- LemmyKHabitué du forum
Ca fait du bien, un peu de culture.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Caspar a écrit:Je connais aussi un collège "des prés".
Et on y fait l'école buissonnière?
LemmyK a écrit:Ca fait du bien, un peu de culture.
Un peu d'agriculture, tu veux dire.
- PrezboGrand Maître
Caspar a écrit:En Espagne Auchan s'appelle Alcampo, ce qui m'avait bien fait rire sur le coup, j'étais surpris.
Je connais aussi un collège "des prés".
Bernadette Després, dessinatrice de Tom-Tom et Nana, bien sûr.
https://www.bernadettedespres.fr/
- CasparProphète
Prezbo a écrit:Caspar a écrit:En Espagne Auchan s'appelle Alcampo, ce qui m'avait bien fait rire sur le coup, j'étais surpris.
Je connais aussi un collège "des prés".
Bernadette Després, dessinatrice de Tom-Tom et Nana, bien sûr.
https://www.bernadettedespres.fr/
Vérification faite il s'agit du Collège Les Prés, donc finalement rien à voir avec Bernadette.
- DesquestionsNiveau 6
Cette histoire me rappelle quelque chose.
J'ai eu enseigné dans un établissement sans nom, désigné sur le modèle Collège-de-la-Ville.
Localement, les élèves, les parents, les profs trouvaient cela un peu dommage, surtout que les autres établissements du coin étaient nommés sur le modèle Collège-de-telle-montagne, Lycée-de-tel-lac, Collège-de-telle-autre-montagne.
Un jour, un élu local a demandé au Rectorat de nommer mon établissement, car cette absence de nom était ressentie comme une dévalorisation du secteur géographique (qui est considéré comme peu hospitalier,, arriéré, et qui est en plus lointain, hyper-rural, économiquement détruit).
Le Rectorat nous demande de conduire des débats avec les élèves pour désigner un nom, initiation à la citoyenneté blabla... . Le tout en-dehors de tout type de réunion habituelle avec des délégués élèves et sans rétribution prévue pour ces heures en-dehors de la classe.
Trois collègues originaires du coin, et y vivant encore, organisent cela. Il ressort un nom sur le modèle des autres établissements du coin : Collège-de-notre-montagne (celle qu'on voit depuis l'établissement).
Et puis... rien. Aucune suite.
Cinq ans plus tard, l'élu local et son équipe relancent la machine, cette fois avec une idée de nom : il faut que ce soit local, valorisant, géographique.
Le Rectorat nous demande (bis) de conduire des débats avec les élèves pour désigner un nom, initiation à la citoyenneté blabla... Le tout en-dehors de tout type de réunion habituelle avec des délégués élèves, MAIS cette fois avec les délégués du CVL et sans rétribution prévue pour ces heures en-dehors de la classe (bis).
Résultat : le même nom ressort : Collège-de-notre-montagne (celle qu'on voit depuis l'établissement).
C'est local, c'est valorisant, c'est géographique.
Mais au CA, l'élu et son équipe ne sont pas contents du tout : eux, ils voulaient Collège-du-nom-de-la-vallée-où-il-est-sis. Parce qu'il faut faire la publicité de cette vallée, jadis prospère et industrielle, désormais sinistrée, et donc assumer ce nom. Sauf que les élèves avaient rejeté cette dénomination (comme leurs parents d'ailleurs).
Qu'à cela ne tienne : l'élu et le Rectorat se sont entendus pour le nommer Collège-du-nom-de-la-vallée-où-il-est-sis, nom qu'il porte toujours.Initiation à la citoyenneté ah non ! Pas grave, les lycéens n'ont pas conscience des enjeux, les parents et les profs non plus.
La presse, à l'époque, n'avait pas été mobilisée. Il n'y avait pas de nom de personnalité, locale ou nationale, en jeu, juste des querelles autour d'un nom géographique. Mais voilà ma seule expérience de ce que peut être une recherche de dénomination. Elle n'est pas glorieuse pour les élus ni pour le Rectorat.
J'ai eu enseigné dans un établissement sans nom, désigné sur le modèle Collège-de-la-Ville.
Localement, les élèves, les parents, les profs trouvaient cela un peu dommage, surtout que les autres établissements du coin étaient nommés sur le modèle Collège-de-telle-montagne, Lycée-de-tel-lac, Collège-de-telle-autre-montagne.
Un jour, un élu local a demandé au Rectorat de nommer mon établissement, car cette absence de nom était ressentie comme une dévalorisation du secteur géographique (qui est considéré comme peu hospitalier,, arriéré, et qui est en plus lointain, hyper-rural, économiquement détruit).
Le Rectorat nous demande de conduire des débats avec les élèves pour désigner un nom, initiation à la citoyenneté blabla... . Le tout en-dehors de tout type de réunion habituelle avec des délégués élèves et sans rétribution prévue pour ces heures en-dehors de la classe.
Trois collègues originaires du coin, et y vivant encore, organisent cela. Il ressort un nom sur le modèle des autres établissements du coin : Collège-de-notre-montagne (celle qu'on voit depuis l'établissement).
Et puis... rien. Aucune suite.
Cinq ans plus tard, l'élu local et son équipe relancent la machine, cette fois avec une idée de nom : il faut que ce soit local, valorisant, géographique.
Le Rectorat nous demande (bis) de conduire des débats avec les élèves pour désigner un nom, initiation à la citoyenneté blabla... Le tout en-dehors de tout type de réunion habituelle avec des délégués élèves, MAIS cette fois avec les délégués du CVL et sans rétribution prévue pour ces heures en-dehors de la classe (bis).
Résultat : le même nom ressort : Collège-de-notre-montagne (celle qu'on voit depuis l'établissement).
C'est local, c'est valorisant, c'est géographique.
Mais au CA, l'élu et son équipe ne sont pas contents du tout : eux, ils voulaient Collège-du-nom-de-la-vallée-où-il-est-sis. Parce qu'il faut faire la publicité de cette vallée, jadis prospère et industrielle, désormais sinistrée, et donc assumer ce nom. Sauf que les élèves avaient rejeté cette dénomination (comme leurs parents d'ailleurs).
Qu'à cela ne tienne : l'élu et le Rectorat se sont entendus pour le nommer Collège-du-nom-de-la-vallée-où-il-est-sis, nom qu'il porte toujours.
La presse, à l'époque, n'avait pas été mobilisée. Il n'y avait pas de nom de personnalité, locale ou nationale, en jeu, juste des querelles autour d'un nom géographique. Mais voilà ma seule expérience de ce que peut être une recherche de dénomination. Elle n'est pas glorieuse pour les élus ni pour le Rectorat.
- FZNiveau 10
fanette a écrit:Et ce, d'autant plus qu'il a un lien avec la région (Chambéry est à 70 km)
sourceLe lien de Robert Badinter avec la Savoie ( communiqué de la ville de Chambéry datant du mois de février) :
Alors qu’il n’est qu’un adolescent, il assiste à la déportation de nombreux membres de sa famille. Un commissaire de police lui donnera, ainsi qu’à sa mère et à son frère, de faux papiers d’identité lui permettant de se cacher à Cognin, commune limitrophe de Chambéry. A Cognin, il bénéficiera du soutien de la population locale et se fera de nombreux amis. En pleine occupation, une mère seule arrivant dans une petite ville avec deux enfants, cela ne passe pas inaperçu. Il y reviendra plusieurs années plus tard lors d’une visite très émouvante.
A la Libération, Robert Badinter, qui parle l’anglais, sera missionné pour guider les GI américains. Sur une des seules photos parvenues jusqu’à nous de la Libération de Chambéry, on voit ainsi Robert Badinter, dans une Jeep américaine, place des Eléphants.
A Chambéry, il fréquente aussi le lycée Vaugelas en plein cœur du centre-ville où un de ses professeurs est milicien. Ce dernier, à la Libération, sera condamné à mort, puis gracié. Cet épisode fait naître chez Robert Badinter la conviction que la justice ne peut être assimilée à la vengeance. Cette conviction d’adolescent née à Chambéry se transformera au fil des années en combat politique.
Chambérienne, je suis fière et heureuse qu'une des places principales de ma ville soit devenue " Place du palais de justice -Robert Badinter"...Il est citoyen honoraire de Al ville de Cognin et a toujours manifesté avec émotion sa gratitude envers cette ville.
- HalybelÉrudit
Jenny a écrit:
C'est vraiment cet argument que je trouve déplorable et ridicule.
Oui on ne doutait pas un seul instant que tu trouverais cela ridicule …
_________________
Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- henrietteMédiateur
Je ne comprends pas cette remarque. Tu veux dire quoi par là ? Cela ressemble énormément à une attaque ad hominem donc merci de l'expliquer.Halybel a écrit:Jenny a écrit:
C'est vraiment cet argument que je trouve déplorable et ridicule.
Oui on ne doutait pas un seul instant que tu trouverais cela ridicule …
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
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