#PasDeRentréeEnSeptembre [sondage]

Je ne voudrais pas me répéter, mais...

J'ai souvenir d'une manif où j'avais quitté le rang des enseignants pour rejoindre celui de la CGT : j'ai vu ce que c'était que des gens motivés.

Non, car j'aurai quitté l'EN.

valle a écrit:Mais je pars du principe que le hashtag ne parle pas de faire une journée de grève le premier septembre, mais plutôt de ne pas faire de rentrée avant d'avoir eu satisfaction.

Je vois ça comme cela aussi...

Les cours remprendront vraiment le 5 septembre pour tous les élèves (avec les rentrées échelonnées etc.) ; c'est à patir de là qu'il faut faire grève

Oui, c'est mon idée : pas de rentrée. Les caméras qui filment les élèves devant les grilles fermées.

Cath a écrit:Oui, c'est mon idée : pas de rentrée. Les caméras qui filment les élèves devant les grilles fermées.

Un petit plan- séquence en n&b à la JL Godard avec en voix off son commentaire et ce serait parfait, j'adhère à cette proposition quasi cinématographique !

+1000

Enna a écrit:+1000

Enna, tu te trompes encore. Il faut écrire :

+ 1 000€

TFS a écrit:

Cath a écrit:C'est mon hashtag ! Votez oui siouplé !

Plus sérieusement : oui c'est mon hashtag, lancé avec mon micro-compte twitter. Mais avec mes petits bras et mes 300 abonnées, et malgré la reprise sur TW et sur un site d'info, je ne peux rien faire de plus : c'est aux syndicats de s'emparer du truc. Collectivement, comme ils l'avaient fait pour le 13 janvier (mais pas en brandissant victorieusement une boite de masque à la fin de la journée).
Ce que ça montre, c'est que oui, des collègues sont exaspérés et prêts.

Mon idée est un préavis de grève de 2 semaines : GRÈVE dès le jour de la rentrée sous l’œil des caméras. Tous. On n'aura jamais autant de visibilité. Et on recommence les jours suivants. Oui, on va perdre des sous : s'il existait une autre solution, je crois que quelqu'un l'aurait déjà trouvée. La dernière idée innovante était la rétention de copies...on a vu le résultat.

Je pense qu'on obtient ce qu'on veut (financièrement) en 1 semaine de grève. Mais si ce n'est pas le cas, faut pas lâcher.

Une semaine de grève, c'est en gros le "matelas" que vient de nous donner le gouvernement avec l'augmentation du point d'indice de 3.5 % (qui corresponds à peu près à 1/30ème, sur 6 mois à partir du 1er juillet...). Soit on peut se dire que l'on doit s'en servir pour obtenir vraiment bien plus (mon option !), soit on peut se dire que l'on a pas envie de redonner tout de suite ce montant à l’État...

On peut aussi calculer le montant qui manque à notre paie, chaque mois, depuis au moins 2010. Je ne sais pas si quelqu'un s'est déjà donné la peine (car c'en est une, le terme "s'amuser à" serait cynique) de faire la somme de ce qui aurait dû nous être payé en Euros constants. S'il manque en gros 1000E par mois, en 5 ans ça correspond au prix d'un studio en province ou de x m2 en plus (selon l'endroit où on se trouve), ou à une somme permettant de vivre correctement à une personne seule sans autre source de revenu pendant  deux ans (tour du monde, reconversion...). On pourrait argumenter qu'il s'agit de reconquérir certaines libertés liées à l'argent dans notre société. Donc certes, risquer le salaire des jours de grève, mais pour obtenir au moins l'arrêt de notre descente aux enfers.
Quand je parle de mon salaire à des enseignants allemands, ils me demandent spontanément si je suis en temps partiel ... alors que je suis agrégée depuis plus de 20 ans ...
D'accord aussi avec la caisse de grève. Il faut utiliser intelligemment le peu de moyens que nous avons  pour que ça fasse très mal très vite. Donc soutenir une grève des PE et/ou la faire soi-même.

Balthamos a écrit:

Balthazaard a écrit:

Graisse-Boulons a écrit:Oui, si le mot d'ordre n'est pas parasité par des revendications qui ne concernent pas les profs. En gros je suis très basique : si c'est pas " les profs veulent  le même salaire moyen que les autres catégories A " j'y vais pas.

Aucune chance....ce sera: Point d'indice...conditions de travail...et égalité des chances pour les eleves!!!
Du velours pour le(s) gouvernement(s)

Surtout révélateur de l'image des collègues.
A choisir entre une véritable revalorisation et des classes à 20, je ne suis pas sûr que le premier choix ait le plus de succès.

Classe a 20, classe à 35, ce n'est plus mon problème. Ça devrait être le problème des parents et des élèves majeurs. Les collègues qui donnent la priorité à ce point s'accrochent à la qualité de l'enseignement, c'est a dire a l'intérêt de l'usager...moi aussi avant...mais maintenant on est passé dans une logique de marché. On peut pas aller contre donc il faut y aller totalement : notre principale revendication doit être d'être payés.

Balthamos a écrit:

Balthazaard a écrit:

Graisse-Boulons a écrit:Oui, si le mot d'ordre n'est pas parasité par des revendications qui ne concernent pas les profs. En gros je suis très basique : si c'est pas " les profs veulent  le même salaire moyen que les autres catégories A " j'y vais pas.

Aucune chance....ce sera: Point d'indice...conditions de travail...et égalité des chances pour les eleves!!!
Du velours pour le(s) gouvernement(s)

Surtout révélateur de l'image des collègues.
A choisir entre une véritable revalorisation et des classes à 20, je ne suis pas sûr que le premier choix ait le plus de succès.

Classe a 20, classe à 35, ce n'est plus notre problème. Ça devrait être le problème des parents et des étudiants majeurs, c'est eux qui en pâtissent le plus.

Pour les corrections de copies, j'aimerais bien n'avoir que 20 élèves.

dita a écrit:Pour les corrections de copies, j'aimerais bien n'avoir que 20 élèves.

Je suis d'accord.
Plus les bulletins, et les livrets, et Parcoursup, et les compétences (pour nous en LP , obligatoires dans certaines matières), et les conseils de classes  + évidemment la gestion de classe au quotidien ( invitation VIP pour ceux qui pensent que 20 ou 35 élèves c'est pareil, à venir prendre ma place dans mes deux classes de bac pro à 35, pour voir ).

Le nombre d'élèves par classe c'est notre problème, et celui des parents. La revendication doit exister, même si là tout de suite ici et maintenant ce n'est pas LA priorité (la priorité étant la revendication sur les salaires).

Pour avoir testé les classes de lycée à 25, c’est un réel confort pour tout le monde y compris l’enseignant. On y gagne au niveau fatigue et corrections (et on peut plus faire passer les élèves à l’oral ou au tableau, être plus disponible pour réexpliquer, aider individuellement).
Je préfère quand même des sous en plus.

J'ai déjà dit que je pouvais faire grève plusieurs mois d'affilée si nécessaire. Toutefois, pour éviter de perdre trop d'argent il pourrait y avoir des grèves tournantes. Une semaine le primaire, une semaine le collège, une semaine le lycée.

Je suis aussi prêt à mettre 500 euros par mois pour les profs qui n'auraient pas les moyens

Graisse-Boulons a écrit:

Balthamos a écrit:

Balthazaard a écrit:

Graisse-Boulons a écrit:Oui, si le mot d'ordre n'est pas parasité par des revendications qui ne concernent pas les profs. En gros je suis très basique : si c'est pas " les profs veulent  le même salaire moyen que les autres catégories A " j'y vais pas.

Aucune chance....ce sera: Point d'indice...conditions de travail...et égalité des chances pour les eleves!!!
Du velours pour le(s) gouvernement(s)

Surtout révélateur de l'image des collègues.
A choisir entre une véritable revalorisation et des classes à 20, je ne suis pas sûr que le premier choix ait le plus de succès.

Classe a 20, classe à 35, ce n'est plus mon problème. Ça devrait être le problème des parents et des élèves majeurs. Les collègues qui donnent la priorité à ce point s'accrochent à la qualité de l'enseignement, c'est a dire a l'intérêt de l'usager...moi aussi avant...mais maintenant on est passé dans une logique de marché. On peut pas aller contre donc il faut y aller totalement : notre principale revendication doit être d'être payés.

C'est ton point de vue non partagé.
Déjà oui, je suis attaché à la qualité du service public d'éducation.
Puis ce n'st pas uniquement l'intérêt des "usagers" mais aussi mes conditions de travail (préparation, correction, fatigue, etc.) Et les conditions de travail doivent faire parties des revendications.

Moui, m'enfin, les collègues, y faut leur présenter les choses de façon à ce qu'ils puissent se faire une opinion.

Si tu dis "Tu préfères moins d'élèves par classe ou une hausse de salaire ?" Bon, ben, pour eux, une hausse de salaire, c'est au mieux 27€, ce qu'avait lâché Blanquer, quoi. Donc, là, y vont dire "Ah bah moi, je préfère des classes plus petites."

Si tu dis "Tu préfères deux élèves en moins dans tes classes ou 1 000€ supplémentaires nets par mois ?" Ah, ben là, le collègue, y voit pas la question du tout de la même manière, et la question, elle est vite répondue.


Trouve un imprimeur en ligne, fais imprimer tes autocollants avec ce message :


Tu les colles partout dans ton établissement, même dans les toilettes de la direction, et zou, les collègues sont remotivés.

N'oublions pas le hashtag sur l'autocollant !

Je suis sûre que non. Certains de mes collègues diront que c'est beaucoup trop. Qu'il ne faut pas oublier que les caisses sont vides et que la caissière est bien moins payée que nous alors... Les mêmes avaient dit à la rentrée de septembre qui suivait le Covid que nous avions de la chance parce que nous avions été payés. J'ai failli m'étrangler avec mon canapé pain, jambon, ketchup et asperges ultra-fines que semble affectionner la gestionnaire ici. Mon conjoint, comme de très nombreux Français, avait lui-aussi été payé et sans travailler (ce qui ne me choque pas par ailleurs). Certains collègues apparemment auraient trouvé acceptable que les professeurs fassent du bénévolat. Vous me direz que c'est une habitude bien ancrée.
Tout ça pour dire, que dans mon bahut cette affiche serait considérée comme une provocation inutile.
Les professeurs ont intégré la dévalorisation salariale.

Heuristique de la disponibilité !!

Évidement qu'il ne veulent pas 1 000€ supplémentaires par mois. Personne n'en parle. C'est de l'ordre de l'impensable.

(Or, c'est juste le rattrapage de la perte de pouvoir d'achat depuis 1980.)
(J'aurais pu écrire 35% supplémentaire, mais cela force le lecteur à faire une règle de trois et là c'est mort pour faire passer le message. Avec 1 000€, tout le monde visualise.)

Donc, au contraire, il faut marteler et répéter. Ils vont finir par s'habituer et trouver ça normal. C'est d'ailleurs exactement ce qui se passe sur ce forum.

Je répète donc :

Sisyphe a écrit:Je suis sûre que non. Certains de mes collègues diront que c'est beaucoup trop. Qu'il ne faut pas oublier que les caisses sont vides et que la caissière est bien moins payée que nous alors... Les mêmes avaient dit à la rentrée de septembre qui suivait le Covid que nous avions de la chance parce que nous avions été payés. J'ai failli m'étrangler avec mon canapé pain, jambon, ketchup et asperges ultra-fines que semble affectionner la gestionnaire ici. Mon conjoint, comme de très nombreux Français, avait lui-aussi été payé et sans travailler (ce qui ne me choque pas par ailleurs).  Certains collègues apparemment auraient trouvé acceptable que les professeurs fassent du bénévolat. Vous me direz que c'est une habitude bien ancrée.
Tout ça pour dire, que dans mon bahut cette affiche serait considérée comme une provocation inutile.
Les professeurs ont intégré la dévalorisation salariale.

Je suis assez d'accord... demander le rattrapage de l'inflation consécutif aux multiples années de gel des salaires, sera bien mieux accueilli car personne ne peut en remettre en cause la justice...

Par ailleurs, les conditions de travail et un certain nombre de principes (liberté pédagogique... ) ne peuvent être écartés... sinon, beaucoup n'adhéreront pas, car ils auront le sentiment de bruler leurs principes pour 10 deniers.

Je comprends la nécessité s'avoir un slogan percutant... mais il doit rester rassembleur.

beaverforever a écrit:Moui, m'enfin, les collègues, y faut leur présenter les choses de façon à ce qu'ils puissent se faire une opinion.

Si tu dis "Tu préfères moins d'élèves par classe ou une hausse de salaire ?" Bon, ben, pour eux, une hausse de salaire, c'est au mieux 27€, ce qu'avait lâché Blanquer, quoi. Donc, là, y vont dire "Ah bah moi, je préfère des classes plus petites."

Si tu dis "Tu préfères deux élèves en moins dans tes classes ou 1 000€ supplémentaires nets par mois ?" Ah, ben là, le collègue, y voit pas la question du tout de la même manière, et la question, elle est vite répondue.


Trouve un imprimeur en ligne, fais imprimer tes autocollants avec ce message :

Par l'indice, par la grille, par la prime, il faut
1 000€ nets supplémentaires par mois pour tous les enseignants.

Tu les colles partout dans ton établissement, même dans les toilettes de la direction, et zou, les collègues sont remotivés.

Je peux faire une affiche propre.
Il faudrait trouver un syndicat pour imprimer les affiches et les distribuer et coller. Ou créer un syndicat.

Là, en 2 mois, c'est impossible.

TFS a écrit:Je suis assez d'accord... demander le rattrapage de l'inflation consécutif aux multiples années de gel des salaires, sera bien mieux accueilli car personne ne peut en remettre en cause la justice...

Mais... le rattrapage de la perte de pouvoir d'achat depuis 2002, demande une augmentation de 25% du traitement ! C'est déjà 700€ par mois supplémentaires !

Faut arrêter de se mentir, il faut ouvrir les yeux ! Il faut sortir du déni.

Ramanujan974 a écrit:

Bouboule a écrit:D'accord pour deux semaines Cath.
Et mieux, je vais proposer de compenser la grève d'un PE de l'école d'à côté pendant deux semaines, ça aura plus d'efficacité que la grève d'un physicien.

En fait, la clé c'est les PE.
2 semaines sans école primaire et c'est le chaos total.
La solution serait que les profs du secondaire financent la grève des PE.

Ce serait de mon point de vue LA solution.
Cela dit, je ne sais pas combien de profs du secondaire seraient prêts à cette action...

beaverforever a écrit:

TFS a écrit:Je suis assez d'accord... demander le rattrapage de l'inflation consécutif aux multiples années de gel des salaires, sera bien mieux accueilli car personne ne peut en remettre en cause la justice...

Mais... le rattrapage de la perte de pouvoir d'achat depuis 2002, demande une augmentation de 25% du traitement ! C'est déjà 700€ par mois supplémentaires !

Faut arrêter de se mentir, il faut ouvrir les yeux ! Il faut sortir du déni.

Tu rajoutes les heures supplémentaires qui ne sont pas majorées, et revalorisées , tu arrives facilement aux 1000e

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