- julilibulleNiveau 10
Le mois de septembre, avec la reprise des cours, a été compliqué niveau lecture (et j'avoue que j'ai eu quelques lectures en dehors du défi).
2 livres pour le défi (j'en suis à 44 et je m'approche doucement de la fin puisque j'ai 2 lectures en cours sur deux autres items).
32 - automne : le goût de l'automne, collectif. Un petit livre qui regroupe des textes d'auteurs classiques sur l'automne. J'ai découvert de très jolis extraits qui m'ont donné envie de lire le livre dont ils proviennent : la curée de Zola (j'ai lu pas mal de Rougon mais pas celui-là), les pauvres gens de Dostoïveski par exemple. Après, l'inconvénient de ces livres, c'est qu'on passe d'un auteur à un autre, d'un style à un autre.
39 - rêve d'enfant : Wadjda et le vélo vert d'Haifaa al Mansour : on y suit les aventures d'une petite fille d'une douzaine d'années qui vit en Arabie Saoudite où il est interdit aux femmes et aux filles de faire du vélo. Mais depuis qu'elle a vu un vélo vert en vitrine, Wadjda rêve de l'acheter et de pouvoir battre son meilleur ami à la course. Il s'agit d'un livre jeunesse qui conte le quotidien, pas toujours joyeux, de cette petite fille, comprimée entre ses rêves et le monde religieux des adultes. Je l'ai glissé dans ma bibliothèque de classe à l'intention de mes 4ème. Sans être un coup de coeur, c'est un livre qui se lit bien et qui permet d'en apprendre plus sur la condition des femmes en Arabie Saoudite.
2 livres pour le défi (j'en suis à 44 et je m'approche doucement de la fin puisque j'ai 2 lectures en cours sur deux autres items).
32 - automne : le goût de l'automne, collectif. Un petit livre qui regroupe des textes d'auteurs classiques sur l'automne. J'ai découvert de très jolis extraits qui m'ont donné envie de lire le livre dont ils proviennent : la curée de Zola (j'ai lu pas mal de Rougon mais pas celui-là), les pauvres gens de Dostoïveski par exemple. Après, l'inconvénient de ces livres, c'est qu'on passe d'un auteur à un autre, d'un style à un autre.
39 - rêve d'enfant : Wadjda et le vélo vert d'Haifaa al Mansour : on y suit les aventures d'une petite fille d'une douzaine d'années qui vit en Arabie Saoudite où il est interdit aux femmes et aux filles de faire du vélo. Mais depuis qu'elle a vu un vélo vert en vitrine, Wadjda rêve de l'acheter et de pouvoir battre son meilleur ami à la course. Il s'agit d'un livre jeunesse qui conte le quotidien, pas toujours joyeux, de cette petite fille, comprimée entre ses rêves et le monde religieux des adultes. Je l'ai glissé dans ma bibliothèque de classe à l'intention de mes 4ème. Sans être un coup de coeur, c'est un livre qui se lit bien et qui permet d'en apprendre plus sur la condition des femmes en Arabie Saoudite.
- lagoulueNiveau 8
40e lecture : item 34 : « Négritude » ; No Home, de Yaa Gyasi
Ce livre commence à la fin des années 1760, au Ghana (la Côte-de-l’Or à cette époque) avec Effia, jeune Fantie qui quitte les siens pour épouser James Collins, Anglais gouverneur de Cape Coast et, en parallèle, avec Esi, une Ashantie, sa sœur (mais elles l’ignorent), elle enfermée dans un cachot de Cape Coast…
Ainsi va s’organiser le livre, avec cette alternance entre la lignée d’Effia, qui reste en Afrique, et la lignée d’Esi, qui est envoyée en Amérique lors de la traite négrière. Chaque chapitre est consacré au suivant de la lignée.
J’ai beaucoup aimé ce livre , à travers ce choix narratif (même si complexe, d’autant plus que dans chaque chapitre il y a des retours en arrière) et à travers son thème. Je me suis fort intéressée au sort souvent malheureux de tous ces personnages issus d’une même lignée africaine qui se dédouble. Le livre offre ainsi une vision d’ensemble de l’esclavage et de ses suites. Captivant (et si souvent révoltant …).
Ce livre commence à la fin des années 1760, au Ghana (la Côte-de-l’Or à cette époque) avec Effia, jeune Fantie qui quitte les siens pour épouser James Collins, Anglais gouverneur de Cape Coast et, en parallèle, avec Esi, une Ashantie, sa sœur (mais elles l’ignorent), elle enfermée dans un cachot de Cape Coast…
Ainsi va s’organiser le livre, avec cette alternance entre la lignée d’Effia, qui reste en Afrique, et la lignée d’Esi, qui est envoyée en Amérique lors de la traite négrière. Chaque chapitre est consacré au suivant de la lignée.
J’ai beaucoup aimé ce livre , à travers ce choix narratif (même si complexe, d’autant plus que dans chaque chapitre il y a des retours en arrière) et à travers son thème. Je me suis fort intéressée au sort souvent malheureux de tous ces personnages issus d’une même lignée africaine qui se dédouble. Le livre offre ainsi une vision d’ensemble de l’esclavage et de ses suites. Captivant (et si souvent révoltant …).
- OudemiaBon génie
On a en tiré un film que j'avais vu avec Collège au cinéma il y a une dizaine d'années.julilibulle a écrit:39 - rêve d'enfant : Wadjda et le vélo vert d'Haifaa al Mansour : on y suit les aventures d'une petite fille d'une douzaine d'années qui vit en Arabie Saoudite où il est interdit aux femmes et aux filles de faire du vélo. Mais depuis qu'elle a vu un vélo vert en vitrine, Wadjda rêve de l'acheter et de pouvoir battre son meilleur ami à la course. Il s'agit d'un livre jeunesse qui conte le quotidien, pas toujours joyeux, de cette petite fille, comprimée entre ses rêves et le monde religieux des adultes. Je l'ai glissé dans ma bibliothèque de classe à l'intention de mes 4ème. Sans être un coup de coeur, c'est un livre qui se lit bien et qui permet d'en apprendre plus sur la condition des femmes en Arabie Saoudite.
- Reine MargotDemi-dieu
29. Livre évoquant un auteur, une autrice ou un artiste ayant existé: Vie de David Hockney, Catherine Cusset
J'ai beaucoup appris dans cette biographie du plus grand peintre anglais encore vivant (il vit non loin de chez mes parents et peint des pommiers): je connaissais surtout ses piscines et ses jeunes gens dans de luxueuses villas en Californie, mais on découvre surtout quelqu'un qui a vécu sa vie de façon exceptionnellement libre. Hockney est reconnu assez jeune, et vit de son art rapidement, intègre une communauté artistique tolérante où il peut vivre son homosexualité librement. Les années sida vont lui enlever beaucoup de ses amis mais sa peinture (un des rares à rester figuratif) témoigne de son optimisme et de son amour de la vie. Plaisant.
37. Titre contenant le mot "homme(s)": l'homme qui voulait vivre sa vie, Douglas Kennedy
Je voyais souvent les livres de Douglas Kennedy en tête de gondole sans en avoir lu, ma curiosité a été satisfaite. C'est un de mes top 5. L'aventure de cet avocat en patrimoine, qui a toujours rejeté l'idéal américain de "réussite" et rêvait de devenir photographe alors qu'il habite une banlieue cossue, est passionnante. Quand sa femme, elle aussi autrice contrariée qui n'arrive pas à publier, le trompe avec un voisin photographe raté, il pique une crise et le tue. Sans famille et proches, l'amant est la nouvelle identité idéale, l'occasion de devenir enfin le photographe dont il rêvait...
J'ai terminé le défi! J'ai beaucoup aimé. Je vais me consacrer à d'autres livres de ma PAL comme la distinction de Bourdieu, que la BD m'a donné envie de lire.
J'ai beaucoup appris dans cette biographie du plus grand peintre anglais encore vivant (il vit non loin de chez mes parents et peint des pommiers): je connaissais surtout ses piscines et ses jeunes gens dans de luxueuses villas en Californie, mais on découvre surtout quelqu'un qui a vécu sa vie de façon exceptionnellement libre. Hockney est reconnu assez jeune, et vit de son art rapidement, intègre une communauté artistique tolérante où il peut vivre son homosexualité librement. Les années sida vont lui enlever beaucoup de ses amis mais sa peinture (un des rares à rester figuratif) témoigne de son optimisme et de son amour de la vie. Plaisant.
37. Titre contenant le mot "homme(s)": l'homme qui voulait vivre sa vie, Douglas Kennedy
Je voyais souvent les livres de Douglas Kennedy en tête de gondole sans en avoir lu, ma curiosité a été satisfaite. C'est un de mes top 5. L'aventure de cet avocat en patrimoine, qui a toujours rejeté l'idéal américain de "réussite" et rêvait de devenir photographe alors qu'il habite une banlieue cossue, est passionnante. Quand sa femme, elle aussi autrice contrariée qui n'arrive pas à publier, le trompe avec un voisin photographe raté, il pique une crise et le tue. Sans famille et proches, l'amant est la nouvelle identité idéale, l'occasion de devenir enfin le photographe dont il rêvait...
J'ai terminé le défi! J'ai beaucoup aimé. Je vais me consacrer à d'autres livres de ma PAL comme la distinction de Bourdieu, que la BD m'a donné envie de lire.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- edelweis62Niveau 5
Oui, bravo !
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"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
- Cléopatra2Guide spirituel
Bravo!
Allez, je me lance!
J'ai lu, en plus de La vierge bleue qui compte dans le défi, 2 autres romans de Tracy Chevalier.
A l'orée du verger raconte, dans les années 1850, l'itinéraire de Robert, un jeune homme qui a fui sa famille après un drame.
Le roman se passe dans 2 époques et deux lieux différents. L'enfance de Robert se déroule dans l'Ohio, juste colonisé, où les colons doivent faire pousser 50 arbres pour obtenir définitivement leur terre. Mais dans le Black Swamp, il est difficile de faire pousser quoi que ce soit. Dans le coin, tout le monde fait pousser des pommiers, pour faire notamment du cidre et de l'eau de vie de cidre. Mais le père de Robert fait pousser des reinettes ananas, à l'aide d'une bouture venue tout droit d'Angleterre.
Robert adulte vit en Californie où il va découvrir quelque chose d'extraordinaire qui va changer sa vie.
C'est un beau roman, j'adore l'époque des pionniers. Leur vie est bien décrite, c'est vraiment intéressant. Bon par contre il y a des tonnes de trucs sur les arbres et la botanique en général, ça peut un peu lasser.
Le drame fondateur est un peu "too much" à mon goût toutefois, mais les personnages sont intéressants.
On peut le mettre dans A la recherche, séduction, nom commun, déplacement, rêve d'enfant, hors des sentiers battus, ascension, guerre civile, ombre et lumière, faire la paix (ouf!)
Le 2e m'a beaucoup beaucoup plu, peut-être un coup de coeur? (je l'échangerai alors avec un autre). Il s'agit de La dernière fugitive . Dans les années 1850, Honor Bright, une jeune quilteuse quaker accompagne sa soeur qui va épouser un ancien voisin qui a migré en Ohio. A son arrivée, sa soeur décède et Honor doit se prendre en charge. Elle se retrouve donc seule en Ohio, et va rencontrer sur sa route plusieurs personnages, dont un chasseur d'esclaves en fuite qui éveille sa sensualité tout en la terrifiant, et des esclaves en fuite qui veulent se rendre au Canada.
C'est un très beau roman, bien qu'un peu angélique sur le sujet du chemin de fer clandestin. Mais il n'y a pas que ça. Il y a aussi la rédemption, la foi, les choix qu'on fait dans la vie... On en apprend beaucoup sur les quakers, j'avoue que je n'y connaissais rien ça m'a fascinée. Et on apprend aussi beaucoup sur les quilts et le patchwork (avec plein de techniques qui plairaient aux couseuses du forum).
Le seul truc qui m'a dérangée, c'est la relation toxique avec le chasseur d'esclaves. Je vous recommande ce roman très très chaudement.
Il rentre dans Nom commun, séduction, déplacement, hors des sentiers battus, à la recherche de, guerre civile, ombre et lumière, écoute, faire la paix, trompeuses apparences.
Allez, je me lance!
J'ai lu, en plus de La vierge bleue qui compte dans le défi, 2 autres romans de Tracy Chevalier.
A l'orée du verger raconte, dans les années 1850, l'itinéraire de Robert, un jeune homme qui a fui sa famille après un drame.
Le roman se passe dans 2 époques et deux lieux différents. L'enfance de Robert se déroule dans l'Ohio, juste colonisé, où les colons doivent faire pousser 50 arbres pour obtenir définitivement leur terre. Mais dans le Black Swamp, il est difficile de faire pousser quoi que ce soit. Dans le coin, tout le monde fait pousser des pommiers, pour faire notamment du cidre et de l'eau de vie de cidre. Mais le père de Robert fait pousser des reinettes ananas, à l'aide d'une bouture venue tout droit d'Angleterre.
Robert adulte vit en Californie où il va découvrir quelque chose d'extraordinaire qui va changer sa vie.
C'est un beau roman, j'adore l'époque des pionniers. Leur vie est bien décrite, c'est vraiment intéressant. Bon par contre il y a des tonnes de trucs sur les arbres et la botanique en général, ça peut un peu lasser.
Le drame fondateur est un peu "too much" à mon goût toutefois, mais les personnages sont intéressants.
On peut le mettre dans A la recherche, séduction, nom commun, déplacement, rêve d'enfant, hors des sentiers battus, ascension, guerre civile, ombre et lumière, faire la paix (ouf!)
Le 2e m'a beaucoup beaucoup plu, peut-être un coup de coeur? (je l'échangerai alors avec un autre). Il s'agit de La dernière fugitive . Dans les années 1850, Honor Bright, une jeune quilteuse quaker accompagne sa soeur qui va épouser un ancien voisin qui a migré en Ohio. A son arrivée, sa soeur décède et Honor doit se prendre en charge. Elle se retrouve donc seule en Ohio, et va rencontrer sur sa route plusieurs personnages, dont un chasseur d'esclaves en fuite qui éveille sa sensualité tout en la terrifiant, et des esclaves en fuite qui veulent se rendre au Canada.
C'est un très beau roman, bien qu'un peu angélique sur le sujet du chemin de fer clandestin. Mais il n'y a pas que ça. Il y a aussi la rédemption, la foi, les choix qu'on fait dans la vie... On en apprend beaucoup sur les quakers, j'avoue que je n'y connaissais rien ça m'a fascinée. Et on apprend aussi beaucoup sur les quilts et le patchwork (avec plein de techniques qui plairaient aux couseuses du forum).
Le seul truc qui m'a dérangée, c'est la relation toxique avec le chasseur d'esclaves. Je vous recommande ce roman très très chaudement.
Il rentre dans Nom commun, séduction, déplacement, hors des sentiers battus, à la recherche de, guerre civile, ombre et lumière, écoute, faire la paix, trompeuses apparences.
- *Ombre*Grand sage
Bravo, Reine !
J'y suis presque moi aussi. J'attends de recevoir mon dernier choix, commandé sur un site de seconde main, pour pouvoir boucler le défi.
Oui, j'ai des comptes-rendus en retard !
J'y suis presque moi aussi. J'attends de recevoir mon dernier choix, commandé sur un site de seconde main, pour pouvoir boucler le défi.
Oui, j'ai des comptes-rendus en retard !
- OudemiaBon génie
J'ai pris à la bibliothèque le premier tome d'une sélection des œuvres de Pierre Benoit avant de me rendre compte que je tenais là une réponse au défi 2 !
Pour Don Carlos commence assez bien : en 1876 un jeune duc désargenté doit épouser une riche héritière mais, auparavant, trouver une situation. Il sollicite un poste auprès du ministre de l'Intérieur, auquel il a été recommandé et, contre toute attente, est nommé sous-préfet dans les Basses-Pyrénées.
Mais quand il prend son poste il se retrouve séquestré tandis que son rôle officiel est tenu par un jeune homme, partisan de don Carlos, le temps que celui-ci profite de son avantage sur le terrain. On comprend que tout a été soigneusement ourdi, et arrive la fiancée, du complot elle aussi, que le malheureux duc voit se promener dans l'ombre, et enlacer une silhouette qui est celle du jeune conspirateur. Lequel est une jeune femme ! (là je me suis souvenue que l'auteur avait une réputation sulfureuse).
Après le récit s'emballe : cette jeune femme a séduit de nombreux hommes pour les entrainer dans les rangs carlistes, le duc s'évade, passe finalement chez les carlistes, tombe amoureux de la séductrice, est arrêté et, en passe d'être fusillé, est sauvé in extremis par la séductrice qui paye encore de sa personne et, finalement, part loin de lui, en compagnie de la fiancée...
Trop c'est trop, j'avoue avoir survolé cette accumulation de coups de théâtre, et ce n'est pas une lecture que je recommande, sauf si vous avez du temps à perdre ou voulez des détails sur cette période de l'histoire espagnole
Il y a quelques personnages secondaires intéressants, et le duc lui-même, avant que la passion lui fasse perdre la tête.
Je vais poursuivre la lecture de ce tome...
Pour Don Carlos commence assez bien : en 1876 un jeune duc désargenté doit épouser une riche héritière mais, auparavant, trouver une situation. Il sollicite un poste auprès du ministre de l'Intérieur, auquel il a été recommandé et, contre toute attente, est nommé sous-préfet dans les Basses-Pyrénées.
Mais quand il prend son poste il se retrouve séquestré tandis que son rôle officiel est tenu par un jeune homme, partisan de don Carlos, le temps que celui-ci profite de son avantage sur le terrain. On comprend que tout a été soigneusement ourdi, et arrive la fiancée, du complot elle aussi, que le malheureux duc voit se promener dans l'ombre, et enlacer une silhouette qui est celle du jeune conspirateur. Lequel est une jeune femme ! (là je me suis souvenue que l'auteur avait une réputation sulfureuse).
Après le récit s'emballe : cette jeune femme a séduit de nombreux hommes pour les entrainer dans les rangs carlistes, le duc s'évade, passe finalement chez les carlistes, tombe amoureux de la séductrice, est arrêté et, en passe d'être fusillé, est sauvé in extremis par la séductrice qui paye encore de sa personne et, finalement, part loin de lui, en compagnie de la fiancée...
Trop c'est trop, j'avoue avoir survolé cette accumulation de coups de théâtre, et ce n'est pas une lecture que je recommande, sauf si vous avez du temps à perdre ou voulez des détails sur cette période de l'histoire espagnole
Il y a quelques personnages secondaires intéressants, et le duc lui-même, avant que la passion lui fasse perdre la tête.
Je vais poursuivre la lecture de ce tome...
- CarabasVénérable
J'ai adoré ce roman. La bonne nouvelle, c'est que le dernier roman de l'autrice vient de paraître : La Lumière vacillante.*Ombre* a écrit:J'ai enfin terminé La huitième Vie, de Nino Haratischwili - 1200 pages écrit petit, tout de même ! - qui convient pour l'item personnage principal danseur ou musicien.
Ce sera sans doute un de mes coups de coeur de cette année. L'autrice retrace un siècle d'Histoire de la Géorgie, de la Révolution russe à nos jours, à travers plusieurs générations de la famille Iachi, essentiellement des femmes, dont plusieurs sont danseuses ou musiciennes, justement. Outre la foule de choses que j'ai apprises sur la Géorgie, dont j'ignorais à peu près tout, ce roman décrit de façon terrible les conséquences de la dictature sur la vie familiale, intime, les relations interpersonnelles. Un des personnages de la famille Iachi, un seul, devient un membre actif de cette dictature, proche du pouvoir moscovite et surtout du KGB, et cela suffit à créer des drames terribles, des secrets indicibles, qui rongent les êtres génération après génération. C'était fascinant, tant pour la grande Histoire que pour l'analyse des ressorts psychologiques qui animent les personnages.
Le problème que je rencontre, quand j'ai terminé un pareil pavé qui m'a absorbée pendant tout un mois, c'est que j'ai du mal à en sortir et à trouver quoi lire derrière.
_________________
Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- Cléopatra2Guide spirituel
Je continue mes compte-rendus :
Une guitare pour deux Mary Amato. La mère de Tripp lui a confisqué sa guitare. Lyla est une jeune violoncelliste prodige. Pour pouvoir répéter, Tripp demande au lycée qu'on lui prête une guitare et s'inscrit pour une salle de travail. Lyla travaille dans la même salle alternativement avec lui (1 jour sur 2). Or, ce que Lyla cache à tout le monde, c'est qu'elle ne veut plus être une violoncelliste star. Elle commence à jouer avec la guitare que Tripp laisse dans la salle. Ils se laissent des petits mots, au début hargneux (Tripp a laissé traîner des papiers dans la salle), puis de plus en plus personnels. Ils finissent pas écrire des chansons en commun.
C'est un roman ado rom com assez sympa et mignon, bien qu'on s'attende à tous les rebondissements. La pression de la réussite est bien montrée, et la dépression ado aussi. Pas mal, donc! Peut convenir pour Séduction, Déplacement, A la recherche de, Ombre et lumière, Héros musicien, Ecoute, Trompeuses apparences.
Le carnet rouge Annelise Heurtier. Marie, lycéenne d'origine népalaise, aimerait en savoir plus sur ses origines mais sa mère refuse d'en parler. Elle est abordée un jour par un homme dans la rue qui lui donne un carnet en lui demandant de le lire.
C'est un joli roman, mais un peu trop court (la fin est trop rapide à mon goût). Il aborde un sujet très sensible, celui des kumari, ces petites filles vénérées comme incarnations divines puis jetées du temple lorsqu'arrivent leurs règles. On y apprend beaucoup de choses. Après ça reste un roman jeunesse donc ça n'est pas ultra réaliste sur la misère et la vie dans la rue à Katmandou.
Peut convenir pour : Déplacement, Ascension, A la recherche de, Trompeuses apparences, Ombre et lumière,
The love hypothesis d'Ali Hazelwood. Là on est dans la chicklit. Olive est doctorante à Stanford en biologie, et elle prétend sortir avec le professeur le plus détesté de toute la fac pour que sa meilleure amie se sente autorisée à dater son ex (c'est clair??? ). Le prof accepte on ne sait pour quelle raison au début (enfin nous on s'en doute en raison du prologue, mais pas Olive qui est très quiche).
C'est un livre très classique dont l'intérêt principal vient du milieu décrit, le milieu universitaire américain vu côté profs. Bien sûr ils finissent vraiment ensemble, bien sûr elle tombe amoureuse de lui et ne comprend pas que lui aussi etc. Que du classique. Il y a 1 seule scène de sexe, elle est pas mal, mais on l'attend 300 pages . Donc uniquement pour ceux qui aiment la chick lit.
Peut convenir pour : Séduction, Trompeuses apparences, Ascension, Déplacement, A la recherche de
Une guitare pour deux Mary Amato. La mère de Tripp lui a confisqué sa guitare. Lyla est une jeune violoncelliste prodige. Pour pouvoir répéter, Tripp demande au lycée qu'on lui prête une guitare et s'inscrit pour une salle de travail. Lyla travaille dans la même salle alternativement avec lui (1 jour sur 2). Or, ce que Lyla cache à tout le monde, c'est qu'elle ne veut plus être une violoncelliste star. Elle commence à jouer avec la guitare que Tripp laisse dans la salle. Ils se laissent des petits mots, au début hargneux (Tripp a laissé traîner des papiers dans la salle), puis de plus en plus personnels. Ils finissent pas écrire des chansons en commun.
C'est un roman ado rom com assez sympa et mignon, bien qu'on s'attende à tous les rebondissements. La pression de la réussite est bien montrée, et la dépression ado aussi. Pas mal, donc! Peut convenir pour Séduction, Déplacement, A la recherche de, Ombre et lumière, Héros musicien, Ecoute, Trompeuses apparences.
Le carnet rouge Annelise Heurtier. Marie, lycéenne d'origine népalaise, aimerait en savoir plus sur ses origines mais sa mère refuse d'en parler. Elle est abordée un jour par un homme dans la rue qui lui donne un carnet en lui demandant de le lire.
C'est un joli roman, mais un peu trop court (la fin est trop rapide à mon goût). Il aborde un sujet très sensible, celui des kumari, ces petites filles vénérées comme incarnations divines puis jetées du temple lorsqu'arrivent leurs règles. On y apprend beaucoup de choses. Après ça reste un roman jeunesse donc ça n'est pas ultra réaliste sur la misère et la vie dans la rue à Katmandou.
Peut convenir pour : Déplacement, Ascension, A la recherche de, Trompeuses apparences, Ombre et lumière,
- Spoiler:
- Personnage prostitué, c'est le twist du roman
The love hypothesis d'Ali Hazelwood. Là on est dans la chicklit. Olive est doctorante à Stanford en biologie, et elle prétend sortir avec le professeur le plus détesté de toute la fac pour que sa meilleure amie se sente autorisée à dater son ex (c'est clair??? ). Le prof accepte on ne sait pour quelle raison au début (enfin nous on s'en doute en raison du prologue, mais pas Olive qui est très quiche).
C'est un livre très classique dont l'intérêt principal vient du milieu décrit, le milieu universitaire américain vu côté profs. Bien sûr ils finissent vraiment ensemble, bien sûr elle tombe amoureuse de lui et ne comprend pas que lui aussi etc. Que du classique. Il y a 1 seule scène de sexe, elle est pas mal, mais on l'attend 300 pages . Donc uniquement pour ceux qui aiment la chick lit.
Peut convenir pour : Séduction, Trompeuses apparences, Ascension, Déplacement, A la recherche de
- cavatineNiveau 9
Bravo, Reine Margot !
Allez, un défi de validé pour moi, ouf ! 31/50
Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon, de Jean-Paul Dubois
Avis :
J'avais sélectionné ce livre pour l'item 37. Un livre dont le titre contient le mot "homme(s)", suite au compte rendu d'Ecusette de Noireuil. Bien m'en a pris, j'ai grandement apprécié la langue, travaillée mais sans être artificielle, ainsi que le récit mêlé, par petites touches, du quotidien, du sublime et du grotesque. Le rythme m'a par moments moins convaincue, je me suis un peu ennuyée au milieu du livre, avant d'apprécier le dernier tiers (et en être émue).
Un point qui m'a bien agacée, en revanche : il n'y a vraisemblablement pas eu de vérification faite sur les phrases en danois, une grosse faute a été laissée, sans aucun doute due à l'usage d'un traducteur automatique en faisant une faute en français.
J'ai entamé une autre lecture suite à un autre compte rendu d'Ecusette de Noireuil (décidément - même si la série a été évoquée en premier par Clecle78), à savoir le premier tome des Enquêtes de Sir John Fielding, de Bruce Alexander.
J'aime beaucoup !
Allez, un défi de validé pour moi, ouf ! 31/50
Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon, de Jean-Paul Dubois
- Résumé (éditeur) :
Cela fait deux ans que Paul Hansen purge sa peine dans la prison provinciale de Montréal. Il y partage une cellule avec Horton, un Hells Angel incarcéré pour meurtre.
Retour en arrière: Hansen est superintendant a L’Excelsior, une résidence où il déploie ses talents de concierge, de gardien, de factotum, et – plus encore – de réparateur des âmes et consolateur des affligés. Lorsqu’il n’est pas occupé à venir en aide aux habitants de L’Excelsior ou à entretenir les bâtiments, il rejoint Winona, sa compagne. Aux commandes de son aéroplane, elle l’emmène en plein ciel, au-dessus des nuages. Mais bientôt tout change. Un nouveau gérant arrive à L’Excelsior, des conflits éclatent. Et l’inévitable se produit.
Une église ensablée dans les dunes d’une plage, une mine d’amiante à ciel ouvert, les méandres d’un fleuve couleur argent, les ondes sonores d’un orgue composent les paysages variés où se déroule ce roman.
Histoire d’une vie, Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon est l’un des plus beaux livres de Jean-Paul Dubois. On y découvre un écrivain qu’animent le sens aigu de la fraternité et un sentiment de révolte à l’égard de toutes les formes d’injustice.
Avis :
J'avais sélectionné ce livre pour l'item 37. Un livre dont le titre contient le mot "homme(s)", suite au compte rendu d'Ecusette de Noireuil. Bien m'en a pris, j'ai grandement apprécié la langue, travaillée mais sans être artificielle, ainsi que le récit mêlé, par petites touches, du quotidien, du sublime et du grotesque. Le rythme m'a par moments moins convaincue, je me suis un peu ennuyée au milieu du livre, avant d'apprécier le dernier tiers (et en être émue).
Un point qui m'a bien agacée, en revanche : il n'y a vraisemblablement pas eu de vérification faite sur les phrases en danois, une grosse faute a été laissée, sans aucun doute due à l'usage d'un traducteur automatique en faisant une faute en français.
- Spoiler:
- Confusion entre "ou" et "où" : au lieu de mettre "hvor" qui signifie "où", il est écrit "eller", qui signifie "ou, ou bien"...
J'ai entamé une autre lecture suite à un autre compte rendu d'Ecusette de Noireuil (décidément - même si la série a été évoquée en premier par Clecle78), à savoir le premier tome des Enquêtes de Sir John Fielding, de Bruce Alexander.
J'aime beaucoup !
- *Ombre*Grand sage
À mon tour de terminer le défi avec 3 dernières lectures.
Pour l'item Négritude, j'ai suivi le conseil d'autres Néos avec Milwaukee Blues, de Louis-Philippe Dalembert, qui retrace, à travers divers points de vue, la vie d'Emmet, homme noir assassiné par des policiers aux États-Unis, personnage directement inspiré par George Floyd. J'ai eu peur d'un sujet lourd, plombant (on n'a pas besoin de ça en ce moment, l'actu suffit) mais l'auteur est parvenu à insuffler de l'optimisme à la fin, avec des personnages de jeunes militants attachants, et une femme pasteur ancienne gardienne de prison marquante autant que touchante.
Pour l'item titre avec un nom de fruits ou de légumes, moi qui n'étais pas du tout inspirée et aurais préféré abandonner le défi plutôt que de m'infuser un des innombrables titres feelgood qui pourrait entrer dans ce cadre (ils aiment les légumes, dans ce genre), grâce à la récap (merci beaucoup aux néos qui s'en chargent), j'ai pu finalement trouver un titre qui m'intriguais vraiment et lu avec plaisir : Les groseilles de novembre, roman estonien d'Andrus Kivirähk. C'est inénarrable et assez foutraque, puisqu'on suit le quotidien de personnages d'un village reculé de l'Estonie médiévale où les hommes cohabitent avec les Kratts, sortent d'esprits serviteurs fabriqués avec de vieux objets, et dotés d'une âme marchandée au Diable, et passent leur temps à se voler les uns les autres. C'est surtout assez drôle et poétique.
Enfin, je n'avais pas du tout envie de me cogner un roman sur l'apartheid, ni sur les difficultés entre Noirs en Blancs après l'apartheid, surtout après Milwaukee blues, que j'ai bien aimé mais qui n'était pas spécialement risou, mais je me suis dit que ce serait tout de même dommage d'arrêter le défi à un titre de l'arrivée, donc j'ai finalement acheté le dernier roman de Cotzee, présenté partout comme LE romancier sud-africain à connaître (et que je ne connaissais pas), qui a le mérite d'être un banal roman d'amour entre une femme espagnole d'âge moyen et un vieux pianiste polonais venu jouer dans sa ville - ça s'appelle d'ailleurs Le Polonais. C'est une belle écriture, assez déroutante, plutôt sèche pour un roman d'amour, mais finalement subtile et appréciable dans son genre.
C'est la première année que je songe vraiment à arrêter le défi avant la fin, pour m'épargner des lectures sans intérêt. Mais finalement, même si ce défi aura, comme les autres, apporté son lot de bonnes et de mauvaises surprises, ces dernières lectures, faites un peu pour le principe, n'auront pas été les moins belles.
Autre caractéristique de mon défi de cette année : beaucoup de "pavés", entre 600 et 1000 pages ou plus.
Pour l'item Négritude, j'ai suivi le conseil d'autres Néos avec Milwaukee Blues, de Louis-Philippe Dalembert, qui retrace, à travers divers points de vue, la vie d'Emmet, homme noir assassiné par des policiers aux États-Unis, personnage directement inspiré par George Floyd. J'ai eu peur d'un sujet lourd, plombant (on n'a pas besoin de ça en ce moment, l'actu suffit) mais l'auteur est parvenu à insuffler de l'optimisme à la fin, avec des personnages de jeunes militants attachants, et une femme pasteur ancienne gardienne de prison marquante autant que touchante.
Pour l'item titre avec un nom de fruits ou de légumes, moi qui n'étais pas du tout inspirée et aurais préféré abandonner le défi plutôt que de m'infuser un des innombrables titres feelgood qui pourrait entrer dans ce cadre (ils aiment les légumes, dans ce genre), grâce à la récap (merci beaucoup aux néos qui s'en chargent), j'ai pu finalement trouver un titre qui m'intriguais vraiment et lu avec plaisir : Les groseilles de novembre, roman estonien d'Andrus Kivirähk. C'est inénarrable et assez foutraque, puisqu'on suit le quotidien de personnages d'un village reculé de l'Estonie médiévale où les hommes cohabitent avec les Kratts, sortent d'esprits serviteurs fabriqués avec de vieux objets, et dotés d'une âme marchandée au Diable, et passent leur temps à se voler les uns les autres. C'est surtout assez drôle et poétique.
Enfin, je n'avais pas du tout envie de me cogner un roman sur l'apartheid, ni sur les difficultés entre Noirs en Blancs après l'apartheid, surtout après Milwaukee blues, que j'ai bien aimé mais qui n'était pas spécialement risou, mais je me suis dit que ce serait tout de même dommage d'arrêter le défi à un titre de l'arrivée, donc j'ai finalement acheté le dernier roman de Cotzee, présenté partout comme LE romancier sud-africain à connaître (et que je ne connaissais pas), qui a le mérite d'être un banal roman d'amour entre une femme espagnole d'âge moyen et un vieux pianiste polonais venu jouer dans sa ville - ça s'appelle d'ailleurs Le Polonais. C'est une belle écriture, assez déroutante, plutôt sèche pour un roman d'amour, mais finalement subtile et appréciable dans son genre.
C'est la première année que je songe vraiment à arrêter le défi avant la fin, pour m'épargner des lectures sans intérêt. Mais finalement, même si ce défi aura, comme les autres, apporté son lot de bonnes et de mauvaises surprises, ces dernières lectures, faites un peu pour le principe, n'auront pas été les moins belles.
Autre caractéristique de mon défi de cette année : beaucoup de "pavés", entre 600 et 1000 pages ou plus.
- CasparProphète
J'ai lu deux livres de lé série "Un été avec...", co-édités avec France Inter et reprises de chroniques d'émissions estivales. J'avoue les avoir achetés parce qu'ils sont jolis et colorés et donnent un peu de peps à ma bibliothèque française. (les livres anglais sont en général plus colorés)
13. À la recherche de...: Un été avec Proust, divers auteurs
Je tourne depuis longtemps autour de Proust sans jamais avoir osé m'y attaqué. Plusieurs auteurs ont partciipé à ce volume donc les textes sont inégaux mais ça donne envie de s'y mettre.
41. Un livre écrit par un historien: Un été avec Machiavel, de Patrick Boucheron
Je n'en ai pas retenu grand chose, je pense que Machiavel est très loin de mes intérêts et préoccupations mais il faudrait que j'essaie de lire Le Prince un de ces jours.
Il me reste donc cinq items à cocher: "un livre cité dans un top 5 d'un précédent défi", "un livre dont le personnage est danseur ou musicien", "archéologie", "un livre concernant un auteur, une autrice ou un artiste ayant existé", et "pirates ou hors-la-loi". J'ai des idées pour tout sauf "archéologie" qui risque d'être remplacé par le joker.
13. À la recherche de...: Un été avec Proust, divers auteurs
Je tourne depuis longtemps autour de Proust sans jamais avoir osé m'y attaqué. Plusieurs auteurs ont partciipé à ce volume donc les textes sont inégaux mais ça donne envie de s'y mettre.
41. Un livre écrit par un historien: Un été avec Machiavel, de Patrick Boucheron
Je n'en ai pas retenu grand chose, je pense que Machiavel est très loin de mes intérêts et préoccupations mais il faudrait que j'essaie de lire Le Prince un de ces jours.
Il me reste donc cinq items à cocher: "un livre cité dans un top 5 d'un précédent défi", "un livre dont le personnage est danseur ou musicien", "archéologie", "un livre concernant un auteur, une autrice ou un artiste ayant existé", et "pirates ou hors-la-loi". J'ai des idées pour tout sauf "archéologie" qui risque d'être remplacé par le joker.
- AdrenFidèle du forum
Bravo Ombre !
J'avais préféré éviter Coetzee aussi, après avoir lu les 4e de couverture de ses romans disponibles à la mediathèque. Peut-être que tu as trouvé le titre qu"il 'fallait pour faire connaissance avec cet auteur, je le lirai si je le trouve.
Bon dimanche à tous.
J'avais préféré éviter Coetzee aussi, après avoir lu les 4e de couverture de ses romans disponibles à la mediathèque. Peut-être que tu as trouvé le titre qu"il 'fallait pour faire connaissance avec cet auteur, je le lirai si je le trouve.
Bon dimanche à tous.
- *Ombre*Grand sage
Adren a écrit:Bravo Ombre !
J'avais préféré éviter Coetzee aussi, après avoir lu les 4e de couverture de ses romans disponibles à la mediathèque. Peut-être que tu as trouvé le titre qu"il 'fallait pour faire connaissance avec cet auteur, je le lirai si je le trouve.
Bon dimanche à tous.
Oui, franchement, je trouve que ça vaut le détour. C'est à l'opposé complet du glam, des grands sentiments. Le personnage du pianiste n'est pas très aimable, et la femme se défend tout du long d'être amoureuse de lui, pointant tous ses défauts - ce qui n'arrange pas l'image que le lecteur a du personnage - tout en ne pouvant se défendre de penser à lui, puis de l'inviter, puis de l'inviter dans son lit... bref, une écriture qui sait ménager une réelle ambiguïté dans les relations entre les personnages et leurs émotions. C'est intéressant.
- CasparProphète
Lé légende dit qu'on a jamais vu Coetzee rire ou même sourire.
- *Ombre*Grand sage
Il y a donc de lui dans ce pianiste mal léché !
- Clecle78Bon génie
Pour l'item Archéologie j'ai relu Gradiva de Jensen, qui a inspiré Freud . Un jeune archéologue tombe amoureux du moulage (authentique) d'une jeune femme en marche (gradiva) et se persuade qu'elle est une grecque de Pompéi. Obsédé par cette jeune femme qu'il a vue en rêve il se rend à Pompei et tombe sur la jeune femme de ses rêves. Je n'en dis pas plus mais j'ai beaucoup aimé relire ce court récit et son interprétation freudienne. Freud qui avait d'ailleurs accroché une reproduction de ce bas relief dans son bureau et l'avait ensuite emporté dans son exil londonien ...
Pour le Livre écrit par un historien j'ai lu Dleux et pharaons d'Egypte, c'est très court mais on a parcours chronologique et thématique ( je prépare un séjour en Egypte pour fêter ma retraite).
Pour le défi Ombre et lumière, le magnifique recueil poétique d'Yves Bonnefoy, au programme
de TL il y a quelques années, Les planches courbes, inspiré de son enfance campagnarde, entre rêve et réalité, baigné de mythologie :
" Telle la nuit d'été qui n'a pas de rives,
De branche en branche passe le feu léger"...
Je cherchais un texte pour l'enterrement de la maman d'une amie et finalement j'ai relu tout le recueil, avant de me dire qu'il correspondait parfaitement au défi.
J'ai retrouvé dans la bibliothèque de mes enfants pour le défi Négritude, L'enfant noir, de Camara Laye, très beau récit autobiographique sur l'enfance heureuse au Niger de cet auteur et homme politique mort en 1980.
Pour le défi Fruits ou légumes je lis Une soupe aux herbes sauvages, autobiographie d'une institutrice, Émilie Carles, née en 1900 dans les Hautes Alpes dans une famille de paysans. Personnalité très forte, laïque et pacifiste, engagée de façon prémonitoire contre le projet d'autoroute Lyon Turin qui sera son dernier combat, c'est une figure typique d'institutrice militante de la troisième république. Le livre avait eu un succès phénoménal dans les années 70 et elle avait été invitée à Apostrophes et interprétée par Annie Girardot dans les années 90. Ça vaut vraiment le coup de goûter cette soupe.
Pour le Livre écrit par un historien j'ai lu Dleux et pharaons d'Egypte, c'est très court mais on a parcours chronologique et thématique ( je prépare un séjour en Egypte pour fêter ma retraite).
Pour le défi Ombre et lumière, le magnifique recueil poétique d'Yves Bonnefoy, au programme
de TL il y a quelques années, Les planches courbes, inspiré de son enfance campagnarde, entre rêve et réalité, baigné de mythologie :
" Telle la nuit d'été qui n'a pas de rives,
De branche en branche passe le feu léger"...
Je cherchais un texte pour l'enterrement de la maman d'une amie et finalement j'ai relu tout le recueil, avant de me dire qu'il correspondait parfaitement au défi.
J'ai retrouvé dans la bibliothèque de mes enfants pour le défi Négritude, L'enfant noir, de Camara Laye, très beau récit autobiographique sur l'enfance heureuse au Niger de cet auteur et homme politique mort en 1980.
Pour le défi Fruits ou légumes je lis Une soupe aux herbes sauvages, autobiographie d'une institutrice, Émilie Carles, née en 1900 dans les Hautes Alpes dans une famille de paysans. Personnalité très forte, laïque et pacifiste, engagée de façon prémonitoire contre le projet d'autoroute Lyon Turin qui sera son dernier combat, c'est une figure typique d'institutrice militante de la troisième république. Le livre avait eu un succès phénoménal dans les années 70 et elle avait été invitée à Apostrophes et interprétée par Annie Girardot dans les années 90. Ça vaut vraiment le coup de goûter cette soupe.
- CasparProphète
Clecle78 a écrit:Pour l'item Archéologie j'ai relu Gradiva de Jensen, qui a inspiré Freud . Un jeune archéologue tombe amoureux du moulage (authentique) d'une jeune femme en marche (gradiva) et se persuade qu'elle est une grecque de Pompéi. Obsédé par cette jeune femme qu'il a vue en rêve il se rend à Pompei et tombe sur la jeune femme de ses rêves. Je n'en dis pas plus mais j'ai beaucoup aimé relire ce court récit et son interprétation freudienne. Freud qui avait d'ailleurs accroché une reproduction de ce bas relief dans son bureau et l'avait ensuite emporté dans son exil londonien ...
Pour le Livre écrit par un historien j'ai lu Dleux et pharaons d'Egypte, c'est très court mais on a parcours chronologique et thématique ( je prépare un séjour en Egypte pour fêter ma retraite).
Pour le défi Ombre et lumière, le magnifique recueil poétique d'Yves Bonnefoy, au programme
de TL il y a quelques années, Les planches courbes, inspiré de son enfance campagnarde, entre rêve et réalité, baigné de mythologie :
" Telle la nuit d'été qui n'a pas de rives,
De branche en branche passe le feu léger"...
Je cherchais un texte pour l'enterrement de la maman d'une amie et finalement j'ai relu tout le recueil, avant de me dire qu'il correspondait parfaitement au défi.
J'ai retrouvé dans la bibliothèque de mes enfants pour le défi Négritude, L'enfant noir, de Camara Laye, très beau récit autobiographique sur l'enfance heureuse au Niger de cet auteur et homme politique mort en 1980.
Pour le défi Fruits ou légumes je lis Une soupe aux herbes sauvages, autobiographie d'une institutrice, Émilie Carles, née en 1900 dans les Hautes Alpes dans une famille de paysans. Personnalité très forte, laïque et pacifiste, engagée de façon prémonitoire contre le projet d'autoroute Lyon Turin qui sera son dernier combat, c'est une figure typique d'institutrice militante de la troisième république. Le livre avait eu un succès phénoménal dans les années 70 et elle avait été invitée à Apostrophes et interprétée par Annie Girardot dans les années 90. Ça vaut vraiment le coup de goûter cette soupe.
Bien que je ne sois pas spécialement nostalgique en général, j'aime bien les récits sur l'école dans le passé (ou à l'étranger, ou les deux) et je me souviens du titre de ce livre mais je ne l'ai jamais lu, ça me donne envie.
Hors-sujet mais le titre me fait penser à une conversation récente sur le cinéma avec un ami et on a pris un fou rire car on confondait les titres de trois films sortis à peu près en même temps: Les feuilles mortes, Les algues vertes et Les herbes sèches et on s'était mis à tout mélanger: Les algues sèches, Les herbes mortes etc alors si on ajoute les herbes sauvages je ne vais pas m'en sortir.
Et sinon, bravo aux deux dernières finisseuses du défi en date.
- lagoulueNiveau 8
Lecture 41 : item 37 « Titre avec le mot « homme » » . De purs hommes, de Mohamed Mbougar Sarr
J’avais acheté ce livre suite à la lecture de celui qui avait rendu cet écrivain célèbre, La plus secrète mémoire des hommes (tiens ! là aussi il y a le mot « homme »), prix Goncourt 2021. Livre que j’avais aimé et que je pense relire un jour car il était très riche.
De purs hommes a été écrit avant, et était son troisième roman.
C’est un livre qui traite du thème de l’homosexualité au Sénégal, pays d’origine de l’auteur.
Le narrateur, professeur d’université à Dakar, est touché par ce thème par le fait qu’il est fortement conseillé aux professeurs de ne pas évoquer dans leurs cours d’écrivains homosexuels (or, étant professeur de littérature, il s’engage dans un cours sur Verlaine dont ses étudiants lui feront reproche) ; et par le visionnage d’une vidéo récente diffusée sur internet, montrant un corps déterré et malmené par une foule (ce corps étant celui d’un « goor-jigéen », un homosexuel). Ces images et la victime vont l’obséder, et il va vouloir savoir qui cet homme était.
On entend, par le biais de différents personnages, les différentes opinions sur le sujet. Cela montre notamment l’intolérance globale face à l’homosexualité, le déni – l’homosexualité n’existait pas avant - , le rejet de la faute – sur le Blanc : l’homosexualité n’existait pas au Sénégal avec que le Blanc ne l’y importe -).
Le narrateur lui-même, qui se voudrait progressiste, moderne, est victime de son héritage, culturel et familial (son père étant « un homme pieux », destiné à prendre la suite de l’actuel imam, qui prêche contre les homosexuels).
C’est un livre court qui fait bien le tour de la question je trouve. J’ai pourtant failli abandonner (face à un certain vide des scènes ou remarques à caractère sexuel – hors propos ou référence à l’homosexualité où là évidemment j’y vois du sens…).
Le titre est ambigu et peut avoir deux explications : cette désignation qui semble positive ne l’est pas puisque un homme pur est exclusivement un hétérosexuel. Mais, plus loin, on a l’idée que, en réalité, les homosexuels sont eux aussi de « purs hommes », dans le sens où ils peuvent être, comme n’importe quel être humain, à n’importe quel moment, victimes de la bêtise humaine qui tue.
Petite remarque sur le style : il est très travaillé, à certains endroits à un point tellement fort que cela finit par être « suspect » (c’était me semble-t-il la même chose dans son prix Goncourt). Il y a certainement de la distance et de l’ironie dans cela, et peut-être que les termes qu’il emploie lorsqu’il parle d’un personnage écrivain du livre sont révélateurs de cette ironie (un écrivain au « style trop classique, lourdingue, précieux parfois » , avec un dernier livre « inutilement emphatique »…).
J’avais acheté ce livre suite à la lecture de celui qui avait rendu cet écrivain célèbre, La plus secrète mémoire des hommes (tiens ! là aussi il y a le mot « homme »), prix Goncourt 2021. Livre que j’avais aimé et que je pense relire un jour car il était très riche.
De purs hommes a été écrit avant, et était son troisième roman.
C’est un livre qui traite du thème de l’homosexualité au Sénégal, pays d’origine de l’auteur.
Le narrateur, professeur d’université à Dakar, est touché par ce thème par le fait qu’il est fortement conseillé aux professeurs de ne pas évoquer dans leurs cours d’écrivains homosexuels (or, étant professeur de littérature, il s’engage dans un cours sur Verlaine dont ses étudiants lui feront reproche) ; et par le visionnage d’une vidéo récente diffusée sur internet, montrant un corps déterré et malmené par une foule (ce corps étant celui d’un « goor-jigéen », un homosexuel). Ces images et la victime vont l’obséder, et il va vouloir savoir qui cet homme était.
On entend, par le biais de différents personnages, les différentes opinions sur le sujet. Cela montre notamment l’intolérance globale face à l’homosexualité, le déni – l’homosexualité n’existait pas avant - , le rejet de la faute – sur le Blanc : l’homosexualité n’existait pas au Sénégal avec que le Blanc ne l’y importe -).
Le narrateur lui-même, qui se voudrait progressiste, moderne, est victime de son héritage, culturel et familial (son père étant « un homme pieux », destiné à prendre la suite de l’actuel imam, qui prêche contre les homosexuels).
C’est un livre court qui fait bien le tour de la question je trouve. J’ai pourtant failli abandonner (face à un certain vide des scènes ou remarques à caractère sexuel – hors propos ou référence à l’homosexualité où là évidemment j’y vois du sens…).
Le titre est ambigu et peut avoir deux explications : cette désignation qui semble positive ne l’est pas puisque un homme pur est exclusivement un hétérosexuel. Mais, plus loin, on a l’idée que, en réalité, les homosexuels sont eux aussi de « purs hommes », dans le sens où ils peuvent être, comme n’importe quel être humain, à n’importe quel moment, victimes de la bêtise humaine qui tue.
Petite remarque sur le style : il est très travaillé, à certains endroits à un point tellement fort que cela finit par être « suspect » (c’était me semble-t-il la même chose dans son prix Goncourt). Il y a certainement de la distance et de l’ironie dans cela, et peut-être que les termes qu’il emploie lorsqu’il parle d’un personnage écrivain du livre sont révélateurs de cette ironie (un écrivain au « style trop classique, lourdingue, précieux parfois » , avec un dernier livre « inutilement emphatique »…).
- DanskaProphète
Félicitations à toutes celles qui ont fini le défi
Si certains n'ont pas encore d'idée pour "trompeuses apparences", j'ai fini hier Trois, de Valérie Perrin, conseillé pour le défi par une Néo dont je n'ai pas retenu le pseudo (désolée). Difficile de décrire l'intrigue sans en dévoiler trop mais le livre est très prenant, je recommande chaudement moi aussi.
Si certains n'ont pas encore d'idée pour "trompeuses apparences", j'ai fini hier Trois, de Valérie Perrin, conseillé pour le défi par une Néo dont je n'ai pas retenu le pseudo (désolée). Difficile de décrire l'intrigue sans en dévoiler trop mais le livre est très prenant, je recommande chaudement moi aussi.
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