- CasparProphète
Merci pour vos conseils, je n'ais pas pensé aux récits enchâssés et c'est justement le cas du roman que j'ai casé dans "un livre qui évoque l'Inde".
- AdrenFidèle du forum
Pour "ecoute" j'avais lu 555 d'Hélène Gestern et depuis, j'ai lu Lovesong qui peut être une agréable lecture de fin d'été. Le nom de l'auteur m'échappe pour le moment. Si j'ai le courage, je ferai une 2e liste défi, mais plus le temps passe et moins j'y crois, j'aurai pourtant d'autres titres à proposer, aïs je lis sans trop réfléchir.
- CasparProphète
Je pense que je vais caser mon roman indien dans "écoute" et j'en trouverai un autre pour l'item sue l'Inde, il y a un Rohinton Mistry dans ma PAL mais c'est un pavé.
45. Quel temps !: Un hiver dans la vallée de Moumine, Tove Jansson
Je revisite parfois mes lectures d'enfance et cet item en a été l'occasion avec ce volume de la série des Moumines (rebaptisés "Moomins" dans les versions récentes, pour faire plus moderne sans doute).
Tove Jansson a écrit pour les adultes mais elle est surtout devenue célèbre pour les aventures de la famille de Moumine le Troll (une dizaine de romans je crois), illustrés par elle-même.
Les Moumines hibernent et dans ce roman, Moumine le Troll se réveille en plein hiver (d'où "Quel temps" car l'hiver nordique est glacial et Moumine doit subir une tempête de neige) sans pouvoir se rendormir et il doit attendre le retour du printemps dans un univers qui ne lui est pas familier, peuplé de créatures inconnues, mais bienveillantes à l'exception d'une meute de loups affamés. Belle évocation de l'univers et de la nostalgie de l'été qui va avec, le tout lu un jour de canicule.
45. Quel temps !: Un hiver dans la vallée de Moumine, Tove Jansson
Je revisite parfois mes lectures d'enfance et cet item en a été l'occasion avec ce volume de la série des Moumines (rebaptisés "Moomins" dans les versions récentes, pour faire plus moderne sans doute).
Tove Jansson a écrit pour les adultes mais elle est surtout devenue célèbre pour les aventures de la famille de Moumine le Troll (une dizaine de romans je crois), illustrés par elle-même.
Les Moumines hibernent et dans ce roman, Moumine le Troll se réveille en plein hiver (d'où "Quel temps" car l'hiver nordique est glacial et Moumine doit subir une tempête de neige) sans pouvoir se rendormir et il doit attendre le retour du printemps dans un univers qui ne lui est pas familier, peuplé de créatures inconnues, mais bienveillantes à l'exception d'une meute de loups affamés. Belle évocation de l'univers et de la nostalgie de l'été qui va avec, le tout lu un jour de canicule.
- Cléopatra2Guide spirituel
nicole 86 a écrit:Caspar a écrit:Des conseils pour l'item "écoute" ? Je n'ai vraiment aucune idée à part un livre sur ma psychothérapie ou la psychanalyse...sujets qui ne me passionnent guère.
La personne qui a proposé cette catégorie pensait peut-être aux audio-livres ?
Un livre sur les différents accents des anglophones, sur les instruments de musique ... sinon la Règle de saint Benoît dont "écoute " est le premier mot !
Si tu aimes le young adult, il y a des romans de Sarah Dessen qui sont pas mal : This lullaby ou Just Listen.
- CasparProphète
Cléopatra2 a écrit:nicole 86 a écrit:Caspar a écrit:Des conseils pour l'item "écoute" ? Je n'ai vraiment aucune idée à part un livre sur ma psychothérapie ou la psychanalyse...sujets qui ne me passionnent guère.
La personne qui a proposé cette catégorie pensait peut-être aux audio-livres ?
Un livre sur les différents accents des anglophones, sur les instruments de musique ... sinon la Règle de saint Benoît dont "écoute " est le premier mot !
Si tu aimes le young adult, il y a des romans de Sarah Dessen qui sont pas mal : This lullaby ou Just Listen.
J'ai lu pas mal de YA fiction mais je me suis un peu lassé donc à voir.
- EloahExpert spécialisé
Caspar a écrit:Des conseils pour l'item "écoute" ? Je n'ai vraiment aucune idée à part un livre sur ma psychothérapie ou la psychanalyse...sujets qui ne me passionnent guère.
La personne qui a proposé cette catégorie pensait peut-être aux audio-livres ?
Pour cet item j'ai lu La Décision de Karine Tuil car c'est l'histoire d'une juge anti-terroriste dont une grande partie du travail repose sur l'écoute de terroristes présumés afin de décider du sort à leur réserver. C'est un roman puissant et marquant que j'ai beaucoup aimé.
- miss sophieExpert spécialisé
Caspar a écrit:Cléopatra2 a écrit:nicole 86 a écrit:Caspar a écrit:Des conseils pour l'item "écoute" ? Je n'ai vraiment aucune idée à part un livre sur ma psychothérapie ou la psychanalyse...sujets qui ne me passionnent guère.
La personne qui a proposé cette catégorie pensait peut-être aux audio-livres ?
Un livre sur les différents accents des anglophones, sur les instruments de musique ... sinon la Règle de saint Benoît dont "écoute " est le premier mot !
Si tu aimes le young adult, il y a des romans de Sarah Dessen qui sont pas mal : This lullaby ou Just Listen.
J'ai lu pas mal de YA fiction mais je me suis un peu lassé donc à voir.
Pour "Écoute", je vous conseille Article 353 du code pénal de Tanguy Viel : l'audition par un juge d'instruction d'un homme ayant commis un meurtre.
- AsarteLilithBon génie
Je vais y placer Dan Simmons, Hypérion, puisque les personnages se racontent leurs récits de vie.
Futur non défini, apres la destruction de la Terre. La planète Hypérion est convoitée par l'Hégémonie, sorte d'empire intergalactique dirige par les humains et les IA, et les Extros, " barbares'' humanoïdes refusant la mainmise des précédents. Si cette planète est convoitée, c'est à cause des Tombeaux du Temps, ensemble monumental retenant prisonnier le gritche, une créature monstrueuse dévastatrice. Les uns veulent sauver leur peau en empêchant l'ouverture des Tombeaux, les autres détruire l'Hégémonie en libérant le gritche. Sept pèlerins sont choisis par l'Hégémonie pour tenter l'impossible. Leurs récits constituent les volumes 1 et 2 de cette édition.
Verdict: faut accrocher, mais ca passe !
Futur non défini, apres la destruction de la Terre. La planète Hypérion est convoitée par l'Hégémonie, sorte d'empire intergalactique dirige par les humains et les IA, et les Extros, " barbares'' humanoïdes refusant la mainmise des précédents. Si cette planète est convoitée, c'est à cause des Tombeaux du Temps, ensemble monumental retenant prisonnier le gritche, une créature monstrueuse dévastatrice. Les uns veulent sauver leur peau en empêchant l'ouverture des Tombeaux, les autres détruire l'Hégémonie en libérant le gritche. Sept pèlerins sont choisis par l'Hégémonie pour tenter l'impossible. Leurs récits constituent les volumes 1 et 2 de cette édition.
Verdict: faut accrocher, mais ca passe !
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- DeliaEsprit éclairé
lagoulue a écrit:Ah ça Oudemia, Loin de la foule déchaînée est un de mes livres préférés (le film de 2015 aussi m’avait plu), et je suis triste que ton long commentaire ait disparu, cela m'aurait certainement remémoré des passages. J’ai aimé aussi Les Forestiers de Thomas Hardy, dont je vais poursuivre la découverte car je pense que c'est un auteur qui me correspond ...
Sinon :
Lecture 33 : item 45 : Quel temps ! : Azincourt par temps de pluie, de Jean Teulé
Le titre montre très clairement le thème du livre et le lien très direct avec notre item. Effectivement cette bataille entre Anglais d’Henry V et Français de Charles VI, qui a eu lieu en octobre 1415, s’est apparemment déroulée sous un temps atroce (il pleuvait déjà depuis des jours), ce qui a eu quelques conséquences fâcheuses, notamment du côté français. Mais les problèmes et la défaite seraient également dus à une certaine présomption de leur part. En effet on peut s’interroger, le rapport de force, la quantité des combattants, étant clairement en leur faveur au démarrage…
C’est l’histoire vue par Jean Teulé : intéressant pour aborder rapidement et légèrement un épisode, pour glaner quelques détails pittoresques ; mais agaçant également, par cette manière vraiment pleine de raillerie, limite de supériorité, de parler de tout ça, et par le côté « étalage de commentaires ou de science » (on se croirait souvent en fait dans un livre de la série : le / la … expliqué(e) à ma fille / petit-fils / etc.).
Ça a été plaisant pour moi de voir le personnage du poète Charles d’Orléans, dont j’étudie souvent un ou deux poèmes avec les 6e. (Mais bon, il est tellement moqué par l’auteur que je n’en ressors pas avec une belle impression…).
Petit hors sujet : ce mois de juillet, je me suis rendue sur le site de la bataille d'Azincourt. Musée trés riche sur la vie médiévale, les armes et les stratégies ! A voir pour les amateurs d'Histoire.
_________________
Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- Reine MargotDemi-dieu
39. Rêves d'enfant: l'oeil le plus bleu, Toni Morrisson
A Lorain, Ohio, dans les années 1940, deux petites soeurs noires, Frieda et Claudia, n'ont pas le même avis: l'une, comme leur camarade Pecola, ne rêve que d'avoir les yeux bleus de Shirley Temple, l'autre les déteste. Pecola y parviendra, mais à quel prix. J'ai beaucoup aimé ce dur récit de l'Amérique ségrégationniste, où les images sont fortes pour évoquer le sentiment d'exil permanent: les marguerites qui ne poussent pas par exemple. Le chapitre sur "les femmes de Mobile", qui décrit les femmes à la peau plus claire qui font tout pour faire oublier qu'elles sont noires, est percutant.
18. accusé à tort: les suppliantes, Eschyle
Lu par curiosité à cause de la polémique du soi-disant "blackface" il y a quelques années. Les suppliantes sont le choeur des Danaïdes, ayant fui l'Egypte par refus du mariage forcé avec leurs cousins, fils d'Egyptos (qui a donc également 50 fils). Elles se présentent en tant que suppliantes à Argos et demandent asile au roi. Des raisons religieuses les feront triompher. L'écho à des thèmes actuels est assez frappant, notamment quand le roi leur refuse l'accès à la cité car elles ne ressemblent pas aux femmes d'ici. Je l'ai classé dans "accusé à tort" car les danaïdes sont d'abord rejetées et blâmées pour être étrangères (finalement non) et ne pas subir le lot commun aux femmes du mariage.
A Lorain, Ohio, dans les années 1940, deux petites soeurs noires, Frieda et Claudia, n'ont pas le même avis: l'une, comme leur camarade Pecola, ne rêve que d'avoir les yeux bleus de Shirley Temple, l'autre les déteste. Pecola y parviendra, mais à quel prix. J'ai beaucoup aimé ce dur récit de l'Amérique ségrégationniste, où les images sont fortes pour évoquer le sentiment d'exil permanent: les marguerites qui ne poussent pas par exemple. Le chapitre sur "les femmes de Mobile", qui décrit les femmes à la peau plus claire qui font tout pour faire oublier qu'elles sont noires, est percutant.
18. accusé à tort: les suppliantes, Eschyle
Lu par curiosité à cause de la polémique du soi-disant "blackface" il y a quelques années. Les suppliantes sont le choeur des Danaïdes, ayant fui l'Egypte par refus du mariage forcé avec leurs cousins, fils d'Egyptos (qui a donc également 50 fils). Elles se présentent en tant que suppliantes à Argos et demandent asile au roi. Des raisons religieuses les feront triompher. L'écho à des thèmes actuels est assez frappant, notamment quand le roi leur refuse l'accès à la cité car elles ne ressemblent pas aux femmes d'ici. Je l'ai classé dans "accusé à tort" car les danaïdes sont d'abord rejetées et blâmées pour être étrangères (finalement non) et ne pas subir le lot commun aux femmes du mariage.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- lagoulueNiveau 8
[/quote]
Petit hors sujet : ce mois de juillet, je me suis rendue sur le site de la bataille d'Azincourt. Musée trés riche sur la vie médiévale, les armes et les stratégies ! A voir pour les amateurs d'Histoire.
[/quote]
Merci Delia pour cette information !
Lecture 34 : item 48 Faire la paix : Anne de Windy Willows, de Lucy Maud Montgomery
Il était temps de me replonger dans les aventures d’Anne de Green Gables (cela faisant plus d’un an que j’avais lu le 3e, pour l’item « belle couverture », avec une couverture des éditions Toussaint Laventure), d’autant plus que je viens de commencer la série Anne with an E.
Ce volume évoque trois années, celles où Anne est désormais professeur (proviseur même, mais je ne sais pas exactement en quoi consiste la fonction dans ce pays et à cette époque), au lycée de Summerside, et a trouvé pension dans un nouveau lieu qu’elle adore, Windy Willows, qui lui était « prédestiné ». Elle trouve que « c’est une maison à la personnalité exquise et qui a comme un goût de Green Gables ». Il y a évidemment toujours chez Anne une grande attention prêtée aux lieux, aux gens.
On retrouve la Anne amoureuse des mots, exaltée, fantasque, poétique en toutes circonstances (quoique désormais un peu plus mature et sachant faire preuve de pragmatisme lorsqu'il le faut !).
Mais nous avons surtout dans ce livre une Anne pacificatrice (à outrance?) dans la petite communauté de Summerside : d’abord dans ses propres affaires et problèmes, le premier étant une rivalité, annoncée dès le début, avec la famille Pringle, qui domine à Summerside (ils sont surnommés « la Famille Royale » , et « forment un véritable clan »). Ils rendent les premiers mois d’Anne au lycée vraiment très durs, une cabale ayant littéralement été montée contre elle. Cependant, elle en vient à bout, un peu par hasard (et un peu rapidement en fait, je croyais que cela durerait beaucoup plus longuement dans le livre), et le reste de l’année s’écoule bien. Cela permet ensuite à Anne d’agir sur les autres…
Ainsi, le rôle d’Anne « faiseuse de miracles » (c’est moi qui dit cela), réconciliatrice, se poursuit, et elle débrouille de nombreuses situations. (On pourrait trouver un petit côté répétitif dans cette superposition d’histoires multiples – et donc un peu rapides - mais il y a une variété et des nuances qui sont intéressantes).
Anne est une personnalité qui aime qu’il y ait du « bonheur partout » (on lui dit : « Vous rendez toujours les gens heureux. C’est vrai, quand vous entrez dans une pièce, Mademoiselle Shirley, les personnes présentes se sentent plus heureuses. »). Cela confine même au « don ». Elle possède notamment une force de persuasion remarquée et soulignée (« En tout cas, si vous y arrivez pas, personne y arrivera. »)
Il y a une profusion de personnages dans les histoires d’Anne, qui font à chaque fois revivre toute une société, décrite d’une manière satirique, mais avec une forme de légèreté, enjouée, indulgente, tendre presque, avec des personnages décalés, excessifs dans leurs travers. Sont dépeints notamment de véritables tyrans domestiques (des pères et des mères usant de tout leur pouvoir sur des enfants en âge de vivre leur vie …), auxquels seule Anne parvient à dire ou faire passer quelques vérités sur leur caractère… (« La plupart des gens avaient du mal à résister au sourire d’Anne. »)
Dans ce livre, Anne fait également la connaissance d’une nouvelle « âme sœur », en la personne d’une petite voisine de 8 ans, Élizabeth, orpheline de mère et abandonnée par son père à la garde de son arrière-grand-mère, qui est telle qu’Anne était enfant ! Anne aimerait lui « apprendre à rire », la petite vivant dans une atmosphère très austère.
Lire un roman de cette série c’est prendre une bouffée de vision optimiste du monde ! J’hésite d’ailleurs beaucoup à le mettre dans l’item Ombre et lumière, car clairement l’héroïne parvient à faire passer les gens de l’une à l’autre. Elle les mène, telle une magicienne étincelante, de la hargne, la colère, la tristesse, la méchanceté, à la joie. Je garde ça sous le coude comme basculement d’item possible en fonction de mes prochaines lectures.
(À noter que beaucoup de passages revêtent une forme épistolaire, Anne écrivant à son fiancé ; mais ne nous sont laissés que ceux où elle parle de la vie et des gens de Summerside ; les passages de lettres d’amour sont … supprimés ! )
Petit hors sujet : ce mois de juillet, je me suis rendue sur le site de la bataille d'Azincourt. Musée trés riche sur la vie médiévale, les armes et les stratégies ! A voir pour les amateurs d'Histoire.
[/quote]
Merci Delia pour cette information !
Lecture 34 : item 48 Faire la paix : Anne de Windy Willows, de Lucy Maud Montgomery
Il était temps de me replonger dans les aventures d’Anne de Green Gables (cela faisant plus d’un an que j’avais lu le 3e, pour l’item « belle couverture », avec une couverture des éditions Toussaint Laventure), d’autant plus que je viens de commencer la série Anne with an E.
Ce volume évoque trois années, celles où Anne est désormais professeur (proviseur même, mais je ne sais pas exactement en quoi consiste la fonction dans ce pays et à cette époque), au lycée de Summerside, et a trouvé pension dans un nouveau lieu qu’elle adore, Windy Willows, qui lui était « prédestiné ». Elle trouve que « c’est une maison à la personnalité exquise et qui a comme un goût de Green Gables ». Il y a évidemment toujours chez Anne une grande attention prêtée aux lieux, aux gens.
On retrouve la Anne amoureuse des mots, exaltée, fantasque, poétique en toutes circonstances (quoique désormais un peu plus mature et sachant faire preuve de pragmatisme lorsqu'il le faut !).
Mais nous avons surtout dans ce livre une Anne pacificatrice (à outrance?) dans la petite communauté de Summerside : d’abord dans ses propres affaires et problèmes, le premier étant une rivalité, annoncée dès le début, avec la famille Pringle, qui domine à Summerside (ils sont surnommés « la Famille Royale » , et « forment un véritable clan »). Ils rendent les premiers mois d’Anne au lycée vraiment très durs, une cabale ayant littéralement été montée contre elle. Cependant, elle en vient à bout, un peu par hasard (et un peu rapidement en fait, je croyais que cela durerait beaucoup plus longuement dans le livre), et le reste de l’année s’écoule bien. Cela permet ensuite à Anne d’agir sur les autres…
Ainsi, le rôle d’Anne « faiseuse de miracles » (c’est moi qui dit cela), réconciliatrice, se poursuit, et elle débrouille de nombreuses situations. (On pourrait trouver un petit côté répétitif dans cette superposition d’histoires multiples – et donc un peu rapides - mais il y a une variété et des nuances qui sont intéressantes).
Anne est une personnalité qui aime qu’il y ait du « bonheur partout » (on lui dit : « Vous rendez toujours les gens heureux. C’est vrai, quand vous entrez dans une pièce, Mademoiselle Shirley, les personnes présentes se sentent plus heureuses. »). Cela confine même au « don ». Elle possède notamment une force de persuasion remarquée et soulignée (« En tout cas, si vous y arrivez pas, personne y arrivera. »)
Il y a une profusion de personnages dans les histoires d’Anne, qui font à chaque fois revivre toute une société, décrite d’une manière satirique, mais avec une forme de légèreté, enjouée, indulgente, tendre presque, avec des personnages décalés, excessifs dans leurs travers. Sont dépeints notamment de véritables tyrans domestiques (des pères et des mères usant de tout leur pouvoir sur des enfants en âge de vivre leur vie …), auxquels seule Anne parvient à dire ou faire passer quelques vérités sur leur caractère… (« La plupart des gens avaient du mal à résister au sourire d’Anne. »)
Dans ce livre, Anne fait également la connaissance d’une nouvelle « âme sœur », en la personne d’une petite voisine de 8 ans, Élizabeth, orpheline de mère et abandonnée par son père à la garde de son arrière-grand-mère, qui est telle qu’Anne était enfant ! Anne aimerait lui « apprendre à rire », la petite vivant dans une atmosphère très austère.
Lire un roman de cette série c’est prendre une bouffée de vision optimiste du monde ! J’hésite d’ailleurs beaucoup à le mettre dans l’item Ombre et lumière, car clairement l’héroïne parvient à faire passer les gens de l’une à l’autre. Elle les mène, telle une magicienne étincelante, de la hargne, la colère, la tristesse, la méchanceté, à la joie. Je garde ça sous le coude comme basculement d’item possible en fonction de mes prochaines lectures.
(À noter que beaucoup de passages revêtent une forme épistolaire, Anne écrivant à son fiancé ; mais ne nous sont laissés que ceux où elle parle de la vie et des gens de Summerside ; les passages de lettres d’amour sont … supprimés ! )
- CasparProphète
J'ai beaucoup aimé les premiers volumes de la série puis je me suis lassé et n'ai pas fini le cycle, je pense qu'Anne mère de famille m'intéressait moins que l'enfant et l'adolescente.
Sur les conseils de julilibulle, j'ai casé le roman My magical palace dans "écoute" (c'est un récit enchâssé et le narrateur raconte son adolescence à son petit ami qui l'écoute effectivement pendant tout le roman). Ouf, car je n'avais aucune idée pour cet item.
Je reste la caution LGBTQ+ de ce fil de discussion avec...
44. Un livre qui évoque l'Inde: So know you know, Growing up gay in India de Vivek Tetuja
Récit autobiographique qui fait écho à My magical palace puisque le sujet est le même (le titre est assez clair) mais il ne s'agit pas de fiction ici et l'époque est différente (le début des années 70 VS le début des années 2000 et donc la possibilité d'établir des contacts avec d'autres hommes sur le net, mais on était encore loin des smartphones et des applications de rencontre d'aujourd'hui). On reste sur sa faim car il s'agit d'un très court récit, très allusif et souvent brouillon, l'auteur passe du coq à l'âne ("Ah oui mais ça je vous en reparlerai plus tard") et on sent qu'un éditeur un peu plus directif aurait été nécessaire. Vraiment pas inoubliable mais vite lu mais ça me permet de cocher une catégorie de plus.
41/50
Et maintenant, rires et optimisme avec l'item "guerre civile".
Sur les conseils de julilibulle, j'ai casé le roman My magical palace dans "écoute" (c'est un récit enchâssé et le narrateur raconte son adolescence à son petit ami qui l'écoute effectivement pendant tout le roman). Ouf, car je n'avais aucune idée pour cet item.
Je reste la caution LGBTQ+ de ce fil de discussion avec...
44. Un livre qui évoque l'Inde: So know you know, Growing up gay in India de Vivek Tetuja
Récit autobiographique qui fait écho à My magical palace puisque le sujet est le même (le titre est assez clair) mais il ne s'agit pas de fiction ici et l'époque est différente (le début des années 70 VS le début des années 2000 et donc la possibilité d'établir des contacts avec d'autres hommes sur le net, mais on était encore loin des smartphones et des applications de rencontre d'aujourd'hui). On reste sur sa faim car il s'agit d'un très court récit, très allusif et souvent brouillon, l'auteur passe du coq à l'âne ("Ah oui mais ça je vous en reparlerai plus tard") et on sent qu'un éditeur un peu plus directif aurait été nécessaire. Vraiment pas inoubliable mais vite lu mais ça me permet de cocher une catégorie de plus.
41/50
Et maintenant, rires et optimisme avec l'item "guerre civile".
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
40. Un roman noir. Gilded needles, Michael MC Dowell, auteur de la série Blackwater. Pas de fantastique cette fois dans cette histoire, mais l’ affrontement entre deux clans, d'une part une famille de riches bourgeois, les Stallworth, dont le patriarche se met en tête de "poursuivre le vice" pour des raisons de politique et d'ascension sociale, et d'autre part la famille des Shanks, une sorte de matriarchie de criminelles. C'est une histoire un peu classique de vengeance, qui vaut surtout par la façon dont une fois de plus McDowell arrive à nous faire prendre en sympathie des gens pas franchement catholiques, par opposition à d'autres qui sont pires ! Je me suis rangée du côté de la famille Shanks plutôt que de celle des Stallworth. La description vivace des deux milieux opposés et du New York de la fin du 19e est vivace et dépaysante. Cela rentre tout à fait dans la catégorie du roman noir, comme suggéré sur le fil, avec toute la description de la misère, de la criminalité et de la corruption. Je me demande si cela ne pourrait pas quasiment rentrer dans "guerre civile" ce qui m'arrangerait bien, mais ce serait un peu tiré par les cheveux je pense.
6. Déplacement. The other Bennet sister, de Jane Hadlow. C’est une sorte de spin off de Orgueil et Préjugés. L'autrice a eu l'idée de développer l'histoire de Mary, la sœur de Lizzy et Jane Bennet dans Orgueil et préjugés, qui est considérée comme un boulet par toute la famille car elle n'est ni jolie ni charmante et qu'elle assomme tout le monde avec un côté sentencieux ; dans le roman d’Austen elle est méprisée pour ses prétentions intellectuelles. Janice Hadlow parvient à donner un tout autre point de vue sur ce personnage, et si la première partie du roman suit en gros la période de l'intrigue de Orgueil et Préjugés elle s'en échappe ensuite une fois les deux sœurs aînées mariées pour suivre le destin de Mary. Janet Hadlow parvient à la fois à se glisser dans les chaussons de Jane Austen, dont elle reprend assez bien le style (en tout cas en version originale), mais évidemment de façon plus contemporaine tout de même, et à rester très fidèle à l'époque et tout en proposant un point de vue teinté de féminisme sur la condition des femmes dans cette société. Comme le disent les critiques, je pense que Jane Austen elle-même n'aurait pas désavoué cette suite ! Je le place dans déplacement à la fois parce que l'héroïne change de lieu à plusieurs reprises et que cela accompagne son évolution psychologique, et surtout parce que c'est un déplacement de point de vue. Une lecture vraiment distrayante mais à recommander uniquement si vous avez déjà une certaine connaissance du roman original !
6. Déplacement. The other Bennet sister, de Jane Hadlow. C’est une sorte de spin off de Orgueil et Préjugés. L'autrice a eu l'idée de développer l'histoire de Mary, la sœur de Lizzy et Jane Bennet dans Orgueil et préjugés, qui est considérée comme un boulet par toute la famille car elle n'est ni jolie ni charmante et qu'elle assomme tout le monde avec un côté sentencieux ; dans le roman d’Austen elle est méprisée pour ses prétentions intellectuelles. Janice Hadlow parvient à donner un tout autre point de vue sur ce personnage, et si la première partie du roman suit en gros la période de l'intrigue de Orgueil et Préjugés elle s'en échappe ensuite une fois les deux sœurs aînées mariées pour suivre le destin de Mary. Janet Hadlow parvient à la fois à se glisser dans les chaussons de Jane Austen, dont elle reprend assez bien le style (en tout cas en version originale), mais évidemment de façon plus contemporaine tout de même, et à rester très fidèle à l'époque et tout en proposant un point de vue teinté de féminisme sur la condition des femmes dans cette société. Comme le disent les critiques, je pense que Jane Austen elle-même n'aurait pas désavoué cette suite ! Je le place dans déplacement à la fois parce que l'héroïne change de lieu à plusieurs reprises et que cela accompagne son évolution psychologique, et surtout parce que c'est un déplacement de point de vue. Une lecture vraiment distrayante mais à recommander uniquement si vous avez déjà une certaine connaissance du roman original !
_________________
" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Caspar a écrit:Des conseils pour l'item "écoute" ? Je n'ai vraiment aucune idée à part un livre sur ma psychothérapie ou la psychanalyse...sujets qui ne me passionnent guère.
La personne qui a proposé cette catégorie pensait peut-être aux audio-livres ?
Pour "Écoute" j'ai lu un polar, Blind justice, de Bruce Alexander. Comme le juge Fielding est aveugle le sens de l'ouïe a beaucoup d'importance à plusieurs reprises et il est très présent dans les descriptions.NB: Sir John Fielding, qui a vraiment existé, était paraît-il capable de reconnaître 3000 criminels à leur seule voix!
_________________
" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- JennyMédiateur
Pour écoute, j'avais lu la colère et l'envie d'Alice Renard : https://www.neoprofs.org/t143400p25-neo-defi-lecture-2024-ici-on-papote#5746092 avec un bel échange et beaucoup d'écoute entre une petite fille qui ne parle pas et son vieux voisin. Très beau premier roman.
- BartleboothNiveau 7
Pour "écoute" je suis en train de lire Les Confidences de Marie Nimier: l’autrice s’est fait prêter un appartement vide et a placé en ville des petites annonces pour inviter les gens à venir se confier à elle. Elle les reçoit les yeux bandés, écoute le récit d’un souvenir, d’un rêve marquant, d’une anecdote gênante qu’elle réécrit plus tard, de mémoire. Le livre est composé de ces confidences très diverses.
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour XVIe siècle, j'ai lu La vierge bleue de Tracy Chevalier.
Le roman suit 2 trames narratives : l'une est celle d'Ella, jeune américaine installée en France et qui retrouve ses racines huguenotes, et l'autre est celle d'Isabelle, jeune huguenote, après le massacre de la saint-Barthelemy.
Le roman se lit très vite, c'est pas si mal, mais on reste sur sa faim. J'ai l'impression que rien n'est crédible, et surtout l'histoire qui se passe au XVIe siècle est incompréhensible : Isabelle est accusée à la fois d'être une sorcière et une catholique, mais ce n'est pas très clair même pour elle. Le développement qui dénoue le drame de la fin arrive comme un cheveu sur la soupe, sans qu'on comprenne vraiment les motivations des personnages. Quant aux atermoiements de l'héroïne contemporaine, ils sont là encore très peu crédibles à mon sens. Le roman date de 1997, c'est peut-être un de ses premiers. Il me semble que j'avais beaucoup plus aimé La jeune fille à la perle, mais je n'ai pas pu lire Prodigieuses créatures.
C'est mon 49e défi et je lirai Le dahlia noir à mon retour à la maison pour avoir fini le défi avant la rentrée.
En revanche, je lis toujours beaucoup d'autres livres en plus, qui ne rentrent plus dans des items déjà cochés, mais je peux continuer à faire des comptes-rendus ici si ça vous dit.
Le roman suit 2 trames narratives : l'une est celle d'Ella, jeune américaine installée en France et qui retrouve ses racines huguenotes, et l'autre est celle d'Isabelle, jeune huguenote, après le massacre de la saint-Barthelemy.
Le roman se lit très vite, c'est pas si mal, mais on reste sur sa faim. J'ai l'impression que rien n'est crédible, et surtout l'histoire qui se passe au XVIe siècle est incompréhensible : Isabelle est accusée à la fois d'être une sorcière et une catholique, mais ce n'est pas très clair même pour elle. Le développement qui dénoue le drame de la fin arrive comme un cheveu sur la soupe, sans qu'on comprenne vraiment les motivations des personnages. Quant aux atermoiements de l'héroïne contemporaine, ils sont là encore très peu crédibles à mon sens. Le roman date de 1997, c'est peut-être un de ses premiers. Il me semble que j'avais beaucoup plus aimé La jeune fille à la perle, mais je n'ai pas pu lire Prodigieuses créatures.
C'est mon 49e défi et je lirai Le dahlia noir à mon retour à la maison pour avoir fini le défi avant la rentrée.
En revanche, je lis toujours beaucoup d'autres livres en plus, qui ne rentrent plus dans des items déjà cochés, mais je peux continuer à faire des comptes-rendus ici si ça vous dit.
- StephieNiveau 5
Bonjour à tous, j'ai validé mon 36e item
34. Négritude. Ajar-Paris de Fanta Dramé : C'est à la mort de sa grand-mère que Fanta décide de se rendre en Mauritanie dont sa famille est originaire. Ce voyage la change et au retour elle décide d'écrire le récit de la venue de son père depuis Ajar jusqu'à Paris. J'ai beaucoup aimé ce récit sensible et bien écrit, qui raconte l'émigration, la difficulté de s'adapter à la vie d'un nouveau pays sans renier ses origines.
Je vais le rajouter dans ma liste de lectures cursives pour l'autobiographie en 3e.
34. Négritude. Ajar-Paris de Fanta Dramé : C'est à la mort de sa grand-mère que Fanta décide de se rendre en Mauritanie dont sa famille est originaire. Ce voyage la change et au retour elle décide d'écrire le récit de la venue de son père depuis Ajar jusqu'à Paris. J'ai beaucoup aimé ce récit sensible et bien écrit, qui raconte l'émigration, la difficulté de s'adapter à la vie d'un nouveau pays sans renier ses origines.
Je vais le rajouter dans ma liste de lectures cursives pour l'autobiographie en 3e.
- DanskaProphète
Cléopatra2 a écrit:Pour XVIe siècle, j'ai lu La vierge bleue de Tracy Chevalier.
Le roman suit 2 trames narratives : l'une est celle d'Ella, jeune américaine installée en France et qui retrouve ses racines huguenotes, et l'autre est celle d'Isabelle, jeune huguenote, après le massacre de la saint-Barthelemy.
Le roman se lit très vite, c'est pas si mal, mais on reste sur sa faim. J'ai l'impression que rien n'est crédible, et surtout l'histoire qui se passe au XVIe siècle est incompréhensible : Isabelle est accusée à la fois d'être une sorcière et une catholique, mais ce n'est pas très clair même pour elle. Le développement qui dénoue le drame de la fin arrive comme un cheveu sur la soupe, sans qu'on comprenne vraiment les motivations des personnages. Quant aux atermoiements de l'héroïne contemporaine, ils sont là encore très peu crédibles à mon sens. Le roman date de 1997, c'est peut-être un de ses premiers. Il me semble que j'avais beaucoup plus aimé La jeune fille à la perle, mais je n'ai pas pu lire Prodigieuses créatures.
Je l'ai lu l'année dernière pour le défi, même avis que toi. Autant j'ai beaucoup aimé d'autres livres de cet auteur, autant celui-là m'a laissé très dubitative - et avec un an de recul, je n'en ai clairement pas gardé un souvenir impérissable.
- AphrodissiaMonarque
Je n'ai plus posté depuis longtemps, mais voici mes dernières lectures qui me mènent à 33 défis remplis.
Défi 13: à la recherche du savant disparu : Hergé, Le Lotus bleu qu'il n'est pas la peine de présenter et qui reste une lecture très agréable et amusante.
Défi 9: un "book about books" J'ai découvert Robert Galbraith, grâce à ce fil, dont j'ai lu Le Ver à soie: j'aime beaucoup ce nouveau couple de détectives et j'ai hâte de lire la suite de leurs aventures. Ici, les détectives cherchent le meurtrier de l'auteur d'un livre non paru. Tout tourne autour de qui a lu ce fameux roman.
Défi 35: un livre dont l'un des personnages est une prostituée: Eugène Sue, Les Mystères de Paris. C'était trèèèèèèèès long (10 tomes) , et dans les derniers tomes, j'ai sauté un certain nombre de pages où l'auteur expose ses idées politiques.
Le prince Rodolphe, incognito, se promène dans les quartiers mal famés de Paris: il y rencontre un ancien bagnard et une jeune prostituée, Fleur-de-Marie. Il s'attache à eux et les aide à sortir de leur misère. Tout au long du roman, on rencontre divers types parisiens, des honnêtes et des malhonnêtes, des riches et des pauvres, et l'influence de Rodolphe, prince du Bien, se répand dans diverses couches de la société. Cela permet de voir un peu la misère du Paris du XIXe siècle, mais les personnages sont souvent caricaturaux, sans nuances.
Défi 40: Un roman noir:Eric Fouassier, Le Bureau des affaires occultes
Valentin Verne, policier (encore Paris, encore au XIXe siècle!), est à la recherche du Vicaire, un pédophile qui a enlevé un jeune garçon, Damien. Parallèlement à cette recherche personnelle, le chef de la Sûreté lui confie l'enquête sur un suicide étrange. Je place ce roman dans "roman noir" car le personnage du détective est solitaire, mystérieux et traverse un Paris glauque et sombre.
Défi 13: à la recherche du savant disparu : Hergé, Le Lotus bleu qu'il n'est pas la peine de présenter et qui reste une lecture très agréable et amusante.
Défi 9: un "book about books" J'ai découvert Robert Galbraith, grâce à ce fil, dont j'ai lu Le Ver à soie: j'aime beaucoup ce nouveau couple de détectives et j'ai hâte de lire la suite de leurs aventures. Ici, les détectives cherchent le meurtrier de l'auteur d'un livre non paru. Tout tourne autour de qui a lu ce fameux roman.
Défi 35: un livre dont l'un des personnages est une prostituée: Eugène Sue, Les Mystères de Paris. C'était trèèèèèèèès long (10 tomes) , et dans les derniers tomes, j'ai sauté un certain nombre de pages où l'auteur expose ses idées politiques.
Le prince Rodolphe, incognito, se promène dans les quartiers mal famés de Paris: il y rencontre un ancien bagnard et une jeune prostituée, Fleur-de-Marie. Il s'attache à eux et les aide à sortir de leur misère. Tout au long du roman, on rencontre divers types parisiens, des honnêtes et des malhonnêtes, des riches et des pauvres, et l'influence de Rodolphe, prince du Bien, se répand dans diverses couches de la société. Cela permet de voir un peu la misère du Paris du XIXe siècle, mais les personnages sont souvent caricaturaux, sans nuances.
Défi 40: Un roman noir:Eric Fouassier, Le Bureau des affaires occultes
Valentin Verne, policier (encore Paris, encore au XIXe siècle!), est à la recherche du Vicaire, un pédophile qui a enlevé un jeune garçon, Damien. Parallèlement à cette recherche personnelle, le chef de la Sûreté lui confie l'enquête sur un suicide étrange. Je place ce roman dans "roman noir" car le personnage du détective est solitaire, mystérieux et traverse un Paris glauque et sombre.
_________________
Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- *Ombre*Grand sage
Aucune de mes dernières lectures n'entre dans le défi. Il me reste seulement 5 items, alors le hasard ne suffit plus, et il se trouve qu'aucun auteur sud-africain ne m'attire en ce moment, que je n'ai présentement pas envie de lire de livre sur la négritude, que je n'ai strictement aucune idée pour le titre avec un nom de légume ou pour le personnage danseur ou musicien, et que je n'ai pas envie de lire n'importe quoi juste pour valider le défi. J'arrive au point où je n'y prends plus de réel plaisir, aussi je crois que je vais m'arrêter là pour cette année.
Ou alors je reprendrai un peu plus tard, mais pour l'instant, j'ai d'autres envies. Je suis en ce moment dans Paresse pour tous, fiction utopiste sur la semaine de 15 heures, plutôt sympathique, en même temps que je relis Le Seigneur des Anneaux, pour le plaisir d'en discuter avec ma fille, qui découvre la trilogie, la bienheureuse. La suite du défi, si elle arrive, attendra. Mais je continue de vous lire, et je note ton titre de roman noir, Aphrodissia, pour le cas où.
Ou alors je reprendrai un peu plus tard, mais pour l'instant, j'ai d'autres envies. Je suis en ce moment dans Paresse pour tous, fiction utopiste sur la semaine de 15 heures, plutôt sympathique, en même temps que je relis Le Seigneur des Anneaux, pour le plaisir d'en discuter avec ma fille, qui découvre la trilogie, la bienheureuse. La suite du défi, si elle arrive, attendra. Mais je continue de vous lire, et je note ton titre de roman noir, Aphrodissia, pour le cas où.
- AdrenFidèle du forum
Je viens d'acheter Paresse pour tous j'aimerais le lire avant la rentrée mais j'ai encore une pile d'emprunts d'été de la mediathèque. Tu nous donneras ton avis ?
- AmaliahEmpereur
Moi aussi, j'ai acheté Paresse pour tous suite au topic de Neo, c'était une lecture vraiment sympathique, le mot employé par Ombre me semble tout à fait convenir. Je viens d'acheter la suite que je vais essayer de lire avant la rentrée.
- *Ombre*Grand sage
Adren, j'ai terminé cette lecture hier soir. J'ai fait un compte-rendu sur le fil consacré à ce titre :
https://www.neoprofs.org/t144308-paresse-pour-tous-et-la-vie-est-a-nous-d-hadrien-klent-et-autres-livres-sur-le-travail#5816838
Merci, Amaliah, de l'avoir signalé.
https://www.neoprofs.org/t144308-paresse-pour-tous-et-la-vie-est-a-nous-d-hadrien-klent-et-autres-livres-sur-le-travail#5816838
Merci, Amaliah, de l'avoir signalé.
- AdrenFidèle du forum
Merci ! Je n'avais pas connaissance non plus de ce fil
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum