- Fesseur ProGuide spirituel
J'ai, comme nous tous je pense, des élèves qui s'offusquent dès qu'ils entendent parler de cochon ou autre cochonnerie.
Mais ce n'est pas le sujet ici, ne partons pas de travers...
Mais ce n'est pas le sujet ici, ne partons pas de travers...
- BaldredSage
Ha@_x a écrit:@Baldred , il est question d'amour dans le point 5 ?
Ah oui l'amour de l'institution, pardon
C'est vrai qu'elle nous aime et qu'elle nous choie
Exactement, et en ce moment, ce n'est plus de l'amour c'est de la rage.
- User20159Esprit éclairé
Fesseur Pro a écrit:J'ai, comme nous tous je pense, des élèves qui s'offusquent dès qu'ils entendent parler de cochon ou autre cochonnerie.
Mais ce n'est pas le sujet ici, ne partons pas de travers...
Ah mais oui c'est vrai qu'il y en a, de très bêtes qui "s'offusquent", enfin ça va rarement loin.
Enfin, dans mon ancien collège, pourtant rempli à ras-bords d'élèves dont la culture les rendaient rétifs aux rillettes, je n'ai jamais vu ça.
Il faut dire qu'on avait un prof d'arts plastiques absolument génial qui faisait des concours de dessins de cochons roses en 6e
Et pour en revenir au sujet gestion de classe : on pourrait peut être penser à en ouvrir un autre :
Comment rester stoïque face à une réflexion d'élève à côté de ses pompes, sans s'énerver et sans mourir de rire ?
C'est fondamental Regardez ces cohortes de jeunes collègues qui viennent confier leur détresse !
Ou alors :
Comment éviter de perdre toute crédibilité en 5 minutes
- zigmag17Guide spirituel
Fesseur Pro a écrit:J'ai, comme nous tous je pense, des élèves qui s'offusquent dès qu'ils entendent parler de cochon ou autre cochonnerie.
Mais ce n'est pas le sujet ici, ne partons pas de travers...
Tu t'échines à faire de jeux de mots à s'en tenir les côtes mais tout le monde les laisse "filet" ...!!!
- RockandreadNiveau 3
Ha@_x a écrit: sans mourir de rire ?
Ca c'est compliqué !
- RockandreadNiveau 3
Ha@_x a écrit:Baldred a écrit:1. Considère que tu es légitime pour l'exercer.
2. Les élèves préferent un cadre net.
Toutafé !
Les élèves préfèrent savoir si c'est du lard ou du cochon !
Rien de pire que le prof "cyclothymique" (parce que la vraie est un vraie trouble) qui va changer d'avis comme d'humeur comme de chemise.
Dire ce qu'on fait, faire ce qu'on dit, toussa, et s'y tenir.
Qu'est-ce que j'aimerais revenir en début d'année pour pouvoir leur dire "avec moi ça se passe comme ça !"
Là j'ai une nouvelle idée par jour et j'essaye de trouver et d'appliquer la meilleure d'ici la fin de l'année.
- User20159Esprit éclairé
Rockandread a écrit:Là j'ai une nouvelle idée par jour et j'essaye de trouver et d'appliquer la meilleure d'ici la fin de l'année.
Oui oui, il faut aussi parfois, savoir courber l'échine...
Oook, je vais arrêter de filer la métaphore porcine
- CasparProphète
C'est juste que je n'arrive pas à m'y tenir donc maintenant je préfère qu'ils s'assoient et s'installent et après j'attends le silence.Himpy a écrit:Caspar a écrit:Je leur demande aussi de s'asseoir et de préparer leurs affaires dès qu'ils arrivent en classe, la technique "debout derrière vos chaises et on attend le silence" je n'y arrive pas, et je trouve qu'ils font à nouveau du bruit en s'installant.
Pour le coup, j'applique le : on rentre en classe, on sort ses affaires, on pose son sac par terre et on attend en silence debout.
Et j'attends que tous aient sortis leurs affaires et posé leur sac.
Quand ils s'assoient il y a peu de bruit. Au pire il me suffit de dire : "j'ai dit se s'assoir, pas de parler" ou quelque chose dans le genre et enchaîner avec le cours.
- HimpyExpert spécialisé
Oui je comprends, l'essentiel est de trouver sa façon de faire, ce qui nous convient.
- CasparProphète
Je suis dans un lycée plutôt calme (très mixte socialement pas du tout CSP+ non plus) donc ça aide. Je ferais sans doute différemment en collège ou dans un établissement plus difficile.
- eliott76Niveau 1
Bonjour. Pour ma part je pense que la réponse face aux bavardages passe par autre chose qu'une habitude de début de cours ( attendre le silence au début etc....)
Moi je commence toujours par réfléchir à ma façon d'animer le cours, la posture, les regards bref j'essaie d'imposer une présence de manière à laisser le moins de place possible à ces bavardages. Je peux devenir plus bavard, faire plus de digression aussi.
Après il y a d'autres solutions. Le cours "projeté" et à recopier, pourquoi pas, si cela ramène un peu de calme et de silence .
Le fameux plan de classe même si son efficacité est parfois limitée, ça a le mérite de rappeler qui fixe les règles...
Et les sanctions en dernier recours mais d'ici là ils auront compris que leurs bavardages auront forcément des conséquences et c'est cela qu'il faut atteindre...
Moi je commence toujours par réfléchir à ma façon d'animer le cours, la posture, les regards bref j'essaie d'imposer une présence de manière à laisser le moins de place possible à ces bavardages. Je peux devenir plus bavard, faire plus de digression aussi.
Après il y a d'autres solutions. Le cours "projeté" et à recopier, pourquoi pas, si cela ramène un peu de calme et de silence .
Le fameux plan de classe même si son efficacité est parfois limitée, ça a le mérite de rappeler qui fixe les règles...
Et les sanctions en dernier recours mais d'ici là ils auront compris que leurs bavardages auront forcément des conséquences et c'est cela qu'il faut atteindre...
- lene75Prophète
J'aurais plutôt tendance à penser comme Eliott.
Il faut essayer de se connaître et de connaître sa classe, pas facile quand on débute. Je sais que la pédagogie trop « frontale » ( = la méthode du dragon qui punit au moindre écart) a pour seul résultat de m'aliéner la classe. Or je préfère de loin une classe bavarde à une classe hostile... qui sera de toute façon bavarde aussi.
Après, je ne procède pas de la même manière dans toutes mes classes, mais dans tous les cas la punition reste un dernier recours en matière de discipline (je punis plus facilement pour le travail).
Avec une bonne classe gentille d'un lycée lambda composée d'élèves scolaires mais un peu immatures, j'aurais tendance à poser un cadre un peu rigide : plan de classe, debout en début d'heure, ne tolérer aucun bavardage, mais avec douceur et bienveillance, le tout accompagné de « merci » et « s'il-vous-plaît ». Ce que je veux dire, c'est que, dans cette configuration, je reprends les élèves sans utiliser un ton ferme tant qu'ils obtempèrent. Je demande donc aimablement à l'élève qui bavarde de se taire ou de se déplacer, je ne lui tombe pas dessus comme s'il avait tué père et mère. En revanche je reprends absolument tout. Même l'élève qui demande à son voisin la fin de ma phrase, sans m'offusquer, je lui demande ce qui lui arrive et s'il lui manque quelque chose. Je réserve le ton ferme, qui tranche avec mon ton habituel, à des situations exceptionnelles. Ça c'est pour les classes gentilles.
Et effectivement j'occupe le terrain en étant attentive au moindre froncement de sourcils (« Je vais trop vite ? », « Je vous ai perdu, machin ? », etc.). Je communique aussi beaucoup par le regard, et je mets des mots sur leurs réactions en étant indulgente. Par exemple hier, 2h d'un cours difficile de 11h à 13h, 5 min avant la fin du cours, je sens un flottement, je ne peux pas continuer le cours en me laissant déborder, mais je ne vais pas non plus leur tomber dessus alors que leur fatigue est légitime. Donc je dis un truc du genre : « Allez, courage, c'est dur, 2h, hein, surtout que ce n'est pas un cours facile aujourd'hui. » Je leur laisse le temps d'approuver et de confirmer qu'ils n'en peuvent plus, je les félicite pour leur conduite jusque-là et je leur demande de faire un dernier effort pour les 5 min qui restent, même si je sais que c'est dur, et là j'attends qu'ils soient avec moi et parfaitement silencieux pour reprendre. Tant pis si on perd 2 minutes sur les 5 qui restaient, je ne veux pas qu'ils se disent que je peux faire cours sans avoir leur attention, même pour 5 min. Surtout que je sais que c'est une classe dont les bavardages sont devenus ingérables dans d'autres cours. Parfois j'accompagne leur déconcentration pour recentrer ensuite, comme on fait en tête à tête avec les enfants hyperactifs. Par exemple hier, certains élèves ont décroché parce qu'une voiture de sport bruyante est passée dans la rue. Au lieu de les enguirlander de regarder par la fenêtre, j'ai fait une petite blague sur un des élèves concernés, un truc du style : « Au moins ce n'est pas machin qui va me poser une question piège, parce qu'il est aussi intéressé par les voitures de sport que par les moutons et ne m'écoute donc plus » (il y a quelque temps il avait regardé des moutons par la fenêtre). Et j'ai pris 2 minutes pour leur parler voitures de sport, avant de leur dire : « Bon, allez, laissons les voitures de sport et revenons à... ». Ça a l'avantage de leur laisser 30 secondes pour souffler et de récupérer leur attention sans rapport de force et en créant une certaine complicité, dont personnellement j'ai besoin pour me sentir bien avec mes élèves.
Avec des élèves de lycées « de centre-ville », plus autonomes, je pose un cadre moins rigide, parce que je sais 1) qu'ils n'en ont pas besoin, 2) que ça risque de les braquer. Je peux par exemple les laisser participer sans lever la main si je suis certaine que ça ne va pas dégénérer. Avec les autres je ne tenterais pas.
Et paradoxalement je suis aussi moins rigide, mais plus ferme, avec les classes plus difficiles, pour lesquelles je choisis mes combats, et clairement, pour moi, qu'ils restent debout en début d'heure n'est pas une priorité. La priorité, c'est qu'ils enlèvent leurs casquettes, leurs écouteurs, qu'ils sortent des affaires, etc. Je préfère ne pas gâcher mes cartouches à créer des tensions en début d'heure sur des choses qui me paraissent moins essentielles, mais que j'exige d'autres classes pour lesquelles je trouve que ça convient bien.
J'ai l'impression que la classe dont il est question dans ce fil correspond au premier profil. Je miserais sur :
- cours magistral dans un premier temps, magistral dialogué quand il y aura un silence total ;
- augmentation du niveau de difficulté et des exigences (pourquoi pas commencer à apprendre à prendre des notes) ;
- mise en place d'un cadre clair et de rituels (plan de classe, etc.) ;
- valoriser leurs efforts et progrès ;
- être attentif aux signaux faibles, capter le regard, etc., pour anticiper le bavardage ;
- une fois que le cadre sera posé, créer des sas de décompression, humour, etc. ;
- ne recourir aux punitions qu'en dernier recours et si possible seulement quand ils seront prêts à les accepter.
Mais après c'est aussi une question de personnalité du professeur : certains s'en sortent bien avec la méthode « dragon ».
Il faut essayer de se connaître et de connaître sa classe, pas facile quand on débute. Je sais que la pédagogie trop « frontale » ( = la méthode du dragon qui punit au moindre écart) a pour seul résultat de m'aliéner la classe. Or je préfère de loin une classe bavarde à une classe hostile... qui sera de toute façon bavarde aussi.
Après, je ne procède pas de la même manière dans toutes mes classes, mais dans tous les cas la punition reste un dernier recours en matière de discipline (je punis plus facilement pour le travail).
Avec une bonne classe gentille d'un lycée lambda composée d'élèves scolaires mais un peu immatures, j'aurais tendance à poser un cadre un peu rigide : plan de classe, debout en début d'heure, ne tolérer aucun bavardage, mais avec douceur et bienveillance, le tout accompagné de « merci » et « s'il-vous-plaît ». Ce que je veux dire, c'est que, dans cette configuration, je reprends les élèves sans utiliser un ton ferme tant qu'ils obtempèrent. Je demande donc aimablement à l'élève qui bavarde de se taire ou de se déplacer, je ne lui tombe pas dessus comme s'il avait tué père et mère. En revanche je reprends absolument tout. Même l'élève qui demande à son voisin la fin de ma phrase, sans m'offusquer, je lui demande ce qui lui arrive et s'il lui manque quelque chose. Je réserve le ton ferme, qui tranche avec mon ton habituel, à des situations exceptionnelles. Ça c'est pour les classes gentilles.
Et effectivement j'occupe le terrain en étant attentive au moindre froncement de sourcils (« Je vais trop vite ? », « Je vous ai perdu, machin ? », etc.). Je communique aussi beaucoup par le regard, et je mets des mots sur leurs réactions en étant indulgente. Par exemple hier, 2h d'un cours difficile de 11h à 13h, 5 min avant la fin du cours, je sens un flottement, je ne peux pas continuer le cours en me laissant déborder, mais je ne vais pas non plus leur tomber dessus alors que leur fatigue est légitime. Donc je dis un truc du genre : « Allez, courage, c'est dur, 2h, hein, surtout que ce n'est pas un cours facile aujourd'hui. » Je leur laisse le temps d'approuver et de confirmer qu'ils n'en peuvent plus, je les félicite pour leur conduite jusque-là et je leur demande de faire un dernier effort pour les 5 min qui restent, même si je sais que c'est dur, et là j'attends qu'ils soient avec moi et parfaitement silencieux pour reprendre. Tant pis si on perd 2 minutes sur les 5 qui restaient, je ne veux pas qu'ils se disent que je peux faire cours sans avoir leur attention, même pour 5 min. Surtout que je sais que c'est une classe dont les bavardages sont devenus ingérables dans d'autres cours. Parfois j'accompagne leur déconcentration pour recentrer ensuite, comme on fait en tête à tête avec les enfants hyperactifs. Par exemple hier, certains élèves ont décroché parce qu'une voiture de sport bruyante est passée dans la rue. Au lieu de les enguirlander de regarder par la fenêtre, j'ai fait une petite blague sur un des élèves concernés, un truc du style : « Au moins ce n'est pas machin qui va me poser une question piège, parce qu'il est aussi intéressé par les voitures de sport que par les moutons et ne m'écoute donc plus » (il y a quelque temps il avait regardé des moutons par la fenêtre). Et j'ai pris 2 minutes pour leur parler voitures de sport, avant de leur dire : « Bon, allez, laissons les voitures de sport et revenons à... ». Ça a l'avantage de leur laisser 30 secondes pour souffler et de récupérer leur attention sans rapport de force et en créant une certaine complicité, dont personnellement j'ai besoin pour me sentir bien avec mes élèves.
Avec des élèves de lycées « de centre-ville », plus autonomes, je pose un cadre moins rigide, parce que je sais 1) qu'ils n'en ont pas besoin, 2) que ça risque de les braquer. Je peux par exemple les laisser participer sans lever la main si je suis certaine que ça ne va pas dégénérer. Avec les autres je ne tenterais pas.
Et paradoxalement je suis aussi moins rigide, mais plus ferme, avec les classes plus difficiles, pour lesquelles je choisis mes combats, et clairement, pour moi, qu'ils restent debout en début d'heure n'est pas une priorité. La priorité, c'est qu'ils enlèvent leurs casquettes, leurs écouteurs, qu'ils sortent des affaires, etc. Je préfère ne pas gâcher mes cartouches à créer des tensions en début d'heure sur des choses qui me paraissent moins essentielles, mais que j'exige d'autres classes pour lesquelles je trouve que ça convient bien.
J'ai l'impression que la classe dont il est question dans ce fil correspond au premier profil. Je miserais sur :
- cours magistral dans un premier temps, magistral dialogué quand il y aura un silence total ;
- augmentation du niveau de difficulté et des exigences (pourquoi pas commencer à apprendre à prendre des notes) ;
- mise en place d'un cadre clair et de rituels (plan de classe, etc.) ;
- valoriser leurs efforts et progrès ;
- être attentif aux signaux faibles, capter le regard, etc., pour anticiper le bavardage ;
- une fois que le cadre sera posé, créer des sas de décompression, humour, etc. ;
- ne recourir aux punitions qu'en dernier recours et si possible seulement quand ils seront prêts à les accepter.
Mais après c'est aussi une question de personnalité du professeur : certains s'en sortent bien avec la méthode « dragon ».
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Fesseur ProGuide spirituel
Pas grave.zigmag17 a écrit:Fesseur Pro a écrit:J'ai, comme nous tous je pense, des élèves qui s'offusquent dès qu'ils entendent parler de cochon ou autre cochonnerie.
Mais ce n'est pas le sujet ici, ne partons pas de travers...
Tu t'échines à faire de jeux de mots à s'en tenir les côtes mais tout le monde les laisse "filet" ...!!!
Le principal est que ce sujet arrive à bon port.
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Pourvu que ça dure...
- RockandreadNiveau 3
C'est vrai qu'attendre le silence tant qu'ils sont debout peut être très long.
Je me demande si je ne vais pas trouver autre chose pour les mettre au travail dès le début du cours.
Je me demande si je ne vais pas trouver autre chose pour les mettre au travail dès le début du cours.
- CasparProphète
J'interroge un élève au début de chaque cours (numéro tiré au sort, donc ça peut tomber sur n'importe qui et oui, la foudre peut tomber deux fois au même endroit), donc tout le monde ouvre son cahier pour réviser la leçon, ce qui me laisse éventuellement le temps d'allumer l'ordinateur, me connecter sur ma session...Comme les plus pénibles sont aussi ceux qui n'ont pas du toutappris leur leçon ils essaient de sauver les meubles...et sont donc silencieux.Rockandread a écrit:C'est vrai qu'attendre le silence tant qu'ils sont debout peut être très long.
Je me demande si je ne vais pas trouver autre chose pour les mettre au travail dès le début du cours.
- AsttaNiveau 1
Merci Lene pour tes conseils. Je fonctionnais ainsi en début d'année mais comme souvent, les bavardages apparaissent d'un coup après 1 mois de cours en octobre car ils se connaissent bien. Et, cela devient plus dur à gérer sans que je comprenne trop ce qui a "loupé "dans ma pose de cadre.
Poser un nouveau cadre en avril quand ils ne reste qu'à peine 8 semaines de cours est plus dur aussi.
Poser un nouveau cadre en avril quand ils ne reste qu'à peine 8 semaines de cours est plus dur aussi.
- BaldredSage
Astta a écrit:Merci Lene pour tes conseils. Je fonctionnais ainsi en début d'année mais comme souvent, les bavardages apparaissent d'un coup après 1 mois de cours en octobre car ils se connaissent bien. Et, cela devient plus dur à gérer sans que je comprenne trop ce qui a "loupé "dans ma pose de cadre.
Poser un nouveau cadre en avril quand ils ne reste qu'à peine 8 semaines de cours est plus dur aussi.
C'est là où la dimension collective peut aider. Est-tu la seule prof de la classe ay rencontrer ce problème ?
- CasparProphète
Et qu'en est-il de tes autres classes ?
Pour détendre un peu l'atmosphère...
Pour détendre un peu l'atmosphère...
- AsttaNiveau 1
C'est en seconde que ça bavarde.En terminale,avec 15 élèves,pas de problème.
Deux filles de seconde, à Noël ,m'ont offert des chocolats parce que je suis gentille.
J ai été ferme en début d'année mais il est difficile de maintenir cette posture tous les jours.Ils ont vu que j'étais assez cool dans mon ton peut être,ou mes étourderies parfois au tableau ou la facon de parler ou de me tenir.Je ne sais pas .
Mais, j'en viens à me dire que le silence en Seconde est impossible à avoir surtout pour les profs de sciences quand les élèves n'en feront plus en Première.
Deux filles de seconde, à Noël ,m'ont offert des chocolats parce que je suis gentille.
J ai été ferme en début d'année mais il est difficile de maintenir cette posture tous les jours.Ils ont vu que j'étais assez cool dans mon ton peut être,ou mes étourderies parfois au tableau ou la facon de parler ou de me tenir.Je ne sais pas .
Mais, j'en viens à me dire que le silence en Seconde est impossible à avoir surtout pour les profs de sciences quand les élèves n'en feront plus en Première.
- lene75Prophète
Astta a écrit:C'est en seconde que ça bavarde.En terminale,avec 15 élèves,pas de problème.
Deux filles de seconde, à Noël ,m'ont offert des chocolats parce que je suis gentille.
J ai été ferme en début d'année mais il est difficile de maintenir cette posture tous les jours.Ils ont vu que j'étais assez cool dans mon ton peut être,ou mes étourderies parfois au tableau ou la facon de parler ou de me tenir.Je ne sais pas .
Mais, j'en viens à me dire que le silence en Seconde est impossible à avoir surtout pour les profs de sciences quand les élèves n'en feront plus en Première.
Je crois que déjà il faut que tu sois toi-même convaincue du contraire, sinon tu auras du mal à faire comprendre à tes élèves que le cours ne peut pas se passer dans le bruit.
Tu enseignes les sciences ou les Lettres ? Il y a maqué Lettres dans ton profil.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- AsttaNiveau 1
Les lettres mais les profs de sciences ont aussi du bavardage du fait de l'abandon de leur matière.
- ElaïnaDevin
Je suis comme Lene, j'ai du mal à être un dragon. Je suis convaincue de la nécessité du silence, par contre je m'adapte à la classe. Il y a des élèves qu'il suffit de vanner gentiment pour qu'ils se taisent, d'autres sur qui il faut gueuler un coup, d'autres qu'on finit par virer... mais je trouve difficile de systématiser le comportement. Par contre oui il faut convaincu du bien fondé du silence et l'obtenir.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- AsttaNiveau 1
En fait, je finis par me demander si le silence est possible car certains parlent tout le temps!
Et lors des conseils de classe, beaucoup de prof se plaignent aussi des bavardages.Par exemple, tout le monde a dit que A était bavarde mais il n'y a eu aucune sanction/solution proposée.Le CE était là et il n'a pas non plus réagi, comme si cela était devenu normal.
Et lors des conseils de classe, beaucoup de prof se plaignent aussi des bavardages.Par exemple, tout le monde a dit que A était bavarde mais il n'y a eu aucune sanction/solution proposée.Le CE était là et il n'a pas non plus réagi, comme si cela était devenu normal.
- CasparProphète
Astta a écrit:En fait, je finis par me demander si le silence est possible car certains parlent tout le temps!
Et lors des conseils de classe, beaucoup de prof se plaignent aussi des bavardages.Par exemple, tout le monde a dit que A était bavarde mais il n'y a eu aucune sanction/solution proposée.Le CE était là et il n'a pas non plus réagi, comme si cela était devenu normal.
Est-ce que vous avez un système de récompenses et avertissements (style félicitations, mise en garde etc) C'est symbolique mais parents et élèves y sont assez sensibles.
La bavardage est une plaie de toute façon (et les profs ne font guère mieux le jour de la pré-rentrée). Notre assistante américaine était choquée: dans son lycée (plutôt privilégié je pense) les élèves s'installaient librement en classe, même si le professeur n'est pas présent. En revanche tout le monde se tait dès que le prof ouvre la bouche.
Je n'arrive pas à être un dragon non plus, et quand j'essaie ça ne marche pas donc je cultive l'image du "prof gentil et sympa qui ne se laisse pas trop marcher sur les pieds non plus". Est-ce que ça marche ? J'espère que oui mais il faudrait interroger mes élèves pour le savoir.
- AsttaNiveau 1
Il y a des avertissements mais c'est très "fort".
Il y a des observations qu'on poste aux parents mais cela n'a pas eu l'effet escompté sur un élève la semaine dernière. C'était sans doute trop trad dans l'année .
il y a des colles aussi mais cela ne le dérange pas trop de venir en colle car ils retrouvent les copains et vont manger au Mac Do avant!
Il y a des observations qu'on poste aux parents mais cela n'a pas eu l'effet escompté sur un élève la semaine dernière. C'était sans doute trop trad dans l'année .
il y a des colles aussi mais cela ne le dérange pas trop de venir en colle car ils retrouvent les copains et vont manger au Mac Do avant!
- ElaïnaDevin
Alors sur le côté "ils s'en fichent d'être exclus/collés" : objectivement, ce n'est pas mon problème. Je vire de cours, si c'est ce qu'ils souhaitent, tant mieux pour eux, l'important est qu'ils dégagent de mon cours et qu'ils soient punis.
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