- *Ombre*Grand sage
Les seules choses obligatoires sont les barrettes et les progressions communes, pour pouvoir transformer le métier en métier d'exécutant réalisable par des bac+3, titulaires ou contractuels. Tout le reste est prétexte - et donc négociable.
- MajuFidèle du forum
Ici on refuse également la progression commune.*Ombre* a écrit:Les seules choses obligatoires sont les barrettes et les progressions communes, pour pouvoir transformer le métier en métier d'exécutant réalisable par des bac+3, titulaires ou contractuels. Tout le reste est prétexte - et donc négociable.
- poutouNiveau 10
Idem, refus aussi chez nous d'une progression commune.
Qu'on nous mette donc en barrettes, puisque c'est ce que l'on peut nous imposer.
Pour le reste, on veut rester décisionnaire dans nos classes (euh, pardon, groupes).
Qu'on nous mette donc en barrettes, puisque c'est ce que l'on peut nous imposer.
Pour le reste, on veut rester décisionnaire dans nos classes (euh, pardon, groupes).
- MajuFidèle du forum
C'est ça. Chez nous ce sera donc groupes hétérogènes, sans passage d'un groupe à l'autre et sans progression commune. Et cela n'empêche pas bon nombre de collègues de rester mobilisés dans la lutte contre cette réforme.
- MathadorEmpereur
Si c'était juste ça il n'y aurait pas besoin d'aller aussi loin, il suffirait que les inspections évaluent favorablement les enseignants qui suivent bêtement le manuel.*Ombre* a écrit:Les seules choses obligatoires sont les barrettes et les progressions communes, pour pouvoir transformer le métier en métier d'exécutant réalisable par des bac+3, titulaires ou contractuels. Tout le reste est prétexte - et donc négociable.
Forcer les enseignants-concepteurs à faire pareil, c'est aller plus loin: c'est le Gleichschaltung des pratiques enseignantes, et comme pour le Gleichschaltung historique le but est de museler l'opposition.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- poutouNiveau 10
Complètement d'accord. C'est pour ça qu'on résiste. Jusqu'à quand? Les tensions avec le CDE et les IPR (on n'a pas souhaité suivre les fameux webinaires...) sont de plus en plus importantes
- PèpNiveau 8
*Ombre* a écrit:Les seules choses obligatoires sont les barrettes et les progressions communes, pour pouvoir transformer le métier en métier d'exécutant réalisable par des bac+3, titulaires ou contractuels. Tout le reste est prétexte - et donc négociable.
Hélas, on nous vend comme obligatoires les évaluations communes en fin de période (période à définir suivant l'établissement : trimestre, nombre de semaines, vacances) afin de voir si certains élèves doivent changer de groupe. Ce qui rend par la bande indispensable la progression commune...
- carofifiNiveau 9
En adoptant les groupes hétérogènes, plus de groupe à effectif allégé concernant les élèves repérés comme en grande difficulté, c'est bien ça ?
- marco66Niveau 3
Toutes les solutions proposées sont à mon sens des plans B.
Le plan A c'est de voter une répartition de la DHG qui ne tient pas compte du choc des savoirs.
La hiérarchie des lois donne la primauté au code de l'éducation donc à l'autonomie des établissements.
Les parents convaincus, on peut dégager une majorité en CA pour cela.
Pensez aussi à vérifier votre projet d'établissement, le nôtre utilise 5 fois le terme hétérogénéité tout en précisant que c'est un atout.
Document bien entendu signé par le recteur.
Le plan A c'est de voter une répartition de la DHG qui ne tient pas compte du choc des savoirs.
La hiérarchie des lois donne la primauté au code de l'éducation donc à l'autonomie des établissements.
Les parents convaincus, on peut dégager une majorité en CA pour cela.
Pensez aussi à vérifier votre projet d'établissement, le nôtre utilise 5 fois le terme hétérogénéité tout en précisant que c'est un atout.
Document bien entendu signé par le recteur.
- MajuFidèle du forum
Refusez.Pèp a écrit:*Ombre* a écrit:Les seules choses obligatoires sont les barrettes et les progressions communes, pour pouvoir transformer le métier en métier d'exécutant réalisable par des bac+3, titulaires ou contractuels. Tout le reste est prétexte - et donc négociable.
Hélas, on nous vend comme obligatoires les évaluations communes en fin de période (période à définir suivant l'établissement : trimestre, nombre de semaines, vacances) afin de voir si certains élèves doivent changer de groupe. Ce qui rend par la bande indispensable la progression commune...
- *Ombre*Grand sage
Oui, personne n'a la légitimité pour vous imposer un pareil fonctionnement.
- TournesolÉrudit
poutou a écrit:Idem, refus aussi chez nous d'une progression commune.
Qu'on nous mette donc en barrettes, puisque c'est ce que l'on peut nous imposer.
Pour le reste, on veut rester décisionnaire dans nos classes (euh, pardon, groupes).
Nous ne sommes pas majoritaires dans l’équipe à refuser une progression commune, mais je ne désespère pas…Comment faire lorsqu’on retrouve les élèves en « classe » ?
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J'habite près de mon silence
à deux pas du puits et les mots
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mais toute la mèche est à vendre
il est tari le puits, tari.
(G. Perros)
Vis comme si tu devais mourir demain, apprends comme si tu devais vivre toujours. (Gandhi)
- MajuFidèle du forum
Il n'y aura pas de semaine en classe entière chez nous (puisque ce n'est pas obligatoire) chacun à donc la maîtrise de la progression dans son groupe.
- Manu7Expert spécialisé
Pèp a écrit:*Ombre* a écrit:Les seules choses obligatoires sont les barrettes et les progressions communes, pour pouvoir transformer le métier en métier d'exécutant réalisable par des bac+3, titulaires ou contractuels. Tout le reste est prétexte - et donc négociable.
Hélas, on nous vend comme obligatoires les évaluations communes en fin de période (période à définir suivant l'établissement : trimestre, nombre de semaines, vacances) afin de voir si certains élèves doivent changer de groupe. Ce qui rend par la bande indispensable la progression commune...
Vous pourriez alors effectuer des évaluations communes différenciées !!! Ex1 (2 choix) Ex2 (2 choix)... Ainsi on risque même de vous montrer en exemple !!!
- PèpNiveau 8
Maju a écrit:Refusez.Pèp a écrit:*Ombre* a écrit:Les seules choses obligatoires sont les barrettes et les progressions communes, pour pouvoir transformer le métier en métier d'exécutant réalisable par des bac+3, titulaires ou contractuels. Tout le reste est prétexte - et donc négociable.
Hélas, on nous vend comme obligatoires les évaluations communes en fin de période (période à définir suivant l'établissement : trimestre, nombre de semaines, vacances) afin de voir si certains élèves doivent changer de groupe. Ce qui rend par la bande indispensable la progression commune...
Alors, je suis dans un petit collège où il n'y a pas de "culture" du refus. Pareil pour l'académie.
Le principal dit qu' "il y aura des évaluation communes pour la réévaluation des groupes en fin de périodes-vacances", l'IPR de Maths écrit "comme vous l'aurez sûrement compris des progressions et évaluations communes seront nécessaires en 6° et 5° l'an prochain. ", nous sommes (enseignants de Maths et Français de collège) convoqués à un stage avec Recteur - Dasen - Chefs d'établissements afin de bien nous faire comprendre que les groupes, progressions communes et évaluations communes ne sont pas négociables, puis, par l'IPR pour étudier les " propositions académiques de progressions et les évaluations associées pour les classes de 6° et 5°", alors à moins d'un mouvement massif et collectif de refus et de contestation, qui ne se produira pas (les visios déjà faites suite à l'annonce de cette réforme le confirment), il sera difficile de refuser.
- MajuFidèle du forum
Un mouvement massif, ça commence par des positionnements individuels.
- henrietteMédiateur
C'est quelle académie ?Pèp a écrit:Maju a écrit:Refusez.Pèp a écrit:*Ombre* a écrit:Les seules choses obligatoires sont les barrettes et les progressions communes, pour pouvoir transformer le métier en métier d'exécutant réalisable par des bac+3, titulaires ou contractuels. Tout le reste est prétexte - et donc négociable.
Hélas, on nous vend comme obligatoires les évaluations communes en fin de période (période à définir suivant l'établissement : trimestre, nombre de semaines, vacances) afin de voir si certains élèves doivent changer de groupe. Ce qui rend par la bande indispensable la progression commune...
Alors, je suis dans un petit collège où il n'y a pas de "culture" du refus. Pareil pour l'académie.
Le principal dit qu' "il y aura des évaluation communes pour la réévaluation des groupes en fin de périodes-vacances", l'IPR de Maths écrit "comme vous l'aurez sûrement compris des progressions et évaluations communes seront nécessaires en 6° et 5° l'an prochain. ", nous sommes (enseignants de Maths et Français de collège) convoqués à un stage avec Recteur - Dasen - Chefs d'établissements afin de bien nous faire comprendre que les groupes, progressions communes et évaluations communes ne sont pas négociables, puis, par l'IPR pour étudier les " propositions académiques de progressions et les évaluations associées pour les classes de 6° et 5°", alors à moins d'un mouvement massif et collectif de refus et de contestation, qui ne se produira pas (les visios déjà faites suite à l'annonce de cette réforme le confirment), il sera difficile de refuser.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- julilibulleNiveau 10
Réunion IPR aujourd'hui à laquelle je n'étais pas pour cause d'infection urinaire (tiens, y a-t-il un lien ??? ) :
- "Vous n'avez plus de liberté pédagogique individuelle désormais, nous parlons de liberté pédagogique collective, ce qui implique des progressions communes. "
Chez nous, je pense qu'on va faire de la résistance passive : faire croire qu'on fait sans faire (et je ne suis pas concernée l'année prochaine car 4ème / 3ème).
Je viens de relire le texte de loi et la jurisprudence du Conseil d'Etat (il y a peu de choses sur ce point) mais la loi parle bien de liberté pédagogique de l'enseignant et non de l'équipe.
- "Vous n'avez plus de liberté pédagogique individuelle désormais, nous parlons de liberté pédagogique collective, ce qui implique des progressions communes. "
Chez nous, je pense qu'on va faire de la résistance passive : faire croire qu'on fait sans faire (et je ne suis pas concernée l'année prochaine car 4ème / 3ème).
Je viens de relire le texte de loi et la jurisprudence du Conseil d'Etat (il y a peu de choses sur ce point) mais la loi parle bien de liberté pédagogique de l'enseignant et non de l'équipe.
- Clecle78Bon génie
C'est effrayant tout de même, cette servilité de certains inspecteurs.
- stiltNiveau 5
julilibulle a écrit:
- "Vous n'avez plus de liberté pédagogique individuelle désormais, nous parlons de liberté pédagogique collective, ce qui implique des progressions communes. "
Il me semble évident qu'on va tout droit vers la perte de notre liberté pédagogique. D'ici quelques années.
- stanleymilgramNiveau 9
Si cela séduit les nouveaux collègues...
- IrisseNiveau 6
Dans mon collège, sur 7 collègues de lettres, 3 sont pour la réforme, une n'est pas concernée cette année, une autre est contre mais tzr. Nous sommes deux par conséquent à nous y opposer. À notre conseil d'enseignement, j'étais la seule présente des deux opposantes. Le principal en a vite conclu qu'en lettres, nous ne nous y opposons pas à la différence de l'équipe de maths qu'il a enfoncée à plusieurs reprises. Et soudain, j'eus envie de faire partie de cette équipe et non d'une composée de béni-Oui-oui. Les mêmes sont partisanes à fond de la pédagogie par projet. Il n'y a plus que cela de nos jours.
C'est ce qui fait que les élèves sont toujours à l'extérieur à bricoler quelque chose, atelier de ci et de ça, concours de machin. Et elles font les malignes avec leurs bidules. Je prône le retour dans la classe avec un plus grand nombre d'heures que diable ! Voilà ouf, ça fait du bien !
C'est ce qui fait que les élèves sont toujours à l'extérieur à bricoler quelque chose, atelier de ci et de ça, concours de machin. Et elles font les malignes avec leurs bidules. Je prône le retour dans la classe avec un plus grand nombre d'heures que diable ! Voilà ouf, ça fait du bien !
- YséeNiveau 1
Bonjour,
Sans débattre de l'intérêt des groupes, le premier problème que cette réforme pose dans mon collège est la répartition pour l'équipe de lettres : nous aurions 8 groupes pour 6 classes en 6e et 5e mais il reste deux classes à nous partager... Nous refusons de prendre 5 classes de français (22h30 de cours !). Avant cette réforme, nous avions des heures de co-animation qui nous permettaient de compléter nos services, avec des HSA. Et maintenant ? J'imagine que le problème est le même dans tous les collèges. 3 niveaux pour tous en français (ce n'était pas forcément le cas avant). Et surtout des classes en plus à partager. Est-ce que vous parvenez, vous, à éviter ces stupides partages de classes ? Comment faire pour s'en tenir aux habituels services de 4 classes de français pour les temps pleins ? avec les 2 HSA qu'on ne peut refuser ?
Je sais bien que certains vont me répondre qu'il faut se battre pour refuser, mais la situation est déjà tellement tendue et compliquée dans mon établissement...
Personnellement la surcharge de travail que la réforme induit me fait très peur.
Sans débattre de l'intérêt des groupes, le premier problème que cette réforme pose dans mon collège est la répartition pour l'équipe de lettres : nous aurions 8 groupes pour 6 classes en 6e et 5e mais il reste deux classes à nous partager... Nous refusons de prendre 5 classes de français (22h30 de cours !). Avant cette réforme, nous avions des heures de co-animation qui nous permettaient de compléter nos services, avec des HSA. Et maintenant ? J'imagine que le problème est le même dans tous les collèges. 3 niveaux pour tous en français (ce n'était pas forcément le cas avant). Et surtout des classes en plus à partager. Est-ce que vous parvenez, vous, à éviter ces stupides partages de classes ? Comment faire pour s'en tenir aux habituels services de 4 classes de français pour les temps pleins ? avec les 2 HSA qu'on ne peut refuser ?
Je sais bien que certains vont me répondre qu'il faut se battre pour refuser, mais la situation est déjà tellement tendue et compliquée dans mon établissement...
Personnellement la surcharge de travail que la réforme induit me fait très peur.
- cidNiveau 9
Nous il y a une classe à partager.
- IlseÉrudit
2 classes à partager pour nous (4 enseignantes)... comment faire ? langue pour une et lecture/écriture pour une autre ?
et comment faire pour éviter les progressions communes?
et comment faire pour éviter les progressions communes?
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