- User5899Demi-dieu
Bonjour docteur.Lorine2 a écrit:Je parlais des profs qui font peur aux élèves, les élèves n'osant pas bouger ou à peine participer.Donc des profs autoritaires.
Et comme je le disais l'autorité naturelle n'existe pas aux sens "inscrite dans nos gènes" : elle s'apprend et se travaille.
Quand j'éternue, ma classe se cache sous les tables.
Que dois-je faire ?
- cariboucGuide spirituel
Continuer !
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"J'adore parler de rien : c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" (O. Wilde)
- Elle aimeExpert
Venir voir ma classe de troisième.
Et si, sur le passage, vous pourriez faire un détour dans le bureau de mon chef...
Je commence à avoir peur d'y retourner demain.
Et si, sur le passage, vous pourriez faire un détour dans le bureau de mon chef...
Je commence à avoir peur d'y retourner demain.
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"Moi, je crois que la grammaire, c’est une voie d’accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d’en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c’est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte. Et c’est là que c’est merveilleux : parce qu’on se dit : « Comme c’est bien fait, qu’est-ce que c’est bien fichu ! », « Comme c’est solide, ingénieux, subtil ! ». Moi, rien que savoir qu’il y a plusieurs natures de mots et qu’on doit les connaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, ça me transporte."
- InvitéeLoChaHabitué du forum
ça doit etre les allergies aux pollens: c'est la saison.Cripure a écrit:Bonjour docteur.Lorine2 a écrit:Je parlais des profs qui font peur aux élèves, les élèves n'osant pas bouger ou à peine participer.Donc des profs autoritaires.
Et comme je le disais l'autorité naturelle n'existe pas aux sens "inscrite dans nos gènes" : elle s'apprend et se travaille.
Quand j'éternue, ma classe se cache sous les tables.
Que dois-je faire ?
- capucine42Érudit
Marie Laetitia a écrit:Lorine2 a écrit:Ces gens là bien souvent sont déjà autoritaires, peu souriants, peu aimables, froids et coincés dans la vie courante. Ils ont donc aussi la "paix " autour d'eux ( peu d'amis, de vie sociale...j'exagère à peine ). Ils ne jouent pas un rôle du tout : ils sont comme çaprof d'anglais97118 a écrit:Je confirme qu'il y a des collègues qui ont une autorité naturelle qu'ils ont paufinée.
Moi aussi,j'ai eu des soucis car trop gentille alors que des collègues ont un silence religieux avec toutes leurs classes.
Qui pourait jouer un role 18 heures par semaine, 35 semaines par an?
Pas même un vrai acteur.
mais ça va bien, les âneries, oui? :shock:
Ta description du prof autoritaire m'a fait rire, en fait il ne s' agit pas de jouer un rôle en classe, je suis devenue cette personne que les élèves trouvent très sévère dès que je mets un pied en classe et je suis tout autre dans ma vie privée. D'ailleurs les gens au premier abord pensent que je dois être bordélisée et me plaignent, et quand je rentre dans une classe pour la première fois sans être précédée d'une réputation ( ce qui n'arrive plus) j'adore voir les sourires goguenards des élèves qui, 10 minutes après, ont les yeux rivés à leurs copies et dont la déception fait peine à voir.
Dans la vie je suis toujours aussi réservée, même timide, mais au travail je suis devenue ce genre de prof autoritaire dont tu parles et ça me va très bien.
- InvitéeLoChaHabitué du forum
Et comment fais tu alors capucine?Tu as quel niveau?Tu n'as jamais trop de bavardages?
- capucine42Érudit
Des bavardages si mais s'ils ne cessent pas malgré un ou deux avertissements je punis. En fait je pense avoir le même profil que profdanglais qui pense que son visage parce qu'il est naturellement doux est un handicap pour elle. C'est pour ça que je me permets d'intervenir.
Par contre le côté souriant, il faut faire attention, si les élèves sont irrespectueux, il n'y a pas de quoi sourire.
Par contre le côté souriant, il faut faire attention, si les élèves sont irrespectueux, il n'y a pas de quoi sourire.
- capucine42Érudit
Quant aux niveaux, j'ai eu du collège, du lycée, du bac pro, du BTS. Ça n'est pas lié aux niveaux je pense.
- InvitéeLoChaHabitué du forum
capucine42 a écrit:Quant aux niveaux, j'ai eu du collège, du lycée, du bac pro, du BTS. Ça n'est pas lié aux niveaux je pense.
Non mais peut etre que les collégiens craignent davantage les sanctions.
Dans mon lycée, lorsque je demande aux collègues comment ils sanctionnent les bavardages : ils ne font rien ou alors ne me donnent pas de conseils.Donc, cela veut dire qu'ils n'en n'ont pas ou que cela ne les gênent pas ou qu'ils ont d'autres "clés" pour éviter ces bavardages.
Dans mon lycée, le règlement est vieux et peu applicable .
Il faut donc que j'instaure un règlement de classe : mais j'ai beaucoup de mal.
Du coup, mes Première ne font pas souvent leur travail du soir ( je ne vérifie pas tous les jours).Mes collègues n'ont plus n'ont pas de solutions ( certains ramassent le travail du soir et le notent)
- cariboucGuide spirituel
Mais perso, je m'en contref**s qu'ils ne fassent pas leur travail du soir (au début de l'année, ça me rendait malade). Moi, je fais mon boulot, je tente de les préparer... ils ont 17 ans et ce sont eux qui passent le bac.
Pour les bavardages, un silence absolu en s'asseyant et en croisant les bras en attendant qu'ils se rendent compte qu'il y a un bug, ça marche souvent.
Pour les bavardages, un silence absolu en s'asseyant et en croisant les bras en attendant qu'ils se rendent compte qu'il y a un bug, ça marche souvent.
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"J'adore parler de rien : c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" (O. Wilde)
- lumeekaExpert spécialisé
On est en plein Agatha Christie. :lol:Lornet a écrit:Non, moi, on m'accuse de colporter des trucs alors que je ne colporte rien et que je ne demande que ma tranquillité.
Mais c'est Truc qui a dit à Machine que je suis descendue au bureau pour me plaindre de Machine. Je ne sais même pas qui est Truc car Machine ne veut pas le dire, mais Machine a peur, puisqu'elle vient me trouver en haussant la voix, que je descende encore au bureau pour me plaindre... (alors que je ne descends jamais au bureau...mais puisque Truc l'a dit, alors...).
Le genre d'enfantillages auquel je suis confrontée. Il y a quelques années, il y avait un corbeau qui mettait des petits papiers dans les casiers "Méfie-toi de..." On n'a jamais trouvé le corbeau. Mais certains doivent s'ennuyer.
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Animals are my friends... and I don't eat my friends. George Bernard Shaw
https://www.facebook.com/sansvoixpaca/
http://www.nonhumanrightsproject.org/about-us-2/
- shbelNiveau 1
Je ne crois pas du tout moi non plus à l'autorité naturelle... À une des écoles où j'ai fait mon stage, un enseignant disait que les hommes avaient tous cette autorité naturelle et les femmes non o.O Déjà même si à première vue un enseignant est imposant, s'il laisse les élèves faire ce qu'ils veulent ou s'il n'est pas conséquent dans ses actes (exemple, menacer de mettre dehors mais en réalité donner 100 chances), hé bien la classe sera un bordel quand même...
Puis parmi les collègues que j'ai qui ont des silences de mort dans leurs classes, la plupart m'ont confié avoir galéré en début de carrière.
Puis parmi les collègues que j'ai qui ont des silences de mort dans leurs classes, la plupart m'ont confié avoir galéré en début de carrière.
- capucine42Érudit
Elle aime a écrit:Je m'incruste.J'ai complètement me*rdé aujourd'hui. Pas d'autre mot.
J'ai repris lundi 11 suite à mon congé parental. J'enseigne dans un établissement très difficile. Insultes, menaces, bagarres entre élèves sont quotidiennes. Quant à faire cours, eh bien...
- Ma remplaçante a craqué plusieurs fois cette année. Les élèves n'ont pratiquement pas eu cours de l'année.
- Mon dernier remplaçant m'a dit que certains de mes élèves étaient très dangereux.
Je gère plutôt bien deux classes : la plupart des élèves me connaissent, j'appelle les parents, je ne lâche rien. Ils râlent mais bossent, me respectent.
La troisième classe est ingérable. Je ne les connaissais pas. Aujourd'hui, bordel monstrueux... je n'ai pas pu faire cours. Et comme une imbécile, j'ai fait appeler un surveillant. Voilà.
Un élève exclu de cours. Le bordel continue. Je me fait siffler : "Eh, tu regardes son cul...".
"On s'en fout". "Pourquoi c'est vous qu'on a ?"? Je projette le cours, les fait copier. Le bazar continue. Il reste dix minutes. Je range quelques affaires dans mon sac. Un élève me demande "Vous partez où ?". Un autre : "Vous allez vous suicider ?".
Je tiens le coup. Une élève vient me voir à la fin du cours : "Pourquoi vous avez noté mon nom ?". "Je vais appeler tes parents" (et ce que je dis, je le fais). "***, je m'en fous" et d'autres joyeusetés dans le couloir. "Cours de français de merde".
Mais là c'est différent. Je ne sais pas ce que l'on pourrait faire, c'est un public très difficile, tu as bien du mérite d'être restée jusqu'au bout de la première heure. Personnellement je n'ai jamais été confrontée à ce genre de public, je ne saurais pas te donner de conseils.
- Elle aimeExpert
J'ai peur pour demain. Vraiment.
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"Moi, je crois que la grammaire, c’est une voie d’accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d’en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c’est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte. Et c’est là que c’est merveilleux : parce qu’on se dit : « Comme c’est bien fait, qu’est-ce que c’est bien fichu ! », « Comme c’est solide, ingénieux, subtil ! ». Moi, rien que savoir qu’il y a plusieurs natures de mots et qu’on doit les connaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, ça me transporte."
- capucine42Érudit
Je pense qu'à ta place j'exclurais beaucoup de cours et tu peux aussi leur rappeler que tu es en droit de porter plainte pour les insultes.
Courage !
Courage !
- BalthazaardVénérable
Je frémis à ce que tu écris, j'ai plus de 30 ans de boite, j'ai été en ZEP et dans pas mal de coins mais je n'ai jamais connu ça (je ne dis pas que c'est ta faute, seulement que j'ai eu de la chance sans doute d’échapper à ce genre de situation). Très sincèrement je ne me verrais pas affronter cela pour 35 ans (si j'en crois ton age) , vraiment je trouve que les conseilleurs ne sont pas les payeurs ici.
- Thierry75Niveau 10
J'ai vécu pire, bien pire... Même pas racontable...Balthazaard a écrit:Je frémis à ce que tu écris, j'ai plus de 30 ans de boite, j'ai été en ZEP et dans pas mal de coins mais je n'ai jamais connu ça (je ne dis pas que c'est ta faute, seulement que j'ai eu de la chance sans doute d’échapper à ce genre de situation). Très sincèrement je ne me verrais pas affronter cela pour 35 ans (si j'en crois ton age) , vraiment je trouve que les conseilleurs ne sont pas les payeurs ici.
- eleonore69Érudit
Elle aime a écrit:J'ai peur pour demain. Vraiment.
Je compatis... C'est franchement anormal... Mais il est vrai aussi que tu prends ces classes à un mauvais moment de l'année... Tu n'es probablement pas crédible à leurs yeux...
Tu as été très courageuse... A titre perso, je crois que je serai rentrée chez moi après une heure pareille et je serai allée chez le médecin pour un arrêt...
Il y a des limites !!
Une collègue me racontait ses débuts dans un LEP industriel,où elle entendait de toutes parts : quitte ta culotte, quitte ta culotte...
- eleonore69Érudit
shbel a écrit:Je ne crois pas du tout moi non plus à l'autorité naturelle... À une des écoles où j'ai fait mon stage, un enseignant disait que les hommes avaient tous cette autorité naturelle et les femmes non o.O Déjà même si à première vue un enseignant est imposant, s'il laisse les élèves faire ce qu'ils veulent ou s'il n'est pas conséquent dans ses actes (exemple, menacer de mettre dehors mais en réalité donner 100 chances), hé bien la classe sera un bordel quand même...
Puis parmi les collègues que j'ai qui ont des silences de mort dans leurs classes, la plupart m'ont confié avoir galéré en début de carrière.
Au moins ils sont honnêtes(ce n'est pas toujours le cas)... Je pense que l'on a tous plus ou moins galérer à un moment ou à un autre de notre carrière... Mais les difficultés sont souvent plus importantes en début de carrière ...
- eleonore69Érudit
Elle aime a écrit:J'ai peur pour demain. Vraiment.
Alors comment cela s'est passé aujourd'hui ?
- InvitéPPPNiveau 8
Si il y a autorité "naturelle", parce qu'il y a "naturellement" des personnalités autoritaires, cela remonte à leur développement psychologique et social dans l'enfance. Par autoritaire, on peut comprendre qui aime diriger et commander, mais aussi et c'est ce qui est pertinent ici, ceux qui sont psychologiquement très fermes.
Et encore une fois, la fermeté pour ceux qui ne l'ont pas, peut s'apprendre au cours de la vie et par différentes expériences. Fermeté ne veut pas dire dureté, ni rigidité, bien au contraire, les personnalités fermes sont très souples et ouvertes.
L'une des personnes les plus fermes que j'ai jamais rencontrées arborait constamment un large sourire, ne parlait pas beaucoup, mais ne lâchait absolument rien sur le fond, et obtenait tout ce qu'elle voulait.
Et encore une fois, la fermeté pour ceux qui ne l'ont pas, peut s'apprendre au cours de la vie et par différentes expériences. Fermeté ne veut pas dire dureté, ni rigidité, bien au contraire, les personnalités fermes sont très souples et ouvertes.
L'une des personnes les plus fermes que j'ai jamais rencontrées arborait constamment un large sourire, ne parlait pas beaucoup, mais ne lâchait absolument rien sur le fond, et obtenait tout ce qu'elle voulait.
- WonderWomanBon génie
Elle aime a écrit:Je m'incruste.J'ai complètement me*rdé aujourd'hui. Pas d'autre mot.
J'ai repris lundi 11 suite à mon congé parental. J'enseigne dans un établissement très difficile. Insultes, menaces, bagarres entre élèves sont quotidiennes. Quant à faire cours, eh bien...
- Ma remplaçante a craqué plusieurs fois cette année. Les élèves n'ont pratiquement pas eu cours de l'année.
- Mon dernier remplaçant m'a dit que certains de mes élèves étaient très dangereux.
Je gère plutôt bien deux classes : la plupart des élèves me connaissent, j'appelle les parents, je ne lâche rien. Ils râlent mais bossent, me respectent.
La troisième classe est ingérable. Je ne les connaissais pas. Aujourd'hui, bordel monstrueux... je n'ai pas pu faire cours. Et comme une imbécile, j'ai fait appeler un surveillant. Voilà.
Un élève exclu de cours. Le bordel continue. Je me fait siffler : "Eh, tu regardes son cul...".
"On s'en fout". "Pourquoi c'est vous qu'on a ?"? Je projette le cours, les fait copier. Le bazar continue. Il reste dix minutes. Je range quelques affaires dans mon sac. Un élève me demande "Vous partez où ?". Un autre : "Vous allez vous suicider ?".
Je tiens le coup. Une élève vient me voir à la fin du cours : "Pourquoi vous avez noté mon nom ?". "Je vais appeler tes parents" (et ce que je dis, je le fais). "***, je m'en fous" et d'autres joyeusetés dans le couloir. "Cours de français de merde".
Oh ! Je suis désolée de lire ça...
ça m'angoisse d'avoir à nouveau une classe comme ça ...
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Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
- Mary ParapluiesNiveau 6
Même si mes soucis à moi n'ont rien à voir (Dieux merci), je me permets de donner des nouvelles. C'a été à nouveau la cata, brouhaha général d'un bout à l'autre du cours sauf pendant les cinq minutes où la CPE est passée. Rires, bousculades, un garçon qui fait mine de frapper son camarade, aucun des deux qui n'accepte de me donner son carnet sans négocier pendant cinq minutes... de manière générale un chaos trop généralisé pour que je puisse punir des élèves en particulier... Au bout d'un moment j'en ai eu assez, je leur ai donné du travail à faire au brouillon, je me suis assise à mon bureau et je les ai laissés se débrouiller pendant un quart d'heure. Sauf que comme beaucoup n'avaient pas bien pu entendre les consignes, ils se sont tourné les pouces et ont continué de discuter. A un moment, je suis même sortie prendre l'air (c'est là que le délégué, qui est un brave jeune homme sincèrement soucieux de m'aider, a pris des initiatives et est parti chercher la CPE)
Je n'ai qu'une seule heure de cours le jeudi mais j'en suis revenue complètement crevée, je suis allée me coucher direct. En fait je passe la moitié de mon temps libre à dormir (et le reste à m'empiffrer comme un cochon)
Je crois que pour cette année c'est cuit x_x Mais il reste un mois à tenir...
Je n'ai qu'une seule heure de cours le jeudi mais j'en suis revenue complètement crevée, je suis allée me coucher direct. En fait je passe la moitié de mon temps libre à dormir (et le reste à m'empiffrer comme un cochon)
Je crois que pour cette année c'est cuit x_x Mais il reste un mois à tenir...
- BrindIfFidèle du forum
Si je peux me permettre, deux suggestions concrètes et une plus générale (de la part de quelqu'un qui ne s'en sort pas toujours beaucoup mieux )
-> sortir de ce genre de cours en se disant non pas qu'on a raté, mais qu'on vient d'acquérir une heure de plus d'expérience, et de réfléchir à comment en bénéficier au plus vite, m'a beaucoup beaucoup aider à ne pas déprimer
Courage
C'est difficile. Et ce n'est pas impossible. (Enfin j'espère pour ma propre santé mentale )
-> sortir de ce genre de cours en se disant non pas qu'on a raté, mais qu'on vient d'acquérir une heure de plus d'expérience, et de réfléchir à comment en bénéficier au plus vite, m'a beaucoup beaucoup aider à ne pas déprimer
-> dès le premier refus, couper court (tant pis pour vous, si votre carnet n'est pas sur mon bureau à la fin de l'heure, j’appellerai vos parents directement au lieu de leur écrire.) permet de s'économiser pas mal.Mary Parapluies a écrit:aucun des deux qui n'accepte de me donner son carnet sans négocier pendant cinq minutes...
-> ramasser à la fin de l'heure et en noter certains "au hasard" rend ce genre de mise en scène bien plus efficace.Au bout d'un moment j'en ai eu assez, je leur ai donné du travail à faire au brouillon, je me suis assise à mon bureau et je les ai laissés se débrouiller pendant un quart d'heure. Sauf que comme beaucoup n'avaient pas bien pu entendre les consignes, ils se sont tourné les pouces et ont continué de discuter.
Courage
C'est difficile. Et ce n'est pas impossible. (Enfin j'espère pour ma propre santé mentale )
- Elle aimeExpert
Dans un collège normal, appeler les parents. Ne pas s'ennuyer à remplir les carnets.
Dans mon collège anormal, je gère la plupart de mes classes ainsi (et plutôt bien). C'est beaucoup plus efficace qu'un mot dans le carnet, qu'une retenue... et on s'économise.
Ne comptant pas sur mon administration, j'ai appelé les parents de l'élève m'ayant demandé si je comptais me suicider. J'ai eu d'abord l'élève, très énervé. J'ai eu ensuite les parents. Excuses de l'élève devant ses parents au téléphone. Il ne pensait pas que j'allais l'entendre dans le brouhaha de la classe. Profil bas au cours suivant et re-excuses à la fin du cours. Alors, oui, c'est grave mais j'ai beaucoup plus grave à gérer avec cette classe. Projectiles au tableau. Cours arrêté, projeté. Au fond de la salle, je surveille. Ils écrivent. Point barre.
Je tiens le coup devant eux mais je m'effondre en salle des profs.
Dans mon collège anormal, je gère la plupart de mes classes ainsi (et plutôt bien). C'est beaucoup plus efficace qu'un mot dans le carnet, qu'une retenue... et on s'économise.
Ne comptant pas sur mon administration, j'ai appelé les parents de l'élève m'ayant demandé si je comptais me suicider. J'ai eu d'abord l'élève, très énervé. J'ai eu ensuite les parents. Excuses de l'élève devant ses parents au téléphone. Il ne pensait pas que j'allais l'entendre dans le brouhaha de la classe. Profil bas au cours suivant et re-excuses à la fin du cours. Alors, oui, c'est grave mais j'ai beaucoup plus grave à gérer avec cette classe. Projectiles au tableau. Cours arrêté, projeté. Au fond de la salle, je surveille. Ils écrivent. Point barre.
Je tiens le coup devant eux mais je m'effondre en salle des profs.
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"Moi, je crois que la grammaire, c’est une voie d’accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d’en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c’est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte. Et c’est là que c’est merveilleux : parce qu’on se dit : « Comme c’est bien fait, qu’est-ce que c’est bien fichu ! », « Comme c’est solide, ingénieux, subtil ! ». Moi, rien que savoir qu’il y a plusieurs natures de mots et qu’on doit les connaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, ça me transporte."
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Mary Parapluies a écrit:C'a été à nouveau la cata, brouhaha général d'un bout à l'autre du cours sauf pendant les cinq minutes où la CPE est passée.
Voilà quelque chose que je ne comprends pas chez les adolescents. J'ai aussi une classe d'abominables qui se permettent tout et se moquent bien des travaux supplémentaires et des heures de colle, mais si le CPE vient à passer, là, silence total. Mais pourquoi ? De quelle arme redoutable et que n'a pas le professeur le CPE dispose-t-il ?
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