans les fiches du chantier métier."
:shock:
Doit-on penser que le projet du MEN pour les collèges est enviable ?
Et comment un syndicat du primaire peut-il donner un avis, même implicite, sur une mesure modifiant les statuts des professeurs du secondaire ?
- neoSage
Je ne parle pas des revendications spécifiques des collègues de cpge, mais de nos revendications pour l'ensemble du second degré (ce sont bien les statuts des enseignants du second degré qui sont modifiés dans ce projet, de manière inacceptable pour tous, et pas uniquement pour les collègues de cpge).John a écrit:Mais je ne vois pas en quoi faire grève le 5 décembre eux aussi aurait pénalisé leurs revendications.
Si on refuse de rendre obligatoires une série de "missions" et de tâches qui ne le sont pas actuellement (multiples réunions de "travail d'équipe", notamment, dont le nombre est laissé à l'appréciation de chaque chef d'établissement dans le projet), et si dans le même temps les collègues du primaire demandent d'inclure dans leur service plus de travail d'équipe, le message des uns et des autres sera au mieux inaudible, au pire déformé...
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- atriumNeoprof expérimenté
Qui te dit qu'ils n'approuvent pas cette réforme? Certains semblent trouver normal de traiter différemment les établissements et les personnels affectés en éclair dans le primaire et le secondaire. C'est peut-être une opinion largement partagée...John a écrit:Je pense surtout que les profs de prépa pensent avoir à eux seuls, pour beaucoup de raisons, un pouvoir d'impact bien plus fort que celui des profs du primaire, qu'ils pensent donc pouvoir remporter seuls la victoire en ce qui concerne leurs demandes, et qu'ils ne se préoccupent pas de la question des rythmes scolaires.J'approuve le principe de la grève sur le projet de réforme de nos statuts, je regrette qu'il n'y ait pas pour l'instant un appel national, mais personnellement, je ne suis pas favorable à une grève en même temps que la grève du primaire sur les rythmes... Pas sûr que nos demandes aux uns et aux autres (primaire/secondaire) aille dans le même sens...
Cette position me semble efficace en ce qui concerne la rémunération de leur moyenne de quatre HSA, qui sera ainsi sans doute (au moins en partie) préservée. Mais je ne vois pas en quoi faire grève le 5 décembre eux aussi aurait pénalisé leurs revendications. Par contre, ça aurait permis d'accentuer la pression générale sur le ministère.
En bref, j'ai l'impression qu'ils n'apportent pas aux collègues du primaire une aide indirecte qui aurait été bien utile aux profs du primaire, et qui n'aurait rien coûté aux profs de prépa.
Les profs de prépas ont effectivement plus de pouvoir puisqu'ils enseignent à des élèves dont les parents, souvent eux-mêmes passés par des prépas, ont plus de pouvoir. Leur calcul est juste, même si ça n'assure en rien leur victoire.
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It's okay to be a responsible member of society if only you know what you're going to be held responsible for.
John Brunner, The Jagged Orbit
- atriumNeoprof expérimenté
Non, pas "les collègues du primaire", le SNUIPP et donc la FSU. De même que le SE réclame des allègements de service pour les profs d'EPS, tout en approuvant l'alourdissement de celui des PE.neo a écrit:
Si on refuse de rendre obligatoires une série de "missions" et de tâches qui ne le sont pas actuellement (multiples réunions de "travail d'équipe", notamment, dont le nombre est laissé à l'appréciation de chaque chef d'établissement dans le projet), et si dans le même temps les collègues du primaire demandent d'inclure dans leur service plus de travail d'équipe, le message des uns et des autres sera au mieux inaudible, au pire déformé...
Je n'ose tirer une conclusion de ces contradictions internes...
- JohnMédiateur
http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/vent-de-colere-au-lycee-pasteur-de-neuilly-29-11-2013-3362031.phpDu rarement vu au très convoité lycée Pasteur de Neuilly. Trente-cinq enseignants se sont réunis en assemblée générale ce vendredi et distribueront des tracts samedi aux familles pendant le forum des grandes écoles. Les professeurs ont en effet décidé de s’unir au mouvement national de défense des statuts des enseignants de classes préparatoires et du secondaire. Selon les syndicats nationaux, les projets du ministre, s’ils étaient retenus, déboucheraient sur un véritable bouleversement statutaire.
«L’alourdissement des obligations de service des professeurs de BTS et de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE)» représenteraient selon eux des «régressions inacceptables». Et l’impact de cette réforme «en termes de réduction salariale ou de sous-services serait considérable et parfaitement inacceptable». Les professeurs de Pasteur ont écrit une lettre au ministre de l’Education, distribué une pétition aux élèves et participeront mercredi 4 décembre à l’assemblée générale prévue à Paris puis à la manifestation nationale.
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- AdsoNiveau 6
D'accord avec Atrium, les profs de CPGE sont plus "visibles" dans leur contestation que nous en collège, lycée ou primaire. Cependant je pense qu'en ayant une démarche collective dans notre défense du métier, nous aurions plus de poids. D'où un jour collectif de grève générale...tous niveaux confondus. Et surtout expliquer notre situation aux parents!!!
- GrypheMédiateur
Les statistiques de la pétition sont intéressantes...
http://www.petitions24.net/?page=statistics&petition=petition_unitaire_cpge
Paris-Zentrum = 21%.
Paris et le désert français, donc... Ouvrage de 1947, plus vieux que le décret de 50, et qui n'a pas pris une ride.
http://www.petitions24.net/?page=statistics&petition=petition_unitaire_cpge
Paris-Zentrum = 21%.
Paris et le désert français, donc... Ouvrage de 1947, plus vieux que le décret de 50, et qui n'a pas pris une ride.
- neoSage
Cela ne me choque pas, je pense que c'est à peu près représentatif du nombre de collègues affectés en cpge à Paris, par rapport au nombre de collègues de cpge dans les villes de province.Gryphe a écrit:Les statistiques de la pétition sont intéressantes...
http://www.petitions24.net/?page=statistics&petition=petition_unitaire_cpge
Paris-Zentrum = 21%
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- JohnMédiateur
http://classes.blogs.liberation.fr/soule/2013/12/vincent-peillon-et-les-profs-de-prepas-le-divorce.htmlPour apporter au débat, notamment sur la charge de travail, voici maintenant un témoignage. Une lettre envoyée par un enseignant mobilisé, Pierre François Berger, professeur de mathématiques en spéciale MP (mathématiques et informatique) au lycée Chaptal a Paris, agrégé et normalien. [...] Pour un prof de prépa dont l'ORS de base est de 11 heures, cela signifie qu'à partir de 11 heures de service hebdomadaire, il reçoit un plein salaire, et qu'au delà, il est payé en heures sup (HSA), bien moins rétribuée que les heures normales.
"Dans mon cas, je DOIS obligatoirement à mes étudiants 10 heures de cours magistral, 4 heures de TD, 2 heures de TIPE (travail d’initiative personnelle encadré). "À cela s'ajoutent 2 heures de colles [...] ainsi que deux heures de TP d'info, que j'assume moi-même, pour pouvoir faire fonctionner en symbiose le cours de mathématiques "pures" et "appliquées". "Ajoutons encore à cela les devoirs surveillés (4 heures, 9 fois par an) [...] les innombrables séances de TIPE bénévoles, les 42 copies x 15 pages = 600 pages de maths à corriger par semaine, la rédaction des cours, feuilles d'exercices, problèmes, corrigé, la refonte régulière de cours... "Je suis donc "au tableau" (en scène) devant (ou avec) les étudiants plus de 20 heures hebdomadaires, pour des cours très intense et de haut niveau, et je travaille environ 65 heures par semaine. [...]
"Je suis "chaire supérieure" depuis 18 ans, et mon salaire de base est de 3 400 euros par mois, soit à peu près celui d'un agrégé du secondaire ayant une ancienneté comparable, moins qu'un agrégé hors classe. "Non, les "chaires sup" ne gagnent pas plus que les "hors classe". Simplement leur avancement est plus rapide. Après quoi ils stagnent donc plus longtemps. "Compte tenu de ma charge monstrueuse, je touche en effet de nombreuses heures sup, sous-payées, et les colles et TP d'info, à 75% de l'heure sup, qui ne m'ouvrent aucun droit à la retraite. "Lorsqu'épuisé, je la prendrai, je toucherai exactement la même chose que les collègues du secondaire "hors classe". [...] Mes revenus totaux se montent à 6 000 euros par mois.
"Il est possible que sur les 7 500 profs de CPGE, une dizaine approche les 10 000 euros par mois - en occupant deux postes ? en faisant 16 heures de colles à la chaîne par semaine ? (allusion au rapport de la Cour des Comptes qui cite ces cas). Mais personnellement je n'en connais aucun dont le revenu approche, même de loin, de tels sommets, malgré ma connaissance du milieu...
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- IgniatiusGuide spirituel
Voilà au moins un témoignage honnête et intéressant.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- User17706Bon génie
C'est vrai que si on revient sur le fameux rapport de la Cour des comptes, on focalise sur l'encadré de la page 81, mais:
C'est p. 80-81. L'objet n'était pas du tout, reconnaissons-le, de pointer des rémunérations trop élevées. L'objet était différent (et potentiellement problématique également, certes). Le véritable objet de la Cour apparaît dans l'encadré page 82 qui cite l'exemple des Pays-Bas.La Cour des comptes a écrit:Un cas toutefois échappe à la situation générale d’absence d’adaptation entre conditions de service et poste, et atteste de la capacité du ministère de l’éducation nationale à prévoir de telles dispositions. Il s’agit du service des enseignants affectés en classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE). Ces enseignants, peu nombreux, appartiennent sauf exception à deux corps différents, celui des agrégés et celui des chaires supérieures, mais leurs obligations réglementaires de service (ORS) sont adaptées à leur poste particulier.
Cette adaptation du service au poste est aujourd’hui réservée à des filières sélectives alors qu’elle n’est pas utilisée ailleurs. D’autres pays appliquent ce principe de façon générale.
«Le reste», c'est 223 heures annuelles. 750 heures d'enseignement, ça ferait presque 21h hebdomadaires si on les ramenait à 36 semaines; mais aux Pays-Bas c'est sur 40 semaines, je crois.La Cour des comptes a écrit:Aux Pays-Bas, le temps de travail des enseignants est conçu pour être adapté aux situations concrètes des postes. Dans les limites de 1 659 heures annuelles totales, dont 750 heures d’enseignement maximum, la répartition du temps de travail est adaptée entre les différentes missions de l’enseignant en fonction de ses attentes et des besoins locaux d’enseignement. Cette répartition figure dans le contrat de travail que l’enseignant signe avec l’établissement (ou avec l’organisme gérant l’établissement).
Dans un établissement du second degré visité au cours de l’enquête de la Cour, la composition généralement adoptée, et modulée au cas par cas, était de 750 heures d’enseignement, 520 heures de préparation et de correction de copies, 166 heures de développement des compétences, le reste étant réservé à des activités diverses : sorties, mentorat et tutorat d’enseignants, fonction de coordination au sein de l’équipe enseignante notamment.
- JohnMédiateur
Saint-Denis : les « prépas » défilent en noir à Leconte-de-Lisle
http://www.clicanoo.re/396670-saint-denis-les-prepas-defilent-en-noir-a-leconte-de-lisle.htmlC’est la première fois que les très studieuses CPGE (classes préparatoires aux grandes écoles) manifestent. Dans le cadre d’un mouvement national, environ 200 étudiants et professeurs des classes « prépas » du lycée Leconte-de-Lisle (Saint-Denis) ont défilé ce matin dans l’établissement, habillés de noir en signe de deuil. Tous protestent contre un projet du ministre Vincent Peillon qui vise à modifier les règles de rémunération de ces enseignants.
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- JohnMédiateur
La révolte des profs de classes prépas au lycée Masséna, à Nice
http://www.nicematin.com/nice/la-revolte-des-profs-de-classes-prepas-au-lycee-massena-a-nice.1535684.htmlRétention de notes, refus d'organiser des concours blancs... Au lycée Masséna à Nice, les professeurs de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), pourtant peu revendicatifs, sont en mode révolte. Ce mardi matin, ils tiendront une AG de la colère. La 3e en l'espace de dix jours. Pour s'opposer à un projet du ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, visant à réorganiser leur organisation de service.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- trompettemarineMonarque
Soit, mais il faut aussi rappeler que l'accès à la hors classe des agrégés dans le secondaire est de plus en plus difficile et est loin d'être aussi systématique qu'avant.John a écrit:http://classes.blogs.liberation.fr/soule/2013/12/vincent-peillon-et-les-profs-de-prepas-le-divorce.htmlPour apporter au débat, notamment sur la charge de travail, voici maintenant un témoignage. Une lettre envoyée par un enseignant mobilisé, Pierre François Berger, professeur de mathématiques en spéciale MP (mathématiques et informatique) au lycée Chaptal a Paris, agrégé et normalien. [...] Pour un prof de prépa dont l'ORS de base est de 11 heures, cela signifie qu'à partir de 11 heures de service hebdomadaire, il reçoit un plein salaire, et qu'au delà, il est payé en heures sup (HSA), bien moins rétribuée que les heures normales.
"Dans mon cas, je DOIS obligatoirement à mes étudiants 10 heures de cours magistral, 4 heures de TD, 2 heures de TIPE (travail d’initiative personnelle encadré). "À cela s'ajoutent 2 heures de colles [...] ainsi que deux heures de TP d'info, que j'assume moi-même, pour pouvoir faire fonctionner en symbiose le cours de mathématiques "pures" et "appliquées". "Ajoutons encore à cela les devoirs surveillés (4 heures, 9 fois par an) [...] les innombrables séances de TIPE bénévoles, les 42 copies x 15 pages = 600 pages de maths à corriger par semaine, la rédaction des cours, feuilles d'exercices, problèmes, corrigé, la refonte régulière de cours... "Je suis donc "au tableau" (en scène) devant (ou avec) les étudiants plus de 20 heures hebdomadaires, pour des cours très intense et de haut niveau, et je travaille environ 65 heures par semaine. [...]
"Je suis "chaire supérieure" depuis 18 ans, et mon salaire de base est de 3 400 euros par mois, soit à peu près celui d'un agrégé du secondaire ayant une ancienneté comparable, moins qu'un agrégé hors classe. "Non, les "chaires sup" ne gagnent pas plus que les "hors classe". Simplement leur avancement est plus rapide. Après quoi ils stagnent donc plus longtemps. "Compte tenu de ma charge monstrueuse, je touche en effet de nombreuses heures sup, sous-payées, et les colles et TP d'info, à 75% de l'heure sup, qui ne m'ouvrent aucun droit à la retraite. "Lorsqu'épuisé, je la prendrai, je toucherai exactement la même chose que les collègues du secondaire "hors classe". [...] Mes revenus totaux se montent à 6 000 euros par mois.
"Il est possible que sur les 7 500 profs de CPGE, une dizaine approche les 10 000 euros par mois - en occupant deux postes ? en faisant 16 heures de colles à la chaîne par semaine ? (allusion au rapport de la Cour des Comptes qui cite ces cas). Mais personnellement je n'en connais aucun dont le revenu approche, même de loin, de tels sommets, malgré ma connaissance du milieu...
- JohnMédiateur
Classes préparatoires : les professeurs battent le pavé
http://www.lepoint.fr/societe/classes-preparatoires-les-professeurs-battent-le-pave-02-12-2013-1764077_23.phpLes enseignants et les étudiants des prestigieux lycées Fénelon, Louis-Le-Grand et Henri-IV, se sont rassemblés devant le lycée Saint-Louis dans le centre de Paris, également mobilisé, où trônait une une pancarte : "La nouvelle filière Peillon, TPGM : travailler plus pour gagner moins".
http://www.letelegramme.fr/ig/generales/france-monde/france/enseignement-les-prepas-se-mobilisent-pour-defendre-leurs-valeurs-02-12-2013-2323769.phpEnviron 700 professeurs et étudiants de ces classes qui préparent aux concours des grandes écoles, selon la police, ont manifesté devant le ministère de l'Education nationale contre une éventuelle hausse du nombre d'heures de cours et une baisse de rémunérations. Des syndicats d'enseignants y ont été reçus dans l'après-midi. Ils ont déposé, avec des associations de classes préparatoires, un préavis de grève pour le 9 décembre.
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- JohnMédiateur
La Flèche. Les profs du Prytanée en grève : une première depuis mai 68
http://www.lemainelibre.fr/actualite/la-fleche-les-profs-du-prytanee-en-greve-une-premiere-depuis-mai-68-06-12-2013-7344097 % des professeurs des classes préparatoires (CPGE) du Prytanée National Militaire suivra la grève nationale des professeurs de CPGE lundi 9 décembre. Il s'agit d'une première grève depuis mai 1968. "Cette grève est historique pour le Prytanée, ses professeurs", indique d'ailleurs un professeur de physique-chimie de l'établissement militaire. "Nous dénonçons le projet de décret Peillon (parmi les nombreux qu'il lance en ce moment)".
Le projet de réforme du ministre de l'Education nationale vise à revaloriser les salaires des professeurs de zone d'éducation prioritaire qui se ferait au détriment des professeurs de classes préparatoires. "Il ne répond pas au problème de la revalorisation des enseignements en zones sensibles, car de l'autre main, le ministre souhaite diviser par deux le nombre de ZEP" , indique l'enseignant du Prytanée de La Flèche.
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- JohnMédiateur
Lycée Barthou à Pau : tous les profs de prépa en grève ce lundi
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2013/12/06/lycee-barthou-a-pau-tous-les-profs-de-prepa-en-greve-ce-lundi,1168288.phpLa grogne des enseignants de classes préparatoires aux grandes écoles s'organise au lycée Barthou à Pau. Les 49 professeurs ont en effet décidé de faire grève lundi.
Ils protestent contre la redéfinition de leurs missions au niveau national. Et notamment l'ajout de deux heures de cours qui correspond, selon les enseignants à "une baisse de 15 à 20% du salaire horaire".
Lundi, certains enseignants de classes prépa participeront à une grande mobilisation à Toulouse. D'autres ont prévu de faire une visite au rectorat à Bordeaux. Alors que d'autres encore mèneront des actions à Pau afin d'expliquer le mouvement.
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- User17706Bon génie
Lycée Carnot à Dijon: grève également lundi et manifestation. En revanche je n'ai pas de lien à proposer, il ne faut pas trop compter sur la presse locale pour en faire des tonnes à ce sujet.
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- Pétition (Snes-Snalc-FO+associations) contre la pondération de 1,5h pour 1h en CPGE.
- Coordination CPGE 2013: tout suivre et tout savoir sur le mouvement des CPGE contre la pondaréation 1h = 1,5h.
- Complément de service, heure de décharge et pondération REP+
- Remplacement de l'heure de chaire par une pondération en première et terminale : le cas particulier des EAF.
- [Réforme] Pétition en ligne pour la défense des langues anciennes, lien en page 1 : signez! ;-)
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