- Cléopatra2Guide spirituel
Je suis en train de lire avec ma fille la série de L'Epouvanteur de Joseph Delaney. Je ne pensais pas le caser ici, mais en fait je pense qu'il ne rentre pas vraiment dans les items à part à la recherche (et clairement tous les livres ou quasi sont dans cet item). Donc je pense mettre Le secret de l'Epouvanteur dans l'item Joker, en attendant de finir Le Dahlia noir que je viens de commencer.
Tom Ward est l'apprenti de l'épouvanteur, un homme doté de pouvoirs (il est le 7e fils d'un 7e fils) et doit affronter les différentes émanations de l'obscur. Il est envoyé pour 6 mois chez un autre épouvanteur, alcoolique, qui vit dans des marais effrayants. Tom est menacé à la fois par une sorcière des marais et par une autre sorcière à qui il a échappé dans le tome précédent.
C'est un ensemble de romans de dark fantasy jeunesse sympa. Ca se lit vite et bien. C'est un peu effrayant sans plus. Les thèmes abordés sont parfois profonds, mais on sait que le gentil s'en sort toujours à la fin (enfin, jusque là ). Il y a toujours un deus ex machina.
Donc voilà, j'ai terminé le défi! Je viendrai quand même compléter l'item roman noir puisque je l'ai commencé hier soir!
Tom Ward est l'apprenti de l'épouvanteur, un homme doté de pouvoirs (il est le 7e fils d'un 7e fils) et doit affronter les différentes émanations de l'obscur. Il est envoyé pour 6 mois chez un autre épouvanteur, alcoolique, qui vit dans des marais effrayants. Tom est menacé à la fois par une sorcière des marais et par une autre sorcière à qui il a échappé dans le tome précédent.
C'est un ensemble de romans de dark fantasy jeunesse sympa. Ca se lit vite et bien. C'est un peu effrayant sans plus. Les thèmes abordés sont parfois profonds, mais on sait que le gentil s'en sort toujours à la fin (enfin, jusque là ). Il y a toujours un deus ex machina.
Donc voilà, j'ai terminé le défi! Je viendrai quand même compléter l'item roman noir puisque je l'ai commencé hier soir!
- OudemiaBon génie
Défi terminé à point pour la rentrée, bravo, Cléopatra !
- CasparProphète
Bravo Cleopatra...je t'envie car j'en suis à un stade du défi où je suis un peu las, même si j'ai des idées pour la plupart des derniers items (sauf "archéologie" qui ne m'inspire pas du tout et qui va passer en joker je crois).
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Voici mes derniers comptes-rendus!
43. Un livre écrit par un auteur dont le prénom ou le nom est composé. The glass hotel de Emily st John Mandel. C'est aussi l’autrice de Station Eleven que j'avais vraiment beaucoup aimé. Difficile de décrire l'intrigue, qui suit un ensemble de personnages, sur plusieurs années, avec une narration chronologiquement assez déconstruite. Les trois personnages principaux sont Vincent, qui est en fait une fille, son frère Paul, et Jonathan un milliardaire qui possède le fameux hôtel du titre. Les destins de ces personnages et de plusieurs autres s'entremêlent et je trouve que la quatrième de couverture en dit d'ailleurs un peu trop,
37. Un livre dont le titre contient le mot "homme(s)". Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon, de JP Dubois. Lu en audio avec la voix de Jacques Gamblin. Vraiment une lecture très très chouette qui m'a beaucoup plu. On sait depuis le départ que le personnage principal, Paul, est en prison, on ne sait pas pourquoi. Le récit alterne entre son passé et son présent, le présent de la prison qui curieusement est aussi plein d'humanité dans ses relations avec son compagnon de cellule – un hell’s angel avec lequel pourtant il n'a pas grand-chose en commun. Ces récits du passé nous rendent de plus en plus intrigués par les raisons qui peuvent pousser un tel homme à un acte violent, on ne sait pas lequel, mais qui lui a valu deux ans de prison tout de même. C'est un roman qui est très attachant, émouvant par moment, drôle à d'autres. Les portraits des personnages et même des époques sont vraiment très réussis; le style est très agréable et souvent poétique, ce qui est intéressant c'est qu'il y a aussi des parallèles avec The glass hotel que j'avais lu juste avant, notamment la question de l'emprisonnement et de la façon d'y survivre, et aussi sur des questions morales. Un roman très humain et que je conseillerais sans hésiter.
16. Un livre publié chez Sabine Wespieser Éditeur. Pleine et douce, de Camille Froidevaux-Metterie. Il s'agit d'un roman choral autour d'une enfant née par PMA, d'une mère qui l'a voulue sans vie de couple et sans homme. C'est très joliment écrit, Camille Froidevaux Metterie s'essaye au roman alors qu'elle a plutôt l'habitude de l'essai, et ce n'est pas mal mais un peu de démonstratif quand même. On a parfois l'impression que ces personnages, tous féminins, sont une sorte de catalogue de toutes les situations qui peuvent survenir dans la vie d'une femme, l'anorexie, le viol, la ménopause, le début des règles, la vieillesse, la maternité, le divorce, et j'en passe. En soit ce n'est pas inintéressant et c'est même assez agréable à lire (et vite lu) mais on reste un peu sur sa faim tout de même.
47. Un livre publié une année bissextile. Les années, Annie Ernaux . Cela faisait longtemps que je voulais lire cet ouvrage qui est assez inclassable. C'est à la fois autobiographique et collectif, une traversée du passage des ans depuis les premiers souvenirs d'enfance de l'autrice jusqu'à son présent. C'est en même temps très distancié car elle dit très rarement "je", souvent "elle" et assez souvent aussi "on" pour les événements qui appartiennent au collectif. Le récit est jalonné de description de photos qui à chaque fois servent de point de départ à l'évocation de toute une période. C'est assez hypnotisant, évidemment pour le début comme elle est plutôt de la génération de mes parents je n'ai rien reconnu mais petit à petit j'ai retrouvé certains événements et l'atmosphère de certaines périodes. Une lecture vraiment marquante, j'aurais bien aimé quand même avoir les photos d'Annie Ernaux en plus de la description!
8. Hors des sentiers battus. The Scythe- Neal Shusterman. Le premier volet d'une trilogie conseillée par ma fille. C'est une dystopie dans laquelle la mort naturelle a disparu. C'est assez bien expliqué et justifié dans le roman, le Cloud que nous connaissons actuellement à évolué en une sorte de super puissance bienveillante, le « thunderhead », qui dirige l'ensemble du monde et fait en sorte que tout le monde soit heureux et la nature respectée ; lorsque l'on meurt par accident on peut toujours être ramené à la vie; on peut aussi rajeunir périodiquement. Mais comme il n'est pas soutenable pour la planète de laisser la population se développer à l'infini, on a créé une catégorie d'agents dénommés en français les" faucheurs", en anglais "Scythes", qui sont chargés de « récolter » des vies, c'est-à-dire d'y mettre fin de façon permanente, pour réduire la population de façon artificielle. Le postulat peut sembler assez outré mais la mise en œuvre dans le roman est très intéressante. L'auteur arrive à proposer un monde vraiment cohérent avec une intrigue pleine de rebondissements; nous suivons la formation de deux adolescents, Citra et Rowan, qui vont devenir des apprentis faucheurs, et qui se trouvent confrontés à la réalité de cette étrange profession avec toutes les questions morales qu'elle comporte. J'ai vraiment trouvé cette lecture assez passionnante et bien que ce soit en catégorie young adult, ce n'est ni simpliste, ni niaiseusement "romantique" comme parfois cela peut l'être. Les questions éthiques et la réflexion sur la mort sont vraiment intéressantes et même un peu déstabilisantes! J'ai déjà entamé le tome 2.
Je le place dans l'item "hors des sentiers battus", car les deux jeunes (et les "faucheurs" en général) sont mis en marge par leur apprentissage et leur nouveau statut.
43. Un livre écrit par un auteur dont le prénom ou le nom est composé. The glass hotel de Emily st John Mandel. C'est aussi l’autrice de Station Eleven que j'avais vraiment beaucoup aimé. Difficile de décrire l'intrigue, qui suit un ensemble de personnages, sur plusieurs années, avec une narration chronologiquement assez déconstruite. Les trois personnages principaux sont Vincent, qui est en fait une fille, son frère Paul, et Jonathan un milliardaire qui possède le fameux hôtel du titre. Les destins de ces personnages et de plusieurs autres s'entremêlent et je trouve que la quatrième de couverture en dit d'ailleurs un peu trop,
- Spoiler:
- puisque le personnage du milliardaire qui devient le petit ami de Vincent est en fait à la tête dans gigantesque système de Ponzi
37. Un livre dont le titre contient le mot "homme(s)". Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon, de JP Dubois. Lu en audio avec la voix de Jacques Gamblin. Vraiment une lecture très très chouette qui m'a beaucoup plu. On sait depuis le départ que le personnage principal, Paul, est en prison, on ne sait pas pourquoi. Le récit alterne entre son passé et son présent, le présent de la prison qui curieusement est aussi plein d'humanité dans ses relations avec son compagnon de cellule – un hell’s angel avec lequel pourtant il n'a pas grand-chose en commun. Ces récits du passé nous rendent de plus en plus intrigués par les raisons qui peuvent pousser un tel homme à un acte violent, on ne sait pas lequel, mais qui lui a valu deux ans de prison tout de même. C'est un roman qui est très attachant, émouvant par moment, drôle à d'autres. Les portraits des personnages et même des époques sont vraiment très réussis; le style est très agréable et souvent poétique, ce qui est intéressant c'est qu'il y a aussi des parallèles avec The glass hotel que j'avais lu juste avant, notamment la question de l'emprisonnement et de la façon d'y survivre, et aussi sur des questions morales. Un roman très humain et que je conseillerais sans hésiter.
16. Un livre publié chez Sabine Wespieser Éditeur. Pleine et douce, de Camille Froidevaux-Metterie. Il s'agit d'un roman choral autour d'une enfant née par PMA, d'une mère qui l'a voulue sans vie de couple et sans homme. C'est très joliment écrit, Camille Froidevaux Metterie s'essaye au roman alors qu'elle a plutôt l'habitude de l'essai, et ce n'est pas mal mais un peu de démonstratif quand même. On a parfois l'impression que ces personnages, tous féminins, sont une sorte de catalogue de toutes les situations qui peuvent survenir dans la vie d'une femme, l'anorexie, le viol, la ménopause, le début des règles, la vieillesse, la maternité, le divorce, et j'en passe. En soit ce n'est pas inintéressant et c'est même assez agréable à lire (et vite lu) mais on reste un peu sur sa faim tout de même.
47. Un livre publié une année bissextile. Les années, Annie Ernaux . Cela faisait longtemps que je voulais lire cet ouvrage qui est assez inclassable. C'est à la fois autobiographique et collectif, une traversée du passage des ans depuis les premiers souvenirs d'enfance de l'autrice jusqu'à son présent. C'est en même temps très distancié car elle dit très rarement "je", souvent "elle" et assez souvent aussi "on" pour les événements qui appartiennent au collectif. Le récit est jalonné de description de photos qui à chaque fois servent de point de départ à l'évocation de toute une période. C'est assez hypnotisant, évidemment pour le début comme elle est plutôt de la génération de mes parents je n'ai rien reconnu mais petit à petit j'ai retrouvé certains événements et l'atmosphère de certaines périodes. Une lecture vraiment marquante, j'aurais bien aimé quand même avoir les photos d'Annie Ernaux en plus de la description!
8. Hors des sentiers battus. The Scythe- Neal Shusterman. Le premier volet d'une trilogie conseillée par ma fille. C'est une dystopie dans laquelle la mort naturelle a disparu. C'est assez bien expliqué et justifié dans le roman, le Cloud que nous connaissons actuellement à évolué en une sorte de super puissance bienveillante, le « thunderhead », qui dirige l'ensemble du monde et fait en sorte que tout le monde soit heureux et la nature respectée ; lorsque l'on meurt par accident on peut toujours être ramené à la vie; on peut aussi rajeunir périodiquement. Mais comme il n'est pas soutenable pour la planète de laisser la population se développer à l'infini, on a créé une catégorie d'agents dénommés en français les" faucheurs", en anglais "Scythes", qui sont chargés de « récolter » des vies, c'est-à-dire d'y mettre fin de façon permanente, pour réduire la population de façon artificielle. Le postulat peut sembler assez outré mais la mise en œuvre dans le roman est très intéressante. L'auteur arrive à proposer un monde vraiment cohérent avec une intrigue pleine de rebondissements; nous suivons la formation de deux adolescents, Citra et Rowan, qui vont devenir des apprentis faucheurs, et qui se trouvent confrontés à la réalité de cette étrange profession avec toutes les questions morales qu'elle comporte. J'ai vraiment trouvé cette lecture assez passionnante et bien que ce soit en catégorie young adult, ce n'est ni simpliste, ni niaiseusement "romantique" comme parfois cela peut l'être. Les questions éthiques et la réflexion sur la mort sont vraiment intéressantes et même un peu déstabilisantes! J'ai déjà entamé le tome 2.
Je le place dans l'item "hors des sentiers battus", car les deux jeunes (et les "faucheurs" en général) sont mis en marge par leur apprentissage et leur nouveau statut.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- Reine MargotDemi-dieu
9. Book about books: la distinction, Tiphaine Rivière
Un jeune prof de SES fait découvrir Bourdieu à ses lycéens. D'abord intéressés par les enquêtes sur les habitudes de leurs familles, ils se mettent à lire le plus fameux livre de Bourdieu.
Sympa, une bonne introduction à un livre que j'hésitais à lire, ayant lu d'autres ouvrages ("les règles de l'art" ou "la domination masculine" par exemple). Du coup ça me donne envie pour après.
14. Dans un précédent top 5 : Madeleine résistante, BD
J'ai beaucoup aimé cette histoire vraie, Madeleine Riffaud a un parcours impressionnant, le dessin comme le scénario sont très bien adaptés, j'ai pensé que ce serait un excellent support soit sur la WWII, ou dans le cadre de l'autobiographie en 3e.
Un jeune prof de SES fait découvrir Bourdieu à ses lycéens. D'abord intéressés par les enquêtes sur les habitudes de leurs familles, ils se mettent à lire le plus fameux livre de Bourdieu.
Sympa, une bonne introduction à un livre que j'hésitais à lire, ayant lu d'autres ouvrages ("les règles de l'art" ou "la domination masculine" par exemple). Du coup ça me donne envie pour après.
14. Dans un précédent top 5 : Madeleine résistante, BD
J'ai beaucoup aimé cette histoire vraie, Madeleine Riffaud a un parcours impressionnant, le dessin comme le scénario sont très bien adaptés, j'ai pensé que ce serait un excellent support soit sur la WWII, ou dans le cadre de l'autobiographie en 3e.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- CasparProphète
11. Rois, reines, empereurs et impératrices et autres chefs d'État: The Uncommon Reader/ La Reine des Lectrices, d'Alan Bennett
Troisième lecture de ce petit bijou par Alan Bennett: Élisabeth II découvre par hasard les plaisirs de la lecture et de la littérature, au grand déplaisir de tout son entourage. Beaucoup d'humour et de satire dans ce court roman qui pourrait entrer dans la catégorie "book about books". Alan Bennett, très connu en Angleterre, arrive à dire beaucoup de choses en peu de pages, y compris sur le rôle d'un monarque. Je ne m'attarde pas sur le titre original mais il y aurait plein de choses à dire pour l'expliquer aux non-anglicistes.
43/50
Troisième lecture de ce petit bijou par Alan Bennett: Élisabeth II découvre par hasard les plaisirs de la lecture et de la littérature, au grand déplaisir de tout son entourage. Beaucoup d'humour et de satire dans ce court roman qui pourrait entrer dans la catégorie "book about books". Alan Bennett, très connu en Angleterre, arrive à dire beaucoup de choses en peu de pages, y compris sur le rôle d'un monarque. Je ne m'attarde pas sur le titre original mais il y aurait plein de choses à dire pour l'expliquer aux non-anglicistes.
43/50
- OxfordNeoprof expérimenté
Caspar a écrit:11. Rois, reines, empereurs et impératrices et autres chefs d'État: The Uncommon Reader/ La Reine des Lectrices, d'Alan Bennett
Troisième lecture de ce petit bijou par Alan Bennett: Élisabeth II découvre par hasard les plaisirs de la lecture et de la littérature, au grand déplaisir de tout son entourage. Beaucoup d'humour et de satire dans ce court roman qui pourrait entrer dans la catégorie "book about books". Alan Bennett, très connu en Angleterre, arrive à dire beaucoup de choses en peu de pages, y compris sur le rôle d'un monarque. Je ne m'attarde pas sur le titre original mais il y aurait plein de choses à dire pour l'expliquer aux non-anglicistes.
43/50
Oh oui, ce roman est un petit bijou !
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Tutti i ghjorna si n'impara.
- Reine MargotDemi-dieu
2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun. Sarai Walker, les voleurs d'innocence
J'ai beaucoup aimé ce roman gothique et féministe; de nos jours, une peintre âgée et de renommée mondiale, qui vit recluse au Nouveau Mexique avec sa compagne, reçoit un courrier d'une journaliste qui a percé à jour sa véritable identité. Elle est en fait l'un des six soeurs Chapel, Iris, issue d'une famille de célèbres fabricants d'armes, et la seule survivante: toutes les autres sont mortes une fois mariées ou en couple avec un homme. Leur mère, Belinda, aux dons de voyance, a tout tenté pour les avertir, et Iris est la seule qui la croit...
Je recommande vivement!
27. Un livre dont le titre contient un nom de fruit ou de légume. Madeleine résistante T3, les nouilles à la tomate
On me dira que je triche un peu avec les deux tomes, mais la série est palpitante, et rentre parfaitement dans un item que je n'arrivais pas à conclure.
L'histoire est dure car c'est le moment où Madeleine est torturée et je crois que c'est le dernier.
J'ai beaucoup aimé ce roman gothique et féministe; de nos jours, une peintre âgée et de renommée mondiale, qui vit recluse au Nouveau Mexique avec sa compagne, reçoit un courrier d'une journaliste qui a percé à jour sa véritable identité. Elle est en fait l'un des six soeurs Chapel, Iris, issue d'une famille de célèbres fabricants d'armes, et la seule survivante: toutes les autres sont mortes une fois mariées ou en couple avec un homme. Leur mère, Belinda, aux dons de voyance, a tout tenté pour les avertir, et Iris est la seule qui la croit...
Je recommande vivement!
27. Un livre dont le titre contient un nom de fruit ou de légume. Madeleine résistante T3, les nouilles à la tomate
On me dira que je triche un peu avec les deux tomes, mais la série est palpitante, et rentre parfaitement dans un item que je n'arrivais pas à conclure.
L'histoire est dure car c'est le moment où Madeleine est torturée et je crois que c'est le dernier.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- DariaNiveau 6
J'ai fini le défi ! Bien tôt pour une fois.
En revanche, je n'ai pas du tout respecté l'objectif de faire des compte-rendu réguliers. Je vais essayer de me rattraper.
Merci à celles et ceux qui le font, ça donne pas mal d'idées.
En revanche, je n'ai pas du tout respecté l'objectif de faire des compte-rendu réguliers. Je vais essayer de me rattraper.
Merci à celles et ceux qui le font, ça donne pas mal d'idées.
- CasparProphète
Daria a écrit:J'ai fini le défi ! Bien tôt pour une fois.
En revanche, je n'ai pas du tout respecté l'objectif de faire des compte-rendu réguliers. Je vais essayer de me rattraper.
Merci à celles et ceux qui le font, ça donne pas mal d'idées.
Félicitations.
Je crois que tu peux dire celles et celui, ce défi n'étant pas du tout paritaire.
- JennyMédiateur
Caspar a écrit:Je crois que tu peux dire celles et celui, ce défi n'étant pas du tout paritaire.
- *Ombre*Grand sage
Pour ma part, je suis dans un livre qu'on m'a offert et qui, contre toute attente, entre dans une des ultimes catégories du défi qui me reste, puisque deux des personnages de cette vaste fresque, qui suit une famille géorgienne sur 8 générations, sont des danseuses (la première et la dernière des femmes de la famille). Il s'agit de La huitième vie, de Nino Haratischwili, qui mêle grande Histoire et petite histoire. Le roman démarre avec la Première Guerre mondiale et la révolution russe et retrace tout le XXe siècle en Géorgie : l'ingérence russe, la famine (j'avais entendu parler de Holodomor, pas de ce terrible épisode géorgien), les guerres, la vie sous la dictature, les exactions, les tentatives de résistance... C'est passionnant. Bon, mon édition poche faisant plus de 1200 pages, je ne suis pas rendue, mais franchement, je recommande : c'est touchant et j'apprends plein de choses.
Ce titre est parfait pour le personnage principal danseur ou musicien.
Ce titre est parfait pour le personnage principal danseur ou musicien.
- DariaNiveau 6
Bravo Caspar pour ta participation alors !
Je fais mes devoirs :
1. Un livre dont la couverture est verte. Les Grands Espaces de Catherine Meurisse.
L’autrice raconte son enfance, son lien à la nature et à l’art. C’est drôle et sensible.
2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun. Triste Tigre de Neige Sinno
Récit d’un passé avec un père incestueux. C’est nécessaire mais assez cru.
4. Un livre dont le titre comporte un possessif (déterminant ou pronom). Halte à la spéculation sur nos logements de Isabelle Rey-Lefevre.
Une réflexion avec des pistes intéressantes, dans la crise actuelle, d’une journaliste qui maîtrise bien son sujet.
5. Séduction. Bonjour tristesse de Françoise Sagan.
Un classique que je n’avais jamais lu. C’est à lire. Le récit est bien mené et rend compte de manière romancée de la maturation d’une adolescente le temps d’un été.
6. Déplacement. Toni tout court de Shane Haddad.
Une autrice assez en vogue. Un texte surprenant, haletant, qui saisit la période entre l’adolescence et l’âge adulte, le temps d’une journée, à bout de souffle. Un beau travail d’écriture, un style très original.
8. Hors des sentiers battus. Dans la forêt de Jean Hegland.
J’ai beaucoup aimé : deux soeurs se retrouvent seules dans la maison familiale suite à une catastrophe mondiale. Leur rapport à la nature évolue au fur et à mesure que le temps passe. Une parabole à méditer.
10. Un livre sur la langue ou les langues. L'Ecriture comme un couteau d'Annie Ernaux.
Un livre d’entretiens avec Annie Ernaux sur son écriture. C’est très intéressant. C’est très éclairant sur son travail d'écrivain et toujours d’actualité.
Je fais mes devoirs :
1. Un livre dont la couverture est verte. Les Grands Espaces de Catherine Meurisse.
L’autrice raconte son enfance, son lien à la nature et à l’art. C’est drôle et sensible.
2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun. Triste Tigre de Neige Sinno
Récit d’un passé avec un père incestueux. C’est nécessaire mais assez cru.
4. Un livre dont le titre comporte un possessif (déterminant ou pronom). Halte à la spéculation sur nos logements de Isabelle Rey-Lefevre.
Une réflexion avec des pistes intéressantes, dans la crise actuelle, d’une journaliste qui maîtrise bien son sujet.
5. Séduction. Bonjour tristesse de Françoise Sagan.
Un classique que je n’avais jamais lu. C’est à lire. Le récit est bien mené et rend compte de manière romancée de la maturation d’une adolescente le temps d’un été.
6. Déplacement. Toni tout court de Shane Haddad.
Une autrice assez en vogue. Un texte surprenant, haletant, qui saisit la période entre l’adolescence et l’âge adulte, le temps d’une journée, à bout de souffle. Un beau travail d’écriture, un style très original.
8. Hors des sentiers battus. Dans la forêt de Jean Hegland.
J’ai beaucoup aimé : deux soeurs se retrouvent seules dans la maison familiale suite à une catastrophe mondiale. Leur rapport à la nature évolue au fur et à mesure que le temps passe. Une parabole à méditer.
10. Un livre sur la langue ou les langues. L'Ecriture comme un couteau d'Annie Ernaux.
Un livre d’entretiens avec Annie Ernaux sur son écriture. C’est très intéressant. C’est très éclairant sur son travail d'écrivain et toujours d’actualité.
- ValorNiveau 9
Bravo Daria! Je viens également de terminer le défi avec l'item n°48 (Faire la paix). J'ai lu La Papeterie Tsubaki de Ito Ogawa. Le sujet avait tout pour me plaire puisqu'il parle de calligraphie, d'encre, de papier, de Japon - ce que j'ai apprécié - mais l'ensemble manque de profondeur à mon goût. Trop de bons sentiments, livre trop "feel good" pour moi.
Ce défi lecture (le deuxième que je mène jusqu'au bout) m'a donné beaucoup de satisfaction et je n'ai pas eu vraiment l'impression d'être contrainte car j'ai pu y faire entrer beaucoup d'ouvrages que j'avais prévu de lire. Je vais désormais réfléchir à mon top 5!
Ce défi lecture (le deuxième que je mène jusqu'au bout) m'a donné beaucoup de satisfaction et je n'ai pas eu vraiment l'impression d'être contrainte car j'ai pu y faire entrer beaucoup d'ouvrages que j'avais prévu de lire. Je vais désormais réfléchir à mon top 5!
- DariaNiveau 6
Suite des compte-rendu
14. Un livre cité dans un top 5 d'un précédent défi. Etés anglais de Elizabeth Jane Howard. (Cazalet I)
Sur vos conseils, j'ai emprunté la saga des Cazalet que j'ai trouvée très agréable à lire, l'ambiance anglaise feutrée et pince-sans-rire, la psychologie très juste des personnages, le quotidien pendant la 2nde GM. Je n'ai pas lu le 5.
15. Un livre dont le titre repose sur une antithèse ou un oxymore. L'Olympe des infortunes de Yasmina Khadra ou Madeleine, résistante, 1. La Rose dégoupillée.
Pour le 1er, ça m'est tombé des mains. Beaucoup de dialogues qui se veulent spirituels. Je ne suis absolument pas rentrée dedans.
Pour le 2, super BD recommandée ici. Bravo Madeleine !
16. Un livre publié chez Sabine Wespieser Éditeur. Amours de Léonor de Recondo. Trouvaille à la médiathèque. A la fin du XIXè, une jeune épouse sans enfant, un mari occupé, une très jeune domestique sont sous le même toit. Le roman raconte l'évolution des relations entre les personnages. L'écriture est limpide et le récit bien construit. J'ai passé un bon moment.
17. Un livre avec trois « a » dans le titre. Notre besoin de consolation est impossible à rassasier de Stig Dagerman. J'adore le titre mais je n'ai rien retenu de ce très court essai...
19. Un livre dont le personnage principal est danseur ou musicien. Les Chutes de Joyce Carol Oates. J'ai déjà dit ici combien j'aimais les romans de Oates. Celui-ci ne fait pas exception même s'il est moins universel que d'autres. L'histoire d'une femme (pianiste) qui passe sa lune de miel aux Chutes du Niagara. Son mari s'y suicide. Point de départ de la trajectoire d'Ariah.
20. Un livre dont le titre évoque un personnage décédé dans le livre. L'Appel du coucou de Robert Galbraith. Un roman policier qui m'a déçue venant de Rowling. C'est distrayant, sans plus. Le 1er de la série Cormoran Strike. Peut-être que les suivants sont mieux ?
24. So British !. Confusion de Elizabeth Jane Howard (Cazalet 3). Suite des Cazalet, toujours aussi bien.
14. Un livre cité dans un top 5 d'un précédent défi. Etés anglais de Elizabeth Jane Howard. (Cazalet I)
Sur vos conseils, j'ai emprunté la saga des Cazalet que j'ai trouvée très agréable à lire, l'ambiance anglaise feutrée et pince-sans-rire, la psychologie très juste des personnages, le quotidien pendant la 2nde GM. Je n'ai pas lu le 5.
15. Un livre dont le titre repose sur une antithèse ou un oxymore. L'Olympe des infortunes de Yasmina Khadra ou Madeleine, résistante, 1. La Rose dégoupillée.
Pour le 1er, ça m'est tombé des mains. Beaucoup de dialogues qui se veulent spirituels. Je ne suis absolument pas rentrée dedans.
Pour le 2, super BD recommandée ici. Bravo Madeleine !
16. Un livre publié chez Sabine Wespieser Éditeur. Amours de Léonor de Recondo. Trouvaille à la médiathèque. A la fin du XIXè, une jeune épouse sans enfant, un mari occupé, une très jeune domestique sont sous le même toit. Le roman raconte l'évolution des relations entre les personnages. L'écriture est limpide et le récit bien construit. J'ai passé un bon moment.
17. Un livre avec trois « a » dans le titre. Notre besoin de consolation est impossible à rassasier de Stig Dagerman. J'adore le titre mais je n'ai rien retenu de ce très court essai...
19. Un livre dont le personnage principal est danseur ou musicien. Les Chutes de Joyce Carol Oates. J'ai déjà dit ici combien j'aimais les romans de Oates. Celui-ci ne fait pas exception même s'il est moins universel que d'autres. L'histoire d'une femme (pianiste) qui passe sa lune de miel aux Chutes du Niagara. Son mari s'y suicide. Point de départ de la trajectoire d'Ariah.
20. Un livre dont le titre évoque un personnage décédé dans le livre. L'Appel du coucou de Robert Galbraith. Un roman policier qui m'a déçue venant de Rowling. C'est distrayant, sans plus. Le 1er de la série Cormoran Strike. Peut-être que les suivants sont mieux ?
24. So British !. Confusion de Elizabeth Jane Howard (Cazalet 3). Suite des Cazalet, toujours aussi bien.
- MalagaModérateur
Pour le défi 44. Un livre qui évoque l'Inde, j'a lu La tresse de Laetitia Colombani.
ce roman suit le destin de trois femmes. Smita vit en Inde et est une intouchable. Elle doit se battre la misère. Giulia vit en Sicile et travaille dans l’entreprise familiale dirigée par son père ; elle va rencontrer un homme très loin de son univers. Sarah est une avocate canadienne très ambitieuse, qui a fait passer sa carrière avant tout, avant même sa santé. Le destin de ces trois femmes va finir par s’entremêler.
Mon avis : j’ai commencé le roman en craignant qu’il ne soit très cliché, que tout soit prévisible. Mais finalement, j’ai été happée par l’histoire de ces trois femmes. Les chapitres centrés sur l’Inde sont les plus durs, à l’image de la vie si difficile des populations pauvres et discriminées de ce pays. Ce sont aussi les chapitres qui m'ont le plus marquée, le personnage de Smita, notamment sa détermination, sa foi, l'amour pour sa fille, est très beau.
Je pensais m’ennuyer dans les chapitres siciliens mais l’histoire d’amour m’a touchée. Enfin, j’ai trouvé très beau le dernier chapitre, celui qui clôt le roman et l’histoire de Sarah. Une jolie découverte.
ce roman suit le destin de trois femmes. Smita vit en Inde et est une intouchable. Elle doit se battre la misère. Giulia vit en Sicile et travaille dans l’entreprise familiale dirigée par son père ; elle va rencontrer un homme très loin de son univers. Sarah est une avocate canadienne très ambitieuse, qui a fait passer sa carrière avant tout, avant même sa santé. Le destin de ces trois femmes va finir par s’entremêler.
Mon avis : j’ai commencé le roman en craignant qu’il ne soit très cliché, que tout soit prévisible. Mais finalement, j’ai été happée par l’histoire de ces trois femmes. Les chapitres centrés sur l’Inde sont les plus durs, à l’image de la vie si difficile des populations pauvres et discriminées de ce pays. Ce sont aussi les chapitres qui m'ont le plus marquée, le personnage de Smita, notamment sa détermination, sa foi, l'amour pour sa fille, est très beau.
Je pensais m’ennuyer dans les chapitres siciliens mais l’histoire d’amour m’a touchée. Enfin, j’ai trouvé très beau le dernier chapitre, celui qui clôt le roman et l’histoire de Sarah. Une jolie découverte.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- Reine MargotDemi-dieu
31. XVIe siècle: Orlando, Virginia Woolf
J'ai rarement autant eu de mal à finir un livre. J'ai détesté le rythme, je me suis ennuyée tout du long. Orlando, un jeune aristocrate de l'époque élisabéthaine inspiré par l'amie de V Woolf Vita-Sackville-West, cumule toutes les qualités d'un gentilhomme de son temps. Favori de la reine, il a une aventure ratée avec une princesse moscovite, et tombe en disgrâce. Le temps se déforme (ô combien dans la lecture) et Orlando passe les siècles jusqu'au XVIIIe où son amour de la littérature et un conflit avec l'archiduchesse Harriet l'obligent à quitter l'Angleterre pour devenir ambassadeur à Constantinople. Devenu femme, elle échappe à un mariage en s'enfuyant avec des bohémiens. Elle découvre alors tous les avantages et les contraintes liées à son sexe. Mais ses valeurs et ses goûts sont trop éloignés de ceux des Gitans, et elle repart en Grand-Bretagne, toujours femme et fascinante. Sa vie continue jusqu'au XXe siècle où sa personne se confond avec Vita Sackville-West.
La narration est très longue et lente, j'avais aimé Mrs Dalloway et une chambre à soi mais là c'est vraiment TROP lent, et je me suis ennuyée comme jamais.
J'ai rarement autant eu de mal à finir un livre. J'ai détesté le rythme, je me suis ennuyée tout du long. Orlando, un jeune aristocrate de l'époque élisabéthaine inspiré par l'amie de V Woolf Vita-Sackville-West, cumule toutes les qualités d'un gentilhomme de son temps. Favori de la reine, il a une aventure ratée avec une princesse moscovite, et tombe en disgrâce. Le temps se déforme (ô combien dans la lecture) et Orlando passe les siècles jusqu'au XVIIIe où son amour de la littérature et un conflit avec l'archiduchesse Harriet l'obligent à quitter l'Angleterre pour devenir ambassadeur à Constantinople. Devenu femme, elle échappe à un mariage en s'enfuyant avec des bohémiens. Elle découvre alors tous les avantages et les contraintes liées à son sexe. Mais ses valeurs et ses goûts sont trop éloignés de ceux des Gitans, et elle repart en Grand-Bretagne, toujours femme et fascinante. Sa vie continue jusqu'au XXe siècle où sa personne se confond avec Vita Sackville-West.
La narration est très longue et lente, j'avais aimé Mrs Dalloway et une chambre à soi mais là c'est vraiment TROP lent, et je me suis ennuyée comme jamais.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- DariaNiveau 6
25. Guerre civile.L’Odyssée d’Hakim de Fabien Toulmé
Gros coup de coeur, grosse claque. Le récit en 3 tomes du parcours d'un migrant de Syrie en Francendevrait être lu par tous.
26. Un livre d'un auteur sud-africain. Disgrâce de JM Coatzee.
Le récit de la chute d'un professeur d'université qui passe du temps dans la ferme de sa fille. Le livre montre bien les fractures de l'Afrique du sud. J'ai beaucoup aimé.
27. Un livre dont le titre contient un nom de fruit ou de légume. Mon bel oranger de Vasconcelos.
Je voulais le lire depuis longtemps, l'histoire de Zézé, un enfant pauvre du Brésil. Je n'ai pas complètement adhéré. La traduction a peut-être vieilli ou nous sommes davantage habitués à des romans à hauteur d'enfant.
28. Ombre et lumière. L'Ombre douce de Hoai Huong N'Guyen.
En 1954, Yann, un soldat breton tombe amoureux de Mai dans un hôpital militaire de Hanoï. Mais son père l'a déjà promise à un autre.
Un joli sombre roman sur la guerre du Vietnam.
30. Un livre qui parle d'animaux. Croire aux fauves de Nastassja Martin.
Nastassja Martin, anthropologue, disciple de Descola, étudie un peuple de Sibérie, les Evènes. Lors d'une mission, elle croise la route d'un ours, auquel elle va miraculeusement survivre. Un livre fort et intéressant même si l'autrice est un peu antipathique.
31. XVIe siècle.La Controverse de Valladolid de JC Carrière.
Au XVIe siècle, le roi Charles Quint demande que l'on organise une controverse pour décider du sort des Indiens. Elle oppose, à Valladolid, le frère Bartolomé de Las Casas, qui plaide tout au long du livre en faveur des Indiens, à Juan Ginés de Sepúlveda, le philosophe, qui argumente et explique en quoi ce peuple doit être colonisé.
Livre efficace et intéressant, sûrement utilisable au lycée. Là encore, un livre que je voulais lire depuis longtemps ; merci, le défi.
33. Le diable. L'Ours : histoire d'un roi déchu de Michel Pastoureau.
Livre très érudit et pédagogique à la fois qui montre l'évolution de l'image de l'ours en France et en Europe. Il est considéré au Moyen-Âge comme diabolique car il est simulacre de l'homme. Passionnant.
Gros coup de coeur, grosse claque. Le récit en 3 tomes du parcours d'un migrant de Syrie en Francendevrait être lu par tous.
26. Un livre d'un auteur sud-africain. Disgrâce de JM Coatzee.
Le récit de la chute d'un professeur d'université qui passe du temps dans la ferme de sa fille. Le livre montre bien les fractures de l'Afrique du sud. J'ai beaucoup aimé.
27. Un livre dont le titre contient un nom de fruit ou de légume. Mon bel oranger de Vasconcelos.
Je voulais le lire depuis longtemps, l'histoire de Zézé, un enfant pauvre du Brésil. Je n'ai pas complètement adhéré. La traduction a peut-être vieilli ou nous sommes davantage habitués à des romans à hauteur d'enfant.
28. Ombre et lumière. L'Ombre douce de Hoai Huong N'Guyen.
En 1954, Yann, un soldat breton tombe amoureux de Mai dans un hôpital militaire de Hanoï. Mais son père l'a déjà promise à un autre.
Un joli sombre roman sur la guerre du Vietnam.
30. Un livre qui parle d'animaux. Croire aux fauves de Nastassja Martin.
Nastassja Martin, anthropologue, disciple de Descola, étudie un peuple de Sibérie, les Evènes. Lors d'une mission, elle croise la route d'un ours, auquel elle va miraculeusement survivre. Un livre fort et intéressant même si l'autrice est un peu antipathique.
31. XVIe siècle.La Controverse de Valladolid de JC Carrière.
Au XVIe siècle, le roi Charles Quint demande que l'on organise une controverse pour décider du sort des Indiens. Elle oppose, à Valladolid, le frère Bartolomé de Las Casas, qui plaide tout au long du livre en faveur des Indiens, à Juan Ginés de Sepúlveda, le philosophe, qui argumente et explique en quoi ce peuple doit être colonisé.
Livre efficace et intéressant, sûrement utilisable au lycée. Là encore, un livre que je voulais lire depuis longtemps ; merci, le défi.
33. Le diable. L'Ours : histoire d'un roi déchu de Michel Pastoureau.
Livre très érudit et pédagogique à la fois qui montre l'évolution de l'image de l'ours en France et en Europe. Il est considéré au Moyen-Âge comme diabolique car il est simulacre de l'homme. Passionnant.
- JennyMédiateur
Daria a écrit:30. Un livre qui parle d'animaux. Croire aux fauves de Nastassja Martin.
Nastassja Martin, anthropologue, disciple de Descola, étudie un peuple de Sibérie, les Evènes. Lors d'une mission, elle croise la route d'un ours, auquel elle va miraculeusement survivre. Un livre fort et intéressant même si l'autrice est un peu antipathique.
Je l'avais adoré.
Pourquoi antipathique ?
- DariaNiveau 6
Je la trouve antipathique dans les propos qu'elle tient sur les deux personnes qui l'accompagnent en montagne et qui ont, selon elle, manqué de courage, elle fustige ensuite leur bonheur de s'en être sortis, elle est agacée et c'est pour cela qu'elle se retrouve seule face à l'ours. Puis elle dénigre l'hôpital public français (à juste titre sur certains points mais pas sur d'autres). Par ailleurs, je trouve sa réflexion intéressante, mais parfois elle assène des vérités sans les justifier, ce qui crée une distance avec le lecteur.
- floisaNiveau 9
26. Un livre d'un auteur sud-africain. Jusqu'au dernier, de Deon Meyer
Un polar très classique, avec un flic à la vie bien cabossée. Ce qui est intéressant, c'est que ça se passe en Afrique du Sud à la fin des années 90, donc peu après la fin de l'apartheid, dans une société dont je connais mal les subtilités, au-delà du clivage Noirs/Blancs. Par exemple, chez les Blancs, les anglophones et les autres, les nostalgiques de la guerre des Boers, etc.
Un polar très classique, avec un flic à la vie bien cabossée. Ce qui est intéressant, c'est que ça se passe en Afrique du Sud à la fin des années 90, donc peu après la fin de l'apartheid, dans une société dont je connais mal les subtilités, au-delà du clivage Noirs/Blancs. Par exemple, chez les Blancs, les anglophones et les autres, les nostalgiques de la guerre des Boers, etc.
- DariaNiveau 6
34. Négritude. Home de Toni Morrison. C'est l'histoire du retour d'un jeune noir américain de la Guerre de Corée, de son cheminement réel et psychologique jusqu'à sa ville natale. C'est très bien écrit, court, un peu sombre mais moins que d'autres Morrison.
35. Un livre dont l'un des personnages est un(e) prostitué(e). Les Aiguilles d'or de Michael Macdowell. Une lecture très plaisante. Dans les bas-fonds de New-York au XIXè siècle, deux familles s'affrontent, celle d'un juge et celle d'une prêteuse sur gage. Assez jubilatoire.
36. Pirates ou hors-la-loi. L'Île au trésor de Stevenson. Un classique que j'ai lu pour mes élèves. Je pense que la traduction aurait besoin d'être dépoussiérée pour passionner des jeunes collégiens de 5è.
38. Un livre dont un des personnages principaux est un enfant ou un adolescent, mais le livre n'appartient pas à la littérature jeunesse. Montedidio d’Erri de Luca. Très beau livre sur le passage de l'adolescence à l'âge adulte dans le Naples des années 60.
39. Rêve(s) d'enfant. A rude épreuve de Elizabeth Jane Howard (Cazalet 2). Suite des Cazalet.
40. Un roman noir.Les Poissons de Caracas de Vicente Ulive-Schnell. Un polar noir assez classique mais qui donne un aperçu peu reluisant mais très intéressant du Vénézuela. L'auteur, franco-vénézuelien est très critique.
41. Un livre écrit par un historien. Histoire de Jérusalem de Vincent Lemire. Une BD tout à fait d'actualité, qui permet de comprendre (un peu) la complexité de la région.
35. Un livre dont l'un des personnages est un(e) prostitué(e). Les Aiguilles d'or de Michael Macdowell. Une lecture très plaisante. Dans les bas-fonds de New-York au XIXè siècle, deux familles s'affrontent, celle d'un juge et celle d'une prêteuse sur gage. Assez jubilatoire.
36. Pirates ou hors-la-loi. L'Île au trésor de Stevenson. Un classique que j'ai lu pour mes élèves. Je pense que la traduction aurait besoin d'être dépoussiérée pour passionner des jeunes collégiens de 5è.
38. Un livre dont un des personnages principaux est un enfant ou un adolescent, mais le livre n'appartient pas à la littérature jeunesse. Montedidio d’Erri de Luca. Très beau livre sur le passage de l'adolescence à l'âge adulte dans le Naples des années 60.
39. Rêve(s) d'enfant. A rude épreuve de Elizabeth Jane Howard (Cazalet 2). Suite des Cazalet.
40. Un roman noir.Les Poissons de Caracas de Vicente Ulive-Schnell. Un polar noir assez classique mais qui donne un aperçu peu reluisant mais très intéressant du Vénézuela. L'auteur, franco-vénézuelien est très critique.
41. Un livre écrit par un historien. Histoire de Jérusalem de Vincent Lemire. Une BD tout à fait d'actualité, qui permet de comprendre (un peu) la complexité de la région.
- lagoulueNiveau 8
Lecture 38 : item 28 (Ombre et lumière) : Grace, de Paul Lynch
Le livre commence par une scène assez impressionnante, où Grace, jeune fille de 14 ans, se fait violemment couper sa longue chevelure par sa mère qui semble sous l’effet d’une folie passagère. Elle vient la chercher au lever du jour dans son lit, paniquant l’enfant, l’emmène dehors et la fait asseoir sur une souche qui sert de billot ! Elle sort de sous sa robe un « couteau au fil émoussé », qui a servi la dernière fois à tuer une oie. La mère indique en conclusion : « C’est toi qui es forte, maintenant. » …
C’est le préambule à cette histoire de Grace, qui est ensuite envoyée par sa mère sur les routes afin de chercher nourriture et travail (et, en réalité, elle cherche à l’éloigner du regard de certains hommes). Nous sommes en 1845 en Irlande, en période de grande famine.
L’histoire de Grace sur les routes est forcément poignante, mais j’avoue que le style (complexe, poétique, un peu trop « stylistique » justement) m’a un peu rebutée. En fait, cela m’éloigne du sort des personnages, ce n’est pas assez narratif pour que je m’attache à eux.
C’est une histoire lourde, très sombre, tout du long (longuement d’ailleurs), mais qui se termine par une conclusion optimiste (« Cette vie est lumière. »), qui néanmoins ne m’a pas convaincue tant j’ai trouvé ce retournement trop rapide. (Cette ultime phrase est même maladroite si on la confronte à un chapitre qui s’intitule « Lumière » mais qui est franchement négatif!)
Voilà. J’ai été très frustrée par la rentrée qui a mis un coup de frein, voire un coup d’arrêt à mes lectures. J’ai pu un peu reprendre cette semaine, et espère pouvoir quand même progresser encore dans le défi.
Le livre commence par une scène assez impressionnante, où Grace, jeune fille de 14 ans, se fait violemment couper sa longue chevelure par sa mère qui semble sous l’effet d’une folie passagère. Elle vient la chercher au lever du jour dans son lit, paniquant l’enfant, l’emmène dehors et la fait asseoir sur une souche qui sert de billot ! Elle sort de sous sa robe un « couteau au fil émoussé », qui a servi la dernière fois à tuer une oie. La mère indique en conclusion : « C’est toi qui es forte, maintenant. » …
C’est le préambule à cette histoire de Grace, qui est ensuite envoyée par sa mère sur les routes afin de chercher nourriture et travail (et, en réalité, elle cherche à l’éloigner du regard de certains hommes). Nous sommes en 1845 en Irlande, en période de grande famine.
L’histoire de Grace sur les routes est forcément poignante, mais j’avoue que le style (complexe, poétique, un peu trop « stylistique » justement) m’a un peu rebutée. En fait, cela m’éloigne du sort des personnages, ce n’est pas assez narratif pour que je m’attache à eux.
C’est une histoire lourde, très sombre, tout du long (longuement d’ailleurs), mais qui se termine par une conclusion optimiste (« Cette vie est lumière. »), qui néanmoins ne m’a pas convaincue tant j’ai trouvé ce retournement trop rapide. (Cette ultime phrase est même maladroite si on la confronte à un chapitre qui s’intitule « Lumière » mais qui est franchement négatif!)
Voilà. J’ai été très frustrée par la rentrée qui a mis un coup de frein, voire un coup d’arrêt à mes lectures. J’ai pu un peu reprendre cette semaine, et espère pouvoir quand même progresser encore dans le défi.
- DariaNiveau 6
43. Un livre écrit par un auteur dont le prénom ou le nom est composé. S'adapter de Clara Dupont-Monod. Un roman divisé en trois points de vue dans une famille confrontée au handicap. Un joli roman, sensible, sur cette question.
44. Un livre qui évoque l'Inde. Le Dieu des petits riens de Arundhati Roy.
J'en ai entendu parlé ici. J'ai vraiment beaucoup aimé cette plongée dans le monde indien contemporain, c'est coloré, sale, épicé, tragique et comique. J'ai découvert un univers et une écriture.
45. Quel temps ! Les Oiseaux de papier de Mana Neyestani. Une bande dessinée sur des kurdes iraniens qui font du trafic en montagne à la frontière irakienne. C'est dramatique.
46. Écoute. Des rêves à tenir de Nicolas Deleau. Sur une île bretonne, un groupe d'amis bricole des utopies, comme l'un d'eux bricole des vieilles radios (d'où l'importance de l'écoute). De beaux moments et des idées intéressantes (l'auteur est vraiment allé sur l'Océan Viking).
47. Un livre publié une année bissextile. Yoga de Emmanuel Carrère.
"C'est un livre sur le yoga et la dépression
Sur la méditation et le terrorisme
Sur l'aspiration à l'unité et le trouble bipolaire
Des choses qui n'ont pas l'air d'aller ensemble
En réalité, si : elles vont ensemble." Bon résumé de l'auteur.
48. Faire la paix. Nouveau Départ de Elizabeth Jane Howard (Cazalet 4). Toujours ce bonbon anglais.
49. Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? Tant que nous sommes vivants de Fréderic Bihel (et Anne-Laure Bondoux). Une bande dessinée sur un couple qui se réfugie un jour chez un petit peuple vivant sous les arbres. La jeune femme n'a plus de mains et est enceinte. Une fable sur l'humanité, la machine, l'art.
50. Trompeuses apparences. Trust de Hernandez Diaz. Un roman très habile sur le capitalisme après la crise de 29. C'est littérairement très futé donc je n'ai rien envie de dévoiler.
Joker : Un livre qui ne correspond à aucun des 50 autres items du défi. Bartleby de Melville - BD de JL Munuera. Encore une BD. Je n'avais jamais lu Bartleby mais je sais enfin d'où vient le "je ne préférerais pas".
44. Un livre qui évoque l'Inde. Le Dieu des petits riens de Arundhati Roy.
J'en ai entendu parlé ici. J'ai vraiment beaucoup aimé cette plongée dans le monde indien contemporain, c'est coloré, sale, épicé, tragique et comique. J'ai découvert un univers et une écriture.
45. Quel temps ! Les Oiseaux de papier de Mana Neyestani. Une bande dessinée sur des kurdes iraniens qui font du trafic en montagne à la frontière irakienne. C'est dramatique.
46. Écoute. Des rêves à tenir de Nicolas Deleau. Sur une île bretonne, un groupe d'amis bricole des utopies, comme l'un d'eux bricole des vieilles radios (d'où l'importance de l'écoute). De beaux moments et des idées intéressantes (l'auteur est vraiment allé sur l'Océan Viking).
47. Un livre publié une année bissextile. Yoga de Emmanuel Carrère.
"C'est un livre sur le yoga et la dépression
Sur la méditation et le terrorisme
Sur l'aspiration à l'unité et le trouble bipolaire
Des choses qui n'ont pas l'air d'aller ensemble
En réalité, si : elles vont ensemble." Bon résumé de l'auteur.
48. Faire la paix. Nouveau Départ de Elizabeth Jane Howard (Cazalet 4). Toujours ce bonbon anglais.
49. Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? Tant que nous sommes vivants de Fréderic Bihel (et Anne-Laure Bondoux). Une bande dessinée sur un couple qui se réfugie un jour chez un petit peuple vivant sous les arbres. La jeune femme n'a plus de mains et est enceinte. Une fable sur l'humanité, la machine, l'art.
50. Trompeuses apparences. Trust de Hernandez Diaz. Un roman très habile sur le capitalisme après la crise de 29. C'est littérairement très futé donc je n'ai rien envie de dévoiler.
Joker : Un livre qui ne correspond à aucun des 50 autres items du défi. Bartleby de Melville - BD de JL Munuera. Encore une BD. Je n'avais jamais lu Bartleby mais je sais enfin d'où vient le "je ne préférerais pas".
- StephieNiveau 5
38e item pour moi
10. Un livre sur la langue ou les langues.Beyrouth sur Seine de Sabyl Ghoussoub Autobiographie très intéressante qui met en avant les conflits que connaît le Liban, et traite souvent de l'hésitation entre la langue française et la langue arabe, sur la langue que l'on choisit selon ce que l'on dit.
10. Un livre sur la langue ou les langues.Beyrouth sur Seine de Sabyl Ghoussoub Autobiographie très intéressante qui met en avant les conflits que connaît le Liban, et traite souvent de l'hésitation entre la langue française et la langue arabe, sur la langue que l'on choisit selon ce que l'on dit.
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