Collège : groupes de niveaux maths et français, 2 scénarios

nc33 a écrit:Groupes de niveau : N Belloubet explique que si des groupes disparaissent en SVT, physique chimie ou technologie c'est à cause "des choix opérés par les principaux" et des politiques conduites par les établissements.

Nous sommes gouvernés par des pervers.

Quel culot ! Elle est née avant la honte, notre ministre. Cette réforme pourrit l'ensemble du collège, complexifie fortement l'organisation de la rentrée, n'apportera aucun bénéfice aux élèves (enfin si, sûrement aux élèves qui seront dans les groupes forts, au détriment des autres) et on fait reporter la faute aux CDE !

Le sujet a peut-être déjà été évoqué ici mais je me demande si des sondeurs ont posé la question aux personnes concernées (les parents)? Il me semble avoir lu que la majorité des français est pour, mais si c’est comme pour les logements sociaux, une immense majorité est pour mais la même contre si c’est dans leur commune. Deux questions : êtes vous pour ou contre les groupes de niveau ? Êtes vous pour ou contre si votre enfant est dans le groupe « faible »?
Je ne suis ni statisticienne si sociologue mais m’est avis que la réponse ne sera pas la même.

EdithW a écrit:Le sujet a peut-être déjà été évoqué ici mais je me demande si des sondeurs ont posé la question aux personnes concernées (les parents)? Il me semble avoir lu que la majorité des français est pour, mais si c’est comme pour les logements sociaux, une immense majorité est pour mais la même contre si c’est dans leur commune. Deux questions : êtes vous pour ou contre les groupes de niveau ? Êtes vous pour ou contre si votre enfant est dans le groupe « faible »?
Je ne suis ni statisticienne si sociologue mais m’est avis que la réponse ne sera pas la même.

Effectivement, ce genre de sondage est facilement biaisé.
Entre ceux qui comprennent "groupes allégés" dès qu'on leur parle de groupe, ceux qui seraient contents qu'on enlève les élèves fragiles de la classe de leur enfant parce qu'lls pensent que leur génie d'enfant est ralenti par les autres ...

Malheureusement (et je suis parent donc je me mets dans le paquet), on a tendance à surévaluer nos chers rejetons. Quand entre la moitié et les deux-tiers d'une classe ne sont pas au niveau (je prends comme exemple le test de fluence, qui est un thermomètre fiable, pas suffisant mais fiable), mis à part les quelques parents de ceux qui traînent de vraies lacunes, reconnues depuis le primaire, c'est très compliqué de leur expliquer que, non, c'est pas possible, votre fils/fille a un niveau CE2 en lecture, il/elle ne pourra pas être dans le groupe de ceux qui lisent couramment et comprennent ce qu'ils lisent.

Outre la critique de leur petit ange, ça implique aussi qu'on leur a menti en laissant leur gamin passer de classe en classe (ça me révolte par exemple qu'une gamine - française pas allophone - qui lit 34 mots minute en 6e et ne sait pas déchiffrer gr-cr-tr etc, n'ait pas été signalée comme en très grande difficulté en primaire - certes, il y a eu des déménagements mais elle a fait plusieurs années entières et quasi rien dans le dossier!!!), en disant/écrivant que ça viendrait, en laissant entendre que quelques séances d'orthophonie résoudraient le problème par exemple. Je blâme l'institution plus que les PE qui font de leur mieux (le plus souvent, comme pour tous les niveaux/matières, il y en a de plus ou moins efficaces/impliqués). Et le pire, c'est que le prof de 6e qui a pris à bras le corps le problème de la petite illettrée, lui a ré-appris à lire en soutien toute l'année (il avait pris les plus faibles et les allophones et a fait de la syllabique), avec un succès certain, voit ses heures supprimées pour financer le fameux bazar. Et ce n'est pas à 25 que ça sera possible bien sûr.

Oui. Trop de collègues, sur la foi de tels sondages, s'imaginent que la messe est dite et se résignent. Mais en réalité, quand on informe les parents de la réalité de cette réforme, de tous les dispositifs qui disparaissent, de l'usine à gaz que cela va être et de ses conséquences, ils sont horrifiés et prêts à nous soutenir. Même dans un établissement bourgeois comme le mien, où tant de parents sont persuadés d'avoir mis au monde le prochain prix Nobel de tout.

cldx a écrit:

frimoussette77 a écrit:

cldx a écrit:Ah et j'oubliais aussi : ils prévoient de nouveaux programmes et un nouveau socle de compétences pour la rentrée 2025 !

Pour quelles classes ?

L'IPR ne l'a pas précisé. C'est vrai qu'on aurait dû poser la question...

*Ombre* a écrit:

frimoussette77 a écrit:

cldx a écrit:Ah et j'oubliais aussi : ils prévoient de nouveaux programmes et un nouveau socle de compétences pour la rentrée 2025 !

Pour quelles classes ?

C'est annoncé depuis un moment. Pour toutes les classes.

L'IPR venue dans mon collège il y a peu nous a dit que nos programmes ne changeraient pas de fond en comble, qu'l s'agissait simplement de reformuler, recalibrer les "entrées anthropologiques" du programme, notamment celles sur la poésie qui sont fumeuses. Elle a bien insisté sur le fait que nous ne devrions pas traiter de nouvelles choses et que nous n'aurions pas à refaire nos cours. Elle participe aux commissions de réflexion sur les programmes.

Est-ce que je la crois ? Bof, moyennement. Mais bon, voilà ce qu'elle nous a dit.

Académie de Toulouse. C'est assez drôle : un collègue répond "à tous" aux mails des IPR de maths qui nous informaient des futurs webinaires sur ces histoires de groupes, la semaine du 22 avril. Faudrait peut-être que tous les collègues répondent de la même manière ...

"Bonjour,
Merci pour ces informations. Je suis toutefois étonné de voir que mentionnez dans votre mail du 25 mars 2024 des formations au sujet de "La mise en place des groupes de niveaux en 6ème et 5ème". J'avais cru comprendre qu'il ne s'agissait plus de faire des groupes de niveaux, voire même que l'autonomie des établissements permettait de ne plus parler de groupes en vertu des articles du code de l'éducation R422-2 et R421-20 sur l'autonomie des établissements.
Par ailleurs, la semaine du 22 avril et notamment le lundi 22, sera une semaine de mobilisation contre la réforme du choc des savoirs à l'appel de l'intersyndicale de l'éducation dont je vous transmets le communiqué en pièce jointe pour information.
En vous assurant de mon attachement au service public d'éducation, veuillez accepter l'expression de mes salutations respectueuses.
"

avec, en pièce jointe, l'appel de l'intersyndicale pour la grève du 22 avril.

*Ombre* a écrit:Oui. Trop de collègues, sur la foi de tels sondages, s'imaginent que la messe est dite et se résignent. Mais en réalité, quand on informe les parents de la réalité de cette réforme, de tous les dispositifs qui disparaissent, de l'usine à gaz que cela va être et de ses conséquences, ils sont horrifiés et prêts à nous soutenir. Même dans un établissement bourgeois comme le mien, où tant de parents sont persuadés d'avoir mis au monde le prochain prix Nobel de tout.

Le "problème", c'est que chez nous, comme on a des résultats mauvais, on a gagné des heures sur la dotation. Donc, le bouzin se fait en gardant les groupes en sciences, en gardant le latin ... On ne supprime que l'AP français, maths et histoire.
Donc, personne n'y trouve rien à redire, étant donné que quasiment tout est identique à avant ...

*Hildegarde* a écrit:

cldx a écrit:

frimoussette77 a écrit:

cldx a écrit:Ah et j'oubliais aussi : ils prévoient de nouveaux programmes et un nouveau socle de compétences pour la rentrée 2025 !

Pour quelles classes ?

L'IPR ne l'a pas précisé. C'est vrai qu'on aurait dû poser la question...

*Ombre* a écrit:

frimoussette77 a écrit:

cldx a écrit:Ah et j'oubliais aussi : ils prévoient de nouveaux programmes et un nouveau socle de compétences pour la rentrée 2025 !

Pour quelles classes ?

C'est annoncé depuis un moment. Pour toutes les classes.

L'IPR venue dans mon collège il y a peu nous a dit que nos programmes ne changeraient pas de fond en comble, qu'l s'agissait simplement de reformuler, recalibrer les "entrées anthropologiques" du programme, notamment celles sur la poésie qui sont fumeuses. Elle a bien insisté sur le fait que nous ne devrions pas traiter de nouvelles choses et que nous n'aurions pas à refaire nos cours. Elle participe aux commissions de réflexion sur les programmes.

Est-ce que je la crois ? Bof, moyennement. Mais bon, voilà ce qu'elle nous a dit.

Lorsqu'on lit la lettre de saisine du CSP, on comprend une mise en avant de l'histoire littéraire comme architecture des programmes et une suppression des fameux thèmes... on y parle même de "morceaux choisis" qui est un vocable très Lagarde-et-Michardien

julilibulle a écrit:

*Ombre* a écrit:Oui. Trop de collègues, sur la foi de tels sondages, s'imaginent que la messe est dite et se résignent. Mais en réalité, quand on informe les parents de la réalité de cette réforme, de tous les dispositifs qui disparaissent, de l'usine à gaz que cela va être et de ses conséquences, ils sont horrifiés et prêts à nous soutenir. Même dans un établissement bourgeois comme le mien, où tant de parents sont persuadés d'avoir mis au monde le prochain prix Nobel de tout.

Le "problème", c'est que chez nous, comme on a des résultats mauvais, on a gagné des heures sur la dotation. Donc, le bouzin se fait en gardant les groupes en sciences, en gardant le latin ... On ne supprime que l'AP français, maths et histoire.
Donc, personne n'y trouve rien à redire, étant donné que quasiment tout est identique à avant ...

Exactement pareil chez nous, on a eu une dotation supplémentaire au vu de nos résultats aux évaluations 6e (de mémoire, 47% des élèves sont dans les deux groupes les plus faibles en français, et 52% en maths) et la proposition de répartition de la DHG conserve à peu près tout l'existant, hormis l'AP 6e/5e en gros. En latin, 2 groupes en 5e cette année, 2 groupes en 4e et un groupe en 3e, les deux groupes 5e/4e montent, et il y a une heure en réserve s'il faut 2 groupes en 5e l'an prochain.
Dans ces conditions, hormis les profs de maths et français, peu se sentent concernés (et même parmi ceux-là).

chmarmottine a écrit:Académie de Toulouse. C'est assez drôle : un collègue répond "à tous" aux mails des IPR de maths qui nous informaient des futurs webinaires sur ces histoires de groupes, la semaine du 22 avril. Faudrait peut-être que tous les collègues répondent de la même manière ...

"Bonjour,
Merci pour ces informations. Je suis toutefois étonné de voir que mentionnez dans votre mail du 25 mars 2024 des formations au sujet de "La mise en place des groupes de niveaux en 6ème et 5ème". J'avais cru comprendre qu'il ne s'agissait plus de faire des groupes de niveaux, voire même que l'autonomie des établissements permettait de ne plus parler de groupes en vertu des articles du code de l'éducation R422-2 et R421-20 sur l'autonomie des établissements.
Par ailleurs, la semaine du 22 avril et notamment le lundi 22, sera une semaine de mobilisation contre la réforme du choc des savoirs à l'appel de l'intersyndicale de l'éducation dont je vous transmets le communiqué en pièce jointe pour information.
En vous assurant de mon attachement au service public d'éducation, veuillez accepter l'expression de mes salutations respectueuses.
"

avec, en pièce jointe, l'appel de l'intersyndicale pour la grève du 22 avril.

J'adore ce collègue !!!!

Chez nous, on commence vraiment à craquer à l'idée d'avoir une 5e classe (ou groupe) ou une 5e classe en partage. Nous sommes toutes dans un état de nerfs terrible et franchement je suis très inquiète pour ma santé mentale ainsi que pour celle des collègues.  Nous nous entendons bien, heureusement.
Mais que pouvons-nous faire? Nos collègues de maths seront un peu moins impactés pour cette rentrée  (ils conservent de l'AP).

Refusez collectivement. Nous avons prévenu : personne ne prendra de 5e classe, même partagée. Si on essaie de nous y contraindre, nous serons tous en grève. Mais l'équipe est solidaire, ça aide.

Nous allons aussi devoir nous partager 2 classes (impossible de prendre 4,5HSA)... ce qui fera malgré tout une 5è classe, et un niveau de plus.... c'est terrible...
et dans un an, 3 voire quatre niveaux ? Sans parler des progressions communes (on ne travaille pas toutes de la même manière).
A part en français et maths, les collègues n'ont pas l'air de se sentir concernés, n'en parlent pas, sauf certains pour dire que leur EDT sera moins bon car ils passeront après le français et les maths.

Le problème c'est qu'avec 2 classes de 3è, on est à 17h... et on ne peut pas refuser 2 HSA.
Mais on refuse de prendre une 5è classe. On partagera donc des classes, pas le choix

Vautrin84 a écrit:

*Hildegarde* a écrit:

cldx a écrit:

frimoussette77 a écrit:
Pour quelles classes ?

L'IPR ne l'a pas précisé. C'est vrai qu'on aurait dû poser la question...

*Ombre* a écrit:

frimoussette77 a écrit:
Pour quelles classes ?

C'est annoncé depuis un moment. Pour toutes les classes.

L'IPR venue dans mon collège il y a peu nous a dit que nos programmes ne changeraient pas de fond en comble, qu'l s'agissait simplement de reformuler, recalibrer les "entrées anthropologiques" du programme, notamment celles sur la poésie qui sont fumeuses. Elle a bien insisté sur le fait que nous ne devrions pas traiter de nouvelles choses et que nous n'aurions pas à refaire nos cours. Elle participe aux commissions de réflexion sur les programmes.

Est-ce que je la crois ? Bof, moyennement. Mais bon, voilà ce qu'elle nous a dit.

Lorsqu'on lit la lettre de saisine du CSP, on comprend une mise en avant de l'histoire littéraire comme architecture des programmes et une suppression des fameux thèmes... on y parle même de "morceaux choisis" qui est un vocable très Lagarde-et-Michardien

Mais donc au final, que veulent-ils ? Un nouveau programme, plus "pensé", plus sensé ? Ou des groupes pour péter le thermomètre ?
Et plus je lis ce fil, moins je comprends : comment est censée être organisé ce truc ???

*Ombre* a écrit:Refusez collectivement. Nous avons prévenu : personne ne prendra de 5e classe, même partagée. Si on essaie de nous y contraindre, nous serons tous en grève. Mais l'équipe est solidaire, ça aide.

On l'a fait. On est solidaires aussi.
Le CDE vient de nous dire que c'est donc lui qui nous ferait notre répartition en nous partageant les classes et en nous mettant à 20h. Toutes. Nous avons toutes récupéré dans la foulée un formulaire de temps partiel au secrétariat.  Mais il n'est de droit pour aucune de nous...Nous avons déjà 3 niveaux, là cela en fera 4 pour certaines d'entre nous, qui plus est.
Et bien sûr on fait des motions pour le CA, on a organisé une grève qui a été suivie par 98% de nos collègues et on organise une journée "collège mort".
Mais face à ce CDE qui peut nous imposer les 20h et le partage d'une 5e classe, on est bien démunies.

*Ombre* a écrit:Oui. Trop de collègues, sur la foi de tels sondages, s'imaginent que la messe est dite et se résignent. Mais en réalité, quand on informe les parents de la réalité de cette réforme, de tous les dispositifs qui disparaissent, de l'usine à gaz que cela va être et de ses conséquences, ils sont horrifiés et prêts à nous soutenir. Même dans un établissement bourgeois comme le mien, où tant de parents sont persuadés d'avoir mis au monde le prochain prix Nobel de tout.

Pas partout. Les professeurs ici ont pourtant tracté à la sortie du collège et expliqué toutes les conséquences que tu évoques, mais non, les parents trouvent ça bien et soutiennent la réforme.

La réforme du lycée était aussi brutale, absurde et rejetée. Un prof de lycée pourrait-il nous dire ce qu,ils ont réussi à modifier du projet original la première année ?
Blanquer était sur France Info ce matin, ravi de son bilan...

Baldred a écrit:La réforme du lycée était aussi brutale, absurde et rejetée. Un prof de lycée pourrait-il nous dire ce qu,ils ont réussi à  modifier du projet original la première année ?
Blanquer était sur France Info ce matin, ravi de son bilan...

L'essentiel, hélas, est resté, mais, à force de lutte, on a réussi à supprimer les E3C (non pas que je défende le contrôle continu, au contraire, mais l'usine à gaz des E3C, c'était quelque chose), à repousser (pas la 1e année certes) les épreuves en juin, à supprimer la partie "orientation" du GO.
Pour le "choc des savoirs", la réforme peut, peut-être, davantage se heurter à l'inertie locale (car elle repose en grande partie sur le fait de s'en "emparer" en mettant en place ces fameux groupes).

Vautrin84 a écrit:

*Hildegarde* a écrit:

cldx a écrit:

frimoussette77 a écrit:
Pour quelles classes ?

L'IPR ne l'a pas précisé. C'est vrai qu'on aurait dû poser la question...

*Ombre* a écrit:

frimoussette77 a écrit:
Pour quelles classes ?

C'est annoncé depuis un moment. Pour toutes les classes.

L'IPR venue dans mon collège il y a peu nous a dit que nos programmes ne changeraient pas de fond en comble, qu'l s'agissait simplement de reformuler, recalibrer les "entrées anthropologiques" du programme, notamment celles sur la poésie qui sont fumeuses. Elle a bien insisté sur le fait que nous ne devrions pas traiter de nouvelles choses et que nous n'aurions pas à refaire nos cours. Elle participe aux commissions de réflexion sur les programmes.

Est-ce que je la crois ? Bof, moyennement. Mais bon, voilà ce qu'elle nous a dit.

Lorsqu'on lit la lettre de saisine du CSP, on comprend une mise en avant de l'histoire littéraire comme architecture des programmes et une suppression des fameux thèmes... on y parle même de "morceaux choisis" qui est un vocable très Lagarde-et-Michardien

On est bien d'accord... Le plus drôle? Elle nous a invités à lire la lettre de saisine du CSP, en disant que c'était éclairant. Tu comprendras mieux pourquoi je ne la crois donc pas.

Laotzi a écrit:

Baldred a écrit:La réforme du lycée était aussi brutale, absurde et rejetée. Un prof de lycée pourrait-il nous dire ce qu,ils ont réussi à  modifier du projet original la première année ?
Blanquer était sur France Info ce matin, ravi de son bilan...

L'essentiel, hélas, est resté, mais, à force de lutte, on a réussi à supprimer les E3C (non pas que je défende le contrôle continu, au contraire, mais l'usine à gaz des E3C, c'était quelque chose), à repousser (pas la 1e année certes) les épreuves en juin, à supprimer la partie "orientation" du GO.
Pour le "choc des savoirs", la réforme peut, peut-être, davantage se heurter à l'inertie locale (car elle repose en grande partie sur le fait de s'en "emparer" en mettant en place ces fameux groupes).

Merci !
Et pourtant la mobilisation avait été forte. Le ministère et ses loyaux relais imposent donc dans un premier temps.

*Ombre* a écrit:Refusez collectivement. Nous avons prévenu : personne ne prendra de 5e classe, même partagée. Si on essaie de nous y contraindre, nous serons tous en grève. Mais l'équipe est solidaire, ça aide.

Mais comment faites-vous par rapport aux 20 heures que l'on peut nous imposer (et aux HSA)? (Nous aussi on voudrait résister mais je ne sais pas comment faire... Pour le moment on est donc sur du partage de classes.)

Si une 5e classe même partagée vous est imposée via HSA et est une surcharge de travail trop importante qui met en péril votre santé (et en Lettres c'est le cas) il y a la possibilité de refuser ces HSA avec un certificat de votre médecin traitant.
Voir ici par exemple : https://www.snes.edu/ma-carriere/obligations-reglementaires/heures-supplementaires-hsa-hse-exemptions-des-heures-supplementaires/

Autres pistes à envisager :
- refuser tous d'être PP,
- renseigner le registre santé et sécurité au travail en indiquant le risque pour votre santé physique et mentale, pour permettre, en cas de problème d'épuisement, de le rendre imputable au service.

Réunion avec le chef : "je vous laisse libre de constituer les groupes comme vous voulez, je ne vous demande qu'une seule et unique chose : pas de groupes de niveau, des groupes hétérogènes. Pas de changement de groupes en cours d'année". Et plouf la réforme.