- Mary ParapluiesNiveau 6
J'étais dans un petit collège de campagne avant d'arriver dans mon grand lycée de centre ville ! J'ai tenu deux mois avant de me faire arrêter. Ici je rame, mais là-bas je me noyais... j'en ai encore des sueurs froides... j'en venais à avoir une peur bleue de tous les ados, même ceux que je croisais à Carrefour... Pire période de ma vie
@Botchan : j'ai envie d'enseigner, c'est parce que je n'y arrive pas (parce que les élèves parlent trop, ne suivent pas...) que je désespère...
EDIT : mon rêve, c'est une prépa. Je postule, mais il faut tenir en attendant ^^
@Botchan : j'ai envie d'enseigner, c'est parce que je n'y arrive pas (parce que les élèves parlent trop, ne suivent pas...) que je désespère...
EDIT : mon rêve, c'est une prépa. Je postule, mais il faut tenir en attendant ^^
- OudemiaBon génie
D'après ce que tu as dis, si, tu y arrives.Mary Parapluies a écrit:J'étais dans un petit collège de campagne avant d'arriver dans mon grand lycée de centre ville ! J'ai tenu deux mois avant de me faire arrêter. Ici je rame, mais là-bas je me noyais... j'en ai encore des sueurs froides... j'en venais à avoir une peur bleue de tous les ados, même ceux que je croisais à Carrefour... Pire période de ma vie
@Botchan : j'ai envie d'enseigner, c'est parce que je n'y arrive pas (parce que les élèves parlent trop, ne suivent pas...) que je désespère...
EDIT : mon rêve, c'est une prépa. Je postule, mais il faut tenir en attendant ^^
Relis nos témoignages plus haut, ne te torture plus, il ne faut pas désespérer !
:etoilecoeur:
- CasparProphète
Est-ce que tu as pensé à un dispositif type GAAP (formation au rectorat et tutorat)? Ce n'est cependant pas idéal si tu postules pour une prépa...
- roxanneOracle
Ouais et puis quand je vois les solutions qu'il propose à une collègue qui suit ce dispositif depuis quatre ans : laisser les élèves disposer les chaises comme ils veulent (donc bordel pendant 10 minutes), arriver avec une main verte ou une main rouge pour laisser les élèves parler ou pas..Tout ça pour toujours autant de bruits (je suis sa voisine de salle). Mais je serais toi, je discuterais franchement avec les élèves pour avoir leur retour à eux.
- CasparProphète
Peut-être que le GAAP est mieux dans son académie?
- RabelaisVénérable
Ne te dis pas que l'herbe sera plus verte ailleurs : en prépa, il est possible que tu te fasses " bouffer", la pression de la réussite etc.Mary Parapluies a écrit:J'étais dans un petit collège de campagne avant d'arriver dans mon grand lycée de centre ville ! J'ai tenu deux mois avant de me faire arrêter. Ici je rame, mais là-bas je me noyais... j'en ai encore des sueurs froides... j'en venais à avoir une peur bleue de tous les ados, même ceux que je croisais à Carrefour... Pire période de ma vie
@Botchan : j'ai envie d'enseigner, c'est parce que je n'y arrive pas (parce que les élèves parlent trop, ne suivent pas...) que je désespère...
EDIT : mon rêve, c'est une prépa. Je postule, mais il faut tenir en attendant ^^
Des élèves pénibles de toutes les sortes et de tous les âges, il y en a à chaque palier ( collège, lycée, prépa).
Si tu attends toujours autre chose, tu seras toujours déçue.
Un petit mot pour te dire ici qu'il faut absolument que tu commences à tenter de voir chacune des petites choses qui te plaisent dans ce que tu fais et ce que tu vis: un élève qui progresse, une préparation de cours satisfaisante, un éclat de soleil par la fenêtre de la salle de classe qui a fait sourire le " poète " de la classe, la tentative désespérée de l'élève X pour communiquer avec son copain Y d'un bout à l'autre de la salle, l'air tellement spécial qu'ils ont quand ils ne comprennent pas et l'étincelle vraiment perceptible dans leurs yeux quand ils ont compris, une blague qui vole, un chuchotement qui prend des allures de ruche bourdonnante et tu es Rastignac à la conquête de Paris.
Ces milliers de petits moments bout à bout, c'est aussi ça le bonheur.
Oui c'est rageant souvent, mais retourne donc ces moments et essaie d'observer tout ça, de te Décentrer , de sortir de toi, d'être AUTRE et de profiter de tout cela.
Bon allez, j'arrête avant d'être définitivement considérée comme une illuminée.( ce sont juste des techniques éprouvées qui fonctionnent souvent en thérapies comportementales et que je m'applique aussi à moi même : bilan, je révise mes classiques, je reste sereine pour qu'ils puissent apprendre et me voir motivée les motive souvent, je profite de chaque instant et j' ai toujours hâte d'observer ce qu'ils me réservent chaque semaine...et ils ne manquent pas d'imagination )
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- User24373Neoprof expérimenté
Oh c'est beau, rabelais
Je suis un peu comme ça aussi.
Je suis un peu comme ça aussi.
- InvitéPPPNiveau 8
Je ne suis pas d'accord du tout avec ça. Se satisfaire de petits riens pour supporter la catastrophe ... Je pense que dans ce métier on a le plus souvent les moyens d'être très respecté des élèves mais qu'on ne fait pas ce qu'il faut pour, faute d'en avoir conscience et de l'assumer. Pas la peine de me massacrer d'avance ou de me mettre au défi de développer, je ne le ferai pas pour ne pas polémiquer.
Mais les profs respectés et autoritaires sans être des dictateurs odieux ont toujours existé, même dans les endroits et les classes difficiles. Alors comment font-ils ? Comme cela a été dit plus haut, l'autorité s'apprend, cela prend des années. Même si pour moi certaines personnes ont une autorité "naturelle" enfin développée dès le plus jeune âge, pour nombre d'entre nous cela nécessite certaines expériences parfois douloureuses moralement ...
ps : pour le collège ou le Lycée de campagne, je plussoie. Terrible, si on a pas sa petite vie faite au milieu du bourg ... Boulangerie et PMI, un MacDo avec de la chance, pour l'extraterrestre nommé là c'est le cauchemar.
Mais les profs respectés et autoritaires sans être des dictateurs odieux ont toujours existé, même dans les endroits et les classes difficiles. Alors comment font-ils ? Comme cela a été dit plus haut, l'autorité s'apprend, cela prend des années. Même si pour moi certaines personnes ont une autorité "naturelle" enfin développée dès le plus jeune âge, pour nombre d'entre nous cela nécessite certaines expériences parfois douloureuses moralement ...
ps : pour le collège ou le Lycée de campagne, je plussoie. Terrible, si on a pas sa petite vie faite au milieu du bourg ... Boulangerie et PMI, un MacDo avec de la chance, pour l'extraterrestre nommé là c'est le cauchemar.
- CasparProphète
Un MacDo à la campagne????
- InvitéPPPNiveau 8
Oui ... Enfin il faut dire que ce n'était pas le bourg de trois cent âmes, plutôt la petite ville de 5000 habitants. Mais en pleine campagne quand même. Cela dit, tu as raison, dans les tout petits villages, pas de MacDo en général ... :lol:
- keroGrand sage
philophilophilo a écrit:Je ne suis pas d'accord du tout avec ça. Se satisfaire de petits riens pour supporter la catastrophe ... Je pense que dans ce métier on a le plus souvent les moyens d'être très respecté des élèves mais qu'on ne fait pas ce qu'il faut pour, faute d'en avoir conscience et de l'assumer. Pas la peine de me massacrer d'avance ou de me mettre au défi de développer, je ne le ferai pas pour ne pas polémiquer.
Pourquoi te massacrer ? En l'espèce, je suis parfaitement d'accord avec toi.
philophilophilo a écrit:Mais les profs respectés et autoritaires sans être des dictateurs odieux ont toujours existé, même dans les endroits et les classes difficiles. Alors comment font-ils ? Comme cela a été dit plus haut, l'autorité s'apprend, cela prend des années. Même si pour moi certaines personnes ont une autorité "naturelle" enfin développée dès le plus jeune âge, pour nombre d'entre nous cela nécessite certaines expériences parfois douloureuses moralement ...
Ça prend du temps à apprendre, mais il ne faut pas non plus exagérer. J'ai repris sérieusement l'enseignement depuis 3 ans, et en juste 3 ans, à force d'efforts considérables sur mes méthodes de gestion de classe, j'ai des cours qui sont, pour la grande majorité, tranquilles. Évidemment, on peut toujours avoir du mal ici ou là.
- RabelaisVénérable
A
Non, ce que je proposais, c'était de commencer par ne plus regarder uniquement ce qui va mal mais se pencher sur ce qui va bien et petit à petit, qu'elle reprenne confiance en elle et en eux.
Et comme tu le dis, l'" autorité " ou plutôt la gestion de classe s'améliore avec les années mais malgré les bavardages, quelque chose se passe en classe, il y a transmission de savoirs, il y a une relation qui existe .
En buvant son verre à moitié plein ,
Elle ne va pas masquer la catastrophe, elle va avoir envie d'y aller et va relativiser .
La réussite d'un cours n'est pas objective, on fait avec ce qu'on a , avec ce qu'on est et avec l'humeur dans laquelle on rentre dans la classe.
Ps: faut pas venir dans mon bahut, il est planté au milieu d'un grand champ avec des ...vaches et le village le plus proche est à 2 km, le mac do à 20...mais on se marre en SDP , ça compense.
Ps:
Oh mais pas de problème, je suis respectée et tout roule, j'assume totalement de les contraindre et je ne suis définitivement pas animatrice de colo mais ça ne m'empêche pas en plus de chercher à prendre du plaisir dans mon métier (et eux à mes cours) et pas seulement parce que je gère leur enthousiasme débordant pour la vie! !philophilophilo a écrit:Je ne suis pas d'accord du tout avec ça. Se satisfaire de petits riens pour supporter la catastrophe ... Je pense que dans ce métier on a le plus souvent les moyens d'être très respecté des élèves mais qu'on ne fait pas ce qu'il faut pour, faute d'en avoir conscience et de l'assumer. Pas la peine de me massacrer d'avance ou de me mettre au défi de développer, je ne le ferai pas pour ne pas polémiquer.
Mais les profs respectés et autoritaires sans être des dictateurs odieux ont toujours existé, même dans les endroits et les classes difficiles. Alors comment font-ils ? Comme cela a été dit plus haut, l'autorité s'apprend, cela prend des années. Même si pour moi certaines personnes ont une autorité "naturelle" enfin développée dès le plus jeune âge, pour nombre d'entre nous cela nécessite certaines expériences parfois douloureuses moralement ...
ps : pour le collège ou le Lycée de campagne, je plussoie. Terrible, si on a pas sa petite vie faite au milieu du bourg ... Boulangerie et PMI, un MacDo avec de la chance, pour l'extraterrestre nommé là c'est le cauchemar.
Non, ce que je proposais, c'était de commencer par ne plus regarder uniquement ce qui va mal mais se pencher sur ce qui va bien et petit à petit, qu'elle reprenne confiance en elle et en eux.
Et comme tu le dis, l'" autorité " ou plutôt la gestion de classe s'améliore avec les années mais malgré les bavardages, quelque chose se passe en classe, il y a transmission de savoirs, il y a une relation qui existe .
En buvant son verre à moitié plein ,
Elle ne va pas masquer la catastrophe, elle va avoir envie d'y aller et va relativiser .
La réussite d'un cours n'est pas objective, on fait avec ce qu'on a , avec ce qu'on est et avec l'humeur dans laquelle on rentre dans la classe.
Ps: faut pas venir dans mon bahut, il est planté au milieu d'un grand champ avec des ...vaches et le village le plus proche est à 2 km, le mac do à 20...mais on se marre en SDP , ça compense.
Ps:
- AmaterasuNiveau 2
Aïe ! voilà un témoignage triste...
C'est dur de redresser la barre quand un mauvais pli a été pris dès le départ...
Lors de mon année de stage il y a 4/5 ans, je me suis fait bouffer par mes élèves et je n'ai pas réussi à rectifier le tir de l'année. J'étais intimidée et mal dans ma peau face à eux.
Cependant, j'en ai profité pour bien comprendre où j'avais failli et l'année suivante, dans un nouvel établissement, j'ai pris un nouveau départ et ça a bien marché. J'ai quand même bien cravaché (parce qu'étant nouvel arrivante, les élèves me percevaient comme une étrangère sur leur terre) et dès l'année d'après je n'ai plus eu le moindre problème avec aucune classe : je faisais partie des meubles et j'étais adoptée.
Il n'y a pas de vraie formule pour être prof, il faut trouver le rôle qui nous correspond le mieux. Parce que finalement quand on est devant la classe, c'est du théâtre. Il y a des collègues qui portent bien l'autorité, ça leur va, et ça fonctionne. Moi, mon arme c'est l'humour. J'établis forcément un lien complice avec la classe tout en parvenant à me faire respecter. J'ai essayé d'être juste autoritaire, je n'y parviens pas, ce n'est pas moi. Je sais être ferme mais je ne peux pas m'empêcher d'y glisser une dose d'autodérision. Après il y a un équilibre subtil à maintenir et ce n'est pas toujours évident.
Il faut que tu trouves la manière d'être prof en accord avec toi-même.
Je te conseille aussi de parler avec les élèves, fais une sorte de vie de classe et demande leur avis. Tu exposes la situation, tu expliques que le cours ne tourne pas, or que c'est quand même une année importante pour certains s'ils veulent avoir les bases pour suivre en première et qu'ils te disent, eux, ce qu'ils attendent de toi. (Je l'avais fait lors de mon année de stage, ils me l'ont dit franco :" madame, vous êtes trop gentilles, vous devez être plus sévère !" XD)
As-tu un collègue/ami suffisamment proche de toi pour venir assister à quelques uns de tes cours pour analyser ta pratique ?
Après, ce n'est pas facile de se mettre à ta place... Un conseil qu'on me donnait au début c'est de ne jamais hausser la voix pour surmonter les bavardages mais au contraire de la baisser : les élèves seront obligés de baisser le volume s'ils veulent entendre les consignes. (Et s'ils ne se taisent pas ? .... prends un journal et croise les jambes sur ton bureau en le lisant... je plaisante à moitié, tu as déjà essayé la provoc ?)
On me disait aussi de refuser de faire cours tant qu'il y a du bruit. ça m'est déjà arrivé face à des élèves bavards de faire une pause et de leur dire clairement que je refusais de travailler dans ces conditions et je menaçais de faire des exercices qu'ils étaient en train de faire des évaluations écrites. Mais bon après j'ai des petits de collège, cette menace fait mouche.
Et Rabelais n'a pas tord au sujet de la prépa... j'en ai fait une en tant qu'élève... et je t'assure qu'on ne jouait pas toujours aux élèves studieux selon le prof qu'on avait en face de nous.
C'est dur de redresser la barre quand un mauvais pli a été pris dès le départ...
Lors de mon année de stage il y a 4/5 ans, je me suis fait bouffer par mes élèves et je n'ai pas réussi à rectifier le tir de l'année. J'étais intimidée et mal dans ma peau face à eux.
Cependant, j'en ai profité pour bien comprendre où j'avais failli et l'année suivante, dans un nouvel établissement, j'ai pris un nouveau départ et ça a bien marché. J'ai quand même bien cravaché (parce qu'étant nouvel arrivante, les élèves me percevaient comme une étrangère sur leur terre) et dès l'année d'après je n'ai plus eu le moindre problème avec aucune classe : je faisais partie des meubles et j'étais adoptée.
Il n'y a pas de vraie formule pour être prof, il faut trouver le rôle qui nous correspond le mieux. Parce que finalement quand on est devant la classe, c'est du théâtre. Il y a des collègues qui portent bien l'autorité, ça leur va, et ça fonctionne. Moi, mon arme c'est l'humour. J'établis forcément un lien complice avec la classe tout en parvenant à me faire respecter. J'ai essayé d'être juste autoritaire, je n'y parviens pas, ce n'est pas moi. Je sais être ferme mais je ne peux pas m'empêcher d'y glisser une dose d'autodérision. Après il y a un équilibre subtil à maintenir et ce n'est pas toujours évident.
Il faut que tu trouves la manière d'être prof en accord avec toi-même.
Je te conseille aussi de parler avec les élèves, fais une sorte de vie de classe et demande leur avis. Tu exposes la situation, tu expliques que le cours ne tourne pas, or que c'est quand même une année importante pour certains s'ils veulent avoir les bases pour suivre en première et qu'ils te disent, eux, ce qu'ils attendent de toi. (Je l'avais fait lors de mon année de stage, ils me l'ont dit franco :" madame, vous êtes trop gentilles, vous devez être plus sévère !" XD)
As-tu un collègue/ami suffisamment proche de toi pour venir assister à quelques uns de tes cours pour analyser ta pratique ?
Après, ce n'est pas facile de se mettre à ta place... Un conseil qu'on me donnait au début c'est de ne jamais hausser la voix pour surmonter les bavardages mais au contraire de la baisser : les élèves seront obligés de baisser le volume s'ils veulent entendre les consignes. (Et s'ils ne se taisent pas ? .... prends un journal et croise les jambes sur ton bureau en le lisant... je plaisante à moitié, tu as déjà essayé la provoc ?)
On me disait aussi de refuser de faire cours tant qu'il y a du bruit. ça m'est déjà arrivé face à des élèves bavards de faire une pause et de leur dire clairement que je refusais de travailler dans ces conditions et je menaçais de faire des exercices qu'ils étaient en train de faire des évaluations écrites. Mais bon après j'ai des petits de collège, cette menace fait mouche.
Et Rabelais n'a pas tord au sujet de la prépa... j'en ai fait une en tant qu'élève... et je t'assure qu'on ne jouait pas toujours aux élèves studieux selon le prof qu'on avait en face de nous.
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Le latin, c'est mon destin... .............................................. :boulet:
- scot69Modérateur
Amaterasu a écrit:Il n'y a pas de vraie formule pour être prof, il faut trouver le rôle qui nous correspond le mieux. Parce que finalement quand on est devant la classe, c'est du théâtre. Il y a des collègues qui portent bien l'autorité, ça leur va, et ça fonctionne. Moi, mon arme c'est l'humour. J'établis forcément un lien complice avec la classe tout en parvenant à me faire respecter. J'ai essayé d'être juste autoritaire, je n'y parviens pas, ce n'est pas moi. Je sais être ferme mais je ne peux pas m'empêcher d'y glisser une dose d'autodérision. Après il y a un équilibre subtil à maintenir et ce n'est pas toujours évident.
Il faut que tu trouves la manière d'être prof en accord avec toi-même.
+ 1000
c'est exactement ce qui a fonctionné pour moi aussi!
- shbelNiveau 1
Mary Parapluies, mon petit conseil est de travailler ta confiance en toi... Ça sera beaucoup plus facile ensuite peu importe ce que tu fais, comment tu interviens, essaie de le faire avec assurance! Les élèves savent détecter les enseignants qui n'ont pas d'assurance de ceux qui sont sûrs d'eux..pour le reste, beaucoup de bons conseils ont été donnés, je ne vais pas répéter pour être relou :p
- DenysNiveau 6
Mary, tu peux demander un soutien du rectorat,
1) c'est un stage égrené sur l'année (mais il y a 15 jours au total) ca s'appelle :
OPERA :
"Optimisation des PErsonnels par la Reconversion et l'Adaptation".
Ils font ca à Amiens. Je suppose que dans ton académie aussi.
Je pense que tu peux le demander dès maintenant à ton IPR ou à ton inspecteur d'académie.
2) Nous avons aussi un stage :
"Pratique d'enseignement et élèves d'aujourd'hui" , proposé par notre CRDP, sur 15 jours aussi.
Je crois que c'est à demander au PAF en septembre.
Il n'y a pas de honte à faire cette démarche, on ne progresse que par l'humilité, tu le sais.
1) c'est un stage égrené sur l'année (mais il y a 15 jours au total) ca s'appelle :
OPERA :
"Optimisation des PErsonnels par la Reconversion et l'Adaptation".
Ils font ca à Amiens. Je suppose que dans ton académie aussi.
Je pense que tu peux le demander dès maintenant à ton IPR ou à ton inspecteur d'académie.
2) Nous avons aussi un stage :
"Pratique d'enseignement et élèves d'aujourd'hui" , proposé par notre CRDP, sur 15 jours aussi.
Je crois que c'est à demander au PAF en septembre.
Il n'y a pas de honte à faire cette démarche, on ne progresse que par l'humilité, tu le sais.
- User24373Neoprof expérimenté
Pour moi, il ne s'agit pas de se satisfaire des petites riens pour supporter la catastrophe. J'essaie d'être attentive aux belles choses qui m'entourent. Ça influe sur mon humeur.philophilophilo a écrit:Je ne suis pas d'accord du tout avec ça. Se satisfaire de petits riens pour supporter la catastrophe ... Je pense que dans ce métier on a le plus souvent les moyens d'être très respecté des élèves mais qu'on ne fait pas ce qu'il faut pour, faute d'en avoir conscience et de l'assumer. Pas la peine de me massacrer d'avance ou de me mettre au défi de développer, je ne le ferai pas pour ne pas polémiquer.
Mais les profs respectés et autoritaires sans être des dictateurs odieux ont toujours existé, même dans les endroits et les classes difficiles. Alors comment font-ils ? Comme cela a été dit plus haut, l'autorité s'apprend, cela prend des années. Même si pour moi certaines personnes ont une autorité "naturelle" enfin développée dès le plus jeune âge, pour nombre d'entre nous cela nécessite certaines expériences parfois douloureuses moralement ...
ps : pour le collège ou le Lycée de campagne, je plussoie. Terrible, si on a pas sa petite vie faite au milieu du bourg ... Boulangerie et PMI, un MacDo avec de la chance, pour l'extraterrestre nommé là c'est le cauchemar.
Ceci dit, je ne suis pas complètement niaise et ne passe pas ma vie à sourire béatement, surtout pas avec mes élèves, avec lesquels je n'ai aucun souci d'autorité.
Je suis plutôt partisane de la fermeté.
- InvitéPPPNiveau 8
OK, tant mieux ! Je ne demande qu'à faire de même, mais à la condition que la fermeté soit là et que l'on ne s'illusionne pas sur la réalité des choses, ce qui malheureusement peut être le cas.
Nous sommes donc sur la même ligne, et j'accorde qu'une fois que les choses se passent bien, il y a de très beaux moments, sinon pourquoi ferions-nous ce métier (surtout vu les conditions d'exercice et le salaire ...) ?
Nous sommes donc sur la même ligne, et j'accorde qu'une fois que les choses se passent bien, il y a de très beaux moments, sinon pourquoi ferions-nous ce métier (surtout vu les conditions d'exercice et le salaire ...) ?
- BalthazaardVénérable
Parcequ'à pres de 10% f chômage et bien plus suivant les catégories, passé un certain temps, il est trés dur de faire autre chose. Beaucoup s'y sont laissés prendre.
- AlExpert spécialisé
Oui alors, ça dépend quelle prépa mais c'est dur d'enseigner en prépa, surtout pour une jeune femme! je suis dans ce cas et ça a été drôlement musclé, j'ai dû exclure... globalement je trouve plus dur de s'imposer en prépa face aux étudiants que de s'imposer en collège ou lycée "normal". Attention je parle de prépa scientifique avec 40 étudiants /promo, 90% de mecs. Mais je doute que tu obtiennes directement un poste en CPGE littéraire.Mary Parapluies a écrit:J'étais dans un petit collège de campagne avant d'arriver dans mon grand lycée de centre ville ! J'ai tenu deux mois avant de me faire arrêter. Ici je rame, mais là-bas je me noyais... j'en ai encore des sueurs froides... j'en venais à avoir une peur bleue de tous les ados, même ceux que je croisais à Carrefour... Pire période de ma vie
@Botchan : j'ai envie d'enseigner, c'est parce que je n'y arrive pas (parce que les élèves parlent trop, ne suivent pas...) que je désespère...
EDIT : mon rêve, c'est une prépa. Je postule, mais il faut tenir en attendant ^^
Autre problème : l'IG te donne des heures en prépa sur la réputation d'excellence de tes cours dans le 2daire que lui ou un IPR a pu constater (à moins de faire un rempla en prépa qui se passe super et d'être inspectée à ce moment là).
Pour avoir tout testé, le plus reposant est de loin la fac, 0 gestion de classe à part un ou deux regard(s) pour les bavardages...mais je ne pense pas continuer : pas beaucoup d'échanges avec les étudiants!! et très mal payé (vacations). Là encore, on arrive pas direct maitre de conf... et ton service à la fac vient en plus de celui dans le 2daire.
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- BalthazaardVénérable
+1 en prépa scientifique nous étions imbuvables en francais (pas de cédille sur mon tel) et en langues, jamais vu un tel b.... au lycée.
- User5899Demi-dieu
Il faut de l'assurance. Comme dit un copain, "Bien sûr c'est embêtant de dire parfois des bêtises ou des à peu près, mais la vraie question est : "ont-ils vraiment les moyens de s'en apercevoir ?"
- CatalunyaExpert spécialisé
Essayer de désamorcer les potentielles situations difficiles par l'humour. Montrer que ça ne t'affecte pas. T'entends le mot "bâtard" dans la classe? Pas de soucis, tu réponds "pas du tout, les parents de Kevinou sont mariés". Les élèves bavardent entre eux? "Jessica, arrête de parler avec Jeannot, tu vois bien que tu ne l'intéresses pas!" (bon moi je le dis en espagnol donc ça a peut-être un peu l'effet car ils ne comprennent pas tout, juste no et interesa).
Essayer d'avoir de la répartie, de rebondir sur ce qu'ils disent.
Essayer d'avoir de la répartie, de rebondir sur ce qu'ils disent.
- CatalunyaExpert spécialisé
Ceci dit, avec certaines classes avec trop d'élèves imbuvables, je deviens crispé, tendu, voire méchant et c'est perdant-perdant.
- User5899Demi-dieu
C'est d'ailleurs parfois drôle et bien compris par certaines classes. Quand deux gars discutent, je dis souvent "bon, vous en discuterez ce soir en vous couchant", ça va du "Oh monsieur !" rougissant (avec moi qui fais l'innocent et un peu d'ECJS au passage, sur le thème "ben quoi ?") jusqu'aux deux qui entrent désormais en classe en se tenant par le cou maintenantCatalunya a écrit:Essayer de désamorcer les potentielles situations difficiles par l'humour. Montrer que ça ne t'affecte pas. T'entends le mot "bâtard" dans la classe? Pas de soucis, tu réponds "pas du tout, les parents de Kevinou sont mariés". Les élèves bavardent entre eux? "Jessica, arrête de parler avec Jeannot, tu vois bien que tu ne l'intéresses pas!" (bon moi je le dis en espagnol donc ça a peut-être un peu l'effet car ils ne comprennent pas tout, juste no et interesa).
Essayer d'avoir de la répartie, de rebondir sur ce qu'ils disent.
- CatalunyaExpert spécialisé
Oui souvent je dis aussi "bon Kevin arrête de draguer Mohammed, il m'a dit la dernière fois qu'il allait porter plainte" :lol!:
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