- LordAnthonyNiveau 6
Selon la configuration de la salle ce n'est pas toujours possible de faire recopier ce qu'il y a au tableau.menerve a écrit:Ariel, il faut que tu arrives à prendre du recul et oui c'est possible de les faire copier même en techno.
Quitte à leur faire copier des fiches techniques, tant pis pour eux. Ils ne jouent pas le jeu quand ils sont sur les ordinateurs et bien ils n'y vont plus...
C'est dommage mais si c'est le seul moyen d'avoir la paix ensuite...
Sinon tu trouvera là de la matière à recopier :
https://ent2d.ac-bordeaux.fr/disciplines/sti-college/fiches-de-structuration-des-connaissances-cycle-4-v2022-2/
- User20159Esprit éclairé
Lédissé a écrit:3) Si tu as du mal à punir et que les bavardages sont déjà généralisés (tu évoques la moitié de la classe qui bavarde, le fait que ça vienne de partout...), la seule "solution" que je voie, et que j'ai lue ici, c'est de renoncer au cours dialogué pour le cours projeté-copié avec professeur au fond de la salle. Tu prévois tout tapé à l'avance, tu projettes (je suppose que tu as le matériel pour), soit la trace écrite, soit la correction des exercices, et ils copient. Ils n'ont le droit de parler (après lever de main et autorisation) que pour poser une question s'ils ne comprennent pas quelque chose. Toi tu es au fond, après avoir projeté tu n'as rien à faire qu'à les surveiller, tu les vois en permanence et eux ne te voient jamais ; tu as à la main la liste des élèves, voire un tableau tout près avec noms / liste des manquements possibles (prise de parole, agitation, contestation...) ou au minimum un carnet pour noter qui fait quoi. Tu peux parfaitement interrompre de temps en temps, tout le monde pose son stylo (pour ne pas être pris entre l'écriture et l'écoute) et tu donnes les explications ou les détails que tu estimes importants, et tu en profites pour demander s'il y a des questions, puis reprise de la copie. Et là, les bavards seront forcément moins nombreux et plus repérables. C'est très insatisfaisant pédagogiquement (encore que, ça peut plaire à certains très scolaires), mais ça aura le mérite de rétablir le calme. Tu peux t'y tenir une, deux semaines (je dis "t'y tenir" parce qu'on n'a pas envie de fonctionner ainsi ; on a l'impression de ne pas faire son métier, surtout qu'on parle peu, mais il faut vraiment se défaire de cette idée, et se rassurer en se disant qu'au moins ceux qui veulent apprendre quelque chose en cours le pourront et seront dans le calme), puis revenir à un cours standard en prévenant que si ça dérape, on reprend le cours projeté. Voilà, fais ce que tu veux de cette idée bien sûr (qui n'est pas de moi, et que je n'ai testée qu'une fois, et pas dans une situation extrême).
Le cours projeté/copié n'est pas incompatible avec le dialogué, je fais les deux, en même temps dans la même heure. Bon ça c'est le fonctionnement standard. Quand les classes sont sympas, alterner les phases de dialogué (interaction sur documents, projetés ou distribués), questions, réponses etc..../ les phases de recopiage du cours (ou prise de notes pour les plus grands, à peu près un tiers du cours chez moi ) les phases d'activité bien sûr, où les élèves bossent en autonomie.
Quand ça se passe bien....Mais comme l'explique si bien @Lédissé, le cours prêt/projetable à recopier, corrections incluses, c'est l'arme de base face aux classes peuplées de clowns (pour rester poli) et ça permet le cas échéant de passer à la méthode dure : cours à copier/exercices notés (pour un ou deux, ne pas se punir)/cours à copier. Le reste du temps est libre pour faire la police. C'est très désagréable, mais face à certaines classes/ où lors de certaines heures, c'est un moyen de survie. Alors oui ça demande une certaine préparation...
- MatteoNiveau 10
Pour ma deuxième année je découvre le collège, et ça commence à bavarder dans mes classes. Une collègue m'a vu les mettre en rang et m'a proposé d'en exclure chez elle s'il le fallait, ça me fait un peu honte. Bon maintenant j'ai compris qu'il fallait punir punir punir punir, on devrait révoquer les cuistres de l'INSPE qui m'ont dit le contraire des mois durant. J'en ai puni 6 en une heure aujourd'hui...
Comment vous faites pour gérer la limite entre questions et bavardages ? Assez souvent j'obtiens le calme, on avance, un gamin pose une question, tout le monde en parle, ça devient dur de revenir au silence. J'ai l'impression que les collégiens ont que deux modes, blablablabla et "j'ai peur de la punition donc je me tiens". C'est assez dur de taper sur tout ceux qui ont des questions d'un point de vue pédagogique et de l'intérêt du cours pour moi(elles sont bien leur questions).
Comment vous faites pour gérer la limite entre questions et bavardages ? Assez souvent j'obtiens le calme, on avance, un gamin pose une question, tout le monde en parle, ça devient dur de revenir au silence. J'ai l'impression que les collégiens ont que deux modes, blablablabla et "j'ai peur de la punition donc je me tiens". C'est assez dur de taper sur tout ceux qui ont des questions d'un point de vue pédagogique et de l'intérêt du cours pour moi(elles sont bien leur questions).
- Isis39Enchanteur
Ne pas confondre questions et bavardages.
Pour les questions on lève la main et on attend que le prof donne la parole. Sinon on sévit.
Pour les questions on lève la main et on attend que le prof donne la parole. Sinon on sévit.
- gregforeverGrand sage
A voir; mes BTS ont avoué que leur sport préféré est de poser des questions pour faire dévier le sujet et/ou perdre du temps. Pour moins travailler.Isis39 a écrit:Ne pas confondre questions et bavardages.
Pour les questions on lève la main et on attend que le prof donne la parole. Sinon on sévit.
- Fesseur ProGuide spirituel
Évidemment !gregforever a écrit:A voir; mes BTS ont avoué que leur sport préféré est de poser des questions pour faire dévier le sujet et/ou perdre du temps. Pour moins travailler.Isis39 a écrit:Ne pas confondre questions et bavardages.
Pour les questions on lève la main et on attend que le prof donne la parole. Sinon on sévit.
ce n'est pas nouveau et c'est de bonne guerre.
A l'enseignant d'y répondre ou non.
_________________
Pourvu que ça dure...
- scot69Modérateur
gregforever a écrit:A voir; mes BTS ont avoué que leur sport préféré est de poser des questions pour faire dévier le sujet et/ou perdre du temps. Pour moins travailler.Isis39 a écrit:Ne pas confondre questions et bavardages.
Pour les questions on lève la main et on attend que le prof donne la parole. Sinon on sévit.
Ils n'iront pas pleurer s'ils ne sont pas prêts pour l'examen.
- User20159Esprit éclairé
scot69 a écrit:Ils n'iront pas pleurer s'ils ne sont pas prêts pour l'examen.
C'est quand même marrant comme la référence à l'examen calme tout le monde...
ça marche même sur les collégiens... et pourtant on a aujourd'hui les élèves les moins examinés de l'histoire scolaire...(dans le secondaire)
- Spoiler:
- Je vous passe l'anecdote contrôle avec notes dans un collège 100% compétences/zéro notes
- LefterisEsprit sacré
Outre certains conseils judicieux ci-dessus, tu peux essayer une note de "travail" qui comprend la préparation des questions si tu en donnes/ la pertinence et la qialité de la participation orale/ le passage au tableau etc. Une note sur 10 par exemple peut très facilement faire monter la moyenne d'un ou deux points toutes les 5 à 10 notes. Ca marque le coup sans être obligé soit de punir (avec la paperasse qui va avec) soit de ne rien faire. Evidemment ça ne fonctionne pas avec les élèves qui mènent une sorte de guerre contre le cours, le professeur, et que rien n'arrête. Mais avec des pas trop méchants, ça fonctionne pas mal. Quant aux éléments de langage de l'inspé, comment dire ...Matteo a écrit:Pour ma deuxième année je découvre le collège, et ça commence à bavarder dans mes classes. Une collègue m'a vu les mettre en rang et m'a proposé d'en exclure chez elle s'il le fallait, ça me fait un peu honte. Bon maintenant j'ai compris qu'il fallait punir punir punir punir, on devrait révoquer les cuistres de l'INSPE qui m'ont dit le contraire des mois durant. J'en ai puni 6 en une heure aujourd'hui...
Comment vous faites pour gérer la limite entre questions et bavardages ? Assez souvent j'obtiens le calme, on avance, un gamin pose une question, tout le monde en parle, ça devient dur de revenir au silence. J'ai l'impression que les collégiens ont que deux modes, blablablabla et "j'ai peur de la punition donc je me tiens". C'est assez dur de taper sur tout ceux qui ont des questions d'un point de vue pédagogique et de l'intérêt du cours pour moi(elles sont bien leur questions).
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- User20159Esprit éclairé
Lefteris a écrit:Outre certains conseils judicieux ci-dessus, tu peux essayer une note de "travail" qui comprend la préparation des questions si tu en donnes/ la pertinence et la qialité de la participation orale/ le passage au tableau etc. Une note sur 10 par exemple peut très facilement faire monter la moyenne d'un ou deux points toutes les 5 à 10 notes. Ca marque le coup sans être obligé soit de punir (avec la paperasse qui va avec) soit de ne rien faire. Evidemment ça ne fonctionne pas avec les élèves qui mènent une sorte de guerre contre le cours, le professeur, et que rien n'arrête. Mais avec des pas trop méchants, ça fonctionne pas mal. Quant aux éléments de langage de l'inspé, comment dire ...
Il fut un temps où j'avais, face au pires classes, la note de savoir-être...
- Spoiler:
- au coeff' maximal, donc 3 chez moi, et c'était soclo-compatible, donc pas de problème...
Je suis assez affligé d'écrire ces lignes. Quand on a ce genre de problèmes, c'est typique d'établissements dysfonctionnels.
- HimpyExpert spécialisé
Ariel a écrit:menerve a écrit:Ariel, il faut que tu arrives à prendre du recul et oui c'est possible de les faire copier même en techno.
Quitte à leur faire copier des fiches techniques, tant pis pour eux. Ils ne jouent pas le jeu quand ils sont sur les ordinateurs et bien ils n'y vont plus...
C'est dommage mais si c'est le seul moyen d'avoir la paix ensuite...
D'accord je vois l'idée, faire comprendre les règles même si du copiage pour copier. Si un élève refuse de copier, après menace d'heure et tout ce qui va avec, je l'exclus ? Le motif reste acceptable ?
Merci pour les conseils, je vais essayer de prendre de la distance, cela beau être ma 3eme année en Rep+, asseoir son autorité n'est pas toujours simple
Oh tu sais je les fait copier en arts plastiques quand ils sont trop pénibles, alors...
Soit j'ai un texte qui correspond à ce que je voulais que l'on fasse ensemble à l'oral, et je le projette, soit je dicte !
Je precise que je vérifie à la fin qui a copié ou non et ceux qui n'auront pas copié le feront en retenue.
En général ça suffit. Et ensuite la simple menace de copier les calme. Avec certaines classes cela dit cela peut se répéter...
- MatteoNiveau 10
Je pars en vacances en ayant l'impression d'être nul, que ça parle nulle part sauf chez moi... J'ai encore passé deux heures à leur hurler dessus. Ils sont très forts pour rester sur la limite de la colle et à chaque fois je me fais avoir, je ne les colle pas. On avance bon an mal an au milieu des remarques intempestives et bavardages. J'en suis à craindre une affectation à temps plein au collège. Et je culpabilise vraiment beaucoup pour les élèves sérieux et effacés qui en ont marre. Il faut aussi gérer ceux qui ont "mal à la tête", probablement à cause de moi..
- User20159Esprit éclairé
Mais non tu n'es pas nul @Matteo. , il ne faut juste rien lâcher.
Des classes de la mort, on en a tous eu, on en a tous, on en aura tous.
Cette année j'ai une classe de la mort : et pour faire cours ces dernières semaines, je vire 1 à 2 élèves par heure.
L'établissement dysfonctionne plein tube, les élèves en profitent au maximum. Un prof tout seul ne peut pas faire grand chose si les autres adultes de l'établissement ne suivent pas. Certaines heures, j'avais l'impression d'être néotit..
Bonnes vacances.
Des classes de la mort, on en a tous eu, on en a tous, on en aura tous.
Cette année j'ai une classe de la mort : et pour faire cours ces dernières semaines, je vire 1 à 2 élèves par heure.
L'établissement dysfonctionne plein tube, les élèves en profitent au maximum. Un prof tout seul ne peut pas faire grand chose si les autres adultes de l'établissement ne suivent pas. Certaines heures, j'avais l'impression d'être néotit..
- Spoiler:
- Et j'ai 15 ans + de métier, et je ne suis pas spécialement commode,
Bonnes vacances.
- MatteoNiveau 10
C'est même pas des classes de la mort, c'est bien ça qui me fait me sentir mauvais.... Bon il y en a une qui fait très "bande des copains" dont d'autres collègues se plaignent mais pour l'autre j'ai l'impression d'être le seul où ça bavarde.
- RockandreadNiveau 3
Je suis prof d'anglais en renouvellement de stage. Moi aussi j'ai parfois l'impression que ça ne parle que chez moi.
Ca me rassure quand même un peu lorsque je visite les classes de mon tuteur où les élèves bavardent aussi. La différence c'est que cela reste maîtrisé et le cours reste audible. Je pense que ses élèves connaissent les limites à ne pas franchir.
La subtilité en langues c'est que les élèves doivent parler pour que le cours fonctionne. Il est donc impossible d'obtenir un silence total.
Au retour des vacances mon objectif sera donc de faire comprendre qu'il y a aussi des limites dans mon cours. La difficulté majeure reste pour moi d'appliquer les sanctions idoines. Et fatalement, les élèves sentent quand la main n'est pas ferme et ils en profitent.
Courage, s'ils sont comme ça avec toi ce serait étonnant qu'ils soient des anges avec tes collègues. Je crois qu'on se sent "nul" jusqu'à ce qu'on ait trouvé le truc ou plutôt les trucs qui marchent.
Ca me rassure quand même un peu lorsque je visite les classes de mon tuteur où les élèves bavardent aussi. La différence c'est que cela reste maîtrisé et le cours reste audible. Je pense que ses élèves connaissent les limites à ne pas franchir.
La subtilité en langues c'est que les élèves doivent parler pour que le cours fonctionne. Il est donc impossible d'obtenir un silence total.
Au retour des vacances mon objectif sera donc de faire comprendre qu'il y a aussi des limites dans mon cours. La difficulté majeure reste pour moi d'appliquer les sanctions idoines. Et fatalement, les élèves sentent quand la main n'est pas ferme et ils en profitent.
Courage, s'ils sont comme ça avec toi ce serait étonnant qu'ils soient des anges avec tes collègues. Je crois qu'on se sent "nul" jusqu'à ce qu'on ait trouvé le truc ou plutôt les trucs qui marchent.
- CasparProphète
Le cours de LV est en effet contradictoire: parlez mais ne parlez pas.
- MitcindyNiveau 10
Rockandread a écrit:Je suis prof d'anglais en renouvellement de stage. Moi aussi j'ai parfois l'impression que ça ne parle que chez moi.
Ca me rassure quand même un peu lorsque je visite les classes de mon tuteur où les élèves bavardent aussi. La différence c'est que cela reste maîtrisé et le cours reste audible. Je pense que ses élèves connaissent les limites à ne pas franchir.
La subtilité en langues c'est que les élèves doivent parler pour que le cours fonctionne. Il est donc impossible d'obtenir un silence total.
Au retour des vacances mon objectif sera donc de faire comprendre qu'il y a aussi des limites dans mon cours. La difficulté majeure reste pour moi d'appliquer les sanctions idoines. Et fatalement, les élèves sentent quand la main n'est pas ferme et ils en profitent.
Courage, s'ils sont comme ça avec toi ce serait étonnant qu'ils soient des anges avec tes collègues. Je crois qu'on se sent "nul" jusqu'à ce qu'on ait trouvé le truc ou plutôt les trucs qui marchent.
Je confirme qu'ils sentent quand la main n'est pas ferme. Il ne faut pas faiblir.
Chaque année, je me mets au défit de ne jamais faiblir. On s'améliore avec le temps !
Ce matin, un élève avait oublié sa trousse et il m'a forcé à interrompre le cours car il demandait du blanco à ses camarades.
Je lui ai mis un mot (matériel oublié) et il a commencé à contester "Mais, Madame, ce n'est qu'un tout petit oubli... C'est paaas juste etc".
Je lui ai mis le mot en direct. Finalement, ils comprennent que ce n'est plus la peine de discuter.
La prochaine étape, c'est peut-être de punir la contestation ( dans le sens l'élève râle parfois quand je lui donne une punition). Je n'y suis pas encore. Ce sera mon défit suivant. En tous les cas, je constate que plus je suis ferme, et plus je suis respectée (mais c'est usant au début !).
Après bien sûr, il faut savoir récompenser. Manier la carotte et le bâton.
- JennyMédiateur
Matteo a écrit:Je pars en vacances en ayant l'impression d'être nul, que ça parle nulle part sauf chez moi... J'ai encore passé deux heures à leur hurler dessus. Ils sont très forts pour rester sur la limite de la colle et à chaque fois je me fais avoir, je ne les colle pas. On avance bon an mal an au milieu des remarques intempestives et bavardages. J'en suis à craindre une affectation à temps plein au collège. Et je culpabilise vraiment beaucoup pour les élèves sérieux et effacés qui en ont marre. Il faut aussi gérer ceux qui ont "mal à la tête", probablement à cause de moi..
Courage. On a tous des heures qui se passent mal. Ce métier est extrêmement dur au début.
- ReyzundNiveau 6
Je confirme. Je suis a ma troisième année en tant que titulaire et ce n'est pas facile.
Deuxième année que j'ai des 6e et j'ai de la chance on a trois classes de 22 élèves chacune pour ce niveau, je me sens bcp mieux que 26-27 élèves pour deux classes de ce niveau l'an dernier.
Ça n'empêche pas les bavardages mais j'apprends à sévir dès le début (même si je pars dans des fous rires quand je suis fatigué ou qu'il y a une connerie d'élève, mais c'est difficilement prévisible et contrôlable.).
En revanche, cette année je suis impartial sur l'oubli de matériel. Je perds du temps en début d'heure a vérifier mais cest du temps de gagné sur l'heure et le sérieux des élèves. D'ailleurs lees élèves sentent que c'est plus sérieux quand on les sanctionné a coup de croix a chaque oubli de matériel (au bout de 2 c'est travail supplémentaire, trois mot carnet etc). C'est comme si le fait que leur faute était matérielle ben ça rend la contestation plus difficile car eux mêmes savent qu'ils sont en tort.
Après je ne sais pas quelle matière tu enseignes mais je modifie mes cours chaque année.
Je suis professeur d'anglais et j'enseigne actuellement sur la Louisiane en 3e. Ma classe de 3e est loin d'être sérieuse, j'ai deux élèves qui sinterpellent de loin dans la classe et j'ai souvent des commentaires hors sujet qui fusent (très difficile à punir car je rencontre des confrontations avec eux). Tout cela se passe en cours frontal.
En revanche, dès que je les fais travailler par groupes, j'ai du bruit, mais du bon bruit. La plupart des groupes travaillent sur les documents attribués.
Et encore mieux : ce bruit est amoindri lorsque je crée moi même les groupes. C'est chronophage mais c'est un gain de temps considérable sur la gestion de classe. Bizzarement les élèves n'ont pas contesté tant que ça.
Pour comparaison j'ai eu plus à élever la voix dans les travaux de groupes où je n'avais pas fait les groupes moi mêmes que dans les séances où les groupes étaient faits a l'avance.
Deuxième année que j'ai des 6e et j'ai de la chance on a trois classes de 22 élèves chacune pour ce niveau, je me sens bcp mieux que 26-27 élèves pour deux classes de ce niveau l'an dernier.
Ça n'empêche pas les bavardages mais j'apprends à sévir dès le début (même si je pars dans des fous rires quand je suis fatigué ou qu'il y a une connerie d'élève, mais c'est difficilement prévisible et contrôlable.).
En revanche, cette année je suis impartial sur l'oubli de matériel. Je perds du temps en début d'heure a vérifier mais cest du temps de gagné sur l'heure et le sérieux des élèves. D'ailleurs lees élèves sentent que c'est plus sérieux quand on les sanctionné a coup de croix a chaque oubli de matériel (au bout de 2 c'est travail supplémentaire, trois mot carnet etc). C'est comme si le fait que leur faute était matérielle ben ça rend la contestation plus difficile car eux mêmes savent qu'ils sont en tort.
Après je ne sais pas quelle matière tu enseignes mais je modifie mes cours chaque année.
Je suis professeur d'anglais et j'enseigne actuellement sur la Louisiane en 3e. Ma classe de 3e est loin d'être sérieuse, j'ai deux élèves qui sinterpellent de loin dans la classe et j'ai souvent des commentaires hors sujet qui fusent (très difficile à punir car je rencontre des confrontations avec eux). Tout cela se passe en cours frontal.
En revanche, dès que je les fais travailler par groupes, j'ai du bruit, mais du bon bruit. La plupart des groupes travaillent sur les documents attribués.
Et encore mieux : ce bruit est amoindri lorsque je crée moi même les groupes. C'est chronophage mais c'est un gain de temps considérable sur la gestion de classe. Bizzarement les élèves n'ont pas contesté tant que ça.
Pour comparaison j'ai eu plus à élever la voix dans les travaux de groupes où je n'avais pas fait les groupes moi mêmes que dans les séances où les groupes étaient faits a l'avance.
- MatteoNiveau 10
Quand je les fais travailler sur des documents ils "parlent du cours" mais ça m'ennuie quand même, je veux qu'ils se taisent et qu'ils travaillent. C'est la première étape avant de parler d'autre chose et ça trouble ceux qui ont besoin de silence.
- mfathiNiveau 1
Difficile d'etre prof on travaille dans un brouhaha permanent ( Rep et rep +) avec les années cela use, maintenant j'ai pris une rep très tranquille ( ça existe 22 eleves en moyenne avec mixité sociale) j'averti une fois, la deuxieme fois je sanctionne ça marche bien
- RockandreadNiveau 3
mfathi a écrit: j'averti une fois, la deuxieme fois je sanctionne ça marche bien
C'est ce que j'essaye de faire mais je perds le fil. Récemment j'ai acheté un bloc-notes sur lequel j'épingle la liste des élèves. Encore faut-il l'avoir constamment sur soi... Je m'y remettrai à la rentrée.
- Flo44Érudit
Bonjour,
Je viens de relire TOUT le fil, c'était long !
J'ai un peu progressé sur la gestion de classe, mais il y a un point sur lequel je n'ai toujours rien de satisfaisant : comment reprendre la parole quand ils parlent.
Je précise : lorsque les élèves collent leur feuille, je les autorise à parler. Il y a évidemment le cas du travail en groupes (groupes de 2 ou 4 pour moi), qu'il faut bien interrompre à un moment pour corriger ou passer à autre chose.
Et là ça coince : les faire s'arrêter prend des plombes, il y en a toujours un qui continue, du coup d'autres recommencent, et c'est le mouvement perpétuel !
J'ai testé : STOP ! mais c'est stressant je trouve. J'ai testé trois petits coups avec la brosse au tableau et "votre attention s'il vous plaît, on fait le bilan / la correction / le cours). J'ai testé de dire : "on s'arrête" (avec une voix normale), puis je compte silencieusement jusqu'à 3 avec mes doigts et je prends les carnets de ceux qui parlent encore.
Mais aucune de ces "techniques" ne me satisfait. Quand je vois les cours des collègues, ils disent gentiement "on s'arrête" ou une phrase de ce genre, et comme par magie tout le monde écoute. Mais moi ça ne marche pas, je ne pige pas le "truc" qui fait que ça marche pour eux et pas pour moi.
Je voudrais surtout trouver un moyen "incitatif" avant le moyen "répressif" (le carnet) ... parfois le bruit est si fort qu'ils ne m'entendent même pas, et je refuse de crier (l'expérience m'a prouvé qu'il fallait d'ailleurs éviter à tout prix de crier, en tout cas pas plus d'1 ou 2 fois par an pour que ça ait vraiment de l'impact cette fois-là).
Merci pour vos idées et astuces.
Je viens de relire TOUT le fil, c'était long !
J'ai un peu progressé sur la gestion de classe, mais il y a un point sur lequel je n'ai toujours rien de satisfaisant : comment reprendre la parole quand ils parlent.
Je précise : lorsque les élèves collent leur feuille, je les autorise à parler. Il y a évidemment le cas du travail en groupes (groupes de 2 ou 4 pour moi), qu'il faut bien interrompre à un moment pour corriger ou passer à autre chose.
Et là ça coince : les faire s'arrêter prend des plombes, il y en a toujours un qui continue, du coup d'autres recommencent, et c'est le mouvement perpétuel !
J'ai testé : STOP ! mais c'est stressant je trouve. J'ai testé trois petits coups avec la brosse au tableau et "votre attention s'il vous plaît, on fait le bilan / la correction / le cours). J'ai testé de dire : "on s'arrête" (avec une voix normale), puis je compte silencieusement jusqu'à 3 avec mes doigts et je prends les carnets de ceux qui parlent encore.
Mais aucune de ces "techniques" ne me satisfait. Quand je vois les cours des collègues, ils disent gentiement "on s'arrête" ou une phrase de ce genre, et comme par magie tout le monde écoute. Mais moi ça ne marche pas, je ne pige pas le "truc" qui fait que ça marche pour eux et pas pour moi.
Je voudrais surtout trouver un moyen "incitatif" avant le moyen "répressif" (le carnet) ... parfois le bruit est si fort qu'ils ne m'entendent même pas, et je refuse de crier (l'expérience m'a prouvé qu'il fallait d'ailleurs éviter à tout prix de crier, en tout cas pas plus d'1 ou 2 fois par an pour que ça ait vraiment de l'impact cette fois-là).
Merci pour vos idées et astuces.
- trompettemarineMonarque
L'année prochaine, il faudra peut-être te faire violence. Pour éviter d'avoir à arrêter les bavardages des élèves, il vaut mieux qu'ils ne commencent pas : les élèves n'ont pas à bavarder lorsqu'ils collent des feuilles.
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Entasser 36 élèves dans un cours pour le faire " a pas cher" , ce n'est pas du tout pédagogique non plus. Avec l'âge tu comprendra qu'il n'y a plus que toi qui t'en soucie et que tu vas te crâmer la santé si tu essayes de compenser ce qu'on ne donne pas aux gamins. Ménage toi. Tous le monde veux réduire les coûts et les parents votent pour ceux qui promettent des baisses d'impôts...on fait ce qu'on peut, dans le contexte qu'on nous impose.Ettol a écrit:Caspar, on se comprend alors...
C'est ce que j'ai fait aujourd'hui, j'en ai marre de m'égosiller à chaque fois, j'ai écrit bêtement les réponses au tableau et ils recopiaient... Mais ça m'embête un peu de faire comme cela, c'est pas du tout pédagogique...
- mimiNiveau 9
Il ne faut jamais les autoriser à parler tant que l'autorité n'est pas un acquis définitif. Sinon, ils s'engouffrent dans n'importe quelle brèche, dans n'importe quelle situation.
Une fois que ton autorité est devenue incontestable, un seul regard appuyé suffit, ( dans les classes normales, s'entend.)
Une fois que ton autorité est devenue incontestable, un seul regard appuyé suffit, ( dans les classes normales, s'entend.)
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