Neo défi lecture 2024 - Ici, on papote!

Lecture 31 : item 30 (un livre qui parle d’animaux) : L’Histoire de Pi, de Yann Martel

Titre  un peu connu en raison du film qu’il y a eu.  
C’est l’histoire de Piscine Molitor Patel, surnommé Pi, qui mène une vie heureuse à Pondichéry, entre sa famille, les animaux du zoo dont son père est le directeur, et son amour des religions (qui donne lieu à des pages très amusantes). Cependant, un jour (il a alors 16 ans), ses parents lui annoncent leur décision de déménager … au Canada. Ils quittent l’Inde en juin 1977, sur un cargo japonais, avec de nombreux animaux du zoo (qui sont vendus en Amérique). Malheureusement, le cargo fait naufrage, et Pi se retrouve le seul survivant humain dans une chaloupe de sauvetage…
Ce livre m’a beaucoup plu dans l’ensemble. C’est intéressant, bien écrit, souvent drôle, et bien sûr plein du suspense lié aux thèmes du naufrage et de la survie. Mais alors, la dernière partie m’a fichu une claque, m’a totalement décontenancée ! Je me doute que c’était le but de l’auteur, mais j’avoue avoir presque mal pris la chose… Impossible d’en dire plus. (Je vais peut-être revoir le film pour voir comment ils ont traité la chose.)

Défi 43: prénom ou nom d'auteur composé : choix de lettres de Mme de Sévigné, intitulé  '' Je vous écris tous les jours...'', Folio 3€

Je trichai ici quelque peu, puisque l'autrice est née Marie de Rabutin-Chantal. J'y mettrai bon ordre en joignant quelque autre ouvrage plus propre à remplir ce défi.

C'est ici une sélection de lettres de la marquise à Mme de Grignan sa fille, suite au départ de cette dernière en Provence. Il s'agit d'une petite anthologie, centrée sur la tristesse d'une mère d'être éloignée de sa fille, son souhait de voir celle-ci mère une deuxième fois et sa fierté face aux éléments positifs qu'on lui rapporte sur Mme de Grignan.

Verdict: vous ne trouverez pas ici la fameuse lettre sur la mort de Vatel, ni celle sur le mariage de Mademoiselle, hélas ! On peut par contre, par mille petites touches, voir le quotidien de l'époque et les relations sociales de la marquise. Son légendaire esprit est là. Par moments, le soin maternel constant semble un peu lourd sans les réponses de sa fille. Mes parents ont visité le château de Grignan et avoir une œuvre en lien avec le lieu acquiert un charme particulier.

J'ai terminé le défi!
Je n'ai en revanche pas pris le temps de rendre compte de mes lectures au fur et à mesure, aussi mes commentaires seront-ils expéditifs.

Défi 17 (trois "a" dans le titre): Quand tu écouteras cette chanson, de Lola Lafon. L'autrice évoque sa nuit dans le musée Anne Frank à Amsterdam et propose un texte très touchant et marquant dans lequel la jeune fille est évidemment au centre, mais dans lequel, aussi, l'autrice évoque ses propres disparus. Ce n'est pas un livre qui se revendique comme un hommage, c'est autre chose, de plus large et de plus personnel. J'ai beaucoup aimé.

Défi 18, Accusé à tort. Le Ver à soie, Robert Galbraith. Les personnages principaux sont toujours attachants, l'intrigue bien ficelée et le style convaincant. Je lirai avec plaisir les deux tomes suivants que je me suis déjà procuré.

31. XVIe siècle. Le Turquetto, Metin Arditi. Ce livre a déjà été évoqué dans le fil à plusieurs reprises, et en ce qui me concerne, ce fut une lecture plaisante. Les deux thèmes de la religion et de la peinture se mêlent comme dans L'homme qui peignait les âmes que j'ai lu l'an dernier.

36. Pirates ou hors-la-loi. La Crique du Français, Daphné du Maurier. J'ai Rebecca sur mes étagères en attente depuis longtemps, mais c'est finalement avec cette histoire de pirate que j'ai lu mon premier roman de du Maurier. Un personnage féminin de la haute bourgeoisie atypique, un pirate à la mauvaise réputation mais en réalité à la fois cultivé et "gentleman", l'autrice renverse un peu les clichés propres au type de ses personnages. C'est un roman d'aventures plaisant.


40. Un roman noir. J’irai cracher sur vos tombes, Boris Vian. Ce roman coche les codes du roman noir (il est d'ailleurs présenté comme tel dans les quelques présentations que j'ai consultées. Il s'agit d'une histoire de vengeance sur fond de racisme qui se déroule aux Etats-Unis, qui frise avec la pornographie (voire la pédo-pornographie). Court, dense, intense, le roman a fait scandale.

Joker : Un livre qui ne correspond à aucun des 50 autres items du défi. Sur la dalle, Fred Vargas. Je pensais le lire pour cocher l'item "archéologie", mais en réalité ce thème n'est pas du tout abordé comme je le pensais. Pas grave: c'est une lecture parfaite pour ma semaine au bord d'un lac, facile. Pas le meilleur Vargas, c'est sûr, mais j'ai retrouvé Adamsberg avec plaisir dans cette histoire qui convoque un descendant-sosie de Chateaubriand et des puces...

Mes choix de lecture étaient un peu poussifs sur la fin, et je ne suis pas mécontente d'avoir fini. A moi maintenant les livres que vous m'avez donné envie de lire et que je ne pouvais pas caser: je commence Ce que je sais de toi, d'Eric Chacour, et j'en ai plein d'autres en attente.

(Je suis désolée pour l'absence de mise en valeur des titres, mais la barre d'outils ne s'affiche pas, malgré mes rechargements de la page).

Félicitations!

Bravo Satellite!

Avant tout : bravo Satellite !


Lecture 32 :  item  40   :  Roman noir ; Le Faucon maltais, de Dashiell Hammett

Ça y est je valide enfin cet item, avec un auteur et un classique du genre comme le dit la 4e de couverture (Hammett étant considéré comme ayant « apporté une contribution capitale à l’histoire du roman noir »). Il est le « père du détective Sam Spade immortalisé à l’écran par Humphrey Bogart » .

Sam Spade est effectivement le héros de cette intrigue qui se déroule à San Francisco, et qui commence lorsqu’une jeune femme vient à l’agence Spade & Archer demander de l’aide pour récupérer sa jeune sœur, partie avec un homme, Thursby. Celui-ci aurait cependant accepté de parler avec la visiteuse le soir même. Il est alors décidé qu’Archer ira observer ce Floyd Thursby.
On trouve dans ce roman qui date de 1930 tout ce qui fait l’ambiance de ce type d’histoire (ce qui depuis d’ailleurs est devenu un peu « cliché ») : le détective au sang-froid, son impassibilité, son intelligence, son insolence, et sa pointe d’humour. Et le côté tombeur de femmes…
Le rapport aux femmes est celui de ces années-là et peut agacer si on ne prend pas soin d’accepter ce contexte.
J’ai trouvé le roman assez intéressant au départ, quoique m’interrogeant assez sur les motivations de certains personnages. Mais je me suis totalement essoufflée sur la fin, il était temps que ça se termine, je n’ai pas vraiment adhéré à  la résolution (et encore une fois, ai eu de la peine à suivre les motivations des personnages, leurs sentiments).
J’ai un livre jeunesse depuis des années (j’avais trouvé ce titre du temps où les programmes nous fournissaient des listes entières de références  en littérature jeunesse par niveaux), mais que je n’ai jamais lu, qui a l’air de parodier ce roman : Le Faucon malté, d’Anthony Horowitz. Faudrait que je le lise pour voir.

11. Rois, reines, impératrices et autres chefs d'Etat: impératrice de Chine, Pearl Buck

Histoire d'Orchidée, jeune fille noble mandchoue, qui en 1852 va devenir concubine de l'empereur Hsien Feng. D'abord concubine mineure sous le nom de Yehonala (sa cousine Sakota, en qualité de soeur de l'impératrice décédée est d'abord favorite), son ambition et son caractère fort vont la faire remarquer et elle va vite devenir la favorite, puis la mère du futur "fils du ciel" sous le nom de Tseu Hi. Devant la faiblesse de l'empereur, elle devient vite une personnalité de premier plan qui prend toutes les décisions politiques en sous-main. L'empire est alors en grand danger: les Occidentaux installent leurs commerces partout et leur dieu chrétien menace les traditions chinoises, et ils s'emparent de plusieurs territoires, notamment le Tonkin. Les Chinois, qui n'ont pas d'armes modernes et s'y refusent, menés par Tseu Hi, ne peuvent résister. D'autre part la dynastie mandchoue qui règne depuis deux siècles est minoritaire dans le pays face à l'ethnie Han, et elle se voit contestée par les rebelles chinois, menés par un illuminé chrétien, qui se prétend le frère de Jésus. Malgré ses atouts, Tseu Hi va devoir faire face aux défis du monde moderne.
J'ai beaucoup aimé ce récit, raconté du point de vue de l'héroïne, qui est attachante dans ses conflits intérieurs: femme, elle a la volonté d'un homme (plus que ceux qui l'entourent), et elle se retrouve dans une solitude absolue, non seulement due à l'exercice du pouvoir mais aussi au fait qu'elle doit renoncer à l'homme qu'elle aime, son cousin Jung Lu. De plus, son rôle de mère et ses rapports avec son fils sont difficiles, à mesure qu'elle devient plus puissante. Bref, je pense qu'il sera dans mon top 5.

Le long commentaire pour Loin de la foule déchainée de Thomas Hardy
que j’avais imprudemment tapé directement a disparu, je serai plus brève avec ce que je rédige maintenant sur traitement de texte. Il s’agit d’un long roman, plein de rebondissements et d’épisodes à la limite du mélo, qui se passe à la campagne chez des paysans, dont quelques-uns sont plus éduqués que les autres, avec de très belles scènes liées à la nature, comme une magistrale description d’orage. Je pensais le ranger en Ascension, le berger Gabriel réalisant deux fois, et plus complètement la deuxième fois, une ascension sociale, mais j’ai un autre livre qui correspond mieux à cet item. Je le range donc en 28 Ombre et lumière, plusieurs passages importants ayant lieu à lumière de la lune, ou à celle d’une flamme, sans parler de la dimension symbolique de ces deux termes qui se retrouve aussi dans ce récit
 
Pour l'item 1 Rencontres avec des animaux extraordinaires, d’Andrea Cota Hiriart m'a tapé dans l'oeil avec le vert de sa couverture. L'auteur est un naturaliste mexicain qui raconte ses diverses expériences, depuis le début de l'adolescence, avec les reptiles, arachnides et autres bestioles de terrarium ou herpetarium, mais aussi la vie à Mexico, ses voyages, sa préoccupation devant la disparition de nombreuses espèces. C’est plein d’humour, facile à lire, et instructif.

Ah ça Oudemia, Loin de la foule déchaînée est un de mes livres préférés (le film de 2015 aussi m’avait plu), et je suis triste que ton long commentaire ait disparu, cela m'aurait certainement remémoré des passages. J’ai aimé aussi Les Forestiers de Thomas Hardy, dont je vais poursuivre la découverte car je pense que c'est un auteur qui me correspond ...

Sinon :

Lecture 33 :  item  45 : Quel temps ! : Azincourt par temps de pluie, de Jean Teulé
Le titre montre très clairement le thème du livre et le lien très direct avec notre item. Effectivement cette bataille entre Anglais d’Henry V et Français de Charles VI,  qui a eu  lieu en octobre 1415, s’est apparemment déroulée sous un temps atroce (il pleuvait déjà depuis des jours), ce qui a eu quelques conséquences fâcheuses, notamment du côté français. Mais les problèmes et la défaite seraient également dus à une certaine présomption de leur part. En effet on peut s’interroger, le rapport de force, la quantité des combattants, étant clairement en leur faveur au démarrage…
C’est l’histoire vue par Jean Teulé : intéressant pour aborder rapidement et légèrement un épisode, pour glaner quelques détails pittoresques ; mais agaçant également, par cette manière vraiment pleine de raillerie, limite de supériorité, de parler de tout ça, et par le côté « étalage de commentaires ou de science » (on se croirait souvent en fait dans un livre de la série : le / la … expliqué(e) à ma fille / petit-fils / etc.).
Ça a été plaisant pour moi de voir le personnage du poète Charles d’Orléans, dont j’étudie souvent un ou deux poèmes avec les 6e. (Mais bon, il est tellement moqué par l’auteur que je n’en ressors pas avec une belle impression…).

Pour @lagoulue, quelques scènes marquantes :

- le chien de berger qui se trompe dans son travail
- la jeune fille qui se regarde dans un miroir parmi des bagages, alors qu'elle se croit seule, et, plus tard, qui prend une posture inhabituelle pour passer à cheval sous des branches basses
- l'autre jeune fille qui se trompe d'église
- le billet anonyme et osé de la Saint Valentin
- les dessins de traces de fers faits par le narrateur pour expliquer au lecteur le trajet d'un cheval
- le cercueil ouvert par une curieuse jalouse

J'ai lu Les Forestiers il y a longtemps, je m'en souviens mal, il me semble que c'est triste...

31 - XVIème siècle : les noces rouges selon Bruegel de Jean-Yves Laurichesse . C'est un livre qui appartient à la collection "roman d'un chef d'oeuvre", une collection qui mêle le romanesque à l'historique pour parler d'une oeuvre d'art. Ici, il s'agit donc du tableau "les noces rouges" de Bruegel et on va suivre la genèse du tableau ainsi qu'un retour sur la courte vie de Bruegel, notamment à travers le témoignage de plusieurs de ses contemporains. C'était vraiment intéressant, j'ai appris beaucoup de choses sur la vie de Bruegel, le contexte historique des Flandres de l'époque ainsi que sur le tableau en lui-même et certains de ses détails. J'ai un autre livre de cette collection sur Frida Kahlo que j'ai désormais très envie de lire. A savoir qu'il ne s'agit pas des mêmes auteurs, j'imagine que l'écriture n'est pas toujours de la même qualité.

40 - un roman noir : Furie Caraïbe de Stéphane Pair . Ce livre a remporté le prix du roman noir historique. On y suit plusieurs personnages dans plusieurs temporalités durant la dictature de Papa Doc en Haïti. C'est un livre qui mêle fiction et réalité puisque plusieurs personnages ont réellement existé (la cheffe des macoutes notamment). J'ai beaucoup apprécié la lecture même si la fin m'a laissée un peu perplexe. Cependant, je pense qu'aussi vite lu, aussi vite oublié.

Oudemia a écrit:Pour @lagoulue, quelques scènes marquantes :

- le chien de berger qui se trompe dans son travail
- la jeune fille qui se regarde dans un miroir parmi des bagages, alors qu'elle se croit seule, et, plus tard, qui prend une posture inhabituelle pour passer à cheval sous des branches basses
- l'autre jeune fille qui se trompe d'église
- le billet anonyme et osé de la Saint Valentin
- les dessins de traces de fers faits par le narrateur pour expliquer au lecteur le trajet d'un cheval
- le cercueil ouvert par une curieuse jalouse

J'ai lu Les Forestiers il y a longtemps, je m'en souviens mal, il me semble que c'est triste...

Merci Oudemia ! (oui la fin est moins heureuse dans Les Forestiers)

Il est temps de rendre compte des lectures de vacances, mais comme j'ai pioché ici pour choisir mes livres à emporter, je serai brève dans les comptes-rendus.
- Ascension : je me suis laissée séduire par les résumés de Cent Millions d'années et un jour, d'Andrea, et en effet, cette histoire m'a beaucoup plu. En plus d'être prenante, elle est bien écrite, ce qui est toujours agréable.
- Archéologie : Le Bâtard de Nazareth, d'Arditi. Cette fois, au contraire, ce fut une déception. Le récit tourne en boucle sur le fait que tous les faits et gestes de Jésus s'expliqueraient par sa frustration d'être un bâtard, mis au ban de la société juive. C'est très répétitif et mal écrit, et je n'ai rien appris. Pour une approche archéologique du personnage de Jésus, il y a mieux.
- Le personnage est une prostituée : la Fille Elisa, de Goncourt : récit de la vie d'une jeune prostituée recommandé par Lulu, que j'ai pris les yeux fermés car nous avons souvent les mêmes goûts en littérature. Mais cette fois, la rencontre est manquée. Je devine que Goncourt a voulu dénoncer le sort fait aux prostituées, en particulier la façon dont elles sont traitées dans les prisons, mais son écriture est si documentaire, si sèche, et sa psychologie si réduite aux poncifs de l'époque, empruntant par exemple à la phrénologie, sans jamais nous plonger véritablement dans l'intériorité de son personnage, toujours observé de l'extérieur comme un insecte sous verre, le tout émaillé de réflexions profondément misogynes (la femme commère, malveillante, égoïste, mais pouvant trouver le salut grâce à son instinct de dévouement pour l'homme...), que j'ai finalement été fort peu émue par cette histoire pourtant terrible.
- Le titre contient le mot "homme" : Ainsi mentent les hommes, de Kressman Taylor, un joli recueil de nouvelles qui m'a permis de mieux découvrir la plume sensible de cette autrice, dont je ne connaissais que Inconnu à cette adresse.
- Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? Bobin, La Dame blanche, sorte de biographie éthérée de la poétesse Emilie Dickinson, qui fait la part belle à la réflexion autour de l'âme, la façon dont la poésie déploie l'intériorité, dont le monde extérieur, marchand en particulier, l'assèche, la façon dont le regard poétique anime tout ce qu'il touche. Bobin, c'est toujours délicat, parfois jusqu'à l'inconsistance. À mon avis, à force d'évanescence, on approche ici de la seconde alternative.
- Trompeuses apparences : le dernier volume de Wayward Pines, ce village apparemment parfait qui se révèle être un enfer.
Comme j'avais terminé tous mes livres et que j'avais sur ma liseuse l'intégrale de Balzac, j'ai aussi lu une série de récits courts (Le Bal de Sceaux, Etude de femme, Le Contrat de mariage...), autant de récits savoureux et souvent noirs, mais je ne vois pas bien où les placer dans le défi (ou alors dans le joker, justement).

Il me reste 2 défis! Je vais attaquer Le dahlia noir et j'ai commencé le Journal de voyage de Montaigne pour XVIe siècle, mais ça se lit très lentement et surtout c'est un pavé énorme, donc je pense pas finalement l'avoir fini rapidement. J'ai réservé un Tracy Chevalier sur Murano à la médiathèque, on verra.
J'ai lu sinon L'énigme de la chambre 622 de Joël Dicker. Cela peut convenir pour Auteur ayant existé (c'est une autofiction), A la recherche de, trompeuses apparences...
C'est pas mal, il y a des rebondissements, mais j'avoue que j'ai du mal avec les différents récits enchâssés, dont certains sont totalement inutiles. Le narrateur parle notamment de sa relation avec son éditeur décédé quelques mois avant et sur lequel il veut écrire un livre. Comme il n'y arrive pas, il case ses anecdotes là, alors que ça n'a aucun rapport avec l'histoire. Franchement on s'en tape qu'ils aillent manger du saint-pierre au Dôme. Honnêtement ces passages m'ont énervée. Ensuite, on a l'histoire principale, un auteur suisse (qui vient donc de perdre son éditeur et ami), qui vit une rupture et qui part en vacances dans un palace où il découvre qu'un meurtre a eu lieu 20 ans avant. Le livre raconte donc les vacances de l'auteur, le meurtre, ce qui s'est passé avant, sur plusieurs époques, et ce qui s'est passé après. Il y a des rebondissements, c'est pas mal, mais honnêtement toute la partie autofiction est largement de trop.
A recommander aux fans de Dicker.

Il faut vraiment que je me procure Wayward Pines. J'avais vu une saison de la série mais c'est déjà assez ancien.  J'ai plein de retard sur les comptes rendud. Je peine sur un Robert Ludlum de 1000 pages, l'agenda Icare. C'est long. Après, c'est intéressant parce qu'il est question du conflit israélo-palestinien ( ça se passe en 88) et ça résonne de façon intéressante avec l'actualité. Ce qui est triste c'est que la situation n'a pas beaucoup évolué en près de 40 ans. En tout cas la vision du problème est assez équilibrée et, je trouve, assez juste. C'est dans l'item déplacements parce que ça bouge sans arrêt comme dans La mort dans la peau du même  auteur.
J'ai hâte d'avoir terminé pour passer à autre chose que des espions et des terroristes et bien sûr une magnifique femme fatale !

44. Un livre qui évoque l'Inde: My magical palace, Kunal Mukherjee

Roman découvert par hasard sur le net, le seul de cet auteur à ma connaissance et je ne pense pas qu'il soit traduit en français. J'ai eu un peu de mal à lire ce roman au style parfois maladroit (surtout les dialogues) mais j'avais quand même envie d'en connaître le dénouement.

Narration à la première personne, on suit le narrateur à deux époques: son adolescence à Hyderabad en 1973, pendant laquelle il découvre son homosexualité dans une société où elle est taboue (les mariages forcés, le poids des traditions et de l'honneur, les tensions entre Hindous et Musulmans sont aussi évoqués), et sa vie à San Francisco vingt ans plus tard avec son petit ami Andrew qui lui reproche de continuer à cacher sa vie sentimentale à ses parents qui organisent encore des rencontres avec de potentielles futures épouses, ce qui provoque une crise dans leur couple.

J'ai préféré de beaucoup l'évocation de l'adolescence du narrateur dans le "palais magique" où il vit avec ses parents (un ancien palais entouré d'un magnifique jardin, converti en logements de fonction pour des cadres de la fonction publique) à la partie "contemporaine" du roman (qui devrait se situer dans les années 90 mais il y a quelques anachronismes). Des personnages bien campés mais je suis resté sur ma faim quand même.

39/50

Il a l'air bien celui-là !!

AsarteLilith a écrit:Il a l'air bien celui-là !!

Pas un grand roman mais quand même intéressant et un pointe d'exotisme (la nourriture, la végétation qui entoure le palais, le jardin envahi par un groupe de singes qui passent leur temps à voler des fruits jusque dans les assiettes pendant le repas...)

Je note je note !!

J'ai enfin dépassé la moitié du défi. Ça me motive...
Je valide les défis 9 et 49 avec des livres déjà présentés :
défi 9 Un "book about books" avec Huit crimes parfait de Peter Swanson. Je me suis laissée emportée avec plaisir par cette histoire dans laquelle les meurtres se multiplient, copiant (plus ou moins approximativement) les scenarii des classiques policiers. Je suis juste restée un peu sur ma faim à la lecture des dernières pages car j'attendais quelque chose de plus excitant mais c'est un détail qui n'a pas gâché mon impression finale.

défi 49. Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? avec Le bureau d'éclaircissement des destins de Gaëlle Nohan.  Irène, qui travaille en Allemagne à l’International Tracing Service (centre de documentation sur les persécutions nazies), se voit confier la mission de restituer des objets ayant appartenu à des déportés, à leurs descendants. C'est un livre plein d'émotion que j'ai eu du mal à poser.

Pour le défi 42. Géométrie (terme géométrique représenté en couverture) j'ai lu L'A26 de Pascal Garnier. L'A26, c'est le nom de l'autoroute en construction à proximité de chez Yolande et Bernard, qui sont frère et sœur. Yolande, tondue à la Libération, ne sort plus et regarde juste à travers le trou de la serrure. Bernard qui se débat entre sa sœur et le cancer va glisser sur la pente du meurtre et Yolande va sombrer dans une espèce de paranoïa. Un court récit noir et glauque qui se lit dans un souffle.[/b][/b]

Des conseils pour l'item "écoute" ? Je n'ai vraiment aucune idée à part un livre sur ma psychothérapie ou la psychanalyse...sujets qui ne me passionnent guère.

La personne qui a proposé cette catégorie pensait peut-être aux audio-livres ?

Tiens, je m'apercevois en voulant te répondre que j'ai oublié de mettre ma liste à jour pour les derniers livres du défi... Je rectifierai ça quand je serai sur ordi. Pour "Écoute", j'ai casé le Musicien d'Anabelle Blanchier, j'ai beaucoup aimé mais je ne pense pas que ce soit un style de lecture qui t'attire. J'avais aussi repéré De vives voix, de Gaëlle Josse, très court et qui collait parfaitement à ce défi mais que je n'ai pas trouvé.

C'était le message utile du jour

Caspar a écrit:Des conseils pour l'item "écoute" ? Je n'ai vraiment aucune idée à part un livre sur ma psychothérapie ou la psychanalyse...sujets qui ne me passionnent guère.

La personne qui a proposé cette catégorie pensait peut-être aux audio-livres ?

Un livre sur les différents accents des anglophones, sur les instruments de musique ... sinon la Règle de saint Benoît dont "écoute " est le premier mot !

Caspar a écrit:Des conseils pour l'item "écoute" ? Je n'ai vraiment aucune idée à part un livre sur ma psychothérapie ou la psychanalyse...sujets qui ne me passionnent guère.

La personne qui a proposé cette catégorie pensait peut-être aux audio-livres ?

J'y ai mis un personnage conteur d'histoires avec : j'ai pêché, pêché dans le plaisir dans lequel un des personnages raconte une histoire à un autre personnage qui l'écoute.
Tu peux y mettre les récits enchâssés par exemple.

Merci pour vos conseils, je n'ais pas pensé aux récits enchâssés et c'est justement le cas du roman que j'ai casé dans "un livre qui évoque l'Inde".