- User5899Demi-dieu
On dit parfois que je manque de tact mais depuis que vous êtes là, je me sens rassuré.Denys a écrit:1) Je m'en doutais.
Bon, tu es une intellectuelle pure, pas une pédagogue.
Je pense que je suis un peu comme ça aussi, quand je ne sors pas des bêtises politiques sur neoprof.
J'avais un collègue agrégé de français dans mon ancien collège, et qui avait le bazar dans sa classe. Un jour, il a amené en classe les tableaux qu'il peignait, et a expliqué sa passion pour la peinture, et ça a été terminé.
Tu dois sûrement pouvoir leur présenter une passion qui peut les intéresser et établir le contact, pour ensuite reprendre dans la bonne direction.
2) Mais je pense aussi que tu dois les saouler par tes paroles et commentaires. Trop d'infos tue l'info. Je crois que tu devrais faire un effort pour formuler des consignes concises et te taire ensuite pour 0BSERVER leurs réactions:
ceux qui appliquent, ceux qui ne font rien, ceux qui bavardent, etc...
Bon, je te donne des idées comme ça, mais je ne suis pas à ta place.
Dans mes cours de ZEP, des élèves se bagarrent et, en gros, je les sépare sans les toucher, car sinon, ils me montrent des égratignures et leurs parents portent plainte au commissariat.
- DenysNiveau 6
Critiquer en souriant, Cripure ?
As tu déjà enseigné en ZEP ? ...Je commence à m'habituer. C'est spécial.
As tu déjà enseigné en ZEP ? ...Je commence à m'habituer. C'est spécial.
- JPhMMDemi-dieu
:lol!:Cripure a écrit:On dit parfois que je manque de tact mais depuis que vous êtes là, je me sens rassuré.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- roxanneOracle
Cripure a écrit:On dit parfois que je manque de tact mais depuis que vous êtes là, je me sens rassuré.Denys a écrit:1) Je m'en doutais.
Bon, tu es une intellectuelle pure, pas une pédagogue.
Je pense que je suis un peu comme ça aussi, quand je ne sors pas des bêtises politiques sur neoprof.
J'avais un collègue agrégé de français dans mon ancien collège, et qui avait le bazar dans sa classe. Un jour, il a amené en classe les tableaux qu'il peignait, et a expliqué sa passion pour la peinture, et ça a été terminé.
Tu dois sûrement pouvoir leur présenter une passion qui peut les intéresser et établir le contact, pour ensuite reprendre dans la bonne direction.
2) Mais je pense aussi que tu dois les saouler par tes paroles et commentaires. Trop d'infos tue l'info. Je crois que tu devrais faire un effort pour formuler des consignes concises et te taire ensuite pour 0BSERVER leurs réactions:
ceux qui appliquent, ceux qui ne font rien, ceux qui bavardent, etc...
Bon, je te donne des idées comme ça, mais je ne suis pas à ta place.
Dans mes cours de ZEP, des élèves se bagarrent et, en gros, je les sépare sans les toucher, car sinon, ils me montrent des égratignures et leurs parents portent plainte au commissariat.
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Mary
On a tous débuté. Et beaucoup d'entre nous en ont chié au début, quelque soit la matière, quelque soit le type de classe. Je n'ai pas de solution "miracle" à proposer. Elle viendra de toi. Mais ça commence par un déculpabilisation totale. On est pas formé, on est pas aidé, on est pas soutenu, on est même pas "dirigé". Donc, on est seul, face à nos classes. Dans une époque où les ados me paraissent plus difficiles qu'avant pour une raison très simple: j'étais un gros *** d'élève (je ne rentrerai pas dans les détails). Mais j'assumais: quand je foutais la merde en classe, il ne me serait jamais venu à l'idée de me défendre en disant "c'est la faute du prof", ou "les autres font pareil", ou "y'a pas que moi."
Quand je suis allé en collège de banlieue parisienne ultra difficile, je m'attendais à avoir des élèves qui collent leur front contre le mien et tentent de m'intimider, de me menacer, si je leur mets un mot ou un rapport. Je ne m'attendais pas à ce que ces mêmes élèves soient considérés comme des gentils agneaux par leurs parents, la direction, les autres profs (qui les ont connu tout mimi quand ils sont visité le collège en CM2). Ni à ce qu'ils jouent admirablement sur les 2 tableaux, au point d'arriver à cette punchline ahurissante prononcée à mon encontre par une parent d'élève, devant la CDE qui validait (c'était en novembre 2009): "D'accord, mon fils vous a traité de fils de ***, mais pensez-y: est-ce qu'il aurait traité M. Untel ou Mme Machin de la manière ?" :|
Quand je vois des collègues dans ta triste situation, en salle des profs, je n'ai pas de conseil à donner (trop de facteurs: personnalité de l'enseignant, sociologie des élèves et des parents, personnalité du CDE, présence syndicale ou non). Par contre, j'ai 1000 anecdotes à raconter sur la saison 2009-2010. Pas pour me plaindre (aujourd'hui, je suis toujours dans le même établissement et c'est un euphémisme que de dire que ça va beaucoup mieux), pour les rassurer.
Par contre, il serait souhaitable que la communauté des enseignants adeptes du gazouilli de salle des profs en finissent avec cette abjecte "culture du commentaire", hypocrite et malveillante, sur la gestion de classe des uns et des autres. Soutenir, c'est mieux.
On a tous débuté. Et beaucoup d'entre nous en ont chié au début, quelque soit la matière, quelque soit le type de classe. Je n'ai pas de solution "miracle" à proposer. Elle viendra de toi. Mais ça commence par un déculpabilisation totale. On est pas formé, on est pas aidé, on est pas soutenu, on est même pas "dirigé". Donc, on est seul, face à nos classes. Dans une époque où les ados me paraissent plus difficiles qu'avant pour une raison très simple: j'étais un gros *** d'élève (je ne rentrerai pas dans les détails). Mais j'assumais: quand je foutais la merde en classe, il ne me serait jamais venu à l'idée de me défendre en disant "c'est la faute du prof", ou "les autres font pareil", ou "y'a pas que moi."
Quand je suis allé en collège de banlieue parisienne ultra difficile, je m'attendais à avoir des élèves qui collent leur front contre le mien et tentent de m'intimider, de me menacer, si je leur mets un mot ou un rapport. Je ne m'attendais pas à ce que ces mêmes élèves soient considérés comme des gentils agneaux par leurs parents, la direction, les autres profs (qui les ont connu tout mimi quand ils sont visité le collège en CM2). Ni à ce qu'ils jouent admirablement sur les 2 tableaux, au point d'arriver à cette punchline ahurissante prononcée à mon encontre par une parent d'élève, devant la CDE qui validait (c'était en novembre 2009): "D'accord, mon fils vous a traité de fils de ***, mais pensez-y: est-ce qu'il aurait traité M. Untel ou Mme Machin de la manière ?" :|
Quand je vois des collègues dans ta triste situation, en salle des profs, je n'ai pas de conseil à donner (trop de facteurs: personnalité de l'enseignant, sociologie des élèves et des parents, personnalité du CDE, présence syndicale ou non). Par contre, j'ai 1000 anecdotes à raconter sur la saison 2009-2010. Pas pour me plaindre (aujourd'hui, je suis toujours dans le même établissement et c'est un euphémisme que de dire que ça va beaucoup mieux), pour les rassurer.
Par contre, il serait souhaitable que la communauté des enseignants adeptes du gazouilli de salle des profs en finissent avec cette abjecte "culture du commentaire", hypocrite et malveillante, sur la gestion de classe des uns et des autres. Soutenir, c'est mieux.
- scot69Modérateur
arth75 a écrit:Par contre, il serait souhaitable que la communauté des enseignants adeptes du gazouilli de salle des profs en finissent avec cette abjecte "culture du commentaire", hypocrite et malveillante, sur la gestion de classe des uns et des autres. Soutenir, c'est mieux.
Là dessus, je suis entièrement d'accord, mais j'ai l'impression que certains collègues ont ce besoin de se rassurer sur leur propre autorité en montrant bien qu'ils gèrent mieux que toi... Y'avait une spécialiste dans mon lycée (elle est partie, ouf!) qui faisait toujours ce genre de commentaires ("ah bah dis c'était le bazar avec les 2 pro compta dans ton cours, avec moi ils bougent pas une oreille..."). Heureusement que j'ai maintenant la chance d'avoir une bonne équipe de collègues avec qui on se soutient et on s'entraide. (et je pense que les élèves sentent que nous sommes une équipe soudée).
- InvitéPPPNiveau 8
Le seul moyen de ne pas avoir de problèmes avec les collègues : aller le moins souvent possible en salle des profs. Le matin très tôt une fois par semaine pour le courrier qui quand même n'est pas celui d'un ministre. Passer le tête basse lorsqu'il y a du monde, sans saluer personne (ou saluer le moins de monde possible et par obligation stricte : le proviseur, etc). Ne pas faire connaissance, ne pas parler de soi. Jamais. Il n'y a rien à y gagner et tout à y perdre.
Par ailleurs, et c'est plus difficile, essayer de se renseigner sur le rapport des collègues de vos classes avec eux : de quoi parlent-ils, parlent-ils de vous ? Car nombre de collègues s'amusent à faire parler les élèves et en tirent des rumeurs sur vous qu'ils se font une joie de colporter. Aussi faut-il sur ce point seulement les battre à leur propre jeu et essayer de tuer la rumeur et les médisances dans l'oeuf. Et être aussi discret que sérieux, y compris devant les élèves. Ne pas faire parler de soi.
De manière générale, la profession est très très individualiste - tu as ton agreg, tant mieux pour toi -, il faut être très autonome et ne pas avoir besoin de l'aide d'autrui, sinon ça se paye cher, et tout d'ailleurs est fait pour qu'on n'ait pas réellement besoin des autres. Débrouille-toi ! Alors dans ces conditions, s'intéresser aux collègues et susciter leur intérêt, tu parles ...
Par ailleurs, et c'est plus difficile, essayer de se renseigner sur le rapport des collègues de vos classes avec eux : de quoi parlent-ils, parlent-ils de vous ? Car nombre de collègues s'amusent à faire parler les élèves et en tirent des rumeurs sur vous qu'ils se font une joie de colporter. Aussi faut-il sur ce point seulement les battre à leur propre jeu et essayer de tuer la rumeur et les médisances dans l'oeuf. Et être aussi discret que sérieux, y compris devant les élèves. Ne pas faire parler de soi.
De manière générale, la profession est très très individualiste - tu as ton agreg, tant mieux pour toi -, il faut être très autonome et ne pas avoir besoin de l'aide d'autrui, sinon ça se paye cher, et tout d'ailleurs est fait pour qu'on n'ait pas réellement besoin des autres. Débrouille-toi ! Alors dans ces conditions, s'intéresser aux collègues et susciter leur intérêt, tu parles ...
- mafalda16Modérateur
philophilophilo a écrit:Le seul moyen de ne pas avoir de problèmes avec les collègues : aller le moins souvent possible en salle des profs. Le matin très tôt une fois par semaine pour le courrier qui quand même n'est pas celui d'un ministre. Passer le tête basse lorsqu'il y a du monde, sans saluer personne (ou saluer le moins de monde possible et par obligation stricte : le proviseur, etc). Ne pas faire connaissance, ne pas parler de soi. Jamais. Il n'y a rien à y gagner et tout à y perdre.
Par ailleurs, et c'est plus difficile, essayer de se renseigner sur le rapport des collègues de vos classes avec eux : de quoi parlent-ils, parlent-ils de vous ? Car nombre de collègues s'amusent à faire parler les élèves et en tirent des rumeurs sur vous qu'ils se font une joie de colporter. Aussi faut-il sur ce point seulement les battre à leur propre jeu et essayer de tuer la rumeur et les médisances dans l'oeuf. Et être aussi discret que sérieux, y compris devant les élèves. Ne pas faire parler de soi.
De manière générale, la profession est très très individualiste - tu as ton agreg, tant mieux pour toi -, il faut être très autonome et ne pas avoir besoin de l'aide d'autrui, sinon ça se paye cher, et tout d'ailleurs est fait pour qu'on n'ait pas réellement besoin des autres. Débrouille-toi ! Alors dans ces conditions, s'intéresser aux collègues et susciter leur intérêt, tu parles ...
Un brin excessif et une once de généralisation peut-être...
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- InvitéInvité
philophilophilo a écrit:Le seul moyen de ne pas avoir de problèmes avec les collègues : aller le moins souvent possible en salle des profs. Le matin très tôt une fois par semaine pour le courrier qui quand même n'est pas celui d'un ministre. Passer le tête basse lorsqu'il y a du monde, sans saluer personne (ou saluer le moins de monde possible et par obligation stricte : le proviseur, etc). Ne pas faire connaissance, ne pas parler de soi. Jamais. Il n'y a rien à y gagner et tout à y perdre.
Par ailleurs, et c'est plus difficile, essayer de se renseigner sur le rapport des collègues de vos classes avec eux : de quoi parlent-ils, parlent-ils de vous ? Car nombre de collègues s'amusent à faire parler les élèves et en tirent des rumeurs sur vous qu'ils se font une joie de colporter. Aussi faut-il sur ce point seulement les battre à leur propre jeu et essayer de tuer la rumeur et les médisances dans l'oeuf. Et être aussi discret que sérieux, y compris devant les élèves. Ne pas faire parler de soi.
De manière générale, la profession est très très individualiste - tu as ton agreg, tant mieux pour toi -, il faut être très autonome et ne pas avoir besoin de l'aide d'autrui, sinon ça se paye cher, et tout d'ailleurs est fait pour qu'on n'ait pas réellement besoin des autres. Débrouille-toi ! Alors dans ces conditions, s'intéresser aux collègues et susciter leur intérêt, tu parles ...
En te lisant, j'ai l'impression que tu t'adresses à moi. Mais je ne me souviens plus avoir posté sur ce topic.
4 ans que je n'ai pas ma salle et donc la salle des profs, je ne peux pas l'éviter car je n'ai aucune solution de repli.
edit : ah non, désolée. Mais bon, ça rejoint ma situation.
- Mary ParapluiesNiveau 6
J'ai l'attitude exactement opposée, je suis toujours fourrée en salle des profs, ne serait-ce que parce que c'est le seul endroit où j'arrive à corriger mes copies sans m'interrompre toutes les deux minutes pour aller sur internet. Et parce que, n'ayant pas des masses de vie sociale, c'est la seule occasion que j'ai de parler à des gens adultes Et puis j'y ai trouvé pas mal d'aide, une collègue m'a aidée à préparer ma séance pour l'inspection, on a pu échanger sur les soucis avec les élèves et sur les diverses oeuvres étudiées... alors oui, il y en a sans doute qui colportent des trucs (j'ai fini dans le bureau du chef une fois parce qu'on lui avait rapporté que j'étais malheureuse à mon poste), mais je préfère ça que de rester toute seule à déprimer dans mon coin...
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Je me reconnais dans cet extrait. Pour la suite du commentaire, non, quand même pas à ce point-là.philophilophilo a écrit:Le seul moyen de ne pas avoir de problèmes avec les collègues : aller le moins souvent possible en salle des profs. Le matin très tôt une fois par semaine pour le courrier qui quand même n'est pas celui d'un ministre.
- InvitéInvité
Non, moi, on m'accuse de colporter des trucs alors que je ne colporte rien et que je ne demande que ma tranquillité.
Mais c'est Truc qui a dit à Machine que je suis descendue au bureau pour me plaindre de Machine. Je ne sais même pas qui est Truc car Machine ne veut pas le dire, mais Machine a peur, puisqu'elle vient me trouver en haussant la voix, que je descende encore au bureau pour me plaindre... (alors que je ne descends jamais au bureau...mais puisque Truc l'a dit, alors...).
Le genre d'enfantillages auquel je suis confrontée. Il y a quelques années, il y avait un corbeau qui mettait des petits papiers dans les casiers "Méfie-toi de..." On n'a jamais trouvé le corbeau. Mais certains doivent s'ennuyer.
Mais c'est Truc qui a dit à Machine que je suis descendue au bureau pour me plaindre de Machine. Je ne sais même pas qui est Truc car Machine ne veut pas le dire, mais Machine a peur, puisqu'elle vient me trouver en haussant la voix, que je descende encore au bureau pour me plaindre... (alors que je ne descends jamais au bureau...mais puisque Truc l'a dit, alors...).
Le genre d'enfantillages auquel je suis confrontée. Il y a quelques années, il y avait un corbeau qui mettait des petits papiers dans les casiers "Méfie-toi de..." On n'a jamais trouvé le corbeau. Mais certains doivent s'ennuyer.
- scot69Modérateur
ça malheureusement, ça arrive dans tous les boulots
- InvitéPPPNiveau 8
Oui, c'est vrai mais le milieu professoral est très comme ça. On n'y voit jamais de bande de potes qui sortent ensemble en dehors des heures de cours, vrai ou pas vrai ? Alors que ça arrive souvent dans les autres secteurs.
Position excessive, mais parce qu'il faut s'y tenir, sinon on se laisse aller et on commet l'erreur de communiquer. Et comme on ne parle que des élèves, on est tenté de parler de soi et les autres t'écoutent complaisamment avant de te casser bien comme il faut. Surtout si tu t'interroges sur ta pratique, si tu as des doutes. Leçon n°1 : tout va toujours bien, merci. Tu es content d'aller en cours et tout se passe à merveille avec tes élèves.
Quant à l'histoire de Truc et de Machin, c'est aussi biblique qu'effrayant, c'est ce que j'essaye d'éviter à tout prix ...
Position excessive, mais parce qu'il faut s'y tenir, sinon on se laisse aller et on commet l'erreur de communiquer. Et comme on ne parle que des élèves, on est tenté de parler de soi et les autres t'écoutent complaisamment avant de te casser bien comme il faut. Surtout si tu t'interroges sur ta pratique, si tu as des doutes. Leçon n°1 : tout va toujours bien, merci. Tu es content d'aller en cours et tout se passe à merveille avec tes élèves.
Quant à l'histoire de Truc et de Machin, c'est aussi biblique qu'effrayant, c'est ce que j'essaye d'éviter à tout prix ...
- CasparProphète
Si, il y a des bandes d'amis profs qui sortent ensemble après les cours , cela existe. Les ambiances de salles de profs peuvent être très différentes selon les établissements et nous sommes des êtres humains avec parfois nos petites bassesses et mesquineries.
- InvitéPPPNiveau 8
Oui, bien sûr cela arrive ... Mais je persiste à penser que c'est très différent des autres secteurs d'activité. Par exemple, là où il est possible d'inviter collègues et patrons chez soi, et parfois plus ou moins nécessaire, cela arrive-t-il entre profs ? A mon avis, plus que rarement ... C'est chacun chez soi, et la personne privée est généralement très mal connue ...
- keroGrand sage
Botchan a écrit:Si, il y a des bandes d'amis profs qui sortent ensemble après les cours , cela existe. Les ambiances de salles de profs peuvent être très différentes selon les établissements et nous sommes des êtres humains avec parfois nos petites bassesses et mesquineries.
Dans l'un des bahuts où j'ai été, on était une bande assez conséquente à faire la fête de temps en temps. Ça s'est souvent terminé... Sportivement, d'ailleurs. Il y en a encore plusieurs que je vois régulièrement. Dans plusieurs bahuts où j'ai été ensuite, ils s'organisent aussi souvent des trucs (apéros, petits repas). Je fréquente moins car c'est loin de chez moi et j'ai pas envie de m'attarder.
Faut arrêter de caricaturer.
C'est comme dire que la seule manière de ne pas avoir de problèmes, c'est de ne jamais mettre les pieds en salle des profs. C'est du gros n'importe quoi. J'y suis régulièrement (sans abus non plus) et je n'ai aucun problème avec qui que ce soit. Si avec quelqu'un je n'ai pas d'atomes crochus, on échange peu, c'est tout.
Après, qu'il y ait des gens à ce point mal à l'aise socialement au point de n'y venir qu'une fois par semaine, le matin très tôt pour récupérer leur courrier et être sûrs de ne voir personne, c'est ... Leur problème.
- CasparProphète
Je ne connais que très mal la vie en entreprise mais il doit y avoir aussi beaucoup d'hypocrisie: séminaires, week-ends de golf ou d'escalade pour la "cohésion", inviter son patron pour être bien vu...
- InvitéPPPNiveau 8
Oui, tout ça est vrai. Vrai que l'on peut être souvent en salle des profs et ne jamais avoir de problème, à condition d'être bon communiquant, c'est-à-dire de ne jamais parler trop librement ni à avec un peu n'importe qui. Les atomes crochus, comme tu dis.
Le reste est vrai aussi, puisque ce sont des choses réelles que vous décrivez ... Mais je l'ai jamais vu nulle part : j'ai raté quelque chose, dommage !
Enfin, le coup du courrier parce que l'on serait mal à l'aise ? Non pas du tout, juste pour éviter une communication où si peu de choses peuvent nous causer du tort ... Je parle pour moi, si pour vous ça se passe toujours bien, tant mieux. Ce que je décris n'est pas une caricature mais une attitude, certes radicale, que je n'ai d'ailleurs pas encore expérimentée moi-même ... Mais cela ne saurait tarder.
Le reste est vrai aussi, puisque ce sont des choses réelles que vous décrivez ... Mais je l'ai jamais vu nulle part : j'ai raté quelque chose, dommage !
Enfin, le coup du courrier parce que l'on serait mal à l'aise ? Non pas du tout, juste pour éviter une communication où si peu de choses peuvent nous causer du tort ... Je parle pour moi, si pour vous ça se passe toujours bien, tant mieux. Ce que je décris n'est pas une caricature mais une attitude, certes radicale, que je n'ai d'ailleurs pas encore expérimentée moi-même ... Mais cela ne saurait tarder.
- InvitéeLoChaHabitué du forum
Bien sur que oui!Botchan a écrit:Si, il y a des bandes d'amis profs qui sortent ensemble après les cours , cela existe. Les ambiances de salles de profs peuvent être très différentes selon les établissements et nous sommes des êtres humains avec parfois nos petites bassesses et mesquineries.
J'ai fait 3 Etablissmeents et dans les trois je m'y suis fait des amis avec qui je suis allée au resto, dans les bars et en boite. Cela continue encore. Je m'y suis fait de vrais amis qui m'ont soutenu.
Dans mon Etablissement, il y a une très bonne ambiance en salle des profs et AUCUN prof ne dit qu'il n'a pas de souci. On en a tous et on est près de 90% à le dire .
- InvitéInvité
philophilophilo a écrit:Oui, c'est vrai mais le milieu professoral est très comme ça. On n'y voit jamais de bande de potes qui sortent ensemble en dehors des heures de cours, vrai ou pas vrai ? Alors que ça arrive souvent dans les autres secteurs.
Ah mais si...ça m'est arrivée plusieurs fois mais à chaque fois quand j'enseignais en lycée...et en ville, y compris dans des petites villes.
On allait au cinéma, on mangeait au restaurant, on allait boire un café ou on allait dans des brasseries.
Bon, là, dans mon collège au milieu d'une pâture, je suis pleine de regrets et de nostalgie.
Mais il y a des bandes de potes aussi dans mon collège. Ils font du jogging et de la gym ensemble, vont chez les producteurs locaux acheter des poulets.
Sauf que je suis citadine et nullement sportive.
Un peu compliqué dans ces conditions.
Le hasard des muts. Dans mon voeu, il y avait beaucoup de collèges sensibles devenus REP+ mais j'ai eu le collège rural à peu près tranquille. Je devrais m'estimer heureuse. Sauf que les collèges REP+ sont en ville. Et la campagne, et bien... "C'est beau la [campagne] comme le dit ma grand tante Marie, mais si j'avais du blé, je partirais bien loin d'ici..."
Question de tempérament.
- CasparProphète
On s'éloigne du sujet puisque Mary parle de problèmes avec les élèves plus qu'avec ses collègues.
Mary: As-tu encore envie d'enseigner? Penses-tu pouvoir progresser? Est-ce que tu ne serais pas mieux dans un petit collège de campagne plutôt que dans un lycée huppé de centre-ville?
Mary: As-tu encore envie d'enseigner? Penses-tu pouvoir progresser? Est-ce que tu ne serais pas mieux dans un petit collège de campagne plutôt que dans un lycée huppé de centre-ville?
- DenysNiveau 6
C'est vrai, dans les collèges de campagne, je pense qu'il y a encore un peu de respect d'antan, de la part des élèves.
- CasparProphète
Il y a de tout (et parfois des internats recevant les exclus de toute la région) mais je voulais dire que Mary s'épanouirait peut-être dans une autre ambiance: élèves plus jeunes, moins de pression de la part des parents ou du cde. Certains collègues préfèrent les élèves plus jeunes, d'autres ne souhaitent pas enseigner en collège....
- InvitéInvité
Dans les collèges de campagne, on est bloqué. On ne peut que manger à la cantine ou apporter son repas. Aucun fast-food, aucun restaurant, seulement le PMU et la boulangerie. Une heure de trou, c'est une heure dans le collège. Tout le monde se connaît et attend paisiblement sa retraite.
Si quelqu'un souhaite échanger son poste dans un lycée de centre-ville contre mon poste dans un collège de campagne, je suis preneuse.
Pas sûre que le rectorat veuille bien, en revanche...
Si quelqu'un souhaite échanger son poste dans un lycée de centre-ville contre mon poste dans un collège de campagne, je suis preneuse.
Pas sûre que le rectorat veuille bien, en revanche...
- Mary ParapluiesNiveau 6
J'étais dans un petit collège de campagne avant d'arriver dans mon grand lycée de centre ville ! J'ai tenu deux mois avant de me faire arrêter. Ici je rame, mais là-bas je me noyais... j'en ai encore des sueurs froides... j'en venais à avoir une peur bleue de tous les ados, même ceux que je croisais à Carrefour... Pire période de ma vie
@Botchan : j'ai envie d'enseigner, c'est parce que je n'y arrive pas (parce que les élèves parlent trop, ne suivent pas...) que je désespère...
EDIT : mon rêve, c'est une prépa. Je postule, mais il faut tenir en attendant ^^
@Botchan : j'ai envie d'enseigner, c'est parce que je n'y arrive pas (parce que les élèves parlent trop, ne suivent pas...) que je désespère...
EDIT : mon rêve, c'est une prépa. Je postule, mais il faut tenir en attendant ^^
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