[HG Programmes 2016] Le programme de 3e

Oui moi aussi ma frise chrono est toute simple.... donc Félicitations Anoukis ! Et merci pour le lien Malage je vais aussi le communiquer à mes élèves

anoukis59 a écrit: Je te mets en pièce jointe la frise que j'avais utilisée l'an dernier, si ça peut t'aider! (j'ai le même fichier en .doc aussi)

Merci !

Malaga a écrit:Demain, je vais donner l'adresse du site http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/

Merci.
"Sympa" à montrer aux élèves.

Bon, c'est pas pour nos élèves, mais entendre Clemenceau parler (râler plutôt), c'est quand même un privilège.

http://lcp.fr/la-politique-en-video/inedit-un-film-sonore-du-tigre-georges-clemenceau

Perso, cette année j'ai changé : j'ai commencé par les aires urbaines et la semaine prochaine : edc sur les espaces à faible densité. Ce n'est pas mal, tout compte fait de ne pas commencer par la 1ère GM et l'AP sur la rédaction. Pour l'instant je suis sur l'analyse de doc et prélèvement d'infos.

Merci pour la frise chronologique !

Utilisez-vous des vidéos sur De Gaulle dans le chap sur la V° République ? Si oui, lesquelles ?
Je réfléchis aux ressources et j'ai du mal à choisir.

Je pensais faire une première partie sur l'arrivée de la V° (1958-1962 ?) puis une autre sur les pouvoirs du président et la manière de gouverner avec un travail de groupe inspiré du Nathan.

Ce soir sur LCP
La Ve, une Constitution sur mesure ?

Synopsis

En 1958, René Coty fait appel à Charles de Gaulle pour stabiliser la République. De l'analyse de ses sources jusqu'au parachèvement de la Ve République avec le référendum de 1962 qui fait approuver par le pays l'élection du président de la République au suffrage universel, Bénédicte Loubère fait le récit de l'histoire de la constitution de la Ve République, qui a survécu à toutes les secousses.

J'ai également commencé par la géo cette année (et enchainé sur l'EMC). Pas rencontré de difficultés particulières.
Vous avez déjà testé un travail en îlot sur les espaces productifs ? Si oui, je serai curieux de savoir comment m'y prendre.
J'hésite à me lancer ...
Quels résultats obtenez vous ?

La première année j'avais fait un travail de groupe sur les 3 EDC des espaces productifs. Mais au final je trouvais que du coup ils ne connaissaient vraiment que celui sur lequel ils avaient travaillé. J'ai donc laissé tomber.

*Fifi* a écrit:La première année j'avais fait un travail de groupe sur les 3 EDC des espaces productifs. Mais au final je trouvais que du coup ils ne connaissaient vraiment que celui sur lequel ils avaient travaillé. J'ai donc laissé tomber.

Merci de ton honnêteté. C'est la situation que tu évoques que je crains...

C'est ce que j'ai fait l'an passé et effectivement c'est ce qui ressort beaucoup malgré la mise en perspective. Je vais réfléchir à travailler autrement. Après je me dis que souvent, en développement construit, le sujet invite à choisir l'un des trois espaces productifs.

*Fifi* a écrit:La première année j'avais fait un travail de groupe sur les 3 EDC des espaces productifs. Mais au final je trouvais que du coup ils ne connaissaient vraiment que celui sur lequel ils avaient travaillé. J'ai donc laissé tomber.

Ce qui est tout à fait normal.
C'est comme quand on traite en cours 2 sujets : un sur lequel les élèves planchent (un récit, par exemple) et un autre qui se fait en dialogué (avec résumé copié au tableau). Au contrôle, tu demandes un développement construit sur l'un de ces deux sujets au choix. Ils prennent tous le premier.

*Fifi* a écrit:La première année j'avais fait un travail de groupe sur les 3 EDC des espaces productifs. Mais au final je trouvais que du coup ils ne connaissaient vraiment que celui sur lequel ils avaient travaillé. J'ai donc laissé tomber.

C'est ce que je fais également :
-d'abord, ils travaillent par 3 ou 4 sur un des espaces productifs (1h)
-puis je refais des groupes et je mélange des élèves de chaque type d'espace (1h) (par contre, cela demande du taf en amont au prof, pour qu'il y ait au moins 3 espaces productifs de prêt ; avec les nouveaux programmes réforme 2016, on ne peut en faire que deux au choix, je crois) : ils doivent se présenter chacun les caractéristiques de leur espace, ont la tâche de remplir un tableau global (ramassé et noté, ainsi je suis sûre qu'ils avancent... sinon ça papote beaucoup). Il y a deux ans, je leur avais demandé de rédiger quelques lignes pour dresser un bilan (noté également) ; je ne l'ai pas fait l'an passé (car ça prend plus de temps en classe -je dépasse 1h de cours largement-; -et je craignais de ne pas avoir le temps pour corriger-, mais cela leur permet de mieux se souvenir, de faire plus rapidement la mise en perspective, de réutiliser en contrôle ces infos).
Ce que j'aimerai essayer (mais je ne sais pas si vraiment cela peut fonctionner, c'est peut-être totalement utopique), c'est qu'ils essaient de cartographier les principaux espaces productifs agricoles / industriels / de service et touristiques sur une carte de France ; montrer ceux qui sont attractifs ou en réussite et ceux qui sont en difficulté.  Cela permettrait peut-être de remplacer le bilan traditionnel écrit de la mise en perspective. Qu'en pensez-vous ?
Est-ce que certains d'entre vous ont déjà essayé ?

"avec les nouveaux programmes réforme 2016, on ne peut en faire que deux au choix, je crois)"

Ah bon ??? mince j'ai loupé ça...
Vous confirmez les autres ?

Je crois oui.

Philomène87 a écrit:

*Fifi* a écrit:La première année j'avais fait un travail de groupe sur les 3 EDC des espaces productifs. Mais au final je trouvais que du coup ils ne connaissaient vraiment que celui sur lequel ils avaient travaillé. J'ai donc laissé tomber.

Ce qui est tout à fait normal.
C'est comme quand on traite en cours 2 sujets : un sur lequel les élèves planchent (un récit, par exemple) et un autre qui se fait en dialogué (avec résumé copié au tableau). Au contrôle, tu demandes un développement construit sur l'un de ces deux sujets au choix. Ils prennent tous le premier.

Cela ne donne pas le même résultat chez moi.
Quand je fais du dialogué, c'est beaucoup plus vivant, je théâtralise beaucoup, je parle avec les mains, bref, ça vit...Et pas de résumé au tableau à copier à la fin, mais un cours structuré avec notes au fur et à mesure
(A l'ancienne, quoi...).
Sur d'autres thèmes ils travaillent an autonomie avec légère reprise.

Je donne aussi des choix, je pense que leur choix est plus lié au thème qu'à la manière dont on l'a fait.
Gros succès des Arméniens. Activité en autonomie + grosse reprise dialoguée en complément.
Peu de succès sur "conditions de combat et de vie des soldats". Fait en autonomie.
Moyen quant au choix au contrôle sur "La contribution des civils à l'effort de guerre pendant la 1ère GM": dialogué.

Je pense qu'on ne peut pas comparer un cours dialogué fait par un prof qui a la patate, et une restitution d'un travail de groupe ânonnée par un élève.
Ce qui n'empêche pas de le faire, mais n'en attendons pas des miracles en terme d'effet sur les autres. Ou alors, il faut y passer du temps.

Sinon, ce sont bien 2 espaces productifs sur 3 à traiter, ce que je trouve idiot.
Car je ne vois pas comment on peut ensuite bien faire l'organisation du territoire : je vois cette leçon comme une synthèse des précédentes.
Ou alors il faut enlever ce qui structure le moins le territoire : je dirais les espaces agricoles. Or, c'est important aussi...
Merci Lussault pour la cohérence...

Bonjour,

Je mets en pj une fiche intitulée "Comprendre, présenter, analyser un texte en histoire" : c'est un condensé de ce j'ai trouvé sur le net + fiche eduscol + mon ancienne fiche.
J'ai donc étoffé la fiche que je donnais aux 3e les années précédentes. C'est cadeau.
N'hésitez pas à me dire si j'ai oublié qq chose d'important !
Je vais le faire en AP cette année.

... Finalement, je mets la fiche ci-dessous car le site me la refuse (?!) :

Analyser et comprendre un texte en histoire
La boîte à outils pour réussir

Un texte n'est pas forcément ce que l'on croit !

- Le texte est une des principales sources en Histoire. On peut parler de source s'il a été écrit à l'époque de l'événement évoqué ou par une personne qui a vécu l'événement.
- Attention, un seul événement peut donner plusieurs témoignages écrits différents. Chaque personne peut également interpréter différemment un même événement.
- Il est donc important de comparer les sources aussi différentes soient elles (textes, monuments, peintures, objets retrouvés…) pour comprendre un événement, une période, un phénomène...
- Quand un texte a été écrit bien après l'événement, on ne peut pas parler de source.

Comprendre un texte : repérer les indices !

- Pour comprendre le sens général d'un texte, il faut repérer les premiers indices souvent situés à la fin :
→ la nature du texte est parfois indiquée : article de journal, extrait d'un document officiel, mémoires, lettre, une œuvre comme un roman, une pièce de théâtre…
→ l'auteur
→ s'il s'agit de l'extrait d'un ouvrage, son titre et parfois l'éditeur, la date de parution.
- Il faut aussi se poser la question de l'usage du texte et à qui il s'adresse (le ou les destinataire(s)).
- Se poser des questions aide à la compréhension : quand ? Qui ? À qui ? Pourquoi à ce moment là ? Quel est le contexte, la situation à ce moment là ?

Lors d'un exercice, on peut vous demander :

- De présenter le texte :
→ C'est définir sa nature (un extrait ou le texte complet… d'un article de journal, d'une lettre, d'un discours…)
→ C'est l'identifier (auteur, titre, œuvre, date)
→ C'est donner le sujet.
→ C'est donner le contexte, la situation au moment de la rédaction du texte.
- D'analyser le texte :
→ C'est extraire les principales informations.
→ C'est expliquer le sens général du texte.
→ C'est comprendre les intentions de l'auteur à partir de ce qu'il dit ou… de ce qu'il ne dit pas.
→ C'est dégager son intérêt historique (que montre-t-il ? Qu'apporte-t-il à la compréhension d'un événement, d'une époque ?...)

Je me permets de répondre à ce que tu proposes Herodote car je fais également des fiches méthodes que je donne régulièrement de manière plus ou moins étoffées selon le niveau. Régulièrement, j'essaie de les corriger mais je me rends compte que pour certains élèves ce qui est dit ne leur évoque rien du tout. Je prends un exemple avec ta fiche Herodote : "expliquer le sens général du texte" ou comprendre les intentions de l'auteur à partir de ce qu'il dit ou pas". Je pense que cela ne sera compris que par de très bons élèves même en 3ème et encore. Attention Herodote, je ne critique pas et je fais les mêmes erreurs. J'essaie de comprendre comment il serait possible de simplifier la chose afin de la rendre plus claire et compréhensible de 13-14 ans qui ont de plus en plus de mal avec le vocabulaire même le plus simple. C'est vraiment quelque chose sur lequel je bloque et sur laquelle j'aimerais progresser...
Je suis actuellement notamment depuis 2 ans en pleine phase de réflexion sur le récit ou développement construit ou appelez le comme vous voulez. J'essaie notamment avec les 4èmes et 3èmes de leur faire prendre conscience de l'intérêt mais surtout de l'utilité du brouillon ou écrit intermédiaire ou appelez le comme vous voulez. Et j'avoue que j'avance à petit pas car je suis un peu seul dans mon coin. Trop d'élèves en début d'année font des brouillons de français qui leur prend un temps fou et je m'aperçois donc que le récit est bien souvent bâclé dans sa méthode par bon nombre de collègues. J'ai basé l'idée en leur proposant 3 solutions pour le brouillon : le tableau, la carte mentale ou le schéma (bien utile par exemple en ce moment pour mes 3èmes pour évoquer les causes et les conséquences de l'arrivée d'Hitler au pouvoir). Je suis persuadé que beaucoup de clés dans la progression des élèves réside dans la maîtrise du brouillon et j'aimerai savoir si d'autres accepteraient de partager leurs idées là dessus...

Je suis en train de travailler l'usage du brouillon avec mes 4e. Ils doivent écrire le bilan du chapître sur les Lumières. Trois étapes :
- réfléchir à un plan : je leur interdis de faire des phrases, ils cherchent un peu tout seuls puis on met en commun
- le brouillon : je leur fais faire sous forme de tableau pour commencer. Ils ont interdiction de faire des phrases. Ensuite on remplit le tableau au TBI. Et là on réfléchit au classement des informations. Pourquoi qu'ils voient à quoi sert de faire un brouillon .
- Ensuite ils rédigent.
Cela prend du temps (2 heures) mais je crois que ce n'est pas inutile.

Merci Vangogh59. Tes remarques sont légitimes.
De plus, tout comme toi, je m'interroge sur comme faire progresser les élèves et pas seulement à l'écrit d'ailleurs.
Pour le développement construit : je pars du principe que la production de 20 lignes est l'aboutissement du cycle 4 pour cet exercice (donc progression depuis la 6e). J'ai aussi accepté le fait (et mis en place) de ne pas demander systématiquement un DC en guise de production finale : par exemple, une carte mentale fait très bien l'affaire. Cette dernière ne serait donc plus un simple brouillon pour préparer la mise au propre du DC de 20 lignes mais bel et bien la production finale attendue.
En géo, je lie également méthodologie du croquis en parallèle avec le DC : une légende de 2 ou 3 partie est une autre forme de DC.
Idem en EMC dès la 6e : faire lire la CM réalisée ensemble en montrant que l'on a classé les infos en deux ou trois parties ==> montrer que la mise à l'écrit serait ensuite plus facile et rapide avec des phrases simples.
Comme tu le vois, je m'éloigne de plus en plus de l'idée d'avoir forcément une production écrite de 20 lignes : plusieurs exos différents mènent au DC (si je puis dire).
Je cherche d'autres formes d'exos qui seraient susceptibles de mener les élèves au DC sans pour autant avoir les 20 lignes : ça peut paraître tordu mais j'y crois de plus en plus.
Je pense qu'on pourrait bosser là-dessus à plusieurs car une fois qu'on aura élaborer quelques pistes, la construction de progressions sera plus simple.

@Isis : oui, cela prend du temps. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai déjà un retard mémorable notamment en 5ème et en 3ème. Je distribue et commente une méthode puis je leur explique le principe du brouillon à partir d'un cas concret que l'on traite ensemble. J'essaie de leur donner une rigueur : leur demander au départ simplement d'écrire le sujet sur le brouillon et de prendre des feutres pour essayer d'en dégager les mots-clés, les thèmes...Même en faisant cela, je suis loin d'avoir 100 % des élèves qui utilisent un brouillon (je suis un peu réfractaire à l'idée de les obliger à en faire) et j'en ai toujours en fin d'année qui s'accrochent à ce satané brouillon de français...
@Herodoute : j'insiste aussi sur la carte mentale mais je leur présente comme un outil parmi d'autre. Je faisais l'erreur de l'imposer il y a quelques années mais je m'aperçois que tous les élèves ne maîtrisent pas forcément cette méthode ou que tout simplement, ils ne sont pas assez matures pour se l'approprier. Je fais donc en général une ou 2 activités en leur demandant de construire une carte mentale (avec méthodo et un gros appui de ma part) puis je leur demande de choisir l'outil le plus approprié à partir du moment où ils font un brouillon.

C'est exactement ce dont nous avons besoin : des outils.
Merci

Bonjour,
Toujours pas de remplacements, mais je lis avec intérêt vos discussions pour le jour où, peut être, je serai appelée. En attendant, je bosse pour des cours particuliers. J'ai un élève d'assez bon niveau, mais qui ne comprend pas l’intérêt du brouillon, il va falloir que je bosse ça avec lui. Je vois que c'est un problème qui se rencontre en classe.
Au passage étant dans ma première année où je me penche sérieusement sur les programmes du brevet, je galère avec l'oral qui n'existait pas il y a dix ans quand j'ai passé mon brevet. Savez-vous où je peux trouver un document clair sur les attendus autour de cette épreuve qui m’apparaît comme un mini-tpe ?
Merci d'avance de vos réponses, ainsi que pour tous ces conseils qu'on peut glaner ici.

Oui, le brouillon est un sacré problème... Pour les développements construits, j'ai quelque peu changé.
Pour la première évaluation, sur 6 points, je demandais comment les soldats étaient victimes de la violence extrême. Les élèves devaient compléter une carte mentale avec des mots clés sur deux idées et en rédiger une.
Pour la seconde évaluation, sur les régimes totalitaires, sur 8 points, ils devaient compléter une carte mentale à partir de trois idées sur l'URSS (le pouvoir politique est confisqué / l'économie est contrôlée par l'Etat / la population est embrigadée et soumise à la Terreur) et rédiger une des trois idées.
Cela permet en fait de faire un travail de brouillon (mots clés, dates) à partir d'une carte mentale. Le résultat est que tous les élèves jouent le jeu de la rédaction d'une des idées même si le résultat de la carte mentale est variable (entre celui qui met des mots exacts : dictature - dictateur - Staline - 1923/1954 - communisme - pas de libertés ; et ceux pour qui c'est plus compliqué...).

Sinon, les vacances approchant, où en étes-vous ?

Moi, j'aurais fait :
- Première Guerre Mondiale
- URSS de Staline
- Allemagne Nazie
- Intro en Géo sur population (répartition et dynamique) (je le dissocie du chapitre 1)
- Aire urbaine (EDC achevée dans une classe, en cours dans l'autre ; il manque donc : schéma aire urbaine et carte mentale de synthèse)