Je ne contrôle plus ma classe et je ne sais pas quoi faire

Oui souvent je dis aussi "bon Kevin arrête de draguer Mohammed, il m'a dit la dernière fois qu'il allait porter plainte" :lol!:

Catalunya a écrit:Oui souvent je dis aussi "bon Kevin arrête de draguer Mohammed, il m'a dit la dernière fois qu'il allait porter plainte" :lol!:

Faudrait essayer avec "Kevin, lâche Mohammed, si ça se trouve, il ne mange pas de porc", mais il faudrait les fiches de Ménard :lol!:

Catalunya a écrit:Ceci dit, avec certaines classes avec trop d'élèves imbuvables, je deviens crispé, tendu, voire méchant et c'est perdant-perdant.

Ppppf... à ce jeu-là, j'avais gagné un joli (    ) qualificatif...

Spoiler:

Alors là, sincèrement, qui n'a jamais connu de moment où on craque??? c'est humain!

Je confirme qu'en hypokhâgne notre professeur de français en a bavé (nouvelle arrivée, moins sûre d'elle que les autres, les élèves en ont profité ; si je me mettais au fond de la classe, j'avais du mal à suivre). Mais bon par rapport à des classes de collège c'était soft.

Ma classe d'hypokhâgne a été immonde avec une pauvre assistante espagnole jetée dans la fosse aux lions, j'ai encore honte plus de vingt ans après, même si je n'avais rien fait de spécial.

Je confirme qu'il y a des collègues qui ont une autorité naturelle qu'ils ont paufinée.
Moi aussi,j'ai eu des soucis car trop gentille alors que des collègues ont un silence religieux avec toutes leurs classes. Ils m'ont tous dit ,des délégués de classe me l'ont également dit ,que j'etais trop souriante,qu'il faut être en représentation et ne rien laisser passer,quand je promets de punir,il faut tenir sa promesse.
Mon "soucis" est que j'ai un visage gentil ,et que je suis très /trop souriante ,je suis petite.J 'ai pensé à démissioner à cause de cela car je ne suis pas une personne autoritaire mais très douce. Puis,il y a deux ans ,je n'ai pas eu le soutien d'un c....nard de principal adjoint qui se permettait de me juger alors qu'il n'a jamais enseigné,c'est un ancien Cpe.L'année d'avant,ma toute première année d'enseignement,une cpe me critiquait...
Donc, cette année scolaire,j'ai du faire un travail sur moi-même et les résultats sont visibles .Les élèves m'ont même félicitée d'être  devenue sévère.
Je profite de lire  des conseils sur le site pour avoir le plus de calme possible pendant mon cours à la rentrée ,mon contrat etant terminé depuis la mi-avril.
Les collègues me donnaient des conseils sans me juger car je suis d'un contact très facile,je m'entends avec tout le monde.
Courage .

Mary Parapluies a écrit:Je sens que j'ai besoin d'un métier où je fasse travailler ma tête, ou je manie les connaissances. J'ai pensé un temps passer le concours de bibliothécaire mais j'ai l'impression qu'on y passe plus de temps à trier les livres qu'à les lire, et l'administratif me rebute.

Dans ces conditions, il vaut mieux passer son chemin en effet. Sans parler des tâches d'encadrement : un magasinier (surtout s'il est têtu, syndiqué et en fin de carrière) peut être aussi pénible à gérer qu'un ado. Et il n'y a pas de "reboot" possible chaque année en juin, lui il est là pour des décennies

Faut arrêter avec cette histoire d'autorité naturelle, ou du très IUFMesque NSBC ("no smile before Christmas").

Comme dit précédemment, je ne pense pas qu'on puisse envisager d'aller contre sa personnalité. Et non, je ne pense pas qu'on soit en représentation quand on est en cours.

Les collègues stricts ont un silence religieux dans leur cours. Grand bien leur en fasse. Personnellement, j'aime bien être cool avec mes classes, avoir confiance en eux, travailler dans une ambiance détendue et faire des blagues. Ce qui ne m'empêche pas d'être exigeant dans le travail.

Marie, tout le monde est passé par ce que tu vis. On a tous eu des classes avec lesquelles le courant ne passait pas. Le truc, c'est que tu n'en as pas d'autres pour relativiser.
J'ai une seconde qui me déteste et qui vient en cours à reculons. SI je n'avais qu'eux, je me poserais plein de questions. Heureusement, j'ai sept autres classes (youpi!) qui sont autrement plus motivées.

Arrête de te remettre en question, prends de l'assurance (tu as un sacré CV ! Agrégée docteur !) et remets-leur à leur place !

Marie Laetitia a écrit:

Catalunya a écrit:Ceci dit, avec certaines classes avec trop d'élèves imbuvables, je deviens crispé, tendu, voire méchant et c'est perdant-perdant.

Ppppf... à ce jeu-là, j'avais gagné un joli (    ) qualificatif...

Spoiler:

moi je suis pire qu' hitler ......

Mary Parapluies a écrit:J'étais dans un petit collège de campagne avant d'arriver dans mon grand lycée de centre ville ! J'ai tenu deux mois avant de me faire arrêter. Ici je rame, mais là-bas je me noyais... j'en ai encore des sueurs froides... j'en venais à avoir une peur bleue de tous les ados, même ceux que je croisais à Carrefour... Pire période de ma vie

@Botchan : j'ai envie d'enseigner, c'est parce que je n'y arrive pas (parce que les élèves parlent trop, ne suivent pas...) que je désespère...

EDIT : mon rêve, c'est une prépa. Je postule, mais il faut tenir en attendant ^^

es tu suivie pour "cette peur bleue" ?
Difficile d'être autoritaire face à qu'on crAint.

Ca va, je me suis un peu calmée depuis ce temps. Je n'ai pas peur des élèves individuellement... enfin, pas plus que je n'ai peur de tout le monde (et j'ai quand même un peu peur de tout le monde) En groupe, bon, c'est un autre problème. Mais oui, je suis suivie

prof d'anglais97118 a écrit:Je confirme qu'il y a des collègues qui ont une autorité naturelle qu'ils ont paufinée.
Moi aussi,j'ai eu des soucis car trop gentille alors que des collègues ont un silence religieux avec toutes leurs classes.

Ces gens là bien souvent sont déjà autoritaires, peu souriants, peu aimables, froids et coincés dans la vie courante. Ils ont donc aussi la "paix " autour d'eux ( peu d'amis, de vie sociale...j'exagère à peine ). Ils ne jouent pas un rôle du tout : ils sont comme ça
Qui pourait jouer un role 18 heures par semaine, 35 semaines par an?
Pas même un vrai acteur.

Lorine2 a écrit:

prof d'anglais97118 a écrit:Je confirme qu'il y a des collègues qui ont une autorité naturelle qu'ils ont paufinée.
Moi aussi,j'ai eu des soucis car trop gentille alors que des collègues ont un silence religieux avec toutes leurs classes.

Ces gens là bien souvent sont déjà autoritaires, peu souriants, peu aimables, froids et coincés dans la vie courante. Ils ont donc aussi la "paix " autour d'eux ( peu d'amis, de vie sociale...j'exagère à peine ). Ils ne jouent pas un rôle du tout : ils sont comme ça
Qui pourait jouer un role 18 heures par semaine, 35 semaines par an?
Pas même un vrai acteur.

Non. On peut être souriant, aimable voire chaleureux et avoir de l'autorité.

Lorine2 a écrit:

prof d'anglais97118 a écrit:Je confirme qu'il y a des collègues qui ont une autorité naturelle qu'ils ont paufinée.
Moi aussi,j'ai eu des soucis car trop gentille alors que des collègues ont un silence religieux avec toutes leurs classes.

Ces gens là bien souvent sont déjà autoritaires, peu souriants, peu aimables, froids et coincés dans la vie courante. Ils ont donc aussi la "paix " autour d'eux ( peu d'amis, de vie sociale...j'exagère à peine ). Ils ne jouent pas un rôle du tout : ils sont comme ça
Qui pourait jouer un role 18 heures par semaine, 35 semaines par an?
Pas même un vrai acteur.

Ah bah... pas du tout ce que je constate.
J'ai un collègue dans mon collège qui fait pleiiin de blagues pourries sans arrêt en sdp (tiptop style !), tout le temps en train de déconner et super agréable, fait partie des profs les plus respectés dans le collège par les élèves: dans son cours, aucun ne moufte, même les pires.

Lorine2 a écrit:

prof d'anglais97118 a écrit:Je confirme qu'il y a des collègues qui ont une autorité naturelle qu'ils ont paufinée.
Moi aussi,j'ai eu des soucis car trop gentille alors que des collègues ont un silence religieux avec toutes leurs classes.

Ces gens là bien souvent sont déjà autoritaires, peu souriants, peu aimables, froids et coincés dans la vie courante. Ils ont donc aussi la "paix " autour d'eux ( peu d'amis, de vie sociale...j'exagère à peine ). Ils ne jouent pas un rôle du tout : ils sont comme ça
Qui pourait jouer un role 18 heures par semaine, 35 semaines par an?
Pas même un vrai acteur.

mais ça va bien, les âneries, oui? :shock:

Je parlais des profs qui font peur aux élèves, les élèves n'osant pas bouger ou à peine participer.Donc des profs autoritaires.
Et comme je le disais l'autorité naturelle n'existe pas aux sens "inscrite dans nos gènes" : elle s'apprend et se travaille.

Lorine2 a écrit:Je parlais des profs qui font peur aux élèves, les élèves n'osant pas bouger ou à peine participer.Donc des profs autoritaires.
Et comme je le disais l'autorité naturelle n'existe pas aux sens "inscrite dans nos gènes" : elle s'apprend et se travaille.

Euh, est-ce que ce genre de spécimen existe ? En avez-vous déjà rencontré dans votre environnement naturel ? Non, parce que si c'est le cas, j'aimerais bien qu'il me transmette quelques trucs et astuces pour "faire peur aux élèves".

J'en ai rencontré il y a quelques années mais c'était en collège et les profs étaient en fin de vie ( professionnelle :lol: )

Lorine2 a écrit:Je parlais des profs qui font peur aux élèves, les élèves n'osant pas bouger ou à peine participer. Donc des profs autoritaires.
Et comme je le disais l'autorité naturelle n'existe pas aux sens "inscrite dans nos gènes" : elle s'apprend et se travaille.

Ah non, tu parlais de ceux qui ont une autorité naturelle, pas la même chose qu'être autoritaire et encore moins la même chose que mettre en place un régime de terreur.

Je m'incruste.J'ai complètement me*rdé aujourd'hui. Pas d'autre mot.
J'ai repris lundi 11 suite à mon congé parental. J'enseigne dans un établissement très difficile. Insultes, menaces, bagarres entre élèves sont quotidiennes. Quant à faire cours, eh bien...
- Ma remplaçante a craqué plusieurs fois cette année. Les élèves n'ont pratiquement pas eu cours de l'année.
- Mon dernier remplaçant m'a dit que certains de mes élèves étaient très dangereux.
Je gère plutôt bien deux classes : la plupart des élèves me connaissent, j'appelle les parents, je ne lâche rien. Ils râlent mais bossent, me respectent.
La troisième classe est ingérable. Je ne les connaissais pas. Aujourd'hui, bordel monstrueux... je n'ai pas pu faire cours. Et comme une imbécile, j'ai fait appeler un surveillant. Voilà.
Un élève exclu de cours. Le bordel continue. Je me fait siffler : "Eh, tu regardes son cul...".
"On s'en fout". "Pourquoi c'est vous qu'on a ?"? Je projette le cours, les fait copier. Le bazar continue. Il reste dix minutes. Je range quelques affaires dans mon sac. Un élève me demande "Vous partez où ?". Un autre : "Vous allez vous suicider ?".
Je tiens le coup. Une élève vient me voir à la fin du cours : "Pourquoi vous avez noté mon nom ?". "Je vais appeler tes parents" (et ce que je dis, je le fais). "***, je m'en fous" et d'autres joyeusetés dans le couloir. "Cours de français de merde".

T'as pas merdé, t'as une classe de merde. On dirait ma 4e de l'enfer de l'année dernière. Tu as fait ce que tu as pu, je ne vois pas ce que tu pourrais te reprocher. La seule solution que j'ai trouvé dans ce cas de figure c'est en prendre quelques-uns (tous coupables évidemment de perturbation de cours) pour les garder en colle si possible avec le CPE. Heure de colle en dernière heure évidemment, et bien bien désagréable, le soir même autant que possible. Ceux que j'avais détestaient. Dehors leurs copains zonaient et faisaient leurs petits trafics. Les collés étaient vénères.
Mais il faut que ce soit compatible avec sa vie privée.

En plus bien sûr du bataclan habituel de rapports (à mettre au propre pendant l'heure de colle tant qu'à faire) et demande de jours d'exclusion.

HORA a écrit:

Lorine2 a écrit:Je parlais des profs qui font peur aux élèves, les élèves n'osant pas bouger ou à peine participer.Donc des profs autoritaires.
Et comme je le disais l'autorité naturelle n'existe pas aux sens "inscrite dans nos gènes" : elle s'apprend et se travaille.

Euh, est-ce que ce genre de spécimen existe ? En avez-vous déjà rencontré dans votre environnement naturel ? Non, parce que si c'est le cas, j'aimerais bien qu'il me transmette quelques trucs et astuces pour "faire peur aux élèves".

J'ai trouvé la solution ( elle est périmée mais c'est une idée ) :lol:
http://www.glamourparis.com/snacking-du-web/articles/un-professeur-fait-taire-ses-eleves-grace-a-game-of-thrones-19032014/22421

Marie Laetitia a écrit:T'as pas merdé, t'as une classe de merde. On dirait ma 4e de l'enfer de l'année dernière. Tu as fait ce que tu as pu, je ne vois pas ce que tu pourrais te reprocher. La seule solution que j'ai trouvé dans ce cas de figure c'est en prendre quelques-uns (tous coupables évidemment de perturbation de cours) pour les garder en colle si possible avec le CPE. Heure de colle en dernière heure évidemment, et bien bien désagréable, le soir même autant que possible. Ceux que j'avais détestaient. Dehors leurs copains zonaient et faisaient leurs petits trafics. Les collés étaient vénères.
Mais il faut que ce soit compatible avec sa vie privée.

En plus bien sûr du bataclan habituel de rapports (à mettre au propre pendant l'heure de colle tant qu'à faire) et demande de jours d'exclusion.

Pff. Le CDE ne suivra pas.
Les colles doivent être surveillées par le professeur. Donc non. J'ai mes enfants.
Demain, j'appelle plusieurs parents.
Et j'ai craqué en SDP tout simplement parce que j'ai de la peine pour mes élèves.

Lorine2 a écrit:

HORA a écrit:

Lorine2 a écrit:Je parlais des profs qui font peur aux élèves, les élèves n'osant pas bouger ou à peine participer.Donc des profs autoritaires.
Et comme je le disais l'autorité naturelle n'existe pas aux sens "inscrite dans nos gènes" : elle s'apprend et se travaille.

Euh, est-ce que ce genre de spécimen existe ? En avez-vous déjà rencontré dans votre environnement naturel ? Non, parce que si c'est le cas, j'aimerais bien qu'il me transmette quelques trucs et astuces pour "faire peur aux élèves".

J'ai trouvé la solution ( elle est périmée mais c'est une idée ) :lol:
http://www.glamourparis.com/snacking-du-web/articles/un-professeur-fait-taire-ses-eleves-grace-a-game-of-thrones-19032014/22421

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Lorine2 a écrit:Je parlais des profs qui font peur aux élèves, les élèves n'osant pas bouger ou à peine participer.Donc des profs autoritaires.
Et comme je le disais l'autorité naturelle n'existe pas aux sens "inscrite dans nos gènes" : elle s'apprend et se travaille.

Bonjour docteur.
Quand j'éternue, ma classe se cache sous les tables.
Que dois-je faire ?