Participeriez-vous à un mouvement de grève à la rentrée ?
- TFSFidèle du forum
Cath a écrit:Craindre de passer pour des enfants gâtés ? Peu m'importe. Qu'on nous paye ce qu'on nous doit.
Quand on assume une mission de service publique, on ne peut pas faire fi du reste de la société, même avec les meilleures raisons du monde.
On vit pas dans une tour d'ivoire.
- CathEnchanteur
Est-ce que les autres cadres A ont eu les mêmes pudeurs de gazelle ?
- TFSFidèle du forum
Cath a écrit:Est-ce que les autres cadres A ont eu les mêmes pudeurs de gazelle ?
Je vais répondre calmement et poliment: on ne parle pas de la même échelle... nous augmenter du jour au lendemain de 1000 euros nets, cela représente en gros 10 milliards par an pour l'Etat pour nos poches... et à peu près autant pour les charges et la part patronale de la retraite... c'est 4 % du budget de l'État.
Les autres catégories A ne représentent pas le 100ème...
- MathadorEmpereur
TFS a écrit:Cath a écrit:Est-ce que les autres cadres A ont eu les mêmes pudeurs de gazelle ?
Je vais répondre calmement et poliment: on ne parle pas de la même échelle... nous augmenter du jour au lendemain de 1000 euros nets, cela représente en gros 10 milliards par an pour l'Etat pour nos poches... et à peu près autant pour les charges et la part patronale de la retraite... c'est 4 % du budget de l'État.
Les autres catégories A ne représentent pas le 100ème...
Non.
La part patronale de retraite n'a pas d'existence concrète, sauf cas particulier (certains détachements par exemple).
C'est un artifice comptable qui permet de répercuter le coût des pensions civiles sur la paye des actifs plutôt que sur une ligne séparée du budget de l'État.
Mais une augmentation des enseignants encore actifs, dans l'immédiat, entraînera une augmentation du budget des pensions civiles de… zéro centime.
Et tout cela suppose que l'augmentation se ferait sur le traitement indiciaire. Si elle se fait par la voie indemnitaire, la question des cotisations retraite ne se pose plus (la cotisation RAFP est plafonnée à 1%+1% du traitement).
Et pour répondre à la question de @Cath: non, dans mon administration on réclame du pognon alors qu'on en a déjà plus que les enseignants. Même dans les communiqués de la CFDT et de l'UNSA.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- CathEnchanteur
Je t'invite à lire sur ce forum le fil très intéressant sur ce que représente une telle augmentation. Par contre il faut que tu le cherches toi-même car là je suis sur mon téléphone et ce n'est pas très pratique.
- MathadorEmpereur
Ici: https://www.neoprofs.org/t137575-sur-la-revendication-d-une-hausse-de-salaire-de-1000eur#5448013Cath a écrit:Je t'invite à lire sur ce forum le fil très intéressant sur ce que représente une telle augmentation. Par contre il faut que tu le cherches toi-même car là je suis sur mon téléphone et ce n'est pas très pratique.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- TFSFidèle du forum
Cath a écrit:Je t'invite à lire sur ce forum le fil très intéressant sur ce que représente une telle augmentation. Par contre il faut que tu le cherches toi-même car là je suis sur mon téléphone et ce n'est pas très pratique.
C'est exactement de ce fil que je reprends les informations...
Encore une fois, je ne dis pas qu'il faille abandonner l'objectif du rattrapage... mais nier que cela soit considérable et pas particulièrement populaire ne fera pas avancer le schmilblick.
@mathador, je connais aussi ce que tu évoques sur les retraites... mais tu n'ignore pas non plus que ces montants sont bien comptabilisés comme des dépenses de l'Etat ... et donc prises en compte dans le calcul de la dette, ce qu'une revalorisation indemnitaire permets en effet d'éviter. (Du coup, ne vaut-il pas mieux demander 500 euros de salaire pour maintenir le pouvoir d'achat à l'arrivée en retraite... ?)
Pour en finir, je crois beaucoup plus stratégique de formuler des demandes plus raisonnablement en phase avec la conjoncture, sans renier l'objectif final, que de demander tout imédiatement...
- EnaecoVénérable
MoyenCroco a écrit:
C'est pas pour le professeur qu'il est difficile de faire cours, c'est pour les élèves qu'il est difficile de mettre en réussite quand ils sont trop hétérogènes.
En rep+, ils sont 25, mais c'est déjà trop.
Avant de parler de conditions de travail, pour le professeur, comme pour les élèves, il faut attendre être augmenté de 1000e net.
Après on pourra s'intéresser au reste
Cath a écrit:Exactement. la SNCF fait grève ces jours-ci pour les salaires, pas pour que les voyageurs aient des fauteuils plus moelleux. Pourtant ça mettrait les voyageurs de meilleure humeur, d'avoir des conditions de transport plus confortables.
On s'éloigne du sujet car on sort de la revendication salariale mais se battre pour de meilleures conditions de travail ça n'est pas uniquement se battre pour le confort des élèves, c'est aussi se battre pour notre confort.
Si pour vous la seule différence entre une classe de 35 et une classe de 25 c'est la réussite des élèves, sachez que pour certains la gestion de classe est incomparable et ça, ça change radicalement le quotidien.
Il n'y a qu'à voir le nombre de posts sur ce forum concernant des collègues qui n'arrivent pas à bosser et qui en sont malades. 500 ou 1000e de plus par mois n'y changeront rien.
S'il fallait choisir entre la pilule bleue et la pilule rouge (salaire/effectifs), je suis loin d'être convaincu que le salaire serait le mal-être n°1.
Mais encore une fois, c'est un peu HS.
Oui les profs veulent du pognon. Mais ça ne fera pas leur bonheur à tous pour autant. Il y a aussi d'autres urgences.
- MathadorEmpereur
Il seraient comptabilisés comme dépenses dans les lignes idoines du budget.TFS a écrit:@mathador, je connais aussi ce que tu évoques sur les retraites... mais tu n'ignore pas non plus que ces montants sont bien comptabilisés comme des dépenses de l'Etat ... et donc prises en compte dans le calcul de la dette, ce qu'une revalorisation indemnitaire permets en effet d'éviter. (Du coup, ne vaut-il pas mieux demander 500 euros de salaire pour maintenir le pouvoir d'achat à l'arrivée en retraite... ?)
Sauf que si l'on ne change pas le taux de contribution au CAS pensions, ce dernier se retrouverait alors excédentaire, ce qui compense à court terme l'alourdissement du budget EN si l'on regarde le budget de l'État dans son ensemble. La situation serait différente avec une vraie caisse de retraite.
Et pour la question de l'augmentation en traitement, cela se défend mais me paraît délicat dans le contexte actuel: les enseignants ont déjà des traitements plutôt élevés par rapport au reste de la FP. Si les 1000 euros d'indemnités sont convertis selon le coût employeur officiel, ce serait une arnaque (le taux actuel du CAS pensions est conjoncturellement élevé) et s'ils sont directement donnés sous forme de traitement (ou d'indemnités prises en compte pour la retraite), cela revient à demander mieux que ce qu'ont les agents de Bercy (mais pourquoi pas après tout).
Mais pour la FP dans son ensemble une révision des grilles s'imposera tout de même au vu de la collision des grilles des B et C avec la voiture-balai du SMIC.
Les 1000 EUR mensuels de plus n'y changeront rien, sauf si le problème vient en partie des HS trop nombreuses qu'on pourrait refuser si on avait plus de pèze. Sauf si le problème vient d'une charge de PP qui s'est déraisonnablement alourdie et qu'on pourrait refuser si on avait plus de fric. Sauf si le problème vient d'une charge de travail difficilement cumulable avec un enfant en bas âge et qu'on pourrait demander un TP de droit si on avait plus de flouze. Etc.Enaeco a écrit:Il n'y a qu'à voir le nombre de posts sur ce forum concernant des collègues qui n'arrivent pas à bosser et qui en sont malades. 500 ou 1000e de plus par mois n'y changeront rien.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Anne_68Niveau 10
On pourrait revendiquer, parallèlement à la hausse du salaire / des primes (+ 1000€/mois) qui se justifie par un maintien de la hiérarchie des salariés vu nos qualifications et l'importance sociétale de nos métiers, une amélioration des "normes" concernant les difficultés et la charge de travail liées aux effectifs trop importants. Par exemple, que la taille normale d'une classe soit de 25 élèves - à moduler/améliorer peut-être selon les matières/ les zones REP, mais mettons 25 comme base. Et que chaque dépassement de cette limite entraîne une compensation sous forme de prime (p. ex. + 25% de plus par heure), comparable en principe à des primes/salaires plus élevés pour travail de nuit , en 3/8, par températures /bruit hors zone de confort, exposition aux nuisances, etc.Enaeco a écrit:MoyenCroco a écrit:
C'est pas pour le professeur qu'il est difficile de faire cours, c'est pour les élèves qu'il est difficile de mettre en réussite quand ils sont trop hétérogènes.
En rep+, ils sont 25, mais c'est déjà trop.
Avant de parler de conditions de travail, pour le professeur, comme pour les élèves, il faut attendre être augmenté de 1000e net.
Après on pourra s'intéresser au resteCath a écrit:Exactement. la SNCF fait grève ces jours-ci pour les salaires, pas pour que les voyageurs aient des fauteuils plus moelleux. Pourtant ça mettrait les voyageurs de meilleure humeur, d'avoir des conditions de transport plus confortables.
On s'éloigne du sujet car on sort de la revendication salariale mais se battre pour de meilleures conditions de travail ça n'est pas uniquement se battre pour le confort des élèves, c'est aussi se battre pour notre confort.
Si pour vous la seule différence entre une classe de 35 et une classe de 25 c'est la réussite des élèves, sachez que pour certains la gestion de classe est incomparable et ça, ça change radicalement le quotidien.
Il n'y a qu'à voir le nombre de posts sur ce forum concernant des collègues qui n'arrivent pas à bosser et qui en sont malades. 500 ou 1000e de plus par mois n'y changeront rien.
S'il fallait choisir entre la pilule bleue et la pilule rouge (salaire/effectifs), je suis loin d'être convaincu que le salaire serait le mal-être n°1.
Mais encore une fois, c'est un peu HS.
Oui les profs veulent du pognon. Mais ça ne fera pas leur bonheur à tous pour autant. Il y a aussi d'autres urgences.
- JennyMédiateur
Avec 1000 euros de plus, je me rapproche, j’allège mon temps de transport (et celui de mon conjoint) et je prends moins d’heures supplémentaires. Ça changerait les choses.
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Ne surtout pas minorer l’effectif dans nos conditions de travail.
25 copies au lieu de 35, en français (je parle de ce que je connais), cela peut être 5h de correction en moins. Multiplié par le nombre de classes. Il s’agit donc bien du niveau de rémunération de notre temps de travail.
25 copies au lieu de 35, en français (je parle de ce que je connais), cela peut être 5h de correction en moins. Multiplié par le nombre de classes. Il s’agit donc bien du niveau de rémunération de notre temps de travail.
- valleExpert spécialisé
Ou ne surtout pas le majorer.uneodyssée a écrit:Ne surtout pas minorer l’effectif dans nos conditions de travail.
25 copies au lieu de 35, en français (je parle de ce que je connais), cela peut être 5h de correction en moins. Multiplié par le nombre de classes. Il s’agit donc bien du niveau de rémunération de notre temps de travail.
Avec des injonctions à refaire (et recorriger) les devoirs non réussis, des demandes de faire deux bacs blancs, des horaires hebdo élève qui se réduisent (et une ratio de classes par enseignant qui augmente) des parents qui prennent une demi-heure de RDV pour qu'on justifie toute note inférieure à la moyenne, réduire les effectifs peut conduire à... une augmentation du temps de travail.
C'est pour donner le contre-point, il s'agit en effet d'un paramètre important, mais il faut aussi se rendre compte qu'un enseignement avec des classes à gros effectifs (pas à 36) reste possible dans des bonnes conditions globales. (Mais bon, en même temps je suis en langues et je dirais qu'il est indispensable d'avoir une partie du temps en demi-groupe / groupes réduits, donc je suis peut-être très très mal placé pour discuter l'importance des effectifs ).
- OxfordNeoprof expérimenté
valle a écrit:Ou ne surtout pas le majorer.uneodyssée a écrit:Ne surtout pas minorer l’effectif dans nos conditions de travail.
25 copies au lieu de 35, en français (je parle de ce que je connais), cela peut être 5h de correction en moins. Multiplié par le nombre de classes. Il s’agit donc bien du niveau de rémunération de notre temps de travail.
Avec des injonctions à refaire (et recorriger) les devoirs non réussis, des demandes de faire deux bacs blancs, des horaires hebdo élève qui se réduisent (et une ratio de classes par enseignant qui augmente) des parents qui prennent une demi-heure de RDV pour qu'on justifie toute note inférieure à la moyenne, réduire les effectifs peut conduire à... une augmentation du temps de travail.
C'est pour donner le contre-point, il s'agit en effet d'un paramètre important, mais il faut aussi se rendre compte qu'un enseignement avec des classes à gros effectifs (pas à 36) reste possible dans des bonnes conditions globales. (Mais bon, en même temps je suis en langues et je dirais qu'il est indispensable d'avoir une partie du temps en demi-groupe / groupes réduits, donc je suis peut-être très très mal placé pour discuter l'importance des effectifs ).
J'avoue que je ne comprends pas ton raisonnement.
_________________
Tutti i ghjorna si n'impara.
- Anne_68Niveau 10
valle a écrit:Ou ne surtout pas le majorer.uneodyssée a écrit:Ne surtout pas minorer l’effectif dans nos conditions de travail.
25 copies au lieu de 35, en français (je parle de ce que je connais), cela peut être 5h de correction en moins. Multiplié par le nombre de classes. Il s’agit donc bien du niveau de rémunération de notre temps de travail.
Avec des injonctions à refaire (et recorriger) les devoirs non réussis, des demandes de faire deux bacs blancs, des horaires hebdo élève qui se réduisent (et une ratio de classes par enseignant qui augmente) des parents qui prennent une demi-heure de RDV pour qu'on justifie toute note inférieure à la moyenne, réduire les effectifs peut conduire à... une augmentation du temps de travail.
C'est pour donner le contre-point, il s'agit en effet d'un paramètre important, mais il faut aussi se rendre compte qu'un enseignement avec des classes à gros effectifs (pas à 36) reste possible dans des bonnes conditions globales. (Mais bon, en même temps je suis en langues et je dirais qu'il est indispensable d'avoir une partie du temps en demi-groupe / groupes réduits, donc je suis peut-être très très mal placé pour discuter l'importance des effectifs ).
C'est même essentiel, et à mon avis pour la quasi totalité des heures en LV. Sinon ça se transforme soit en cours magistral, avec très peu de pratique surtout à l'oral, soit l'enseignant doit organiser un travail par groupes (pas évident car pas de modèle linguistique dans chaque groupe, et partageant la même langue maternelle, les élèves ont toujours tendance à parler en français au lieu de la langue étrangère) ou par stations etc. , ce qui revient à faire plusieurs cours en un seul.
Ce n'est pas pour rien que les organismes de formation continue (Pôle Emploi, préparation de cadres à une expatriation ...) limitent les effectis de cours de langue à 10 ou 12. Ils sont obligés d'obtenir des résultats, eux ...
Désolée du hors-sujet concernant la rémunération.
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- "Wo alles dunkel ist, macht Licht !" :
Was keiner wagt, das sollt ihr wagen // Was keiner sagt, das sagt heraus
Was keiner denkt, das wagt zu denken // Was keiner anfängt, das führt aus
Wenn keiner ja sagt, sollt ihr′s sagen // Wenn keiner nein sagt, sagt doch nein
Wenn alle zweifeln, wagt zu glauben // Wenn alle mittun, steht allein
Wo alle loben, habt Bedenken // Wo alle spotten, spottet nicht
Wo alle geizen, wagt zu schenken // Wo alles dunkel ist, macht Licht
Lothar Zenetti
https://lyricstranslate.com/de/was-keiner-wagt-what-no-one-dares.html
- valleExpert spécialisé
Je préfère quand même 1000 eur de plus dès demain. On luttera pour les groupes à 12 après.Anne_68 a écrit:valle a écrit:Ou ne surtout pas le majorer.uneodyssée a écrit:Ne surtout pas minorer l’effectif dans nos conditions de travail.
25 copies au lieu de 35, en français (je parle de ce que je connais), cela peut être 5h de correction en moins. Multiplié par le nombre de classes. Il s’agit donc bien du niveau de rémunération de notre temps de travail.
Avec des injonctions à refaire (et recorriger) les devoirs non réussis, des demandes de faire deux bacs blancs, des horaires hebdo élève qui se réduisent (et une ratio de classes par enseignant qui augmente) des parents qui prennent une demi-heure de RDV pour qu'on justifie toute note inférieure à la moyenne, réduire les effectifs peut conduire à... une augmentation du temps de travail.
C'est pour donner le contre-point, il s'agit en effet d'un paramètre important, mais il faut aussi se rendre compte qu'un enseignement avec des classes à gros effectifs (pas à 36) reste possible dans des bonnes conditions globales. (Mais bon, en même temps je suis en langues et je dirais qu'il est indispensable d'avoir une partie du temps en demi-groupe / groupes réduits, donc je suis peut-être très très mal placé pour discuter l'importance des effectifs ).
C'est même essentiel, et à mon avis pour la quasi totalité des heures en LV. Sinon ça se transforme soit en cours magistral, avec très peu de pratique surtout à l'oral, soit l'enseignant doit organiser un travail par groupes (pas évident car pas de modèle linguistique dans chaque groupe, et partageant la même langue maternelle, les élèves ont toujours tendance à parler en français au lieu de la langue étrangère) ou par stations etc. , ce qui revient à faire plusieurs cours en un seul.
Ce n'est pas pour rien que les organismes de formation continue (Pôle Emploi, préparation de cadres à une expatriation ...) limitent les effectis de cours de langue à 10 ou 12. Ils sont obligés d'obtenir des résultats, eux ...
- EnaecoVénérable
Mathador a écrit:Les 1000 EUR mensuels de plus n'y changeront rien, sauf si le problème vient en partie des HS trop nombreuses qu'on pourrait refuser si on avait plus de pèze. Sauf si le problème vient d'une charge de PP qui s'est déraisonnablement alourdie et qu'on pourrait refuser si on avait plus de fric. Sauf si le problème vient d'une charge de travail difficilement cumulable avec un enfant en bas âge et qu'on pourrait demander un TP de droit si on avait plus de flouze. Etc.Enaeco a écrit:Il n'y a qu'à voir le nombre de posts sur ce forum concernant des collègues qui n'arrivent pas à bosser et qui en sont malades. 500 ou 1000e de plus par mois n'y changeront rien.
C'est vrai, en revanche le nombre moyen d'HSA est inférieur à 2 (y compris hors temps partiels et malgré la présence des BTS et CPGE qui font monter la moyenne). Et je n'ai pas trouvé la stat récente sur la répartition certifié/agrégé, mais il y a quelques années, ce sont les agrégés qui faisaient le plus d'HSA (peut-être qu'un agrégé est plus dépensier...)
Sachant qu'on peut déjà nous imposer 2 HSA, le gavage à l'heure supp' n'est manifestement pas si répandu que ça.
- valleExpert spécialisé
Je n'ai pas suivi les arguments et serai donc peut-être à côté, maisEnaeco a écrit:Mathador a écrit:Les 1000 EUR mensuels de plus n'y changeront rien, sauf si le problème vient en partie des HS trop nombreuses qu'on pourrait refuser si on avait plus de pèze. Sauf si le problème vient d'une charge de PP qui s'est déraisonnablement alourdie et qu'on pourrait refuser si on avait plus de fric. Sauf si le problème vient d'une charge de travail difficilement cumulable avec un enfant en bas âge et qu'on pourrait demander un TP de droit si on avait plus de flouze. Etc.Enaeco a écrit:Il n'y a qu'à voir le nombre de posts sur ce forum concernant des collègues qui n'arrivent pas à bosser et qui en sont malades. 500 ou 1000e de plus par mois n'y changeront rien.
C'est vrai, en revanche le nombre moyen d'HSA est inférieur à 2 (y compris hors temps partiels et malgré la présence des BTS et CPGE qui font monter la moyenne).
Sachant qu'on peut déjà nous imposer 2 HSA, le gavage à l'heure supp' n'est manifestement pas si répandu que ça.
- le ministère ne prend pas les heures de "devoirs faits" en compte, alors que ce sont dans les faits des heures "annuelles" : inscrites dans les EDT et que les enseignants prennent en compte à ce titre (ils vont négocier par ex qu'on ne leur impose pas les 2 HSA puisqu'ils font déjà des DF).
- le service d'un enseignant est censé être un temps plein, la référence doit être 0 HSA, et non les 2 HSA imposables.
- EnaecoVénérable
Le ministère le prend en compte. C'est moi qui suis passé à côté.
Sur les stats de 2019/2020, les HSE/devoirs faits/accompagnement ne faisaient pas grimper énormément le total mais c'est effectivement à prendre en compte et quand on cumule les 2, on se rapproche des 2 HS de moyenne.
Je suis entièrement d'accord avec toi sur le service qui ne devrait pas être gonflé par les HSA : que ce soit en forçant la main ou que ce soit pour des raisons financières.
Je répondais au message qui laissait entendre que les conditions étaient dégradées par les HS qu'on était contraint d'accepter pour des raisons financières. Dans les faits, nous sommes très peu à être dans une situation où on pourrait légalement refuser des heures supp' (au dela de 2 donc) mais qu'on ne le fait pas parce qu'on a besoin d'argent.
L'avantage, c'est que nos syndicats ont réussi à nous faire supprimer cette horrible prime de 500e pour ceux qui étaient tentés de prendre 3 HSA (les vilains capitalistes)
Sur les stats de 2019/2020, les HSE/devoirs faits/accompagnement ne faisaient pas grimper énormément le total mais c'est effectivement à prendre en compte et quand on cumule les 2, on se rapproche des 2 HS de moyenne.
Je suis entièrement d'accord avec toi sur le service qui ne devrait pas être gonflé par les HSA : que ce soit en forçant la main ou que ce soit pour des raisons financières.
Je répondais au message qui laissait entendre que les conditions étaient dégradées par les HS qu'on était contraint d'accepter pour des raisons financières. Dans les faits, nous sommes très peu à être dans une situation où on pourrait légalement refuser des heures supp' (au dela de 2 donc) mais qu'on ne le fait pas parce qu'on a besoin d'argent.
L'avantage, c'est que nos syndicats ont réussi à nous faire supprimer cette horrible prime de 500e pour ceux qui étaient tentés de prendre 3 HSA (les vilains capitalistes)
- pseudo-intelloSage
Mathador a écrit:Les 1000 EUR mensuels de plus n'y changeront rien, sauf si le problème vient en partie des HS trop nombreuses qu'on pourrait refuser si on avait plus de pèze. Sauf si le problème vient d'une charge de PP qui s'est déraisonnablement alourdie et qu'on pourrait refuser si on avait plus de fric. Sauf si le problème vient d'une charge de travail difficilement cumulable avec un enfant en bas âge et qu'on pourrait demander un TP de droit si on avait plus de flouze. Etc.
C'est bien pour ça (entre autres) que le ministère freine pour ne pas nous augmenter : comme ça, il este des enseignants essorés qui vont avoir besoin e prendre les tâches ingrates et sous-payées, et les heures sup dont personne ne veut.
_________________
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- ProflambdadaHabitué du forum
Chez nous, les devoirs faits sont en HSE, pas du tout sur l'emploi du temps..valle a écrit:Je n'ai pas suivi les arguments et serai donc peut-être à côté, maisEnaeco a écrit:Mathador a écrit:Les 1000 EUR mensuels de plus n'y changeront rien, sauf si le problème vient en partie des HS trop nombreuses qu'on pourrait refuser si on avait plus de pèze. Sauf si le problème vient d'une charge de PP qui s'est déraisonnablement alourdie et qu'on pourrait refuser si on avait plus de fric. Sauf si le problème vient d'une charge de travail difficilement cumulable avec un enfant en bas âge et qu'on pourrait demander un TP de droit si on avait plus de flouze. Etc.Enaeco a écrit:Il n'y a qu'à voir le nombre de posts sur ce forum concernant des collègues qui n'arrivent pas à bosser et qui en sont malades. 500 ou 1000e de plus par mois n'y changeront rien.
C'est vrai, en revanche le nombre moyen d'HSA est inférieur à 2 (y compris hors temps partiels et malgré la présence des BTS et CPGE qui font monter la moyenne).
Sachant qu'on peut déjà nous imposer 2 HSA, le gavage à l'heure supp' n'est manifestement pas si répandu que ça.
- le ministère ne prend pas les heures de "devoirs faits" en compte, alors que ce sont dans les faits des heures "annuelles" : inscrites dans les EDT et que les enseignants prennent en compte à ce titre (ils vont négocier par ex qu'on ne leur impose pas les 2 HSA puisqu'ils font déjà des DF).
- le service d'un enseignant est censé être un temps plein, la référence doit être 0 HSA, et non les 2 HSA imposables.
- valleExpert spécialisé
Les heures de DF sont toujours payées en HSE. En général, elles sont inscrites dans les EDT. Si les élèves et les enseignants devaient découvrir chaque jour/semaine où elles sont placées, il y aurait pas mal de problèmes.Proflambdada a écrit:Chez nous, les devoirs faits sont en HSE, pas du tout sur l'emploi du temps..valle a écrit:Je n'ai pas suivi les arguments et serai donc peut-être à côté, maisEnaeco a écrit:Mathador a écrit:
Les 1000 EUR mensuels de plus n'y changeront rien, sauf si le problème vient en partie des HS trop nombreuses qu'on pourrait refuser si on avait plus de pèze. Sauf si le problème vient d'une charge de PP qui s'est déraisonnablement alourdie et qu'on pourrait refuser si on avait plus de fric. Sauf si le problème vient d'une charge de travail difficilement cumulable avec un enfant en bas âge et qu'on pourrait demander un TP de droit si on avait plus de flouze. Etc.
C'est vrai, en revanche le nombre moyen d'HSA est inférieur à 2 (y compris hors temps partiels et malgré la présence des BTS et CPGE qui font monter la moyenne).
Sachant qu'on peut déjà nous imposer 2 HSA, le gavage à l'heure supp' n'est manifestement pas si répandu que ça.
- le ministère ne prend pas les heures de "devoirs faits" en compte, alors que ce sont dans les faits des heures "annuelles" : inscrites dans les EDT et que les enseignants prennent en compte à ce titre (ils vont négocier par ex qu'on ne leur impose pas les 2 HSA puisqu'ils font déjà des DF).
- le service d'un enseignant est censé être un temps plein, la référence doit être 0 HSA, et non les 2 HSA imposables.
- ProflambdadaHabitué du forum
Ah ok, je croyais que tu parlais d'HSA car tu disais "annuelle" ! (j'aimerais bien ;-)). Nous, on les a fixées de 17 à 18h
- valleExpert spécialisé
Je disais que dans les faits ça répond a une heure annuelle, où un enseignant prend en charge un groupe d'élèves chaque semaine à la même heure sauf vacances, jour férié ou modification ponctuelle des EDT, mais qu'elle n'a précisément pas le staut d'HSA et le ministère ne la prend donc pas en compte pour le calcul des HSA.Proflambdada a écrit:Ah ok, je croyais que tu parlais d'HSA car tu disais "annuelle" ! (j'aimerais bien ;-)). Nous, on les a fixées de 17 à 18h
- AdriGrand Maître
Réclamer de meilleures conditions, dont notamment des effectifs plus raisonnables (= moins de pb de gestion de classe, moins de copies, moins de rdv...) c'est nécessaire, mais je suis de celles qui pensent qu'il faut d'abord une véritable revalorisation de nos traitements ! (Une diminution des effectifs, c'est réversible, une augmentation de salaire, c'est du tangible et c'est acquis.)
Quant à l'argument du coût pour l'Etat parce que nous sommes nombreux, je le trouve proprement hallucinant.
Qu'il soit utilisé vicieusement par le MEN ou le gouvernement, on comprend bien la logique de culpabilisation, le jeu avec l'opinion publique.
Mais qu'un·e enseignant·e l'utilise...
Si vous allez au resto à douze, vous refusez de payer l'addition trop chère (parce que vous êtes nombreux) ?
Nous sommes nombreux·ses certes - quoique, de moins en moins -, mais nous demandons, collectivement, une augmentation décente de chacun de nos traitements.
Quant à l'argument du coût pour l'Etat parce que nous sommes nombreux, je le trouve proprement hallucinant.
Qu'il soit utilisé vicieusement par le MEN ou le gouvernement, on comprend bien la logique de culpabilisation, le jeu avec l'opinion publique.
Mais qu'un·e enseignant·e l'utilise...
Si vous allez au resto à douze, vous refusez de payer l'addition trop chère (parce que vous êtes nombreux) ?
Nous sommes nombreux·ses certes - quoique, de moins en moins -, mais nous demandons, collectivement, une augmentation décente de chacun de nos traitements.
- Dame JouanneÉrudit
Effectivement, l'argument du nombre pour ne pas nous augmenter a été utilisé encore et encore par les gouvernement successifs. Mais, en attendant, il y a plein de secteurs de la fonction publique et territoriale qui gagnent autant et plus que nous avec moins d'ancienneté ou de qualifications. C'est sûr, une augmentation conséquente et générale des professeurs se verra plus dans le budget que toutes les primes et augmentations accordées depuis vingt ans à tous les autres postes, mais ce n'est pas une raison pour rester les parents pauvres car nous "c'est une vocation et qu'on ne fait pas ce métier pour de l'argent". Revendiquer pour nos conditions de travail, oui, mais il ne faut pas occulter le salaire. Il est une des causes non négligeable de l'image négative du métier et du manque de recrutement actuel.Adri a écrit:Réclamer de meilleures conditions, dont notamment des effectifs plus raisonnables (= moins de pb de gestion de classe, moins de copies, moins de rdv...) c'est nécessaire, mais je suis de celles qui pensent qu'il faut d'abord une véritable revalorisation de nos traitements ! (Une diminution des effectifs, c'est réversible, une augmentation de salaire, c'est du tangible et c'est acquis.)
Quant à l'argument du coût pour l'Etat parce que nous sommes nombreux, je le trouve proprement hallucinant.
Qu'il soit utilisé vicieusement par le MEN ou le gouvernement, on comprend bien la logique de culpabilisation, le jeu avec l'opinion publique.
Mais qu'un·e enseignant·e l'utilise...
Si vous allez au resto à douze, vous refusez de payer l'addition trop chère (parce que vous êtes nombreux) ?
Nous sommes nombreux·ses certes - quoique, de moins en moins -, mais nous demandons, collectivement, une augmentation décente de chacun de nos traitements.
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