- PrezboGrand Maître
TFS a écrit:Pourquoi 3,14159 a écrit:Il est toujours ministre de l'EN !?
Mentir aux élèves, ce n’est pas leur rendre service» : Gabriel Attal annonce une baisse «importante» du taux de réussite au brevet
En déplacement dans un collège à Chartres (Eure-et-Loir) jeudi 14 mars, le premier ministre Gabriel Attal est revenu sur les conditions d’obtention de ce diplôme attribué aux élèves à la fin du collège. Il a notamment pointé du doigt la pratique des correctifs académiques, qui consiste selon lui à «gonfler artificiellement les notes des élèves».- Source -
Et allons au bout du raisonnement, pas de DNB pas de passage en classe supérieure. Donc il manquera d'enseignants. On n'est pas dans la mouise.
Et tant qu'à faire : chiche on en fait autant pour le bachot !
Au contraire, il y aura besoin de moins de profs en lycée... il n'est pas dit que les 3ème redoubleront plutôt que d'être dirigés vers les CFA...
C'est sans doute l'idée, pousser les jeunes en CFA, sauf que c'est oublier qu'il faut des places en CFA et surtout des employeurs embauchant des apprentis. On a une idée caricaturale de l'apprentissage en France (l'artisan qui prend en main un apprenti pour lui transmettre son savoir), en oubliant que s'il marche en Suisse et en Allemagne, c'est parce que les entreprises y embauchent massivement des jeunes en formation. En France, il marche surtout pour des étudiants inscrits dans l'enseignement supérieur.
- henrietteMédiateur
Pour l'arrêté fixant les groupes, on en parle dans ce fil : https://www.neoprofs.org/t143039p500-college-groupes-de-niveaux-maths-et-francais-2-scenarios#5749616
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- SwanNiveau 7
Pour ceux que cette histoire grotesque d'échange de classe à la cité scolaire internationale de Grenoble intéresse, après étude minutieuse du dossier de presse (notamment local) et des divers communiqués syndicaux, je pense avoir compris la situation... Et j'ai l'impression que c'est encore plus ridicule que ce que je ne croyais au départ. Je n'ai néanmoins pas d'info de première main venant de cet établissement.
Mais, d'après ce que j'ai compris :
- la soeur de la députée avait un poste au lycée de la cité scolaire. Je soupçonne qu'il s'agisse d'un poste standard (= pas à profil, et plutôt en LV2), mais peu importe. Elle avait par ailleurs, depuis plusieurs années, un complément de service, qu'elle effectuait au collège de cette même cité scolaire (la fameuse classe de 4ème). Sans doute était-elle la dernière arrivée dans l'équipe.
- un nouveau collègue a été recruté en lycée il y a 2-3 ans, sur un poste à profil (et pas n'importe quel profil : j'ai lu qu'il était docteur en civilisation :p). Je suppose qu'il enseignait principalement en LV1 aux élèves de la section internationale espagnole (en raison de l'histoire de différentiel d'heures et du fait qu'il s'agisse d'un poste à profil).
- En voyant arriver ce nouveau collègue, notre collègue plus ancienne qu'elle s'est dit "chouette, c'est lui le dernier arrivé, donc c'est lui qui va maintenant prendre le complément de service ! Et puis si je peux en plus en profiter pour faire des cours de section internationale, c'est tout bénèf"
- Mais la proviseure ne l'a pas vu de cette manière, et les textes semblaient pouvoir être interprétés de la même manière : la personne recrutée sur le poste à profil enseigne prioritairement aux classes correspondantes, et ce sont donc les collègues "non profilés" qui doivent prioritairement prendre les compléments de service.
Or donc, il semblerait que cela ferait plusieurs années (sans doute depuis l'arrivée du nouveau collègue) que cette collègue réclame ce qu'elle estime être son dû (et d'un certain point de vue, on peut le comprendre), mais sans être entendue. Et cette année, elle aurait précisé à la proviseure qu'elle n'en resterait pas là. Je suppose qu'elle a dû se dire "maintenant que le co-député de la circonscription de ma soeur est ministre de l'éducation, il va y avoir moyen de réparer cette injustice".
Bref, elle aurait déposé un recours au rectorat à l'automne, et sa soeur aurait passé un coup de fil au ministre pour lui parler de la situation, et ensuite vous connaissez la suite. Mais en gros, le rectorat aurait jugé (trèèèès rapidement) que le recours était valable. Mais tout de même sans aucune trace écrite.
Le professeur d'espagnol aurait appris par téléphone, par le nouveau proviseur (la titulaire ayant été mise en arrêt maladie juste après avoir reçu l'ordre oral de faire le changement de service) pour le prévenir qu'à la rentrée de janvier aurait lieu cet échange de classes (Pronote était déjà mis à jour). Conseillé par un syndicat, il a décidé de faire comme si de rien était et de respecter sa VS, et donc de venir faire cours à sa classe de seconde, alors que sa collègue était également là, se fiant à Pronote.
Bref, situation inconfortable, d'où l'entretien avec le proviseur par intérim et l'inspectrice d'espagnol, où le proviseur aurait tenté de se montrer compréhensif (les fameuses phrases du type "nous comprenons que cette situation soit pour vous une source de souffrance, mais nous n'avons pas le choix, nous obéissons aux ordres" (citation non exacte)). Le proviseur lui aurait donc confirmé que l'ordre venait du ministère, que le professeur n'avait rien à se reprocher, et aurait refusé d'énoncer par écrit les raisons précises du changement d'EDT. Le collègue a donc refusé de signer la nouvelle VS qui lui était proposée, et est depuis en arrêt maladie.
Et alors, dernières infos concernant cette histoire : la proviseure titulaire a été remplacée immédiatement par le principal d'un collège de l'agglo "pour régler les problèmes" (sic), ce qui a entraîné un jeu de chaises musicales (ou de dominos, au choix), et a déplacé mécaniquement et en cascades des chefs de plusieurs établissements, dont un principal de collège REP ou assimilé et un lycée peu coté dirons-nous. Bref... tout ce foin pour une pauvre classe de 4ème (et surtout en cours d'année !)
Mais, d'après ce que j'ai compris :
- la soeur de la députée avait un poste au lycée de la cité scolaire. Je soupçonne qu'il s'agisse d'un poste standard (= pas à profil, et plutôt en LV2), mais peu importe. Elle avait par ailleurs, depuis plusieurs années, un complément de service, qu'elle effectuait au collège de cette même cité scolaire (la fameuse classe de 4ème). Sans doute était-elle la dernière arrivée dans l'équipe.
- un nouveau collègue a été recruté en lycée il y a 2-3 ans, sur un poste à profil (et pas n'importe quel profil : j'ai lu qu'il était docteur en civilisation :p). Je suppose qu'il enseignait principalement en LV1 aux élèves de la section internationale espagnole (en raison de l'histoire de différentiel d'heures et du fait qu'il s'agisse d'un poste à profil).
- En voyant arriver ce nouveau collègue, notre collègue plus ancienne qu'elle s'est dit "chouette, c'est lui le dernier arrivé, donc c'est lui qui va maintenant prendre le complément de service ! Et puis si je peux en plus en profiter pour faire des cours de section internationale, c'est tout bénèf"
- Mais la proviseure ne l'a pas vu de cette manière, et les textes semblaient pouvoir être interprétés de la même manière : la personne recrutée sur le poste à profil enseigne prioritairement aux classes correspondantes, et ce sont donc les collègues "non profilés" qui doivent prioritairement prendre les compléments de service.
Or donc, il semblerait que cela ferait plusieurs années (sans doute depuis l'arrivée du nouveau collègue) que cette collègue réclame ce qu'elle estime être son dû (et d'un certain point de vue, on peut le comprendre), mais sans être entendue. Et cette année, elle aurait précisé à la proviseure qu'elle n'en resterait pas là. Je suppose qu'elle a dû se dire "maintenant que le co-député de la circonscription de ma soeur est ministre de l'éducation, il va y avoir moyen de réparer cette injustice".
Bref, elle aurait déposé un recours au rectorat à l'automne, et sa soeur aurait passé un coup de fil au ministre pour lui parler de la situation, et ensuite vous connaissez la suite. Mais en gros, le rectorat aurait jugé (trèèèès rapidement) que le recours était valable. Mais tout de même sans aucune trace écrite.
Le professeur d'espagnol aurait appris par téléphone, par le nouveau proviseur (la titulaire ayant été mise en arrêt maladie juste après avoir reçu l'ordre oral de faire le changement de service) pour le prévenir qu'à la rentrée de janvier aurait lieu cet échange de classes (Pronote était déjà mis à jour). Conseillé par un syndicat, il a décidé de faire comme si de rien était et de respecter sa VS, et donc de venir faire cours à sa classe de seconde, alors que sa collègue était également là, se fiant à Pronote.
Bref, situation inconfortable, d'où l'entretien avec le proviseur par intérim et l'inspectrice d'espagnol, où le proviseur aurait tenté de se montrer compréhensif (les fameuses phrases du type "nous comprenons que cette situation soit pour vous une source de souffrance, mais nous n'avons pas le choix, nous obéissons aux ordres" (citation non exacte)). Le proviseur lui aurait donc confirmé que l'ordre venait du ministère, que le professeur n'avait rien à se reprocher, et aurait refusé d'énoncer par écrit les raisons précises du changement d'EDT. Le collègue a donc refusé de signer la nouvelle VS qui lui était proposée, et est depuis en arrêt maladie.
Et alors, dernières infos concernant cette histoire : la proviseure titulaire a été remplacée immédiatement par le principal d'un collège de l'agglo "pour régler les problèmes" (sic), ce qui a entraîné un jeu de chaises musicales (ou de dominos, au choix), et a déplacé mécaniquement et en cascades des chefs de plusieurs établissements, dont un principal de collège REP ou assimilé et un lycée peu coté dirons-nous. Bref... tout ce foin pour une pauvre classe de 4ème (et surtout en cours d'année !)
- TrucOuBiduleHabitué du forum
A 7h50 sur France Inter : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-7h50/l-invite-de-7h50-du-mardi-26-mars-2024-7328929
- TivinouDoyen
Pas très convaincante... mais peut-être suffisamment pour ceux qui n’y connaissent rien.
- *Ombre*Grand sage
Bon, ben, langue de bois as usual.
- roxanneOracle
Mais, il n'y a pas un texte de loi clair, net et précis?Swan a écrit:Pour ceux que cette histoire grotesque d'échange de classe à la cité scolaire internationale de Grenoble intéresse, après étude minutieuse du dossier de presse (notamment local) et des divers communiqués syndicaux, je pense avoir compris la situation... Et j'ai l'impression que c'est encore plus ridicule que ce que je ne croyais au départ. Je n'ai néanmoins pas d'info de première main venant de cet établissement.
Mais, d'après ce que j'ai compris :
- la soeur de la députée avait un poste au lycée de la cité scolaire. Je soupçonne qu'il s'agisse d'un poste standard (= pas à profil, et plutôt en LV2), mais peu importe. Elle avait par ailleurs, depuis plusieurs années, un complément de service, qu'elle effectuait au collège de cette même cité scolaire (la fameuse classe de 4ème). Sans doute était-elle la dernière arrivée dans l'équipe.
- un nouveau collègue a été recruté en lycée il y a 2-3 ans, sur un poste à profil (et pas n'importe quel profil : j'ai lu qu'il était docteur en civilisation :p). Je suppose qu'il enseignait principalement en LV1 aux élèves de la section internationale espagnole (en raison de l'histoire de différentiel d'heures et du fait qu'il s'agisse d'un poste à profil).
- En voyant arriver ce nouveau collègue, notre collègue plus ancienne qu'elle s'est dit "chouette, c'est lui le dernier arrivé, donc c'est lui qui va maintenant prendre le complément de service ! Et puis si je peux en plus en profiter pour faire des cours de section internationale, c'est tout bénèf"
- Mais la proviseure ne l'a pas vu de cette manière, et les textes semblaient pouvoir être interprétés de la même manière : la personne recrutée sur le poste à profil enseigne prioritairement aux classes correspondantes, et ce sont donc les collègues "non profilés" qui doivent prioritairement prendre les compléments de service.
Or donc, il semblerait que cela ferait plusieurs années (sans doute depuis l'arrivée du nouveau collègue) que cette collègue réclame ce qu'elle estime être son dû (et d'un certain point de vue, on peut le comprendre), mais sans être entendue. Et cette année, elle aurait précisé à la proviseure qu'elle n'en resterait pas là. Je suppose qu'elle a dû se dire "maintenant que le co-député de la circonscription de ma soeur est ministre de l'éducation, il va y avoir moyen de réparer cette injustice".
Bref, elle aurait déposé un recours au rectorat à l'automne, et sa soeur aurait passé un coup de fil au ministre pour lui parler de la situation, et ensuite vous connaissez la suite. Mais en gros, le rectorat aurait jugé (trèèèès rapidement) que le recours était valable. Mais tout de même sans aucune trace écrite.
Le professeur d'espagnol aurait appris par téléphone, par le nouveau proviseur (la titulaire ayant été mise en arrêt maladie juste après avoir reçu l'ordre oral de faire le changement de service) pour le prévenir qu'à la rentrée de janvier aurait lieu cet échange de classes (Pronote était déjà mis à jour). Conseillé par un syndicat, il a décidé de faire comme si de rien était et de respecter sa VS, et donc de venir faire cours à sa classe de seconde, alors que sa collègue était également là, se fiant à Pronote.
Bref, situation inconfortable, d'où l'entretien avec le proviseur par intérim et l'inspectrice d'espagnol, où le proviseur aurait tenté de se montrer compréhensif (les fameuses phrases du type "nous comprenons que cette situation soit pour vous une source de souffrance, mais nous n'avons pas le choix, nous obéissons aux ordres" (citation non exacte)). Le proviseur lui aurait donc confirmé que l'ordre venait du ministère, que le professeur n'avait rien à se reprocher, et aurait refusé d'énoncer par écrit les raisons précises du changement d'EDT. Le collègue a donc refusé de signer la nouvelle VS qui lui était proposée, et est depuis en arrêt maladie.
Et alors, dernières infos concernant cette histoire : la proviseure titulaire a été remplacée immédiatement par le principal d'un collège de l'agglo "pour régler les problèmes" (sic), ce qui a entraîné un jeu de chaises musicales (ou de dominos, au choix), et a déplacé mécaniquement et en cascades des chefs de plusieurs établissements, dont un principal de collège REP ou assimilé et un lycée peu coté dirons-nous. Bref... tout ce foin pour une pauvre classe de 4ème (et surtout en cours d'année !)
En tout cas, des "injustices", j'en ai connues, même vécues et autant dire que tout le monde s'en foutait.
- HonchampDoyen
Il faudra écouter l'humoriste Matthieu Noël quand le podcast sera disponible, car il a consacré son billet d'humour à la ministre et à certaines réformes. En l'appelant Nicole, d'ailleurs.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- SoiréeHabitué du forum
Elle était sur France Inter ce matin et j'ai bien noté noté son lapsus "groupes de niveau" à 7h52.
- TivinouDoyen
Le billet était drôle, d'autant qu'il suivait immédiatement la langue de bois de la ministre.Honchamp a écrit:Il faudra écouter l'humoriste Matthieu Noël quand le podcast sera disponible, car il a consacré son billet d'humour à la ministre et à certaines réformes. En l'appelant Nicole, d'ailleurs.
- DesolationRowEmpereur
Toujours drôle, Matthieu Noël
- Camille BNiveau 9
Honchamp a écrit:Il faudra écouter l'humoriste Matthieu Noël quand le podcast sera disponible, car il a consacré son billet d'humour à la ministre et à certaines réformes. En l'appelant Nicole, d'ailleurs.
- MédéeÉrudit
Je viens d'écouter le postcast de Matthieu Noël : mouais, je le trouve très gentillet quand même.
Je préfère ceux de Waly Dia par exemple.
Je préfère ceux de Waly Dia par exemple.
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Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- pseudo-intelloSage
C'est pour ça qu'Inter ne confiera jamais le 7h57 à Waly Dia.
Matthieu Noël s'est bien débrouillé, je trouve. Même si, effectivement, j'attends Waly Dia sur le sujet.
Matthieu Noël s'est bien débrouillé, je trouve. Même si, effectivement, j'attends Waly Dia sur le sujet.
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- Ajonc35Sage
J'ai bien aimé. En tout il a bien compris le vocabulaire ministériel.
- Panta RheiExpert
Elle a l’air moins sévère ici.
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- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- julilibulleNiveau 10
Et encore une mesurette de plus mais qui sert la communication gouvernementale ...
https://www.francetvinfo.fr/societe/education/la-ministre-de-l-education-nicole-belloubet-annonce-le-deploiement-d-une-force-mobile-scolaire-nationale-pour-assurer-la-securite-physique-dans-les-etablissements-en-difficulte_6455417.html
France info a écrit:La ministre de l'Education annonce le déploiement d'une "force mobile scolaire" pour assurer la "sécurité physique" dans les établissements "en difficulté"
https://www.francetvinfo.fr/societe/education/la-ministre-de-l-education-nicole-belloubet-annonce-le-deploiement-d-une-force-mobile-scolaire-nationale-pour-assurer-la-securite-physique-dans-les-etablissements-en-difficulte_6455417.html
- SoiréeHabitué du forum
Elle a raison. Le ridicule ne tue pas.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Que voilà une belle déclaration… Et surtout dans le paragraphe initial de cet article :
Je me sens déjà totalement “rassuré” de savoir qu'“une force mobile scolaire qui sera nationale” sera susceptible, à tout moment d'“être projetée dans les établissements qui connaissent des difficultés” (sic ! même article).
Et le vocabulaire me fait d'autant plus plaisir, que je sais que parler de projeter des forces en tout lieu est habituellement la manière de parler que l'on emploie à propos de l'armée et des “OpEx”. Voilà qui me sécurise totalement : toute la force de la nation venant au secours de profs ? Fichtre ! Je me demande bien ce que l'on pourrait demander de plus. Ajouter un “nous sommes en guerre” ? Gardons-en un peu pour la prochaine déclaration et ne gaspillons pas tout tout de suite par gourmandise…
Cette force mobile devra "rassurer les enseignants et les équipes éducatives" et pourra être déployée dans un temps "assez long", a précisé Nicole Belloubet.
Je me sens déjà totalement “rassuré” de savoir qu'“une force mobile scolaire qui sera nationale” sera susceptible, à tout moment d'“être projetée dans les établissements qui connaissent des difficultés” (sic ! même article).
Et le vocabulaire me fait d'autant plus plaisir, que je sais que parler de projeter des forces en tout lieu est habituellement la manière de parler que l'on emploie à propos de l'armée et des “OpEx”. Voilà qui me sécurise totalement : toute la force de la nation venant au secours de profs ? Fichtre ! Je me demande bien ce que l'on pourrait demander de plus. Ajouter un “nous sommes en guerre” ? Gardons-en un peu pour la prochaine déclaration et ne gaspillons pas tout tout de suite par gourmandise…
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Si tu vales valeo.
- SoiréeHabitué du forum
Hâte de découvrir la tenue et l'équipement de cette force nationale projetable à volonté.
C'est tellement ce dont l'école a besoin. Heureusement que le ministère dispose de visionnaires de cette envergure.
C'est tellement ce dont l'école a besoin. Heureusement que le ministère dispose de visionnaires de cette envergure.
- LaotziSage
Les rectorats ont déjà des Equipes Mobiles de Sécurité, et les collectivités territoriales peuvent aussi avoir leurs Brigades de Sécurité (c'est le cas par exemple de la région IDF). De la com', donc...
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Laotzi a écrit:Les rectorats ont déjà des Equipes Mobiles de Sécurité, et les collectivités territoriales peuvent aussi avoir leurs Brigades de Sécurité (c'est le cas par exemple de la région IDF). De la com', donc...
Eh oui, mais là, mais là, c'est une Equipe Nationale : ça change tout. Et elle pourra projeter des forces partout à tout moment. En attendant une Equipe Mobile Mondiale ? Sans doute.
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Si tu vales valeo.
- CasparProphète
Ségolène Royal a suggéré sur BFM TV de poster des policiers à toutes les entrées de tous les lycées de France pour contrôler les voiles et aucun problème de moyen car selon elle "il y a un commissariat dans chaque quartier".
- DanskaProphète
Qui se dévoue pour leur rappeler que le 1er avril c'est dans quelques jours seulement ?
- Patience et raisonFidèle du forum
Elle est incroyable quand même!
Je ne suis pas sûre du tout que les commissariats (même en mobilisant les "Vigipirate" qui ne dépendent pas d'eux) de mon département aient assez d'effectifs...
Je ne suis pas sûre du tout que les commissariats (même en mobilisant les "Vigipirate" qui ne dépendent pas d'eux) de mon département aient assez d'effectifs...
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Scio me nihil scire
Ambassadeur de Sparte à Byzance.
« Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit » — Henri Lacordaire
« Quand le droit bavarde, le citoyen ne lui prête plus qu'une oreille distraite » — Rapport du Conseil d'État de 1991, De la sécurité juridique.
"Alors n’oubliez pas : si vous voulez vraiment être productifs, apprenez à travailler avec des outils qui font gagner du temps au lieu de tout refaire à la main. Mais si votre passion, c’est de ne surtout pas utiliser de livres déjà complets, et de réécrire votre propre truc à chaque fois parce que « Je préfère utiliser mes propres outils et je n’arrive pas à utiliser ceux des autres« , alors félicitations :
Vous êtes bons pour rejoindre l’Éducation Nationale française." Odieux ***.
- Amélie Oudéa-Castéra, notre nouvelle ministre
- Amélie Oudéa-Castéra, notre nouvelle ministre
- Amélie Oudéa-Castéra, notre ex-nouvelle ministre
- Interview de Nicole Belloubet à l'occasion de la publication du Rapport sur la Refondation de l'Ecole : "Il faut cesser de dire qu'il faut absolument lire et écrire à la fin du primaire".
- J-M Blanquer : les enseignants seront recrutés par les chefs d'établissement
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