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- JennyMédiateur
Pour le défi 46, Écoute, j'ai lu le premier roman d'Alice Renard, La colère et l'envie
Isor, une petite fille différente, vit avec ses parents. Isor ne parle pas, pique des colères terrifiantes. Ses parents s'isolent, renoncent à voir familles et amis et vivent en huit-clos. Epuisés par les consultations de spécialiste en spécialiste, par l'absence de diagnostic clair ("Isor pourrait"), ils se replient sur eux mêmes. Ils renoncent à consulter, ils ne la scolarisent pas, ils ne la comprennent pas, ils renoncent à l'empêcher de quitter l'appartement pour des "fugues" lors desquelles elle ramène d'insignifiants trésors. Isor grandit... Ils cherchent des moyens pour communiquer tant bien mal avec leur enfant, la danse pour la maman, une avalanche de DVD animaliers pour la mère.
Un imprévu les oblige à confier Isor à Lucien, un voisin septuagénaire englué dans sa tristesse. Ces deux-là s'écoutent et deviennent inséparables. Toutes les après midis, Isor vient bouleverser le quotidien routinier du vieux monsieur... Ils se découvrent l'un et l'autre, ils (ré)apprennent à vivre.
Un événement dramatique pousse ensuite Isor à partir à la découverte du vaste monde dans un acte d'amour pour Lucien.
Un très beau roman sur la différence, sur l'amitié, très poétique. Quel beau duo de personnages !
Isor, une petite fille différente, vit avec ses parents. Isor ne parle pas, pique des colères terrifiantes. Ses parents s'isolent, renoncent à voir familles et amis et vivent en huit-clos. Epuisés par les consultations de spécialiste en spécialiste, par l'absence de diagnostic clair ("Isor pourrait"), ils se replient sur eux mêmes. Ils renoncent à consulter, ils ne la scolarisent pas, ils ne la comprennent pas, ils renoncent à l'empêcher de quitter l'appartement pour des "fugues" lors desquelles elle ramène d'insignifiants trésors. Isor grandit... Ils cherchent des moyens pour communiquer tant bien mal avec leur enfant, la danse pour la maman, une avalanche de DVD animaliers pour la mère.
Un imprévu les oblige à confier Isor à Lucien, un voisin septuagénaire englué dans sa tristesse. Ces deux-là s'écoutent et deviennent inséparables. Toutes les après midis, Isor vient bouleverser le quotidien routinier du vieux monsieur... Ils se découvrent l'un et l'autre, ils (ré)apprennent à vivre.
Un événement dramatique pousse ensuite Isor à partir à la découverte du vaste monde dans un acte d'amour pour Lucien.
Un très beau roman sur la différence, sur l'amitié, très poétique. Quel beau duo de personnages !
- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 2 (un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun), j'ai lu Le soldat désaccordé de Gilles Marchand. (Prix des Libraires 2023)
Dans les années 20, un ancien combattant ayant perdu sa main au combat mène une enquête pour retrouver un soldat disparu en 1917.
Il va remonter dans le temps, interroger anciens compagnons d'armes et témoins civils pour retrouver ce jeune homme et sa fiancée qui a disparu en même temps que lui.
L'histoire mêle les souvenirs personnels du narrateur et son enquête, avec pour toile de fond la montée des tensions et l'annonce d'une nouvelle guerre mondiale.
C'est un roman agréable à lire, qui se lit d'une traite ou presque, mais qui se démarque peu des dizaines d'oeuvres que j'ai lues sur la Grande Guerre. Sympathique mais pas inoubliable.
Dans les années 20, un ancien combattant ayant perdu sa main au combat mène une enquête pour retrouver un soldat disparu en 1917.
Il va remonter dans le temps, interroger anciens compagnons d'armes et témoins civils pour retrouver ce jeune homme et sa fiancée qui a disparu en même temps que lui.
L'histoire mêle les souvenirs personnels du narrateur et son enquête, avec pour toile de fond la montée des tensions et l'annonce d'une nouvelle guerre mondiale.
C'est un roman agréable à lire, qui se lit d'une traite ou presque, mais qui se démarque peu des dizaines d'oeuvres que j'ai lues sur la Grande Guerre. Sympathique mais pas inoubliable.
- EloahExpert spécialisé
Bonjour ! Je place dans le défi 33 "le diable" le très beau roman de Michel Jean, Kukum qui raconte l'histoire d'Almanda, jeune orpheline québécoise tombée amoureuse de Thomas, un Innu et qui va vivre toute sa vie au sein de cette communauté indienne nomade, apprenant leurs rites, devenant une chasseuse hors pair (sachant que dans cette communauté le chasseur remercie sa proie de lui permettre de survivre en lui offrant sa vie), dans une nature magnifique et rude. Le diable arrive en 2è partie du roman : "le progrès" cause la déforestation, le déplacement puis la sédentarisation forcée de ce peuple, volant les enfants pour les placer dans des instituts où ils sont éduqués "comme des canadiens" en diabolisant les traditions indigènes. C'est beau et désespérant.
Pour le défi 6 "déplacement", j'ai lu L'art du naufrage, 1er tome de Le Royaume de Pierre d'Angle de Pascale Quiviger, une saga fantasy jeunesse. Il y a d'ailleurs bien plus d'aventure que de fantasy dans ce 1er tome dont la moitié se passe sur les mers. On suit le Prince Thibault qui préfère être marin parmi les marins plutôt que de vivre en souverain sur son île mais qui se voit contraint de rentrer précipitamment à la mort de son père le roi pour éviter qu'en son absence son frère accède au trône. Il rentre donc avec sa jeune épouse qui est une ancienne esclave. L'intérêt du roman tient je trouve en ses personnage secondaires très attachants ainsi qu'au style de l'autrice très agréable, avec des pointes de poésie mais aussi d'humour.
Pour le défi 6 "déplacement", j'ai lu L'art du naufrage, 1er tome de Le Royaume de Pierre d'Angle de Pascale Quiviger, une saga fantasy jeunesse. Il y a d'ailleurs bien plus d'aventure que de fantasy dans ce 1er tome dont la moitié se passe sur les mers. On suit le Prince Thibault qui préfère être marin parmi les marins plutôt que de vivre en souverain sur son île mais qui se voit contraint de rentrer précipitamment à la mort de son père le roi pour éviter qu'en son absence son frère accède au trône. Il rentre donc avec sa jeune épouse qui est une ancienne esclave. L'intérêt du roman tient je trouve en ses personnage secondaires très attachants ainsi qu'au style de l'autrice très agréable, avec des pointes de poésie mais aussi d'humour.
- Cléopatra2Guide spirituel
J'ai lu les 4 tomes l'an dernier, Eloah, j'ai beaucoup aimé. J'en ai parlé ici je pense, mais sûrement aussi dans le fil fantasy.
- EloahExpert spécialisé
J'ai très envie de lire la suite, Cléopatra ! J'ai acheté ce 1er tome après avoir rencontré l'autrice au salon de Montreuil en décembre, elle est charmante !
- cavatineNiveau 9
Je note soigneusement Le Royaume de Pierre d'Angle de Pascale Quiviger ainsi que le roman de Stuart Tuton, tout semble réuni pour que ces oeuvres me plaisent.
J'ai récemment lu Les échos de l'au-delà, tome 2 de Signé Sixtine, de Roxane Dambre :
Avis :
Comme pour le premier, lecture très divertissante (avec de petites touches de sujets plus graves et sérieux), c'est excellent pour se changer les idées (et avoir envie de tester des recettes végétaliennes ). Je le place dans l'item 48. Faire la paix (avec son passé, car c'est bien de cela qu'il s'agit pour plusieurs des personnages, y compris l'héroïne, sans compter qu'il y a tout l'aspect "être en paix" pour les esprits des morts qui sont au cœur de l'enquête).
The Gameshouse, book 1: The Serpent (VF : La maison des jeux, tome 1 : Le serpent), de Claire North
Avis :
Une lecture déroutante, qui s'est vite révélée envoûtante. Le style, ciselé mais sans fioritures, est particulièrement beau et poétique, et sert très bien cette histoire sur le pouvoir et l'existence (je ne sais pas ce que donne la traduction en français, mais a priori, d'après quelques commentaires d'autres lecteurs, le style est bien retranscrit). Malgré sa brièveté, cette oeuvre est dense, ce qui a impacté ma manière de la lire, en prenant mon temps, sur plusieurs jours (une expérience diamétralement opposée à celle que j'avais eue en lisant deux autres romans de Claire North, que j'avais dévorés ; la conception était tout à fait différente, même si on y retrouvait des mécanismes de stratégie façon "jeu d'échecs"). Bref, une belle expérience de lecture ! Je le place dans l'item 22. Ascension, l'enjeu étant de gagner la partie pour accéder à la Haute Loge de la Maison des Jeux, avec également l'enjeu du pouvoir pour les "pions" politiques qui sont répartis entre chaque joueur.
J'ai récemment lu Les échos de l'au-delà, tome 2 de Signé Sixtine, de Roxane Dambre :
- Résumé (éditeur):
- Couvrir un salon scientifique affreusement mortel ? Presque une habitude ! Sixtine a su rendre haletant un congrès de mathématiques, ce n’est pas une exposition sur le repos éternel qui lui fera peur. Ou alors seulement un tout petit peu…
La pétillante journaliste d’ActuParis rendosse son ciré jaune, bien décidée à relever le défi même si elle ne sait pas vraiment par où commencer… Jusqu’à ce qu’elle voit un drôle de jeune homme, affublé d’un équipement digne des ghosbusters, se faire exclure manu militari de la soirée d’inauguration. Bingo ! Sixtine tient son scoop. Avant cela, la jolie brune et son photographe Melchior vont devoir se débarrasser des charlatans et autres vautours qui se dressent sur leur chemin, quitte à traîner dans les morgues et les cimetières passé minuit. Mais qu’importent les risques quand il s’agit de répondre à la question que l’humanité entière se pose depuis ses origines : existe-t-il une vie après la mort ?
Avis :
Comme pour le premier, lecture très divertissante (avec de petites touches de sujets plus graves et sérieux), c'est excellent pour se changer les idées (et avoir envie de tester des recettes végétaliennes ). Je le place dans l'item 48. Faire la paix (avec son passé, car c'est bien de cela qu'il s'agit pour plusieurs des personnages, y compris l'héroïne, sans compter qu'il y a tout l'aspect "être en paix" pour les esprits des morts qui sont au cœur de l'enquête).
The Gameshouse, book 1: The Serpent (VF : La maison des jeux, tome 1 : Le serpent), de Claire North
- Résumé (éditeur):
- VENISE, 1610. Au coeur de la Sérénissime, cité-monde la plus peuplée d'Europe, puissance honnie par le pape Paul V, il est un établissement mystérieux connu sous le nom de Maison des Jeux. Palais accueillant des joueurs de tous horizons, il se divise en deux cercles, Basse et Haute Loge. Dans le premier, les fortunes se font et se défont autour de tables de jeux divers et parfois improbables. Rarement, très rarement, certains joueurs aux talents hors normes sont invités à franchir les portes dorées de la Haute Loge. Les enjeux de ce lieu secret sont tout autre : pouvoir et politique à l'échelle des Etats, souvenirs, dons et capacités, années de vie... Tout le monde n'est pas digne de concourir dans la Haute Loge. Mais pour Thene, jeune femme bafouée par un mari aigri et falot ayant englouti sa fortune, il n'y a aucune alternative. D'autant que l'horizon qui s'offre à elle ne connaît pas de limite. Pour peu qu'elle gagne. Et qu'elle n'oublie pas que plus élevés sont les enjeux, plus dangereuses sont les règles...
Avis :
Une lecture déroutante, qui s'est vite révélée envoûtante. Le style, ciselé mais sans fioritures, est particulièrement beau et poétique, et sert très bien cette histoire sur le pouvoir et l'existence (je ne sais pas ce que donne la traduction en français, mais a priori, d'après quelques commentaires d'autres lecteurs, le style est bien retranscrit). Malgré sa brièveté, cette oeuvre est dense, ce qui a impacté ma manière de la lire, en prenant mon temps, sur plusieurs jours (une expérience diamétralement opposée à celle que j'avais eue en lisant deux autres romans de Claire North, que j'avais dévorés ; la conception était tout à fait différente, même si on y retrouvait des mécanismes de stratégie façon "jeu d'échecs"). Bref, une belle expérience de lecture ! Je le place dans l'item 22. Ascension, l'enjeu étant de gagner la partie pour accéder à la Haute Loge de la Maison des Jeux, avec également l'enjeu du pouvoir pour les "pions" politiques qui sont répartis entre chaque joueur.
- StephieNiveau 5
Bonjour à tous
J'ai opéré un petit déplacement
J'ai mis mon ancien item 43 en 12. Une région française au cœur d'un récit. Nous traverserons des orages d'Anne-Laure Bondoux : Saga familiale sur quatre générations dans le Morvan. Un homme raconte à son fils, l'histoire de leur famille à travers le destin tumultueux de 4 hommes. Un texte incroyable sur les non-dits qu'on étouffe, une magnifique fresque du XXe siècle et du début du XXIe.
Et voici ce que je mets en 43
43. Un livre écrit par un auteur dont le prénom ou le nom est composé.Soeur Aînée de Lily-Belle de Chollet. Petit dernier de la collection "Court Toujours" chez Nathan. Tess et Valentin sont potes. Ils sont invités à une soirée et veulent en profiter pour filmer un nouvel épisode de leur série Youtube. Mais à la dernière minute, Tess doit garder son petit frère et sa petite soeur. Elle décide de les emmener en douce à la soirée, qui, forcément va mal tourner. Roman sur les relations fraternelles qui ne m'a fait ni chaud ni froid.
J'ai opéré un petit déplacement
J'ai mis mon ancien item 43 en 12. Une région française au cœur d'un récit. Nous traverserons des orages d'Anne-Laure Bondoux : Saga familiale sur quatre générations dans le Morvan. Un homme raconte à son fils, l'histoire de leur famille à travers le destin tumultueux de 4 hommes. Un texte incroyable sur les non-dits qu'on étouffe, une magnifique fresque du XXe siècle et du début du XXIe.
Et voici ce que je mets en 43
43. Un livre écrit par un auteur dont le prénom ou le nom est composé.Soeur Aînée de Lily-Belle de Chollet. Petit dernier de la collection "Court Toujours" chez Nathan. Tess et Valentin sont potes. Ils sont invités à une soirée et veulent en profiter pour filmer un nouvel épisode de leur série Youtube. Mais à la dernière minute, Tess doit garder son petit frère et sa petite soeur. Elle décide de les emmener en douce à la soirée, qui, forcément va mal tourner. Roman sur les relations fraternelles qui ne m'a fait ni chaud ni froid.
- LockoNiveau 2
Je voulais valider le défi 38 : Un des personnages principaux est un enfant ou un adolescent, mais le livre n'appartient pas à la littérature jeunesse avec Souvenirs de Marnie de Joan G Robinson. Mauvaise idée car il me semble que ce roman fait justement partie de la littérature de jeunesse. Je le fais donc basculer dans le défi 39. Rêves d'enfant.
J'ai trouvé que la rencontre de la jeune héroïne avec Marnie traînait un peu en longueur mais j'ai ensuite apprécié le rythme de cette histoire qui prend son temps. On y suit une jeune orpheline, Anna, qui construit un mur autour d’elle, refuse toute aide et laisse s’écouler le temps en rêvant dans les dunes qui s’avancent dans la mer. J'ai été agréablement surprise par la fin, inattendue.
C'est un livre que j'ai découvert, dans une jolie édition avec une belle couverture colorée et texturée, grâce à @Eloah.
J'ai trouvé que la rencontre de la jeune héroïne avec Marnie traînait un peu en longueur mais j'ai ensuite apprécié le rythme de cette histoire qui prend son temps. On y suit une jeune orpheline, Anna, qui construit un mur autour d’elle, refuse toute aide et laisse s’écouler le temps en rêvant dans les dunes qui s’avancent dans la mer. J'ai été agréablement surprise par la fin, inattendue.
C'est un livre que j'ai découvert, dans une jolie édition avec une belle couverture colorée et texturée, grâce à @Eloah.
- nicole 86Expert spécialisé
Pour le défi 13, A la recherche de… : Le plus court chemin d’Antoine Wauters, un auteur belge francophone dont j’avais beaucoup aimé le roman en vers libres Mahmoud ou la montée des eaux. Ce nouvel ouvrage est un kaléidoscope de très courts chapitres où l’auteur part à la recherche d’une part de l’enfant qu’il fut et d’autre part des motivations profondes de son désir et de sa nécessité d’écrire.
Quelques lignes sur son enfance (p 70) :
Un chapitre (très court) sur l’écriture (p 212) :
Son enfance tout entière ancrée dans le microcosme de l'Ardenne belge (ce n'est pas une région française, dommage !) des années 80 parait bien lointaine mais les émotions et les craintes nous rejoignent. Le fait que ce livre soit composé de bribes à la fois me séduit et m’agace et cependant j’aurais envie de ne pas avoir à le rendre à la médiathèque.
Pour le Défi 33. Le diable : Akkedia ; Le diable au désert d'Adrien Candiard.
J’avais pensé au départ à La tentation de saint Antoine de Flaubert mais la parution en février de cette courte pièce de théâtre m’a détournée du projet initial. Il s’agit d’un dialogue entre un moine du désert d’Egypte et le Tentateur. L’auteur introduit son texte par une citation d’Evagre le Pontique qui fut le premier à décrire le péché d’acédie et à proposer des remèdes pour surmonter « le démon de midi ». Intéressant mais la lecture d’Evagre et des pères du désert est plus stimulante sur le plan spirituel.
Défi 35. Un livre dont l'un des personnages est un(e) prostitué(e) : Ma vie de Geisha de Mineko Iwasaki.
Une plongée dans le monde des geisha qui me semble édulcorée, la narratrice et autrice réussit tout ce qu’elle entreprend que ce soit sur le plan artistique que de sa « reconversion ». J’ai donc essayé d’en savoir davantage et j’ai poursuivi avec Mémoires d'une geisha de Yuki Inoue qui ne gomme pas les relations sexuelles tarifées et les difficultés lors de la seconde guerre mondiale.
Quelques lignes sur son enfance (p 70) :
Cette crainte que je ne sois pas heureux a toujours habité Maman. A dix-huit ans elle posa sur ma table ce mot que je relis souvent : « Toine, en parcourant ta lettre d’hier soir, j’ai été touchée par ta grande et belle sensibilité, par le raffinement de ton écriture, non …style, et aussi par la confiance que tu me faisais en me la donnant à lire. Sache que mon plus grand désir est ton bonheur ou, du moins une approche du bonheur, son apprivoisement. « Nous ne sommes pas nés heureux, nous avons appris à l’être ». Cette petite phrase je te l’écris parce qu’elle m’aide. […] Maman savait ce qu’elle disait, elle qui a toujours été une grande nostalgique, alors que Papa était plutôt une flèche tendue vers une succession de cibles, de buts. Quant à moi je m’agite comme je peux entre les deux. Avec les armes et les blessures des deux.
Un chapitre (très court) sur l’écriture (p 212) :
Avant d’être un acte d’expression, écrire est un acte d’écoute. Il faut longtemps se taire et apprendre à entendre, puis seulement parler.
Son enfance tout entière ancrée dans le microcosme de l'Ardenne belge (ce n'est pas une région française, dommage !) des années 80 parait bien lointaine mais les émotions et les craintes nous rejoignent. Le fait que ce livre soit composé de bribes à la fois me séduit et m’agace et cependant j’aurais envie de ne pas avoir à le rendre à la médiathèque.
Pour le Défi 33. Le diable : Akkedia ; Le diable au désert d'Adrien Candiard.
J’avais pensé au départ à La tentation de saint Antoine de Flaubert mais la parution en février de cette courte pièce de théâtre m’a détournée du projet initial. Il s’agit d’un dialogue entre un moine du désert d’Egypte et le Tentateur. L’auteur introduit son texte par une citation d’Evagre le Pontique qui fut le premier à décrire le péché d’acédie et à proposer des remèdes pour surmonter « le démon de midi ». Intéressant mais la lecture d’Evagre et des pères du désert est plus stimulante sur le plan spirituel.
Défi 35. Un livre dont l'un des personnages est un(e) prostitué(e) : Ma vie de Geisha de Mineko Iwasaki.
Une plongée dans le monde des geisha qui me semble édulcorée, la narratrice et autrice réussit tout ce qu’elle entreprend que ce soit sur le plan artistique que de sa « reconversion ». J’ai donc essayé d’en savoir davantage et j’ai poursuivi avec Mémoires d'une geisha de Yuki Inoue qui ne gomme pas les relations sexuelles tarifées et les difficultés lors de la seconde guerre mondiale.
- MalagaModérateur
Pour le défi 7 Un livre féministe ou sur une femme (réelle) qui a marqué son temps, j'ai lu Féminismes et pop culture de Jennifer Padjemi.
Le résumé : cet essai fait le lien entre le féminisme et la culture populaire comme les séries (notamment Grey's Anatomy), la musique (Beyoncé et Rihanna)...
Mon avis : un livre pas inintéressant et qui décrit certains phénomènes du point de l'intersectionnalité. L'autrice décrit finalement autant à la façon dont les femmes sont traitées dans la culture populaire que les personnes noires, grosses, handicapées, LGBT.. Si on connait un peu le sujet, on apprend peu mais cet essai reste plutôt plaisant.
Le résumé : cet essai fait le lien entre le féminisme et la culture populaire comme les séries (notamment Grey's Anatomy), la musique (Beyoncé et Rihanna)...
Mon avis : un livre pas inintéressant et qui décrit certains phénomènes du point de l'intersectionnalité. L'autrice décrit finalement autant à la façon dont les femmes sont traitées dans la culture populaire que les personnes noires, grosses, handicapées, LGBT.. Si on connait un peu le sujet, on apprend peu mais cet essai reste plutôt plaisant.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- floisaNiveau 9
10. Un livre sur la langue ou les langues. Babel, de R.F. Kuang
Présentation wikipedia: "Babel se déroule dans un univers alternatif, dans l'Angleterre des années 1830, où l'économie britannique et son influence coloniale sont alimentées par l'utilisation de barres d'argent magiques. Leur pouvoir provient de la capture de ce qui est « perdu en traduction » entre des mots de différentes langues qui ont un sens similaire, mais pas identique. Pour créer et exploiter ce pouvoir, l'université d'Oxford a créé l'Institut Royal de Traduction, surnommé « Babel », où des universitaires travaillent à trouver de nouvelles paires."
Les personnages principaux sont des étudiants issus des diverses colonies, recrutés pour cette tâche. Ils sont tiraillés entre la chance qui leur est donnée, et le sentiment de trahir leurs origines en travaillant au renforcement de l'Empire britannique. Histoire palpitante, réflexions passionnantes sur la langue justement mais hélas, hélas, le style! On croirait que c'est écrit par une IA tant les images, les expressions, sont toutes faites, ce qui est comble sur un sujet pareil, sans parler des anachronismes dans la façon de s'exprimer parfois. Et il y a un côté littérature young adult qui m'a bien déplu aussi.
Présentation wikipedia: "Babel se déroule dans un univers alternatif, dans l'Angleterre des années 1830, où l'économie britannique et son influence coloniale sont alimentées par l'utilisation de barres d'argent magiques. Leur pouvoir provient de la capture de ce qui est « perdu en traduction » entre des mots de différentes langues qui ont un sens similaire, mais pas identique. Pour créer et exploiter ce pouvoir, l'université d'Oxford a créé l'Institut Royal de Traduction, surnommé « Babel », où des universitaires travaillent à trouver de nouvelles paires."
Les personnages principaux sont des étudiants issus des diverses colonies, recrutés pour cette tâche. Ils sont tiraillés entre la chance qui leur est donnée, et le sentiment de trahir leurs origines en travaillant au renforcement de l'Empire britannique. Histoire palpitante, réflexions passionnantes sur la langue justement mais hélas, hélas, le style! On croirait que c'est écrit par une IA tant les images, les expressions, sont toutes faites, ce qui est comble sur un sujet pareil, sans parler des anachronismes dans la façon de s'exprimer parfois. Et il y a un côté littérature young adult qui m'a bien déplu aussi.
- CasparProphète
24. So British !: Civil to Strangers and other writings, Barbara Pym.
On peut difficilement faire plus British que Barbara Pym dont je peux dire que c'est ma romancière préférée: j'ai lu tous ces livres plusieurs fois, ainsi que deux biographies, ses carnets et journaux rassemblés dans un volume, des articles et livres de critiques... Elle est souvent comparée à Jane Austen (c'est banal mais ici assez justifié) à cause du milieu assez restreint qu'elle décrit, son humour et son ironie très anglais et jamais vraiment méchants ou cruels.
Un extrait de sa fiche wikipedia que j'ai trouvé assez synthétique:
Plusieurs thèmes s'entrecroisent dans les œuvres de Barbara Pym, qui sont plus remarquables par leurs personnages que par leurs intrigues. Une lecture superficielle donne l'impression de fragments de vie dans des villages ou des banlieues, avec une importance excessive accordée aux activités sociales liées à l'église (principalement dans sa variante catholique-anglicane). Son univers romanesque, avec ses curés de campagne, ses célibataires dévotes et ses intrigues matrimoniales, reste très circonscrit et peut paraître étriqué. Mais la romancière parvient à le rendre très attachant grâce à l'élégance de son écriture, à son humour et son art du dialogue. Un courant tragique parcourt certains des derniers romans, particulièrement Quatuor d'automne et La Douce colombe est morte. Dans Quatuor d'automne, l'auteur brosse le portrait doux-amer de quatre employés de bureau proches de la retraite : description sans concession de la solitude dans la vieillesse ; qui pourrait être sinistre mais est illuminée, comme toujours chez Barabara Pym, par l'humour et une profonde acceptation de la condition humaine.
Son histoire (littéraire) est assez triste mais finit bien: après avoir publié six romans dans les années 50 (pas de grosses ventes mais un lectorat fidèle et un certain succès critique), elle a eu la mauvaise surprise de voir son septième manuscrit refusé par son éditeur et tous les autres à qui elle le proposa ensuite. Au début des swinging sixties elle était devenue démodée...
Elle s'est essayée à d'autres styles...mais toujours sans succès (tout en continuant être lue dans les bibliothèques) et puis....pour fêter ses 75 ans, le Times Literary Supplement a demandé à des critiques de citer les auteurs les plus sous-estimées du XXe siècle selon eux et le nom de Barbara Pym est le seul a avoir été cité deux fois, par Lord David Cecil et par Philip Larkin, célèbre poète et ami de Barbara. Fin de la traversée du désert: ses romans des années 50 ont été réédités, elle a trouvé des éditeurs pour deux de ses romans écrits pendant les années 60 et 70, dont l'un (Quatuor d'automne) a failli gagner le Booker Prize, elle a été interviewée par la presse, invitée à la radio, publiée aux USA où des universitaires ont commencé à son œuvre. J'imagine la joie qu'elle a dû ressentir.
Malheureusement, elle n'a pas pu profiter de son succès très longtemps. Elle était malade depuis plusieurs années et est morte en 1980 mais a pu quand même terminer un dernier manuscrit, publié à titre posthume ainsi que d'autres romans, des carnets et journaux intimes et ce recueil: Civil to Strangers and other writings, où on trouve de courts romans, des nouvelles (dont une commande du prestigieux New Yorker) rassemblés par son amie, biographe et exécutrice testamentaire Hazel Holt, et on retrouve avec plaisir des personnages qui ont été recyclés sous une forme ou sous une autre dans d'autres œuvres: à réserver aux fans car il y a de quoi lire avant:
Comme une gazelle apprivoisée (Some Tame Gazelle) (1950), Paris, Fayard, 1989, réédition: Paris, Belfond, 2019
Des femmes remarquables (Excellent Women) (1952), Paris, Julliard, 1990, réédition, Paris, Belfond, 2017
Jane et Prudence (Jane and Prudence) (1953), Paris, Fayard, 1988
Moins que les anges (Less than Angels) (1955), Paris, Christian Bourgois, 1992
Une corne d'abondance (A Glass of Blessings) (1958), Paris, Christian Bourgois, 1992
Les Ingratitudes de l'amour (No Fond Return Of Love) (1961), Paris, Christian Bourgois, 1988, réédition: Paris, Belfond, 2021
Quatuor d'automne (Quartet in Autumn) (1977), Paris, Christian Bourgois, 1988, réédition, Paris, Belfond, 2022
La douce colombe est morte (The Sweet Dove Died) (1978), Paris, Christian Bourgois, 1987
Un brin de verdure (A Few Green Leaves) (1980), Paris, Christian Bourgois, 1987
Adam et Cassandra (Civil To Strangers) (écrit en 1936, publication posthume en 1987), Paris, Salvy, 1989, réédition: Paris, Payot-Rivages, 1990
Dans un salon d'Oxford [recueil de nouvelles], Paris, Salvy, 1990
Secret très secret, Paris, Payot-Rivages, 1991
Lorsqu'un matin d'orage, Paris, Payot-Rivages, 1991
Crampton Hodnet [Id.] (roman écrit vers 1940, publication posthume en 1985), Paris, Fayard, 1986
Une demoiselle comme il faut (An Unsuitable Attachment) (écrit en 1963, publication posthume en 1982), Paris, Christian Bourgois, 1989
Une question purement académique (An Academic Question) (écrit en 1970-1972, publication posthume en 1986), Paris, Julliard, 1990
Aujourd'hui les romans de Barbara Pym sont toujours disponibles dans les librairies, elle a fait l'objet de nombreuses thèses et articles universitaires, il y a deux Barbara Pym Societies et sa réputation est assurée pour un bon moment.
25/50 J'en suis déjà à la moitié, merci à Aki Shimazaki.
On peut difficilement faire plus British que Barbara Pym dont je peux dire que c'est ma romancière préférée: j'ai lu tous ces livres plusieurs fois, ainsi que deux biographies, ses carnets et journaux rassemblés dans un volume, des articles et livres de critiques... Elle est souvent comparée à Jane Austen (c'est banal mais ici assez justifié) à cause du milieu assez restreint qu'elle décrit, son humour et son ironie très anglais et jamais vraiment méchants ou cruels.
Un extrait de sa fiche wikipedia que j'ai trouvé assez synthétique:
Plusieurs thèmes s'entrecroisent dans les œuvres de Barbara Pym, qui sont plus remarquables par leurs personnages que par leurs intrigues. Une lecture superficielle donne l'impression de fragments de vie dans des villages ou des banlieues, avec une importance excessive accordée aux activités sociales liées à l'église (principalement dans sa variante catholique-anglicane). Son univers romanesque, avec ses curés de campagne, ses célibataires dévotes et ses intrigues matrimoniales, reste très circonscrit et peut paraître étriqué. Mais la romancière parvient à le rendre très attachant grâce à l'élégance de son écriture, à son humour et son art du dialogue. Un courant tragique parcourt certains des derniers romans, particulièrement Quatuor d'automne et La Douce colombe est morte. Dans Quatuor d'automne, l'auteur brosse le portrait doux-amer de quatre employés de bureau proches de la retraite : description sans concession de la solitude dans la vieillesse ; qui pourrait être sinistre mais est illuminée, comme toujours chez Barabara Pym, par l'humour et une profonde acceptation de la condition humaine.
Son histoire (littéraire) est assez triste mais finit bien: après avoir publié six romans dans les années 50 (pas de grosses ventes mais un lectorat fidèle et un certain succès critique), elle a eu la mauvaise surprise de voir son septième manuscrit refusé par son éditeur et tous les autres à qui elle le proposa ensuite. Au début des swinging sixties elle était devenue démodée...
Elle s'est essayée à d'autres styles...mais toujours sans succès (tout en continuant être lue dans les bibliothèques) et puis....pour fêter ses 75 ans, le Times Literary Supplement a demandé à des critiques de citer les auteurs les plus sous-estimées du XXe siècle selon eux et le nom de Barbara Pym est le seul a avoir été cité deux fois, par Lord David Cecil et par Philip Larkin, célèbre poète et ami de Barbara. Fin de la traversée du désert: ses romans des années 50 ont été réédités, elle a trouvé des éditeurs pour deux de ses romans écrits pendant les années 60 et 70, dont l'un (Quatuor d'automne) a failli gagner le Booker Prize, elle a été interviewée par la presse, invitée à la radio, publiée aux USA où des universitaires ont commencé à son œuvre. J'imagine la joie qu'elle a dû ressentir.
Malheureusement, elle n'a pas pu profiter de son succès très longtemps. Elle était malade depuis plusieurs années et est morte en 1980 mais a pu quand même terminer un dernier manuscrit, publié à titre posthume ainsi que d'autres romans, des carnets et journaux intimes et ce recueil: Civil to Strangers and other writings, où on trouve de courts romans, des nouvelles (dont une commande du prestigieux New Yorker) rassemblés par son amie, biographe et exécutrice testamentaire Hazel Holt, et on retrouve avec plaisir des personnages qui ont été recyclés sous une forme ou sous une autre dans d'autres œuvres: à réserver aux fans car il y a de quoi lire avant:
Comme une gazelle apprivoisée (Some Tame Gazelle) (1950), Paris, Fayard, 1989, réédition: Paris, Belfond, 2019
Des femmes remarquables (Excellent Women) (1952), Paris, Julliard, 1990, réédition, Paris, Belfond, 2017
Jane et Prudence (Jane and Prudence) (1953), Paris, Fayard, 1988
Moins que les anges (Less than Angels) (1955), Paris, Christian Bourgois, 1992
Une corne d'abondance (A Glass of Blessings) (1958), Paris, Christian Bourgois, 1992
Les Ingratitudes de l'amour (No Fond Return Of Love) (1961), Paris, Christian Bourgois, 1988, réédition: Paris, Belfond, 2021
Quatuor d'automne (Quartet in Autumn) (1977), Paris, Christian Bourgois, 1988, réédition, Paris, Belfond, 2022
La douce colombe est morte (The Sweet Dove Died) (1978), Paris, Christian Bourgois, 1987
Un brin de verdure (A Few Green Leaves) (1980), Paris, Christian Bourgois, 1987
Adam et Cassandra (Civil To Strangers) (écrit en 1936, publication posthume en 1987), Paris, Salvy, 1989, réédition: Paris, Payot-Rivages, 1990
Dans un salon d'Oxford [recueil de nouvelles], Paris, Salvy, 1990
Secret très secret, Paris, Payot-Rivages, 1991
Lorsqu'un matin d'orage, Paris, Payot-Rivages, 1991
Crampton Hodnet [Id.] (roman écrit vers 1940, publication posthume en 1985), Paris, Fayard, 1986
Une demoiselle comme il faut (An Unsuitable Attachment) (écrit en 1963, publication posthume en 1982), Paris, Christian Bourgois, 1989
Une question purement académique (An Academic Question) (écrit en 1970-1972, publication posthume en 1986), Paris, Julliard, 1990
Aujourd'hui les romans de Barbara Pym sont toujours disponibles dans les librairies, elle a fait l'objet de nombreuses thèses et articles universitaires, il y a deux Barbara Pym Societies et sa réputation est assurée pour un bon moment.
25/50 J'en suis déjà à la moitié, merci à Aki Shimazaki.
- nicole 86Expert spécialisé
Jenny a écrit:Pour le défi 46, Écoute, j'ai lu le premier roman d'Alice Renard, La colère et l'envie
Isor, une petite fille différente, vit avec ses parents. Isor ne parle pas, pique des colères terrifiantes. Ses parents s'isolent, renoncent à voir familles et amis et vivent en huit-clos. Epuisés par les consultations de spécialiste en spécialiste, par l'absence de diagnostic clair ("Isor pourrait"), ils se replient sur eux mêmes. Ils renoncent à consulter, ils ne la scolarisent pas, ils ne la comprennent pas, ils renoncent à l'empêcher de quitter l'appartement pour des "fugues" lors desquelles elle ramène d'insignifiants trésors. Isor grandit... Ils cherchent des moyens pour communiquer tant bien mal avec leur enfant, la danse pour la maman, une avalanche de DVD animaliers pour la mère.
Un imprévu les oblige à confier Isor à Lucien, un voisin septuagénaire englué dans sa tristesse. Ces deux-là s'écoutent et deviennent inséparables. Toutes les après midis, Isor vient bouleverser le quotidien routinier du vieux monsieur... Ils se découvrent l'un et l'autre, ils (ré)apprennent à vivre.
Un événement dramatique pousse ensuite Isor à partir à la découverte du vaste monde dans un acte d'amour pour Lucien.
Un très beau roman sur la différence, sur l'amitié, très poétique. Quel beau duo de personnages !
J'ai aussi aimé ce roman pour les mêmes raisons, je regrette juste que la dernière partie comporte quelques éléments peu crédibles.
@Caspar Relire Barbara Pym est prévu mais l'item "So British" pourrait faire l'objet d'un défi à lui tout seul !
- CasparProphète
nicole 86 a écrit:Jenny a écrit:Pour le défi 46, Écoute, j'ai lu le premier roman d'Alice Renard, La colère et l'envie
Isor, une petite fille différente, vit avec ses parents. Isor ne parle pas, pique des colères terrifiantes. Ses parents s'isolent, renoncent à voir familles et amis et vivent en huit-clos. Epuisés par les consultations de spécialiste en spécialiste, par l'absence de diagnostic clair ("Isor pourrait"), ils se replient sur eux mêmes. Ils renoncent à consulter, ils ne la scolarisent pas, ils ne la comprennent pas, ils renoncent à l'empêcher de quitter l'appartement pour des "fugues" lors desquelles elle ramène d'insignifiants trésors. Isor grandit... Ils cherchent des moyens pour communiquer tant bien mal avec leur enfant, la danse pour la maman, une avalanche de DVD animaliers pour la mère.
Un imprévu les oblige à confier Isor à Lucien, un voisin septuagénaire englué dans sa tristesse. Ces deux-là s'écoutent et deviennent inséparables. Toutes les après midis, Isor vient bouleverser le quotidien routinier du vieux monsieur... Ils se découvrent l'un et l'autre, ils (ré)apprennent à vivre.
Un événement dramatique pousse ensuite Isor à partir à la découverte du vaste monde dans un acte d'amour pour Lucien.
Un très beau roman sur la différence, sur l'amitié, très poétique. Quel beau duo de personnages !
J'ai aussi aimé ce roman pour les mêmes raisons, je regrette juste que la dernière partie comporte quelques éléments peu crédibles.
@Caspar Relire Barbara Pym est prévu mais l'item "So British" pourrait faire l'objet d'un défi à lui tout seul !
Oui, les idées ne manquent pas.
J'attaque ma énième relecture de Quatuor d'automne, pour le défi...automne. La douce colombe est morte pourrait convenir pour "Faire la paix", item pour lequel je n'ai pas beaucoup d'idées.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
j'ai lu Sur la dalle de Fred Vargas que je vais donc placer dans le défi n°41 "Livre écrit par une historienne" puisque c'est sa formation. J'avais acheté Anatomie de l'affiche rouge pour ce défi, je le lirai aussi.
Pour en revenir à Sur la dalle, j'ai bien fait de ne pas l'acheter et d'attendre qu'il soit dispo à la médiathèque. Il ne valait pas la peine de se précipiter. C'est un plaisir de retrouver Adamsberg et les autres membres de la brigade, mais l'intrigue tient vraiment avec des bouts de ficelle qui ne suffisent pas à cacher les nombreuses invraisemblances. Heureusement, le récit se passe en Bretagne et le chouchen coule à flots, ça fait un peu passer l'amertume.
En tirant les cheveux, il pourrait aller dans le défi animaux, avec les puces, le hérisson et l'âne. Mais ce serait "extravaguer" comme le dit Adamsberg.
j'ai lu Sur la dalle de Fred Vargas que je vais donc placer dans le défi n°41 "Livre écrit par une historienne" puisque c'est sa formation. J'avais acheté Anatomie de l'affiche rouge pour ce défi, je le lirai aussi.
Pour en revenir à Sur la dalle, j'ai bien fait de ne pas l'acheter et d'attendre qu'il soit dispo à la médiathèque. Il ne valait pas la peine de se précipiter. C'est un plaisir de retrouver Adamsberg et les autres membres de la brigade, mais l'intrigue tient vraiment avec des bouts de ficelle qui ne suffisent pas à cacher les nombreuses invraisemblances. Heureusement, le récit se passe en Bretagne et le chouchen coule à flots, ça fait un peu passer l'amertume.
En tirant les cheveux, il pourrait aller dans le défi animaux, avec les puces, le hérisson et l'âne. Mais ce serait "extravaguer" comme le dit Adamsberg.
- sioleNiveau 1
8. Hors des sentiers battus : La tête contre les murs, Hervé Bazin
Classé dans cette catégorie car le récit commence par une sortie de route, au sens propre - un jeune homme vole une voiture qu'il encastre dans un arbre rapidement - puis une sortie de route au figuré. En effet, la voiture volée est celle de son père, magistrat, qui préfère faire interner son fils discrètement pour ne pas nuire à sa réputation. Ce premier séjour en hôpital psychiatrique est vécu par le fils comme une injustice et une trahison. De là, un engrenage d'évasions et de retours en captivité, bien peu de place pour la réhabilitation.
Portrait au vitriol d'une institution qui ne soigne pas grand chose. Au delà du témoignage, j'ai peiné à m'attacher au héros. Convient aussi pour l'item hors-la-loi.
Classé dans cette catégorie car le récit commence par une sortie de route, au sens propre - un jeune homme vole une voiture qu'il encastre dans un arbre rapidement - puis une sortie de route au figuré. En effet, la voiture volée est celle de son père, magistrat, qui préfère faire interner son fils discrètement pour ne pas nuire à sa réputation. Ce premier séjour en hôpital psychiatrique est vécu par le fils comme une injustice et une trahison. De là, un engrenage d'évasions et de retours en captivité, bien peu de place pour la réhabilitation.
Portrait au vitriol d'une institution qui ne soigne pas grand chose. Au delà du témoignage, j'ai peiné à m'attacher au héros. Convient aussi pour l'item hors-la-loi.
- AphrodissiaMonarque
Bonjour ! Cela fait longtemps que je ne suis plus venue, faute de temps. J'ai quand même lu mais depuis la reprise de janvier, j'avance comme une tortue. Depuis la fin du mois de janvier, j'ai lu:
- Ananda Devi, Le jour des caméléons: un roman un peu étrange, que j'ai souvent apprécié parce que la narration est alerte, l'écriture est haute en couleur mais parfois, des considérations un peu trop longues sur le monde d'aujourd'hui qui court à sa perte m'ont fait sortir de l'histoire. L'histoire est celle de plusieurs personnages qui se rencontrent par hasard à un moment de leur vie où, ils doivent bien l'admettre, ils se rendent compte que celle-ci est ratée. L'histoire se passe à l'île Maurice et c'est justement l'île qui raconte ce jour de fin du monde, un jour où tout va de travers, où les relations entre les êtres humains sont franchement dégradées. Et puis, il y a ces caméléons, de plus en plus visibles, de plus en plus présents et qui semblent attendre quelque chose. Je le place dans le défi 30 (qui parle d'animaux) mais il pourrait aller aussi en 36 (hors-la-loi) car l'un des personnages principaux est un chef de gang.
- Collodi, Pinocchio, pour le défi 49 (objets inanimés, avez-vous une âme?) que je ne présente pas : l'âme était dans la bûche. Un conte bien agréable à lire et qui convient aussi pour les défis 8 (Pinocchio passe sa vie à fuir les sentiers battus), 13 (à la recherche de ... son humanité), 22 (de la bûche à l'enfant, c'est une sacrée ascension sociale ), 39 (rêve d'enfant évidemment).
- Min Tran Huy, La double vie d'Anna Song, dont @Cléopatra2 avait parlé, je crois: j'ai trouvé ce roman très doux, très agréable. Je m'attendais à une surprise à un moment et ce n'est pas celle-là qui est arrivée. Je l'ai mis en 19 (le personnage principal est musicien) mais il convent aussi pour le 20 (le titre évoque un personnage décédé), 39 (la célébrité par la musique est un rêve d'enfant), 46 (écoute) et 50 (trompeuses apparences)
- Zabus et Hippolyte, Mademoiselle Sophie ou la fable de l'hippopotame et du lion: un très joli roman graphique, une jolie fable sur l'amitié et la tendresse, l'entraide. Je le place dans le défi 3 (un vélo en couverture); on pourrait le placer aussi dans le défi 46 car les personnages ont besoin d'écoute, d'être écoutés.
- Giono, Solitude de la pitié: je le place dans le défi 1 car la couverture de mon édition est très très verte. C'est un recueil de nouvelles, scènes de la vie quotidienne de son village, portraits des gens de la terre, gens du village; l'une d'elles, "Prélude de Pan", a des inspirations mythologiques, est un peu onirique. J'aime beaucoup Giono en général et je suis contente de ma lecture.
Ce livre a été publié en 1932 (défi 47: année bissextile) et bien sûr, il peut entrer dans le 12 (la Provence est au cœur du récit)
Je crois que je suis à jour. Je vais aller chercher des idées de lecture dans vos comptes-rendus même si ma pile de livres a considérablement augmenté ces derniers temps (et en plus ma liseuse fonctionne de nouveau )
- Ananda Devi, Le jour des caméléons: un roman un peu étrange, que j'ai souvent apprécié parce que la narration est alerte, l'écriture est haute en couleur mais parfois, des considérations un peu trop longues sur le monde d'aujourd'hui qui court à sa perte m'ont fait sortir de l'histoire. L'histoire est celle de plusieurs personnages qui se rencontrent par hasard à un moment de leur vie où, ils doivent bien l'admettre, ils se rendent compte que celle-ci est ratée. L'histoire se passe à l'île Maurice et c'est justement l'île qui raconte ce jour de fin du monde, un jour où tout va de travers, où les relations entre les êtres humains sont franchement dégradées. Et puis, il y a ces caméléons, de plus en plus visibles, de plus en plus présents et qui semblent attendre quelque chose. Je le place dans le défi 30 (qui parle d'animaux) mais il pourrait aller aussi en 36 (hors-la-loi) car l'un des personnages principaux est un chef de gang.
- Collodi, Pinocchio, pour le défi 49 (objets inanimés, avez-vous une âme?) que je ne présente pas : l'âme était dans la bûche. Un conte bien agréable à lire et qui convient aussi pour les défis 8 (Pinocchio passe sa vie à fuir les sentiers battus), 13 (à la recherche de ... son humanité), 22 (de la bûche à l'enfant, c'est une sacrée ascension sociale ), 39 (rêve d'enfant évidemment).
- Min Tran Huy, La double vie d'Anna Song, dont @Cléopatra2 avait parlé, je crois: j'ai trouvé ce roman très doux, très agréable. Je m'attendais à une surprise à un moment et ce n'est pas celle-là qui est arrivée. Je l'ai mis en 19 (le personnage principal est musicien) mais il convent aussi pour le 20 (le titre évoque un personnage décédé), 39 (la célébrité par la musique est un rêve d'enfant), 46 (écoute) et 50 (trompeuses apparences)
- Zabus et Hippolyte, Mademoiselle Sophie ou la fable de l'hippopotame et du lion: un très joli roman graphique, une jolie fable sur l'amitié et la tendresse, l'entraide. Je le place dans le défi 3 (un vélo en couverture); on pourrait le placer aussi dans le défi 46 car les personnages ont besoin d'écoute, d'être écoutés.
- Giono, Solitude de la pitié: je le place dans le défi 1 car la couverture de mon édition est très très verte. C'est un recueil de nouvelles, scènes de la vie quotidienne de son village, portraits des gens de la terre, gens du village; l'une d'elles, "Prélude de Pan", a des inspirations mythologiques, est un peu onirique. J'aime beaucoup Giono en général et je suis contente de ma lecture.
Ce livre a été publié en 1932 (défi 47: année bissextile) et bien sûr, il peut entrer dans le 12 (la Provence est au cœur du récit)
- Spoiler:
Je crois que je suis à jour. Je vais aller chercher des idées de lecture dans vos comptes-rendus même si ma pile de livres a considérablement augmenté ces derniers temps (et en plus ma liseuse fonctionne de nouveau )
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- Reine MargotDemi-dieu
44. un livre qui évoque l'Inde: Shilpi Somaya Gowda, un fils en or
Anil, le fils de Jayant et Mina Patel, est d'une famille indienne aisée, qui possède de grandes cultures. Brillant à l'école, il se destine à devenir médecin et, laissant l'exploitation familiale à ses frères, décide de finir ses études de médecine aux Etats-Unis, à l'hôpital Parkview de Dallas. Samère se réjouit qu'il parte loin de Leena, son amie d'enfance d'une caste inférieure, alors qu'ils sont attirés l'un par l'autre. Pendant qu'Anil découvrela vie occidentale et connaît ses premières difficultés au milieu des urgences, Leena fait en Inde, un mariage arrangé qui tourne mal. Pourront-ils se retrouver?
Ce roman est l'un de mes préférés depuis le début de l'année. Il montre bien les défis de l'Inde moderne, les incompréhensions entre cultures malgré les bonnes volontés, et les allers-retours entre USA et Inde sont passionnants, les personnages attachants dans leurs difficultés. Je recommande vivement.
Anil, le fils de Jayant et Mina Patel, est d'une famille indienne aisée, qui possède de grandes cultures. Brillant à l'école, il se destine à devenir médecin et, laissant l'exploitation familiale à ses frères, décide de finir ses études de médecine aux Etats-Unis, à l'hôpital Parkview de Dallas. Samère se réjouit qu'il parte loin de Leena, son amie d'enfance d'une caste inférieure, alors qu'ils sont attirés l'un par l'autre. Pendant qu'Anil découvrela vie occidentale et connaît ses premières difficultés au milieu des urgences, Leena fait en Inde, un mariage arrangé qui tourne mal. Pourront-ils se retrouver?
Ce roman est l'un de mes préférés depuis le début de l'année. Il montre bien les défis de l'Inde moderne, les incompréhensions entre cultures malgré les bonnes volontés, et les allers-retours entre USA et Inde sont passionnants, les personnages attachants dans leurs difficultés. Je recommande vivement.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 46 (Ecoute), j'ai lu La papeterie Tsubaki d'Ito Ogawa plébiscité par bon nombre d'entre vous.
L'histoire d'une jeune femme qui devient écrivain public et gérante d'une papeterie à la suite de la mort de sa grand-mère. Le récit est une suite de rencontres au gré des commandes de divers clients.
Je n'ai pas accroché à l'histoire qui m'a souvent ennuyée. J'ai trouvé pénible qu'une grande partie de l'histoire soit consacrée aux détails de ce qu'elle boit et mange et ce qui m'a également gênée c'est le style : une succession de phrases courtes.
J'ai bien aimé les passages où elle décrit son travail de calligraphie.
C'est une déception pour moi mais vu l'enthousiasme de bon nombre d'entre vous, j'en conclus que c'est moi qui suis hermétique à la littérature japonaise.
L'histoire d'une jeune femme qui devient écrivain public et gérante d'une papeterie à la suite de la mort de sa grand-mère. Le récit est une suite de rencontres au gré des commandes de divers clients.
Je n'ai pas accroché à l'histoire qui m'a souvent ennuyée. J'ai trouvé pénible qu'une grande partie de l'histoire soit consacrée aux détails de ce qu'elle boit et mange et ce qui m'a également gênée c'est le style : une succession de phrases courtes.
J'ai bien aimé les passages où elle décrit son travail de calligraphie.
C'est une déception pour moi mais vu l'enthousiasme de bon nombre d'entre vous, j'en conclus que c'est moi qui suis hermétique à la littérature japonaise.
- JennyMédiateur
Quelque part, c’est très japonais. La nourriture centrale, une certaine lenteur. J’aime beaucoup car je lis des choses beaucoup plus dures d’habitude et que ça me replonge dans une ambiance que j’adore. Mais je comprends que ça puisse ennuyer.
- CasparProphète
lulucastagnette a écrit:Pour le défi 46 (Ecoute), j'ai lu La papeterie Tsubaki d'Ito Ogawa plébiscité par bon nombre d'entre vous.
L'histoire d'une jeune femme qui devient écrivain public et gérante d'une papeterie à la suite de la mort de sa grand-mère. Le récit est une suite de rencontres au gré des commandes de divers clients.
Je n'ai pas accroché à l'histoire qui m'a souvent ennuyée. J'ai trouvé pénible qu'une grande partie de l'histoire soit consacrée aux détails de ce qu'elle boit et mange et ce qui m'a également gênée c'est le style : une succession de phrases courtes.
J'ai bien aimé les passages où elle décrit son travail de calligraphie.
C'est une déception pour moi mais vu l'enthousiasme de bon nombre d'entre vous, j'en conclus que c'est moi qui suis hermétique à la littérature japonaise.
Il y a de tout dans la littérature japonaise, tu pourras y trouver ton bonheur ailleurs.
- lulucastagnetteEmpereur
Jenny a écrit:Quelque part, c’est très japonais. La nourriture centrale, une certaine lenteur. J’aime beaucoup car je lis des choses beaucoup plus dures d’habitude et que ça me replonge dans une ambiance que j’adore. Mais je comprends que ça puisse ennuyer.
Oui, un côté contemplatif qui m'ennuie un peu je dois dire...
- lulucastagnetteEmpereur
Caspar a écrit:lulucastagnette a écrit:Pour le défi 46 (Ecoute), j'ai lu La papeterie Tsubaki d'Ito Ogawa plébiscité par bon nombre d'entre vous.
L'histoire d'une jeune femme qui devient écrivain public et gérante d'une papeterie à la suite de la mort de sa grand-mère. Le récit est une suite de rencontres au gré des commandes de divers clients.
Je n'ai pas accroché à l'histoire qui m'a souvent ennuyée. J'ai trouvé pénible qu'une grande partie de l'histoire soit consacrée aux détails de ce qu'elle boit et mange et ce qui m'a également gênée c'est le style : une succession de phrases courtes.
J'ai bien aimé les passages où elle décrit son travail de calligraphie.
C'est une déception pour moi mais vu l'enthousiasme de bon nombre d'entre vous, j'en conclus que c'est moi qui suis hermétique à la littérature japonaise.
Il y a de tout dans la littérature japonaise, tu pourras y trouver ton bonheur ailleurs.
Justement, je n'en suis pas à mon coup d'essai et je peine à trouver mon compte dans cette littérature. Mais évidemment je n'ai pas tout lu de la littérature japonaise !
- *Ombre*Grand sage
lulucastagnette a écrit:Pour le défi 46 (Ecoute), j'ai lu La papeterie Tsubaki d'Ito Ogawa plébiscité par bon nombre d'entre vous.
L'histoire d'une jeune femme qui devient écrivain public et gérante d'une papeterie à la suite de la mort de sa grand-mère. Le récit est une suite de rencontres au gré des commandes de divers clients.
Je n'ai pas accroché à l'histoire qui m'a souvent ennuyée. J'ai trouvé pénible qu'une grande partie de l'histoire soit consacrée aux détails de ce qu'elle boit et mange et ce qui m'a également gênée c'est le style : une succession de phrases courtes.
J'ai bien aimé les passages où elle décrit son travail de calligraphie.
C'est une déception pour moi mais vu l'enthousiasme de bon nombre d'entre vous, j'en conclus que c'est moi qui suis hermétique à la littérature japonaise.
Lulu, une fois de plus, je me retrouve dans ce que tu dis. J'étais un peu étonnée par l'unanimité autour de ce petit roman qui m'a laissée plutôt indifférente. (D'ailleurs, je l'ai lu il y a un an ou deux et déjà parfaitement oublié.) Je commençais à me dire que j'étais passée à côté d'un petit bijou. Mais effectivement, moi qui suis passionnée par d'autres aspects de la civilisation japonaise, je ne suis généralement pas séduite par leur littérature, en dehors de la poésie.
édit : Pour découvrir un certain état d'esprit japonais, j'ai bien aimé les enquêtes de Kaga Kyoichiro, personnage créé par Keigo Hagashino. Chaque enquête est aussi une plongée dans certains détails de la vie japonaise, mais... il y a davantage d'intrigue puisque ce sont des romans policiers.
- JennyMédiateur
Mais effectivement, la littérature japonaise est très variée.
- Cléopatra2Guide spirituel
Aphrodissia ce n'est pas moi qui ai lu La double vie d'Anna Song!
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