- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Ah chouette! J'espère que ça te plaira autant que ça m'a plu.
- AdrenFidèle du forum
J'ai beaucoup aimé les autres romans de l'autrice, celui-là ne devrait pas faire exception.
- Clecle78Bon génie
En ce jour d'élections américaines bien angoissantes, je lis Les hommes ont peur de la lumière, de Douglas Kennedy pour l'item avec le mot Homme.
Terrible histoire qui reflète les pires travers de l'Amérique actuelle. Un ingénieur d'âge mûr, licencié de son entreprise, marié à une femme au foyer, catholique intégriste, n'a d'autre choix pour survivre que de se reconvertir en esclave d'Uber. Il est amené un jour à transporter deux femmes dans une clinique qui pratique l'avortement. Et là, tout bascule ...
Un beau livre, très dur . Kennedy décortique le système Uber, la dérive des groupuscules anti avortement, symptômes de la déliquescence de cette société mais en laissant, malgré tout, entrevoir une lueur d'espoir avec de très beaux personnages féminins, notamment celui d'Elise, la doula qui accompagne et soutient les jeunes femmes qui avortent dans un climat de violence extrême.
Sur le même thème j'avais lu pour le défi il y a deux ans le très beau Livre des martyrs américains de Joyce Carol Oates.
Peut convenir pour Ombre et lumière, le Diable, et même Guerre civile.
Terrible histoire qui reflète les pires travers de l'Amérique actuelle. Un ingénieur d'âge mûr, licencié de son entreprise, marié à une femme au foyer, catholique intégriste, n'a d'autre choix pour survivre que de se reconvertir en esclave d'Uber. Il est amené un jour à transporter deux femmes dans une clinique qui pratique l'avortement. Et là, tout bascule ...
Un beau livre, très dur . Kennedy décortique le système Uber, la dérive des groupuscules anti avortement, symptômes de la déliquescence de cette société mais en laissant, malgré tout, entrevoir une lueur d'espoir avec de très beaux personnages féminins, notamment celui d'Elise, la doula qui accompagne et soutient les jeunes femmes qui avortent dans un climat de violence extrême.
Sur le même thème j'avais lu pour le défi il y a deux ans le très beau Livre des martyrs américains de Joyce Carol Oates.
Peut convenir pour Ombre et lumière, le Diable, et même Guerre civile.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
suite à vos retours, j'ai lu Le Polonais de J.M. Coetzee qui convient pour l'item 26 "auteur sud-africain". Le Polonais est un pianiste septuagénaire au nom difficile à prononcer. Suite à un concert à Barcelone, il rencontre Béatrice qui fait partie du comité d'organisation et il en tombe amoureux. Elle refuse de se laisser séduire, et pourtant, elle le revoit à plusieurs reprises. J'ai aimé la sobriété de la langue, presque sa sécheresse, qui pourtant n'empêche pas l'expression des sentiments, au contraire, comme le jeu de Chopin par le Polonais du titre. Le point de vue est essentiellement celui de Béatrice et ce personnage m'a moins plu. J'aurais aimé connaître davantage Witold, le pianiste polonais. Merci d'avoir proposé cette lecture, elle me réconcilie presque avec cet auteur.
suite à vos retours, j'ai lu Le Polonais de J.M. Coetzee qui convient pour l'item 26 "auteur sud-africain". Le Polonais est un pianiste septuagénaire au nom difficile à prononcer. Suite à un concert à Barcelone, il rencontre Béatrice qui fait partie du comité d'organisation et il en tombe amoureux. Elle refuse de se laisser séduire, et pourtant, elle le revoit à plusieurs reprises. J'ai aimé la sobriété de la langue, presque sa sécheresse, qui pourtant n'empêche pas l'expression des sentiments, au contraire, comme le jeu de Chopin par le Polonais du titre. Le point de vue est essentiellement celui de Béatrice et ce personnage m'a moins plu. J'aurais aimé connaître davantage Witold, le pianiste polonais. Merci d'avoir proposé cette lecture, elle me réconcilie presque avec cet auteur.
- MalagaModérateur
Pour le défi 14. Un livre cité dans un top 5 d'un précédent défi, j'ai lu L'ordre du jour d'Eric Vuillard.
Le résumé : ce roman décrit quelques moments forts de la montée du nazisme en Allemagne dans les années 1930. Il nous décrit ainsi une réunion rassemblant les grands industriels le 20 février 1933, les accords de Munich et surtout les grandes étapes de l’Anschluss notamment l’entrevue entre le chancelier autrichien et le chancelier allemand.
Mon avis : j’ai choisi de lire ce roman car Nicole86 l’avait conseillé. Je l’ai beaucoup aimé. La langue de l’auteur est riche sans jamais être prétentieuse. Les réflexions sur la façon dont les hommes capitulent face au mal, nos petites lâchetés, nos égoïsmes, sont très intéressantes. Je comprends totalement pourquoi ce livre a obtenu le Prix Goncourt en 2017.
Le résumé : ce roman décrit quelques moments forts de la montée du nazisme en Allemagne dans les années 1930. Il nous décrit ainsi une réunion rassemblant les grands industriels le 20 février 1933, les accords de Munich et surtout les grandes étapes de l’Anschluss notamment l’entrevue entre le chancelier autrichien et le chancelier allemand.
Mon avis : j’ai choisi de lire ce roman car Nicole86 l’avait conseillé. Je l’ai beaucoup aimé. La langue de l’auteur est riche sans jamais être prétentieuse. Les réflexions sur la façon dont les hommes capitulent face au mal, nos petites lâchetés, nos égoïsmes, sont très intéressantes. Je comprends totalement pourquoi ce livre a obtenu le Prix Goncourt en 2017.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
lagoulue a écrit:Lecture 42 : item 14 « Un livre cité dans un top 5 d’un précédent défi » ; Le Faiseur de rêves, de Laini Taylor
Si je n’ai pas fait d’erreur dans mes notes, ce livre était dans le top 5 de Danska pour le défi de l’an dernier.
J’ai donc lu le 1er tome de ce roman en 2 parties (qui appartient, d’après les notes sur l’auteure, à la fantasy young adult).
J’ai beaucoup aimé. L’univers inventé est riche et complexe (il y a une géographie, une mythologie, une théogonie créées), intéressant, souvent beau (même dans la laideur), intrigant.
(...) Et par conséquent j’attends beaucoup du 2e tome ; il faut qu’il soit à la hauteur et que, surtout, il ne s’enlise pas dans la répétition ou l’explication de ce que l’on sait déjà à partir du 1er tome…
Je ne vais pas le lire maintenant car je veux continuer à avancer dans le défi. Je pense que je vais aller plus loin que l’an passé (j’étais arrivée à 43). Le 43e est le livre d’un historien, qui traîne un peu mais que je pense bien finir avant décembre ! Et je vais donc pouvoir commencer ma 44e lecture cette semaine. Je félicite à nouveau toutes celles qui ont fini, et la liste des finalistes qui a été diffusée redonne envie de se démener pour aller au bout !
Le deuxième tome est très, très bien! Le début est déconcertant car on a l'impression d'être partis sur une tout autre piste...et puis non, les fils se rattachent. Pour le style l'ayant lu en VO cela ne fait peut-être pas le même effet que ce que tu as ressenti (mais par ailleurs je suis parfois gênée aussi par le côté romance de certains bouquins "young adult".)
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- lagoulueNiveau 8
Écusette de Noireuil a écrit:lagoulue a écrit:Lecture 42 : item 14 « Un livre cité dans un top 5 d’un précédent défi » ; Le Faiseur de rêves, de Laini Taylor
Si je n’ai pas fait d’erreur dans mes notes, ce livre était dans le top 5 de Danska pour le défi de l’an dernier.
J’ai donc lu le 1er tome de ce roman en 2 parties (qui appartient, d’après les notes sur l’auteure, à la fantasy young adult).
J’ai beaucoup aimé. L’univers inventé est riche et complexe (il y a une géographie, une mythologie, une théogonie créées), intéressant, souvent beau (même dans la laideur), intrigant.
(...) Et par conséquent j’attends beaucoup du 2e tome ; il faut qu’il soit à la hauteur et que, surtout, il ne s’enlise pas dans la répétition ou l’explication de ce que l’on sait déjà à partir du 1er tome…
Je ne vais pas le lire maintenant car je veux continuer à avancer dans le défi. Je pense que je vais aller plus loin que l’an passé (j’étais arrivée à 43). Le 43e est le livre d’un historien, qui traîne un peu mais que je pense bien finir avant décembre ! Et je vais donc pouvoir commencer ma 44e lecture cette semaine. Je félicite à nouveau toutes celles qui ont fini, et la liste des finalistes qui a été diffusée redonne envie de se démener pour aller au bout !
Le deuxième tome est très, très bien! Le début est déconcertant car on a l'impression d'être partis sur une tout autre piste...et puis non, les fils se rattachent. Pour le style l'ayant lu en VO cela ne fait peut-être pas le même effet que ce que tu as ressenti (mais par ailleurs je suis parfois gênée aussi par le côté romance de certains bouquins "young adult".)
Merci beaucoup d'avoir pris le temps de me dire ça ! Cela m'encourage à lire cette suite !
- DanskaProphète
lagoulue a écrit:
Si je n’ai pas fait d’erreur dans mes notes, ce livre était dans le top 5 de Danska pour le défi de l’an dernier.
Je confirme
Et je confirme aussi pour la suite, elle est à la hauteur du premier tome.
- floisaNiveau 9
7. Un livre féministe ou sur une femme (réelle) qui a marqué son temps. The Enchanters, de James Ellroy Pas féministe, bien au contraire, mais centré sur Marilyn Monroe. Glauque comme tous les Ellroy. Tous les personnages sont pourris, retors, y compris le narrateur, la police, les frères Kennedy. Une lecture épuisante.
14. Un livre cité dans un top 5 d'un précédent défi. Le Pont sur la Drina, d'Ivo Andric. Une lecture très harmonieuse et réposante, au contraire. Quatre siècles dans une petite localité aux confins de la Bosnie et de la Serbie qui passe d'empire en empire, de grande crue en révolte. Des descriptions superbes, des personnages très attachants qui surnagent mais ne font qu'une brève apparition puisque le temps long passe par là.
15. Un livre dont le titre repose sur une antithèse ou un oxymore. La Bête humaine, d'Emile Zola Mon Zola annuel, toujours égal à lui-même. Comme toujours, beaucoup plus social et politique que le film de Renoir qui en a été tiré (avec Jean Gabin, Simone Simon et Fernand Ledoux).
Joker : Un livre qui ne correspond à aucun des 50 autres items du défi. Pour remplacer le défi 16: Wellness (Bien-être), de Nathan Hill Un très grand roman, à mon avis, dont le titre me paraît mal choisi. Je dirais qu'il s'agit plutôt de mensonges enchâssés, de mensonges qu'on se fait, des lectures diverses qu'on peut avoir d'une série d'évènements. J'ai encore préféré à son 1er roman, paru il y a plusieurs années, The Nix (Les Fantômes du vieux pays).
14. Un livre cité dans un top 5 d'un précédent défi. Le Pont sur la Drina, d'Ivo Andric. Une lecture très harmonieuse et réposante, au contraire. Quatre siècles dans une petite localité aux confins de la Bosnie et de la Serbie qui passe d'empire en empire, de grande crue en révolte. Des descriptions superbes, des personnages très attachants qui surnagent mais ne font qu'une brève apparition puisque le temps long passe par là.
15. Un livre dont le titre repose sur une antithèse ou un oxymore. La Bête humaine, d'Emile Zola Mon Zola annuel, toujours égal à lui-même. Comme toujours, beaucoup plus social et politique que le film de Renoir qui en a été tiré (avec Jean Gabin, Simone Simon et Fernand Ledoux).
Joker : Un livre qui ne correspond à aucun des 50 autres items du défi. Pour remplacer le défi 16: Wellness (Bien-être), de Nathan Hill Un très grand roman, à mon avis, dont le titre me paraît mal choisi. Je dirais qu'il s'agit plutôt de mensonges enchâssés, de mensonges qu'on se fait, des lectures diverses qu'on peut avoir d'une série d'évènements. J'ai encore préféré à son 1er roman, paru il y a plusieurs années, The Nix (Les Fantômes du vieux pays).
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
retour rapide sur des lectures pouvant entrer dans le défi :
10- "un livre sur la langue ou les langues"- Le français va très bien, merci par les linguistes atterrées, dans la collection tracts Gallimard. Ce livret fait état des travaux linguistiques sur l'évolution du français et oppose "linguistes" et "puristes" en montrant, par la discussion d'idées reçues, que le français considéré comme fautif aujourd'hui sera sans doute la norme de demain. La lecture est intéressante, mais le format court empêche d'entrer dans les détails qui pourraient vraiment poser problème. Montrer que la langue évolue et que des simplifications expliquées sont souhaitables, c'est intéressant. Supposer ces simplifications résoudront tous les problèmes d'expression des francophones est peut-être un peu irréaliste. L'intérêt de ce tract me semble surtout de montrer que les linguistes existent et qu'ils aimeraient un rôle proche de celui des Académiciens, qu'ils écorchent consciencieusement au passage. Pourquoi pas.
18 "accusé à tort" - L'Ickabog, JK Rowling. Il m'attendait depuis longtemps sur une étagère et j'avais envie d'une lecture détente après deux romans puissants. L'Ickabog est un monstre qui effraie les enfants et les adultes naïfs. Dans un pays de conte, la Cornucopia, le roi se préoccupe davantage de la coupe de ses costumes que de diriger son royaume. On dit qu'un monstre rôde dans les Marécages du Nord, mais personne ne l'a jamais vu. Le roi décide de s'y rendre pour montrer sa bravoure. Malheureusement, c'est le monstre qui se met à sa poursuite et sème l'effroi dans le royaume.
48- Faire la paix- Jacaranda, Gaël Faye. J'avais très envie de le lire, surtout après avoir relu récemment Petit Pays, et j'ai eu la chance de me le faire prêter par une collègue. Le jacaranda du titre et de la couverture veille sur le jardin et l'enfance de Stella, au Rwanda. Milan, le narrateur, cherche à comprendre ce pays, qui est celui de sa mère et qu'il ne connaît pas. De 1994 à 2020, il découvre les membres de sa famille maternelle et l'évolution du pays depuis le génocide jusqu'aux procès et aux tentatives de réconciliation. Malgré le sujet, la langue de l'auteur rend la lecture aisée et agréable, les personnages sont tout aussi vivants et attachants que ceux de Petit Pays que l'on aperçoit d'ailleurs à nouveau dans ce roman.
retour rapide sur des lectures pouvant entrer dans le défi :
10- "un livre sur la langue ou les langues"- Le français va très bien, merci par les linguistes atterrées, dans la collection tracts Gallimard. Ce livret fait état des travaux linguistiques sur l'évolution du français et oppose "linguistes" et "puristes" en montrant, par la discussion d'idées reçues, que le français considéré comme fautif aujourd'hui sera sans doute la norme de demain. La lecture est intéressante, mais le format court empêche d'entrer dans les détails qui pourraient vraiment poser problème. Montrer que la langue évolue et que des simplifications expliquées sont souhaitables, c'est intéressant. Supposer ces simplifications résoudront tous les problèmes d'expression des francophones est peut-être un peu irréaliste. L'intérêt de ce tract me semble surtout de montrer que les linguistes existent et qu'ils aimeraient un rôle proche de celui des Académiciens, qu'ils écorchent consciencieusement au passage. Pourquoi pas.
18 "accusé à tort" - L'Ickabog, JK Rowling. Il m'attendait depuis longtemps sur une étagère et j'avais envie d'une lecture détente après deux romans puissants. L'Ickabog est un monstre qui effraie les enfants et les adultes naïfs. Dans un pays de conte, la Cornucopia, le roi se préoccupe davantage de la coupe de ses costumes que de diriger son royaume. On dit qu'un monstre rôde dans les Marécages du Nord, mais personne ne l'a jamais vu. Le roi décide de s'y rendre pour montrer sa bravoure. Malheureusement, c'est le monstre qui se met à sa poursuite et sème l'effroi dans le royaume.
- Spoiler:
- le monstre existe bien, mais c'est un monstre vegan et gentil.
48- Faire la paix- Jacaranda, Gaël Faye. J'avais très envie de le lire, surtout après avoir relu récemment Petit Pays, et j'ai eu la chance de me le faire prêter par une collègue. Le jacaranda du titre et de la couverture veille sur le jardin et l'enfance de Stella, au Rwanda. Milan, le narrateur, cherche à comprendre ce pays, qui est celui de sa mère et qu'il ne connaît pas. De 1994 à 2020, il découvre les membres de sa famille maternelle et l'évolution du pays depuis le génocide jusqu'aux procès et aux tentatives de réconciliation. Malgré le sujet, la langue de l'auteur rend la lecture aisée et agréable, les personnages sont tout aussi vivants et attachants que ceux de Petit Pays que l'on aperçoit d'ailleurs à nouveau dans ce roman.
- lagoulueNiveau 8
Danska a écrit:lagoulue a écrit:
Si je n’ai pas fait d’erreur dans mes notes, ce livre était dans le top 5 de Danska pour le défi de l’an dernier.
Je confirme
Et je confirme aussi pour la suite, elle est à la hauteur du premier tome.
Tant mieux, tant mieux, vous m'avez convaincue !
En attendant de pouvoir le lire, pour la poursuite du défi, ça donne :
- item 41 : « Un livre écrit par un historien » : Vie et destin de Jésus de Nazareth, de Daniel Marguerat (ma 43e lecture)
C’est un titre que m’avait suggéré une néo qui se reconnaîtra sûrement (et j’en profite à nouveau pour la remercier de cette référence qu’elle m’a donnée).
Je crois que le titre est très explicite sans que j’aie besoin de rajouter quelque chose.
Pour ma part j’ai été très intéressée. J’y ai passé beaucoup de temps, d’abord parce que je ne l’ai pas lu en continu, et ensuite parce que c’était très riche et, ne voulant en perdre une miette, j’ai pris beaucoup de notes.
- item 26 « Un livre d’un auteur sud-africain » : Une saison blanche et sèche, d’André Brink
Un livre qui dormait dans ma PAL depuis des années, et que le défi et les avis déjà donnés de certains m’ont donné envie de sortir de cette triste attente sur mes étagères surchargées…
On est en Afrique du Sud en 1976, à Johannesburg, dans un contexte d’émeutes étudiantes dans lesquelles se trouve pris Jonathan, fils de Gordon Ngubene, balayeur noir de l’école du professeur Ben Du Toit.
Jonathan disparaît lors de ces émeutes, et ses parents demandent l’aide de Ben pour obtenir des nouvelles. Gordon a cette belle parole pour convaincre Ben de l’aider : « un homme il doit tout savoir sur ses enfants […] car s’il sait pas, il reste aveugle ». Ben fait une petite tentative auprès de la police, mais de manière somme toute très superficielle ; il se montre confiant dans le système qui est en place. Cependant le temps passe et Jonathan reste introuvable ; Gordon se met alors lui-même à mener l’enquête…
De part les événements qui vont ensuite s’enchaîner, Ben, Afrikaner qui terminait paisiblement sa carrière dans une des meilleures écoles afrikaner de la ville, gendre d’un député, va devoir sortir de son confort et être amené à réfléchir, s’impliquer, pour au final s’engager pleinement dans une histoire qui remet totalement en cause sa manière de penser les relations entre le monde auquel il appartient (les Afrikaners) et les Noirs.
Sa prise de conscience est assez progressive (voire vraiment lente au début). Il présente cela comme « un mouvement pur, élémentaire. Quelque chose est arrivé. J’ai réagi […] Je suis Ben Du Toit. Je suis ici. Personne d’autre que moi, ici, aujourd’hui. Il existe bien quelque chose que personne d’autre que moi ne peut faire : non pas parce que c’est « important » ou « efficace », mais parce qu’il n’y a que moi pour le faire. Je dois le faire parce que je suis Ben Du Toit. Parce que personne d’autre au monde ne s’appelle Ben Du Toit. »
C’est un homme dont j’ai aimé le cheminement, l’éveil à la conscience (aidé notamment en cela par des figures assez hautes en couleurs : Stanley le chauffeur de taxi noir ; le professeur de philosophie péteur, père d’une jeune femme journaliste qui ne le laisse pas indifférent et qui elle aussi joue un grand rôle dans son changement), le basculement irrémédiable de sa vie…
[Dans ce cheminement de prise de conscience, je vous mets une anecdote du narrateur qui montre bien comment le racisme était profond, et … ordinaire, naturel : étant enfant, lors d’un trajet en voiture dans le veld, il joue avec sa sœur à celui qui réagira le 1er en voyant des choses apparaître dans ce paysage vide, disant alors, pour se les approprier : « Ma maison, mon mouton » ; or, quand ils voient un Noir, ils disent : « Mon domestique »… ]
C’était donc ma 44e lecture et… j’ai battu mon record de l’an passé (où j’avais calé à 43). Et j’ai l’espoir d’en lire encore un ou deux !!!
- nicole 86Expert spécialisé
lagoulue a écrit:
Pour la poursuite du défi, ça donne :
- item 41 : « Un livre écrit par un historien » : Vie et destin de Jésus de Nazareth, de Daniel Marguerat (ma 43e lecture)
C’est un titre que m’avait suggéré une néo qui se reconnaîtra sûrement (et j’en profite à nouveau pour la remercier de cette référence qu’elle m’a donnée).
Je crois que le titre est très explicite sans que j’aie besoin de rajouter quelque chose.
Pour ma part j’ai été très intéressée. J’y ai passé beaucoup de temps, d’abord parce que je ne l’ai pas lu en continu, et ensuite parce que c’était très riche et, ne voulant en perdre une miette, j’ai pris beaucoup de notes.
Contente que ce livre ait rencontré une lectrice Rien de comparable avec le livre de Metin Arditi sur le même sujet.
Je pensais ne pas réellement participer au défi 2024 et puis une urgence à le terminer m'a incitée à chercher des livres courts qui me permettraient de remplir le contrat tout en correspondant à mes centres d'intérêt. J'ai donc pioché dans les lectures déjà signalées et cédé pour deux BD, pardon, deux romans graphiques dit la médiathèque :
défi 7. Un livre féministe ou sur une femme (réelle) qui a marqué son temps : A mains nues, Leila Slimani et Clément Oubrerie Tomes 1 et 2. J'ignorais tout de Suzanne Noël, féministe engagée pour le droit de vote des femmes et pionnière de la chirurgie réparatrice.
12. Une région française au cœur d'un récit : Les grands espaces, Catherine Meurisse Il se trouve que je connais très bien la région dans laquelle l'autrice a passé son enfance, donc un moment distrayant ; elle y a développé ses qualités de créatrice, j'y ai vécu une enfance à l'exact opposé de la sienne, ce fut doublement intéressant.
J'ai poursuivi par des lectures de pièces de théâtre :
21. Un livre dont l'histoire se passe en Russie : L'oncle Vania, Anton Tchekhov. Un huis-clos familial qui se termine mal.
11. Rois, reines, empereurs et impératrices et autres chefs d'État : Bérénice, Jean Racine. Honte à moi, je ne l'avais jamais lu !
18. Accusé à tort : Phèdre, Jean Racine. J'ai eu grand tort de passer cinquante ans sans relire cette pièce.
Toujours plus court !!!
34. Négritude : Discours sur le colonialisme, Aimé Césaire.
Et aussi
22. Ascension (au propre ou au figuré) : La France des Belhoumi, Stéphane Beaud. Les trois sœurs ainées de la famille ont interpellé le sociologue Stéphane Beaud, lors d'une conférence, de là est née l'idée de suivre les trajectoires de toute la fratrie, d'origine algérienne, sur environ dix ans. De très nombreux rencontres, des suivis par messages donnent à voir la réussite des filles aînées et leur implication constante dans l'éducation des plus jeunes avec une réussite plus mitigée pour les garçons. L'auteur insiste sur les pratiques culturelles différentes des frères et sœurs. La période étudiée qui inclut la sombre année 2015 et ses attentats permet des réflexions intéressantes sur les différences de réaction. Ce livre aurait sans doute sa place dans les CDI de lycée.[/b]
Joker : Ces enfants empêchés de penser, Serge Boimare. Il a été beaucoup question de ce livre dans un autre fil et je remercie vivement @Elyas de faire souvent référence à cet auteur. Je n'ai plus de classe mais j'aurais aimé lire ce livre "avant" et surtout il m'a permis à mieux voir mes propres empêchements.
Il me reste quatre lectures mais je peine sur deux d'entre elles.
- CasparProphète
Ça fait plaisir de te lire Nicole, il me semble qu'on te voit moins souvent sur le forum.
Il me reste un peu de temps pour finir mais je lis très peu en ce moment et je suis embourbé dans un roman d'Ann Patchett qui ne m'emballe pas plus que ça. Je devrais arriver à finir le défi quand même.
Il me reste un peu de temps pour finir mais je lis très peu en ce moment et je suis embourbé dans un roman d'Ann Patchett qui ne m'emballe pas plus que ça. Je devrais arriver à finir le défi quand même.
- nicole 86Expert spécialisé
Merci Caspar !
Défi 10 : Un livre sur la langue ou les langues : L'hébreu, trois mille ans d'histoire, Mireille Hadas-Lebel. Moins de 200 pages pour une si longue période, un véritable défi ! Malgré des avis unanimement positifs sur ce livre signé d'une professeur reconnue, j'ai eu des difficultés à cerner la ligne directrice entre amplitude et exemples très précis (d'autant que les translittérations pour éviter l'usage de l'alphabet hébraïque m'ont gênée). Je suis déçue, lire ce livre dans le cadre du défi n'était peut-être pas la bonne idée, j'aurais dû le lire sans date butoir.
Edit : Pour le Défi 41, livre écrit par un historien : Martin Luther, un destin, Lucien Febvre. Une lecture qui remet en cause tout ce que je pensais savoir sur Luther, ce livre écrit en 1928 qui fut le premier à remettre en cause la doxa catholique demanderait sans doute à être complété par des ouvrages plus récents. Il m'a aussi manqué des connaissances sur le contexte historique de l'époque.
Edit : Plus quetrois deux , mais avant il y a un cours à reprendre pour la visio du 29 novembre.
Défi 10 : Un livre sur la langue ou les langues : L'hébreu, trois mille ans d'histoire, Mireille Hadas-Lebel. Moins de 200 pages pour une si longue période, un véritable défi ! Malgré des avis unanimement positifs sur ce livre signé d'une professeur reconnue, j'ai eu des difficultés à cerner la ligne directrice entre amplitude et exemples très précis (d'autant que les translittérations pour éviter l'usage de l'alphabet hébraïque m'ont gênée). Je suis déçue, lire ce livre dans le cadre du défi n'était peut-être pas la bonne idée, j'aurais dû le lire sans date butoir.
Edit : Pour le Défi 41, livre écrit par un historien : Martin Luther, un destin, Lucien Febvre. Une lecture qui remet en cause tout ce que je pensais savoir sur Luther, ce livre écrit en 1928 qui fut le premier à remettre en cause la doxa catholique demanderait sans doute à être complété par des ouvrages plus récents. Il m'a aussi manqué des connaissances sur le contexte historique de l'époque.
Edit : Plus que
- floisaNiveau 9
Je crois que je vais capituler à 47.
Mon 47ème sera un polar se passant en Angleterre à l'époque de la dissolution des monastères, mais je n'ai rien en vue pour l'automne, le fruit ou légume, et l'homme dans le titre...
Mon 47ème sera un polar se passant en Angleterre à l'époque de la dissolution des monastères, mais je n'ai rien en vue pour l'automne, le fruit ou légume, et l'homme dans le titre...
- CasparProphète
floisa a écrit:Je crois que je vais capituler à 47.
Mon 47ème sera un polar se passant en Angleterre à l'époque de la dissolution des monastères, mais je n'ai rien en vue pour l'automne, le fruit ou légume, et l'homme dans le titre...
Des souris est des hommes ? Une centaine de pages.
Autobiographie d'une courgette ? Livre pour la jeunesse, donc sans doute vite lu aussi.
Pour l'automne je te conseille ma romancière préférée (je radote): Barbara Pym et son Quatuor d'automne (roman court et asse vite lu aussi).
- nicole 86Expert spécialisé
Dans le domaine anglophone, pour l'automne (de la vie), "Le journal d'une voisine" de Doris Lessing , publié sous le pseudonyme de Jane Somers. Pas court mais un grand livre.
- Clecle78Bon génie
Tu peux regarder le récapitulatif. Il y a plein d'idées.
- floisaNiveau 9
Merci à tous, je vais regarder (mais je passe mon tour pour Des Souris et des hommes, étudié 2 ou 3 années de suite en spé).
- CasparProphète
floisa a écrit:Merci à tous, je vais regarder (mais je passe mon tour pour Des Souris et des hommes, étudié 2 ou 3 années de suite en spé).
Je compatis. pas super fan de ce roman mais c'est court.
- AsarteLilithBon génie
Je confirme qu' Autobiographie d'une courgette se lit assez vite.
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
floisa, tu vas bien trouver de quoi valider les trois items qu'il te reste, avec les conseils de Caspar ou les listes déjà établies.
Me revoilà avec deux nouvelles lectures qui peuvent aussi entrer dans le défi :
24- So british ! Le maire de Casterbridge, Thomas Hardy. Un soir de beuverie, Michel Henchard, jeune ouvrier agricole, vend sa femme et sa fille aux enchères. Un marin de passage les emporte avec lui. Sitôt dessoulé, Henchard se repend et fait le vœu de ne plus boire une goutte d'alcool fort pendant vingt ans. Grâce à son travail, il monte peu à peu dans l'échelle sociale et devient le maire de Casterbridge. Six ans plus tard, Suzanne et sa fille reviennent vivre près de lui. Henchard était prêt à épouser une autre femme, mais le repentir lui fait courtiser à nouveau Suzanne et reprendre avec elle leur vie commune. Le caractère de Michel Henchard est bien trempé, et suscite peu de pitié à son égard. Colérique et orgueilleux, il cause le malheur de ses proches, femme, fille, ami. S'ensuit toujours un moment de regret, trop tard, lorsque le mal est irrémédiablement commis. Ce déséquilibre structure tout le roman. Henchard est bon, puis commet une mauvaise action, puis veut se faire pardonner, puis ne peut s'empêcher de s'emporter à nouveau. Les autres, à commencer par les femmes, sont soumis à ses revirements. Un homme peut bien avoir toutes les liaisons qu'il veut, une femme est perdue si une de ses anciennes amours venait à être révélée. Voici le mot de la fin pour vous donner une idée du roman : "le bonheur n'est qu'un épisode dans un drame tout entier de souffrance." Je sais que l'auteur est généralement apprécié, mais je dois dire que j'ai déjà lu plus joyeux.
30 "un livre qui parle d'animaux"- Rousse, Denis Infante. Si certains peinent pour cet item du défi, je conseille vivement cette lecture (en plus, c'est court, comme le soulignerait Caspar). Il peut aussi aller pour le nom de l'auteur est un nom commun. Ce livre avait été recommandé par mon libraire cet été et je ne l'avais pas pris. Entre temps, mon libraire est décédé (mon gros choc de la rentrée) et ce livre se trouvait hier sur le présentoir de la médiathèque. Crac, dans le sac ! Rousse est une jeune renarde qui veut quitter sa forêt et découvrir le monde, au moins jusqu'aux hautes montagnes au-delà du fleuve. La sécheresse règne sur l'univers de Rousse et si elle est maligne et habile, elle est aussi une proie et risque sa vie en quittant ce qu'elle connaît. Dans ce livre, pas d'humains, à part sous forme de squelettes. On comprend qu'ils sont responsables des arbres "biscornus" et des zones mortes entre la forêt et le fleuve, mais ils n'existent plus et la vie peut continuer. Rousse est vive et veut apprendre. Une ourse devient son amie, puis un corbeau, son maître et enseignant. Chaque endroit est marqué par des sentiments forts, une nouvelle rencontre, une nouvelle étape de son apprentissage. Le roman, puissant comme un conte, créé une langue pour la renarde, poétique, simple et déroutante, qui oblige à poser plus longuement son regard sur la page pour suivre pas à pas la progression de Rousse. D'abord par la perception des sens (la matière est le nom de la première partie), puis l'affirmation de sa conscience (l'esprit) et par son accomplissement (l'existence), Rousse nous guide à travers les paysages et les rencontres de toute une vie qui lui donnent la sagesse de celle qui, à son tour, sait.
Belles lectures à vous tous.
floisa, tu vas bien trouver de quoi valider les trois items qu'il te reste, avec les conseils de Caspar ou les listes déjà établies.
Me revoilà avec deux nouvelles lectures qui peuvent aussi entrer dans le défi :
24- So british ! Le maire de Casterbridge, Thomas Hardy. Un soir de beuverie, Michel Henchard, jeune ouvrier agricole, vend sa femme et sa fille aux enchères. Un marin de passage les emporte avec lui. Sitôt dessoulé, Henchard se repend et fait le vœu de ne plus boire une goutte d'alcool fort pendant vingt ans. Grâce à son travail, il monte peu à peu dans l'échelle sociale et devient le maire de Casterbridge. Six ans plus tard, Suzanne et sa fille reviennent vivre près de lui. Henchard était prêt à épouser une autre femme, mais le repentir lui fait courtiser à nouveau Suzanne et reprendre avec elle leur vie commune. Le caractère de Michel Henchard est bien trempé, et suscite peu de pitié à son égard. Colérique et orgueilleux, il cause le malheur de ses proches, femme, fille, ami. S'ensuit toujours un moment de regret, trop tard, lorsque le mal est irrémédiablement commis. Ce déséquilibre structure tout le roman. Henchard est bon, puis commet une mauvaise action, puis veut se faire pardonner, puis ne peut s'empêcher de s'emporter à nouveau. Les autres, à commencer par les femmes, sont soumis à ses revirements. Un homme peut bien avoir toutes les liaisons qu'il veut, une femme est perdue si une de ses anciennes amours venait à être révélée. Voici le mot de la fin pour vous donner une idée du roman : "le bonheur n'est qu'un épisode dans un drame tout entier de souffrance." Je sais que l'auteur est généralement apprécié, mais je dois dire que j'ai déjà lu plus joyeux.
30 "un livre qui parle d'animaux"- Rousse, Denis Infante. Si certains peinent pour cet item du défi, je conseille vivement cette lecture (en plus, c'est court, comme le soulignerait Caspar). Il peut aussi aller pour le nom de l'auteur est un nom commun. Ce livre avait été recommandé par mon libraire cet été et je ne l'avais pas pris. Entre temps, mon libraire est décédé (mon gros choc de la rentrée) et ce livre se trouvait hier sur le présentoir de la médiathèque. Crac, dans le sac ! Rousse est une jeune renarde qui veut quitter sa forêt et découvrir le monde, au moins jusqu'aux hautes montagnes au-delà du fleuve. La sécheresse règne sur l'univers de Rousse et si elle est maligne et habile, elle est aussi une proie et risque sa vie en quittant ce qu'elle connaît. Dans ce livre, pas d'humains, à part sous forme de squelettes. On comprend qu'ils sont responsables des arbres "biscornus" et des zones mortes entre la forêt et le fleuve, mais ils n'existent plus et la vie peut continuer. Rousse est vive et veut apprendre. Une ourse devient son amie, puis un corbeau, son maître et enseignant. Chaque endroit est marqué par des sentiments forts, une nouvelle rencontre, une nouvelle étape de son apprentissage. Le roman, puissant comme un conte, créé une langue pour la renarde, poétique, simple et déroutante, qui oblige à poser plus longuement son regard sur la page pour suivre pas à pas la progression de Rousse. D'abord par la perception des sens (la matière est le nom de la première partie), puis l'affirmation de sa conscience (l'esprit) et par son accomplissement (l'existence), Rousse nous guide à travers les paysages et les rencontres de toute une vie qui lui donnent la sagesse de celle qui, à son tour, sait.
Belles lectures à vous tous.
- CasparProphète
Les romans de Thomas Hardy sont connus pour être particulièrement déprimants, je crois que Loin de la foule déchaînée est le seul qui se finit bien.
- cavatineNiveau 9
Deux comptes rendus avec un peu de retard :
Pour l'item 29. Un livre qui concerne un auteur, une autrice ou un artiste ayant existé :
Le fer et le feu (tome 2 des Enquêtes de Sir John Fielding), de Bruce Alexander
Avis :
Une lecture très agréable, avec un rythme mieux cadencé que pour le premier opus. Les personnages sont bien brossés (mention spéciale à Jimmie Bunkins), et l'enquête, somme toute assez classique, est bien étayée par l'atmosphère sourde et inquiétante de Londres au XVIIIe siècle.
Fait amusant : j'ai cherché si d'aventure le personnage de John Clayton était inspiré d'un poète ayant réellement existé. Il s'avère que non, mais, en cherchant, j'ai appris que c'était, fictivement parlant, le véritable nom de Lord Greystoke, alias Tarzan (John Clayton III). L'auteur s'est peut-être amusé, qui sait.
NEED, de Joëlle Charbonneau
Avis :
Un peu comme les précédents avis postés, j'ai trouvé que c'était un bouquin efficace, en tant que page-turner, se lisant vite et bien. Cependant, j'ai été un peu déçue par la fin, qui manque de profondeur et est expédiée trop rapidement. Je n'ai pas ressenti beaucoup d'empathie envers les personnages, y compris avec l'héroïne (qui m'a agacée à la longue). Bref, un peu trop orienté young adult, peut-être, pour que j'y adhère pleinement...
Je valide avec ce roman l'item 39. Rêve(s) d'enfant (enfin, d'adolescents).
Cela me fait donc 34/50. J'espère arriver à 40 en fin d'année.
Pour l'item 29. Un livre qui concerne un auteur, une autrice ou un artiste ayant existé :
Le fer et le feu (tome 2 des Enquêtes de Sir John Fielding), de Bruce Alexander
- Résumé (éditeur):
Jeremy, aidé par l'intervention de Sir John, souhaite poursuivre son apprentissage chez l'éditeur Ezekiel Crabb. Mais la veille de son arrivée, toute la famille Crabb est assassinée...
Avis :
Une lecture très agréable, avec un rythme mieux cadencé que pour le premier opus. Les personnages sont bien brossés (mention spéciale à Jimmie Bunkins), et l'enquête, somme toute assez classique, est bien étayée par l'atmosphère sourde et inquiétante de Londres au XVIIIe siècle.
Fait amusant : j'ai cherché si d'aventure le personnage de John Clayton était inspiré d'un poète ayant réellement existé. Il s'avère que non, mais, en cherchant, j'ai appris que c'était, fictivement parlant, le véritable nom de Lord Greystoke, alias Tarzan (John Clayton III). L'auteur s'est peut-être amusé, qui sait.
NEED, de Joëlle Charbonneau
- Résumé (éditeur):
Les adolescents du lycée de Nottawa se réunissent tous sur NEED, un nouveau réseau social promettant de répondre à tous leurs besoins sous couvert d'un total anonymat... quels que soient ces besoins et leurs conséquences, et à condition d'inviter six amis à le rejoindre. Kaylee demande un rein pour sauver la vie de son frère, mais le site réclame de dangereuses contreparties...
Avis :
Un peu comme les précédents avis postés, j'ai trouvé que c'était un bouquin efficace, en tant que page-turner, se lisant vite et bien. Cependant, j'ai été un peu déçue par la fin, qui manque de profondeur et est expédiée trop rapidement. Je n'ai pas ressenti beaucoup d'empathie envers les personnages, y compris avec l'héroïne (qui m'a agacée à la longue). Bref, un peu trop orienté young adult, peut-être, pour que j'y adhère pleinement...
Je valide avec ce roman l'item 39. Rêve(s) d'enfant (enfin, d'adolescents).
Cela me fait donc 34/50. J'espère arriver à 40 en fin d'année.
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