Neo défi lecture 2024 - Ici, on papote!

Félicitations à toutes celles qui ont fini le défi

Si certains n'ont pas encore d'idée pour "trompeuses apparences", j'ai fini hier Trois, de Valérie Perrin, conseillé pour le défi par une Néo dont je n'ai pas retenu le pseudo (désolée). Difficile de décrire l'intrigue sans en dévoiler trop mais le livre est très prenant, je recommande chaudement moi aussi.

*Ombre* a écrit:À mon tour de terminer le défi avec 3 dernières lectures.
Pour l'item titre avec un nom de fruits ou de légumes, moi qui n'étais pas du tout inspirée et aurais préféré abandonner le défi plutôt que de m'infuser un des innombrables titres feelgood qui pourrait entrer dans ce cadre (ils aiment les légumes, dans ce genre), grâce à la récap (merci beaucoup aux néos qui s'en chargent), j'ai pu finalement trouver un titre qui m'intriguais vraiment et lu avec plaisir : Les groseilles de novembre, roman estonien d'Andrus Kivirähk. C'est inénarrable et assez foutraque, puisqu'on suit le quotidien de personnages d'un village reculé de l'Estonie médiévale où les hommes cohabitent avec les Kratts, sortent d'esprits serviteurs fabriqués avec de vieux objets, et dotés d'une âme marchandée au Diable, et passent leur temps à se voler les uns les autres. C'est surtout assez drôle et poétique.

Hehe, ravie que ce livre totalement fantaisiste t'ait plu, je l'avais déniché pour les mêmes raisons que toi Félicitations pour la fin du défi !

Oui, merci du conseil, Edelweis ! Tu m'as sauvé le défi !

Pour le défi 15. Un livre dont le titre repose sur une antithèse ou un oxymore, j'ai lu La caresse des orties de Jean-Michel Lecocq.

Le résumé : le commissaire Theo Payardelle invite quelques amis chez lui, dans les Ardennes, afin de fêter ses 50 ans. Or, une enquête policière vient se mêler à la fête : le gendre d’une ancienne petite amie a été tué et il semblerait que ce meurtre soit lié à des assassinats perpétrés à Paris et dans le pays Basque.

Mon avis : j’ai apprécié l’écriture de ce polar, plutôt élégante. On est dans un roman policier classique, sans effusion de sang ni horreur. Au début du roman, chaque chapitre nous fait suivre une partie de l’enquête (un coup à Paris, un coup dans le sud-ouest, un coup dans les Ardennes) puis tous se recoupe. Le roman se lit bien, on ne se perd pas mais il manque un peu de suspense, le fin est un peu décevant.

Il me reste encore 9 défis à relever.

Félicitations, *Ombre* !

J’ai terminé le défi moi aussi cette semaine.

Voici mes dernières lectures :

Pour le défi 18 (Accusé à tort) : La petite menteuse de Pascale Robert-Diard (2022). A 15 ans, Lisa accuse un homme de l’avoir violée. Cinq ans plus tard, pour le procès en appel, elle demande à Alice Keridreux de la représenter : « Je veux être défendue par une femme ». Sa version des faits a changé.

Un roman noir (défi 40) pouvant entrer aussi dans les défis 6 (Déplacement), 13 (À la recherche de…), 36 (Pirates ou hors-la-loi) et 45 (Quel temps !) : Évasion de Benjamin Whitmer (2018).
En 1968, douze détenus s’évadent d’une prison dans une petite ville du Colorado pendant une tempête de neige. Une chasse à l’homme commence, impliquant différents personnages que les chapitres suivent alternativement : certains des fugitifs, des gardiens de prison et policiers, le traqueur professionnel, deux journalistes, la cousine d’un détenu… Un roman très sombre, d’une grande violence, partagé entre des personnages abjects et d’autres pris au piège dans leur vie (pas seulement les détenus), qui savent pertinemment que tout tournera mal. Laideur, saleté, pauvreté, souffrance : voilà ce qui caractérise cette ville dont on ne s’échappe pas et ceux qui y habitent.

Pour les défis 30 (un livre qui parle d’animaux) et 41 (un livre écrit par un historien) : Les animaux célèbres de Michel Pastoureau (2001).
Ce passionnant essai présente chronologiquement en 36 chapitres une quarantaine des plus célèbres animaux de notre histoire, qu’ils soient réels ou fictifs (car pour l’historien, « l’imaginaire fait toujours partie de la réalité »), du « serpent du péché originel » à « Dolly, la brebis clonée ». Comme l’explique Michel Pastoureau dans son introduction, chaque chapitre présente « un exposé des faits, des croyances, des traditions concernant l’animal, et un commentaire historique, s’efforçant d’en cerner le contexte, les enjeux et la problématique », abordant la représentation de l’animal, sa symbolique, ses rapports avec l’homme...

Pour le défi 20 (le titre évoque un personnage décédé dans le livre) : Petit frère d’Alexandre Seurat (2019). Par l’auteur de La maladroite, ce livre évoque le sentiment de culpabilité du narrateur après la mort de son frère, jeune homme au comportement décalé qui peinait à trouver sa place.

Entre dans les défis 2 (auteur dont le nom est aussi un nom commun), 15 (le titre repose sur une antithèse ou un oxymore), 17 (trois a dans le titre) et 28 (ombre et lumière) : La pâle lumière des ténèbres (A comme Association tome 1) d’Erik L’Homme (2010), roman jeunesse un peu dans la veine de Artemis Fowl (qui est plus fourni), vraiment très sympa et prenant. Je vais tâcher de me procurer la suite.

Un livre publié une année bissextile (défi 47) : 100 poèmes classiques et contemporains, une bonne anthologie aux éditions Petits Classiques Larousse (2012).

Pour les défis 7 (un livre féministe) et 49 (Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?) : une bande dessinée, Le grand incident de Zelba (2023), dans laquelle les œuvres du Louvre présentant des femmes dénudées se révoltent contre le regard des visiteurs. Ni le dessin ni le scénario ne sont extraordinaires mais c’est l’occasion d’une réflexion intéressante sur la nudité dans l’art.

Relu pour mes 3es, un roman jeunesse, Le jour où je suis partie de Charlotte Bousquet (2017), qui entre dans le défi 7 (un livre féministe). Voici ce que j’avais écrit à ma première lecture en 2017 : Au Maroc, le jour où son père décide de la marier malgré elle, Tidir, dix-huit ans, applique les principes de dignité que lui a transmis sa grand-tante Damya et fuit son village pour se rendre à Rabat où doit se tenir une « marche des femmes ». Elle le fait aussi en mémoire de sa meilleure amie, morte après avoir été mariée à son violeur pour sauver son honneur. Un très bon roman jeunesse, bien écrit et émouvant.

Je vais continuer à poster des compte-rendus des lectures pouvant entrer dans le défi, d'autant qu'il y a encore pas mal de titres auxquels j'avais pensé et que j'ai envie de lire.

Bravo Miss Sophie !
Je voudrais aussi prendre un peu de temps pour venir refaire une liste avec mes lectures entrant dans le défi. Plus j'attends, et plus elle s'allonge, mais comme toi, j'ai eu des idées d'autres titres grâce à ce défi.
Je note Le jour où je suis partie, pour mes 3e aussi.

Bravo miss Sophie!

Pas mal de retard dans mes comptes-rendus!

13. A la recherche de... Obsolète de Sophie Loubière, lu en audio. Une très bonne lecture à voix haute, faite par l'autrice elle-même. Un roman qui je pense va me marquer. Le principe de cette histoire est que l'on vit dans une société post-apocalyptique, l'espèce humaine est réfugiée dans certains endroits qui restent habitables alors que beaucoup d'autres ne le sont plus, et que un des problèmes majeurs est celui de la fertilité. Mais cependant à côté de cela, il s'agit d'une vie en communauté, les gens mangent des choses saines, il y a un enseignement axé sur l'empathie, etc. Pour remédier aux problèmes de trop grand nombre  de femmes par rapport aux hommes, toutes les femmes autour de 50 ans doivent subir ce qui s'appelle le « grand recyclage ». Elles quittent leur communauté, on ne sait pas pour où ni ce qu'elle deviennent. Elles sont conditionnées dès le plus jeune âge- ainsi que tout le reste de la société d'ailleurs- à trouver cela normal. Sur ce postulat qui peut paraître un peu exagéré, l'autrice arrive à construire une société parfaitement cohérente et une intrigue qui vraiment se tient et nous tient en haleine. À la fin du roman, qui parvient à résoudre à la fois la question de ce qu'est le grand recyclage, et une histoire de meurtre d'enfant, on a à la fois plein de réponses à nos questions mais en même temps plein de questions éthiques  sans réponse, c'est vraiment très intéressant. Les personnages sont vraiment attachants et crédibles, l'écriture est assez intéressante car elle épouse différents style selon les moments, notamment lorsqu'il y a des sortes de leçons d'histoire sur le passé ou bien lorsque l'on on entend les messages de l'intelligence artificielle, Maïa corporate, et la façon dont elle conditionne les esprits. Une lecture qui sera à coup sûr dans mon top 5 de 2024.

18. Accusé à tort. Thunderhead de  Neal Shusterman. Arc of the Scythes tome 2. Toujours très intéressant, la suite des aventures de Citra et Rowan dans ce monde vraiment particulier; un troisième personnage apparaît, Greyson, dont l'ambition est de devenir un servant du Thunderhead, l’intelligence artificielle qui gouverne la terre, et qui joue un rôle important dans l'intrigue. Évidemment il y a moins l'effet de surprise, puisque les postulats de cet univers futuriste ont été posés dans le premier tome. Mais l'auteur arrive à  bien faire évoluer à la fois son univers et les personnages ce qui est vraiment intéressant. L'opposition entre les faucheurs  qui se définissent comme " le nouvel ordre", et ceux qui veulent maintenir une certaine éthique, n'est pas sans rappeler certaines montées extrémistes; par ailleurs il y a beaucoup de rebondissements et de surprises dans l'intrigue. Il y a aussi une quête parallèle pour retrouver le "plan de secours" qui avait été prévu par les fondateurs de la caste des faucheurs, au cas où ceux-ci  deviendraient corrompus, ce qui est le cas. Je regrette un petit peu quand même que ce deuxième tome se termine en film catastrophe, mais enfin ça reste une lecture vraiment prenante et très agréable globalement. Je place ce second tome dans "accusé à tort " car c'est le cas de plusieurs personnages dans le roman. Et j'ai lu le 3e sur ma lancée..
NB: j'ai déplacé de Vargas Sans feu ni lieu dans l'item "écrit par un historien" pour faire de la place à celui-ci!

25. Guerre civile. The Toll, Neal Shusterman .3e tome de cette série des Scythes. Beaucoup de tension et de rebondissements dans ce dernier tome de la série. Il y a moins de place pour la réflexion éthique que dans le premier tome, même si cela revient par moment. Il y a toute une réflexion très intéressante sur la nature de cette intelligence artificielle qui gouverne la terre, le Thunderhead, et sur son degré de conscience. La société se déchire, entre les nouveaux maîtres c'est-à-dire les faucheurs appartenant au nouvel ordre et ceux qui sont tenant d'un certain respect de l'éthique. Plusieurs personnages cherchent à régler le problème et éviter une guerre civile totale, à retrouver aussi les intentions des fondateurs de la confrérie des faucheurs. Beaucoup d'éléments de l'intrigue sont surprenants, on a l'impression que ça part un peu dans tous les sens et finalement tous les fils se regroupent et se rassemblent d'une façon très intéressante. C'est chouette car parfois ce genre de série très prometteuses au départ fini en queue de poisson, et là l'auteur parvient à clore d'une manière plutôt convaincante. Au travers de cette série plein de retournement de situation et dans l'ensemble très distrayante, il y a tout de même matière à réflexion sur des thématiques pas faciles telles que la mort, le deuil, la façon d'agir face à une dictature qui monte et j'en passe. Une excellente découverte décidément.

10. Un livre sur la langue ou les langues. Beyrouth-sur-Seine de Sabyl Ghoussoub. Un roman suggéré pour répondre à l'item " un livre sur la langue ou les langues" du défi. Contente de l'avoir mis d'autant que je n'avais aucune idée pour ce défi particulier. Le roman est plutôt bien écrit, par courts chapitres, pas de manière chronologique, un peu comme une conversation à bâton rompus qui passe d'un sujet et d'un moment à l'autre. C'est en plus un récapitulatif de l'histoire du Liban, un peu trop d'ailleurs par moment. Mais cela m'a bien intéressée surtout vu l’actualité. Il y a toute cette réflexion sur la vie entre deux cultures et entre plusieurs langues qui est présente en effet à plusieurs reprises également. Malheureusement je l'ai lu en audio, lu par l'auteur, et cela m'a gâché une grande partie du plaisir car j'ai rarement eu une lecture aussi plate et ennuyeuse, scolaire, c'est vraiment dommage !

19. Un livre dont le personnage principal est danseur ou musicien. 555 de Hélène Gestern. Le titre correspond aux nombres de sonates connues de Scarlatti…Et s’il y en avait une de plus ? J'ai pris beaucoup de plaisir à cette énigme autour d'une mystérieuse partition  (de Scarlatti, ou non ? C’est un des points de l’enquête). La structure est assez bien faite, on suit tout à tour 5 personnages dont on adopte le point de vue, plus un mystérieux 6e dont on sait plus de choses à la fin. C'est plutôt bien écrit et l'autrice parle bien de la musique ce qui est très agréable. Les chapitres sont courts, ça tient facilement en haleine, ce n'est pas un chef-d'œuvre mais franchement c'est très chouette comme lecture…même si j’avais deviné la fin. Outre la figure de Scarlatti, il y a aussi d’autres personnages de musiciens dans le roman.

Plutôt satisfaisant dans l'ensemble. Me voici à 41 items lus, je bats mon record personnel...et je n'ai pas dit mon dernier mot bien sûr!

Bonjour,
est-ce que dans l'item "livre écrit par un historien", je peux intégrer un collectif d'auteurs dont un historien ? Ou faut-il un historien tout seul ?
J'ai dans ma PAL "Femme, vie, liberté" sur l'Iran, qui est écrit par un collectif d'auteurs, dont un historien, Abbas Milani.
Merci.

Je dirais que ça convient.

Jenny a écrit:Je dirais que ça convient.

Même avis.

Pour moi ça convient aussi.

Merci, je vais pouvoir le sortir de ma pal

Et voilà le nouveau récapitulatif !

Spoiler:

Décidément, je suis incapable de comprendre la répartition du gras ici !

Merci pour cette récap mensuelle.

J'espère finir le défi pour le 1er décembre (c'est mon défi dans le défi) à condition je pense d'utiliser le joker parce que l'item "archéologie" ne m'inspire pas du tout.

Bravo *Ombre* et Miss Sophie !

J'en ai un pour cet item, mais il faut que je trouve le temps d'aller le lire en bibliothèque.

Edit : je n'avais félicité ni Ombre ni Miss Sophie
Quelqu'un tient le compte des finalistes ?

Oudemia, il y a beaucoup de titres dans ta liste qui ont déjà été comptabilisés pour le mois de septembre. - en gros, ceux des pages 3 à 6, sauf les derniers messages de la page 6 -

(en voyant la longue liste, au départ, je me suis dit que j'en avais oublié vraiment beaucoup dans ma propre liste de récap, j'ai eu peur )

Bravo Ombre et Miss Sophie, en tout cas !

Je crois me rappeler que c'était Miss Sophie qui avait fait un document sur les "podiums" du défi, année après année (mais je confonds peut-être).


Avec du retard, mon compte rendu pour l'item 46. Écoute :

Les audiences de Sir John, de Bruce Alexander

Résumé (éditeur):

Avis :
Je rejoins tout à fait l'avis d'Ecusette de Noireuil : ce fut très sympathique à lire, avec une traduction de qualité qui plus est. Cela m'a fait penser à un mélange entre Agatha Christie et Jean-François Parot (l'auteur des Nicolas Le Floch), et, même en ayant de forts soupçons quant au dénouement, cela n'a pas affecté ma lecture. J'ai entamé la suite juste après, d'ailleurs.

Cela m'en fait 32 sur 50... Il est fort peu probable que j'arrive à boucler le défi à la fin de l'année, mais ce n'est pas grave en soi, je suis tout de même contente des lectures faites et des autres titres à venir, découverts grâce aux autres participants.

cavatine a écrit:Oudemia, il y a beaucoup de titres dans ta liste qui ont déjà été comptabilisés pour le mois de septembre. - en gros, ceux des pages 3 à 6, sauf les derniers messages de la page 6 -

Je sais ce qui s'est passé : j'avais commencé à enregistrer sur la liste précédente !
Quand j'ai copié, j'ai trouvé les dates bizarres, alors je les ai changées
Désolée de t'avoir obligée à des manœuvres supplémentaires

Oudemia a écrit:

cavatine a écrit:Oudemia, il y a beaucoup de titres dans ta liste qui ont déjà été comptabilisés pour le mois de septembre. - en gros, ceux des pages 3 à 6, sauf les derniers messages de la page 6 -

Je sais ce qui s'est passé : j'avais commencé à enregistrer sur la liste précédente !
Quand j'ai copié, j'ai trouvé les dates bizarres, alors je les ai changées
Désolée de t'avoir obligée à des manœuvres supplémentaires

Pas de souci, ça n'a pas été bien long à faire ! C'est déjà super d'avoir ta liste mensuelle pour compléter la mienne.

cavatine a écrit:Je crois que me rappeler que c'était Miss Sophie qui avait fait un document sur les "podiums" du défi, année après année (mais je confonds peut-être).

Tu te rappelles bien !
J'espère n'avoir oublié personne dans mon récapitulatif 2024 (en dernière page du document joint).

Ah merci !!

14. Un livre cité dans un top 5 d'un précédent défi: Sukkwan Island/Legend of a suicide, David Vann

Ce livre a été cité par @Eloah et @ReineMargot dans leurs Tops 5 respectifs mais je n'ai pas noté les années.

Je n'ai pas l'édition française entre les mains mais j'ai l'impression que la seule la longue nouvelle centrale, Sukkwan Island a été publiée dans l'édition française en poche alors que l'édition américaine s'intitule Legend of a suicide: il s'agit de plusieurs nouvelles reliées entre elles qui encadrent la nouvelle la plus longue, presque un court roman "Sukkwan Island", où un père décide de passer un an dans une cabane sommaire sur une île isolée en Alaska où leur seul contact avec le monde extérieur est une radio pas très fiable et un petit avion qui vient les ravitailler de temps en temps.

J'avais déjà lu cette nouvelle (qui m'avait beaucoup impressionné) mais pas les autres. Je ne ne suis pas un grand relecteur et là j'ai été un peu déçu à la relecture, peut-être parce que je connaissais déjà le twist qui fait basculer l'histoire. Les autres nouvelles m'ont paru beaucoup plus faibles, trop allusives et pas forcément faciles à comprendre. Elles sont autobiographiques et j'ai en fait plus apprécié le texte assez court ajouté par l'auteur à la fin où il raconte ce qui s'est vraiment passé, j'aurais en fait préféré un récit autobiographique sans doute moins travaillé au niveau du style mais plus clair.

Le tout est en tout cas très américain par l'écriture et les thèmes: l'homme face à la nature parfois hostile, les armes à feu et la chasse etc

47/50

J'ai exploré les anciens Tops 5 pour faire mon choix, qui a été déterminé par le fait que j'avais déjà le livre dans ma bibliothèque Kindle (acheté il y a un moment suite à la lecture d'un extrait dans un manuel de terminale, mais pas encore lu en entier).

À propos du roman noir, une conférence à la Bilipo le 30 novembre, et un lien vers une émission (peut-être déjà posté) :

https://www.paris.fr/evenements/rencontre-le-roman-noir-une-histoire-francaise-60086

J'ai lu La fileuse de verre de Tracy Chevalier. Je l'avais réservé à la médiathèque pour l'item XVIe siècle, et j'avais lu La vierge en bleu à la place.
1494. Orsola Rosso fait partie d'une lignée de Murano. Pour soutenir sa famille financièrement, elle apprend à façonner des perles de verre à la main. Parallèlement, un nouvel apprenti intègre l'atelier, Antonio, dont elle tombe très amoureuse.
C'est un roman assez intéressant qui permet de beaucoup apprendre sur la verrerie et sur Venise. Cependant, par rapport à La dernière fugitive, j'ai trouvé que le personnage d'Orsola n'est pas assez caractérisé, qu'on n'entrait pas assez dans ses pensées alors que c'est la protagoniste. Et puis un choix narratif étrange m'a tout de même dérangée.

Spoiler:

Cela peut convenir pour XVIe siècle, ombre et lumières, roman féministe (vaguement), auteur dont le nom est un nom commun, déplacement, à la recherche de, ascension, quel temps.

J'ai aussi lu un roman jeunesse : Le cerf-volant brisé de Paula Fox. Le père de Liam est très malade, et Liam apprend qu'il est atteint du SIDA. On est dans les années 90. Le roman raconte les répercussions de la maladie sur la famille, et surtout la cause de la maladie : le père de Liam a eu une liaison avec un homme.
Le roman est très glauque, très difficile à lire. Je ne pense pas qu'un ado soit un lectorat approprié. La réaction de la mère et de la tante de Liam, bien que très réalistes, ne laissent pas beaucoup place à l'espoir. Et puis surtout c'est un roman "daté", donc plutôt à lire pour le témoignage historique que pour chercher un apaisement si on était concerné dans sa famille.
Peut convenir pour Ombres et lumières, trompeuses apparences, A la recherche de, écoute, auteur dont le nom est un nom commun,
Cela peut fonctionner pour Ombres et lumières

26 - Un livre d'un auteur sud-africain : une saison blanche et sèche d'André Brink . J'ai découvert ce grand classique grâce à ce défi et j'ai vraiment beaucoup apprécié ma lecture. L'écriture donne l'impression d'être plongé dans un thriller alors que finalement c'est une histoire plutôt classique. J'ai aussi trouvé que la ségrégation était dénoncée de façon subtile, on voit la condition du peuple noir d'Afrique du Sud par petites touches tout au long du roman. La volonté des afrikaners de ne pas voir ce qui se passe vraiment est aussi extrêmement bien amenée. Je vais aller lire les autres avis sur ce roman après par curiosité.

44 - Un livre qui évoque l'Inde : le Vice-consul de Marguerite Duras . Alors, j'avais ce livre dans ma bibliothèque depuis un certain temps (je crois me souvenir qu'il avait été proposé pour l'agrégation et que c'est une année où j'avais hésité à la passer). Je n'aime pas beaucoup l'écriture de Duras habituellement. Je pense que c'est un livre très complexe à appréhender et pourtant, j'ai adoré ! L'écriture me fait penser au théâtre absurde de Ionesco par exemple et il y a une volonté de perdre le lecteur dès la première page. J'y ai trouvé une forme hypnotique qui m'a complètement entraînée dans la lecture. J'ai oublié de le rappeler mais l'histoire se passe en Inde.

J'en suis à 46 livres sur 50 et je devrais terminer 2 autres livres d'ici quelques jours. Il me restera le livre avec un titre comportant un oxymore ou antithèse que j'ai commencé et un livre cité dans un top 5 précédent.