- TangledingGrand Maître
Re: Tribune : "Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit"
Franchement je n'ai pas grand chose à répondre à celles et ceux qui ne voient dans le travail de cette élève que de la technicité. L'analyse est mise au service du sens. C'est ce que j'attends d'un commentaire littéraire. Et je maintiens que je pourrais sans peine mener ces élèves au commentaire littéraire avant la fin de la 6e.
A leur âge je travaillais avec ma professeure de français sur les Contes du chat perché. C'est mignon, j'aime beaucoup, mais c'était assez loin en difficulté de ce que je fais étudier à mes élèves de 6e, avec ce résultat à la clef, et alors que je suis un professeur tout à fait moyen.
C'est cette même élève qui spontanément en 6e en donnant son avis sur l'odyssée avait évoqué l'épisode du lit montrant la solidité de l'amour unissant Ulysse et Pénélope. Certes il y avait un peu d'approximation culturelle, une vision de l'amour plutôt post romantisme un peu éloignée de la réalité culturelle de la Grèce antique en cette matière, et j'avais donc apporté ces éléments correctifs. Mais prétendre que la technicité tourne à vide c'est d'une mauvaise foi que je trouve triste.
A leur âge je travaillais avec ma professeure de français sur les Contes du chat perché. C'est mignon, j'aime beaucoup, mais c'était assez loin en difficulté de ce que je fais étudier à mes élèves de 6e, avec ce résultat à la clef, et alors que je suis un professeur tout à fait moyen.
C'est cette même élève qui spontanément en 6e en donnant son avis sur l'odyssée avait évoqué l'épisode du lit montrant la solidité de l'amour unissant Ulysse et Pénélope. Certes il y avait un peu d'approximation culturelle, une vision de l'amour plutôt post romantisme un peu éloignée de la réalité culturelle de la Grèce antique en cette matière, et j'avais donc apporté ces éléments correctifs. Mais prétendre que la technicité tourne à vide c'est d'une mauvaise foi que je trouve triste.
- Isis39Enchanteur
Re: Tribune : "Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit"
Iphigénie a écrit:Oui mais le problème c’est que ce qui est aujourd’hui brillantissime relève du niveau attendu au certificat de fin d’études il y a cinquante ans…( il faudrait que je retrouve les sujets …)
Rappelons quand même que tous les enfants ne passaient pas le certificat d'études.
- VoltaireNiveau 10
Re: Tribune : "Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit"
On a des programmes extraordinairement ambitieux (et pompeux, du moins dans ma matière) mais absolument aucune exigence quand à leur appropriation par les élèves (la fameuse "bienveillance" dans la notation, qui conduit à mettre une note extravagante dès qu'il y a un mot-clé dans la réponse, et ce même si cette réponse est totalement incohérente par ailleurs. Tu demandes de peler une pomme, le gamin t'apporte un couteau et une fourchette et tape sur la fourchette avec le couteau, tu lui mets la moyenne parce qu'il a apporté un couteau (bon outil). Même si la maitrise du concept "pomme" est à perfectionner, et si la compétence "peler" n'est pas acquise.
- TangledingGrand Maître
Re: Tribune : "Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit"
Mon propos sur le collège, pour ce qui concerne ma discipline, pour la partie littérature, c'est que le niveau des meilleur•es n'a pas baissé, il est nettement supérieur à ce qu'il était quand j'avais leur âge, et encore une fois j'étais un littéraire, toujours 1er ou 2e en rédaction (mais ça émargeait à 15-16, alors que je mets 20 sans difficulté aux meilleures rédactions quand elles répondent à l'ensemble des exigences).
Par contre ce qui a baissé depuis mes débuts c'est le niveau des plus faibles. Cela fait 4-5 ans que j'ai notamment un nombre préoccupant d'élèves qui écrivent illisiblement ou à un rythme incompatible avec les exigences du collège. Et bien sûr la langue est totalement désarticulée, le vocabulaire étique (je ne parle pas de troubles dys, a priori des lacunes purement scolaires).
C'est cela qui me préoccupe plus qu'un prétendu niveau général.
Par contre ce qui a baissé depuis mes débuts c'est le niveau des plus faibles. Cela fait 4-5 ans que j'ai notamment un nombre préoccupant d'élèves qui écrivent illisiblement ou à un rythme incompatible avec les exigences du collège. Et bien sûr la langue est totalement désarticulée, le vocabulaire étique (je ne parle pas de troubles dys, a priori des lacunes purement scolaires).
C'est cela qui me préoccupe plus qu'un prétendu niveau général.
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- roxanneOracle
Re: Tribune : "Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit"
Je suis assez d’accord avec ça, c’est pareil au lycée, on a des élèves excellents vraiment.
- LouisBarthasExpert
Re: Tribune : "Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit"
À son apogée, au carrefour des années 60, la moitié aux deux tiers d'une génération - selon les régions - l'obtenaient.Isis39 a écrit:Iphigénie a écrit:Oui mais le problème c’est que ce qui est aujourd’hui brillantissime relève du niveau attendu au certificat de fin d’études il y a cinquante ans…( il faudrait que je retrouve les sujets …)
Rappelons quand même que tous les enfants ne passaient pas le certificat d'études.
Patrick Cabanel, La République du Certificat d'Études - Histoire et anthropologie d'un examen (XIXe-XXe siècle), Belin, 2002, pages 53-61).
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- LeclochardEmpereur
Re: Tribune : "Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit"
Voltaire a écrit:On a des programmes extraordinairement ambitieux (et pompeux, du moins dans ma matière) mais absolument aucune exigence quand à leur appropriation par les élèves (la fameuse "bienveillance" dans la notation, qui conduit à mettre une note extravagante dès qu'il y a un mot-clé dans la réponse, et ce même si cette réponse est totalement incohérente par ailleurs. Tu demandes de peler une pomme, le gamin t'apporte un couteau et une fourchette et tape sur la fourchette avec le couteau, tu lui mets la moyenne parce qu'il a apporté un couteau (bon outil). Même si la maitrise du concept "pomme" est à perfectionner, et si la compétence "peler" n'est pas acquise.
C’est de l’affichage. Bizarrement quand il le faut, on sait très bien noter sévèrement (examen du code, concours administratifs ou professionnels..). C’est donc qu’il y a bien une volonté de ne pas « pénaliser » l’erreur.
Le message de Tangleding, je le comprends comme un témoignage : « Voilà ce qu’on peut faire avec les meilleurs élèves. Ne désespérez pas. »
Pour avoir enseigné dans des établissements et des contextes très opposés (ville, campagne, zep, csp+..). Je peux affirmer qu’il y a partout des bons élèves ou du moins partout des élèves avec un bon potentiel. Il n’est cependant pas toujours exploité. Ce qu’a écrit son élève, on pourrait le trouver dans quasiment toutes les classes avec un enseignement approprié.
Maintenant, ce que je constate en pratique, quand je corrige le brevet pour prendre un examen où les copies sont mélangées et anonymes : la majorité a une orthographe défaillante, n’arrive pas à construire un raisonnement (voir le sujet de réflexion) et a tout simplement du mal à identifier un temps, une proposition ou la nature d’un mot. Il n’est pas exceptionnel que la moitié des dictées soient sanctionnées par un zéro. Des mots ordinaires posent problème (toutefois, parmi etc..).
Pour aller dans le sens de Tangleding, je constate que quelques copies surnagent : 4 ou 5 effectivement sont très agréables à lire, bien écrites et pertinentes, sauf que statistiquement, ce sont bien 4 ou 5 copies sur un paquet qui en comprend entre 35 et 40. Ça nous fait un élève ou deux (au mieux) sur dix qui s’en tirent honorablement.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- TangledingGrand Maître
Re: Tribune : "Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit"
Oui c'est à peu près le ratio. Avec un côté aléatoire au brevet. Des fois on tombe sur un paquet de l'enfer, il faut abandonner toute espérance.
L'an dernier c'est ce à quoi j'ai eu droit. Il n'y a eu qu'une bonne copie et comme j'étais trop lent c'est une collègue aidante qui a eu la chance de la corriger.
A l'écrit en rédaction je suis connu pour saquer, mes attentes sont élevées. A l'oral je suis plus arrangeant, notamment car l'entretien se dirige et j'essaie d'aider les candidat•es à ne pas passer à côté du texte. Et aussi parce que parfois tu te rends bien compte que pour tel descriptif ça a dû être un sacré barouf en cours, quand le collègue était présent, vu que personne ne sait de quoi on parle. Je ne juge pas le collègue responsable mais difficile de juger de la responsabilité du candidat alors.
L'an dernier c'est ce à quoi j'ai eu droit. Il n'y a eu qu'une bonne copie et comme j'étais trop lent c'est une collègue aidante qui a eu la chance de la corriger.
A l'écrit en rédaction je suis connu pour saquer, mes attentes sont élevées. A l'oral je suis plus arrangeant, notamment car l'entretien se dirige et j'essaie d'aider les candidat•es à ne pas passer à côté du texte. Et aussi parce que parfois tu te rends bien compte que pour tel descriptif ça a dû être un sacré barouf en cours, quand le collègue était présent, vu que personne ne sait de quoi on parle. Je ne juge pas le collègue responsable mais difficile de juger de la responsabilité du candidat alors.
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- PrezboGrand Maître
Re: Tribune : "Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit"
roxanne a écrit:Je suis assez d’accord avec ça, c’est pareil au lycée, on a des élèves excellents vraiment.
Mais dans quelle proportion ? Ces élèves ne nous paraissent-ils pas excellents simplement parce qu'ils respectent ce qui aurait autrefois été la norme (en tout cas dans les filières élitistes) ? J'avais trouvé il y a quelque temps un paquet de copie de DM de mathématiques de terminale C (1990 de mémoire) scannées et mis en ligne sur internet (je ne le retrouve hélas pas) et c'était impressionnant : tous les élèves ou presque s'exprimaient dans un français précis et construit, maîtrisaient les règles de présentation d'une copie et pouvaient mener des calculs complexes enchaînés sur plusieurs lignes. Et celui qui ne les maîtrisait pas se faisaient défoncer par le professeur (les commentaires de correction étaient très virulents, et seraient difficilement acceptés aujourd'hui), simplement parce cette maîtrise qui nous semble l'excellence était la norme attendue, dans une filière qui ne scolarisait évidemment pas tous les les élèves.
A lire ces vieilles copies, je me suis rappelé pourquoi les enseignants d'autrefois pouvaient donner des devoirs longs, et régulièrement, sans crouler sous les corrections : simplement parce qu'elles étaient lisibles.
Maintenant, si on en revient aux chiffres, ils sont clairs : seule une minorité infime des élèves sort maintenant du collège avec un niveau considéré comme très bon selon les échelles de comparaison internationales.
https://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/12/08122020Article637430181438022232.aspx.html
En 4ème, ce n'est pas plus fameux. La France a un score de 483 points ce qui nous met en dessous des moyennes de l'OCDE et de l'UE (511). Seuls la Roumanie dans l'UE et le Chili dans l'OCDE font pire que nous. On retrouve les mêmes caractéristiques qu'en CM1 : un très faible nombre d'élèves très bons : 2% (contre 11% dans l'UE) et de niveau élevé : 17% (contre 34% dans l'UE). Là aussi nos élèves ont presque une année de retard par rapport à leurs camarades des autres pays européens ou de l'OCDE. Il faut remonter à 1995 pour avoir une participation de la France dans TIMSS en 4ème. Et là la chute est brutale : en 1995 les collégiens français avaient un score moyen de 530 points !
- frecheGrand sage
Re: Tribune : "Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit"
J'ai passé le bac C en 1986, mais à l'époque, il n'y avait que 30% des élèves qui allaient au bac, et beaucoup moins en TC (nous étions 16 sur 90 élèves de terminale)
- TangledingGrand Maître
Re: Tribune : "Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit"
Non. Ces élèves sont excellentes (oui ce sont très souvent des filles), et elles le sont malgré les difficultés que nous avons à enseigner dans des classes avec 10 à 20% d'élèves qui n'ont absolument pas le niveau.
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- KihyaNiveau 6
Re: Tribune : "Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit"
LouisBarthas a écrit:Apprendre à lire ou savoir tenir un crayon n'est pas une question de moyens. L'école primaire a assuré durant un siècle, jusqu'aux années 70, un enseignement de grande qualité des matières fondamentales, avec moins de moyens qu'aujourd'hui.Tangleding a écrit:Donc résoudre les problèmes en amont du collège en donnant aux PE les moyens dont ils ont besoin. Et nous donner au collège les moyens dont nous avons besoin et dont nous continuerons toujours d'avoir besoin quand on arrêtera de faire entrer en 6e des élèves qui parfois ne savent pas lire ou tenir un stylo. Parce que je ne suis pas compétent pour apprendre à lire à un enfant, ni pour lui apprendre le geste grapho-moteur.
Je pense aussi que le problème n'est pas une question de moyens, vraiment, mais plutôt de mentalité.
Je suis en REP et je vais faire passer plusieurs élèves qui n'ont absolument pas acquis les bases que l'on attend en fin de primaire ...
Entre autres, R : son écriture est illisible. Vraiment. oui, mais il est dyyyyys ... orthographique, graphique, ce que vous voulez, alors on ne peut pas lui en vouloir. Les parents ne suivent pas beaucoup beaucoup, et il n'y a pas de sous à la maison, et c'est compliqué avec 5 enfants, hein, alors il n'y a pas vraiment de suivi à l'extérieur. Et comme on tolère que son écriture soit imparfaite, à quoi bon faire des efforts ?
Et j'en ai plein comme lui. Tous ont une "bonne raison" d'avoir un baobab dans la main, et comme on essaie de valoriser au maximum ce qui est bien réalisé, ils ne voient pas l'intérêt de faire plus.
- PrezboGrand Maître
Re: Tribune : "Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit"
Tangleding a écrit:Non. Ces élèves sont excellentes (oui ce sont très souvent des filles), et elles le sont malgré les difficultés que nous avons à enseigner dans des classes avec 10 à 20% d'élèves qui n'ont absolument pas le niveau.
10 à 20 % seulement ? Mais c'est un rêve !
(J'ai peut-être une vision déformée du fait que j'enseigne les mathématiques, matière où l'écart entre les attendus théoriques des programmes et la maîtrise des prérequis par les élèves est devenue insupportable à tous les niveaux, y compris dans les classes de spé de lycées, dans des proportions variables).
- adumbrateNiveau 10
Re: Tribune : "Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit"
Tangleding a écrit:Et je maintiens que je pourrais sans peine mener ces élèves au commentaire littéraire avant la fin de la 6e.
Vraie question de ma part : quel en serait l'intérêt ?
Il y a d'autres façons d'appréhender un texte que l'analyse littéraire telle quelle se pratique au lycée. A 11 ans, il ne me semble vraiment pas que la priorité soit là, surtout que pour les élèves en difficulté (qui peuvent représenter la moitié des élèves, dans mes classes), c'est totalement inaccessible.
- ElyasEsprit sacré
Re: Tribune : "Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit"
adumbrate a écrit:Tangleding a écrit:Et je maintiens que je pourrais sans peine mener ces élèves au commentaire littéraire avant la fin de la 6e.
Vraie question de ma part : quel en serait l'intérêt ?
Il y a d'autres façon d'appréhender un texte que l'analyse littéraire telle quelle se pratique au lycée. A 11 ans, il ne me semble vraiment pas que la priorité soit là, surtout que pour les élèves en difficulté (qui peuvent représenter la moitié des élèves, dans mes classes), c'est totalement inaccessible.
Ah bon ? Il y a un réel intérêt. Celui de les former intellectuellement et de leur donner de l'expérience. Une grande partie de mes élèves fait dans ma discipline des travaux de grande qualité. A un moment, il faut aussi se demander si on donne du niveau ou pas. J'ai déjà raconté l'anecdote de mes élèves de 6e qui apprenaient à leurs grands frères ou grandes soeurs en Tle à faire l'épreuve de cartographie. On a trop nivelé par le bas et on leur apprend les choses trop tard. On prend nos élèves pour des idiots alors qu'ils ne le sont pas et cet abrutissement trouve son apothéose à 16 ans.
- roxanneOracle
Re: Tribune : "Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit"
Oui avec une vraie méthode de travail déjà.Tangleding a écrit:Non. Ces élèves sont excellentes (oui ce sont très souvent des filles), et elles le sont malgré les difficultés que nous avons à enseigner dans des classes avec 10 à 20% d'élèves qui n'ont absolument pas le niveau.
- IphigénieProphète
Re: Tribune : "Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit"
Ah bon? Il y a la tête bien faite et la tête bien pleine: avant de faire des commentaires critiques encore faut-il être capable de développer des émotions et des sentiments: c’est tout l’enjeu de la littérature à moins de n’y voir que des exercices de style, façon Queneau .Elyas a écrit:adumbrate a écrit:Tangleding a écrit:Et je maintiens que je pourrais sans peine mener ces élèves au commentaire littéraire avant la fin de la 6e.
Vraie question de ma part : quel en serait l'intérêt ?
Il y a d'autres façon d'appréhender un texte que l'analyse littéraire telle quelle se pratique au lycée. A 11 ans, il ne me semble vraiment pas que la priorité soit là, surtout que pour les élèves en difficulté (qui peuvent représenter la moitié des élèves, dans mes classes), c'est totalement inaccessible.
Ah bon ? Il y a un réel intérêt. Celui de les former intellectuellement et de leur donner de l'expérience. Une grande partie de mes élèves fait dans ma discipline des travaux de grande qualité. A un moment, il faut aussi se demander si on donne du niveau ou pas. J'ai déjà raconté l'anecdote de mes élèves de 6e qui apprenaient à leurs grands frères ou grandes soeurs en Tle à faire l'épreuve de cartographie. On a trop nivelé par le bas et on leur apprend les choses trop tard. On prend nos élèves pour des idiots alors qu'ils ne le sont pas et cet abrutissement trouve son apothéose à 16 ans.
Par contre les élèves ne sont pas devenus stupides en quelques générations il fo t ce qu’ont leur apprend plus ou moins bien. Et là je suis d’accord, on n’a cessé de niveler parce qu’on a pris et on continue de prendre pour référence les élèves en difficulté en entraînant ainsi tous les élèves dans la difficulté. Non qu’il faille être impitoyable comme on pouvait l’être jadis pour les élèves en difficulté mais il faut les estimer assez pour leur donner envie de faire un effort et ne pas les conforter dans leur incapacité réelle ou construite au fil des ans.
- Stel6584Niveau 7
Re: Tribune : "Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit"
Kihya a écrit:LouisBarthas a écrit:Apprendre à lire ou savoir tenir un crayon n'est pas une question de moyens. L'école primaire a assuré durant un siècle, jusqu'aux années 70, un enseignement de grande qualité des matières fondamentales, avec moins de moyens qu'aujourd'hui.Tangleding a écrit:Donc résoudre les problèmes en amont du collège en donnant aux PE les moyens dont ils ont besoin. Et nous donner au collège les moyens dont nous avons besoin et dont nous continuerons toujours d'avoir besoin quand on arrêtera de faire entrer en 6e des élèves qui parfois ne savent pas lire ou tenir un stylo. Parce que je ne suis pas compétent pour apprendre à lire à un enfant, ni pour lui apprendre le geste grapho-moteur.
Je pense aussi que le problème n'est pas une question de moyens, vraiment, mais plutôt de mentalité.
Je suis en REP et je vais faire passer plusieurs élèves qui n'ont absolument pas acquis les bases que l'on attend en fin de primaire ...
Entre autres, R : son écriture est illisible. Vraiment. oui, mais il est dyyyyys ... orthographique, graphique, ce que vous voulez, alors on ne peut pas lui en vouloir. Les parents ne suivent pas beaucoup beaucoup, et il n'y a pas de sous à la maison, et c'est compliqué avec 5 enfants, hein, alors il n'y a pas vraiment de suivi à l'extérieur. Et comme on tolère que son écriture soit imparfaite, à quoi bon faire des efforts ?
Et j'en ai plein comme lui. Tous ont une "bonne raison" d'avoir un baobab dans la main, et comme on essaie de valoriser au maximum ce qui est bien réalisé, ils ne voient pas l'intérêt de faire plus.
Quand j'étais en éducation prioritaire, je voyais ce profil d'élèves plus souvent qu'en collège hors éducation prioritaire et il était très difficile de les faire progresser une fois les mauvaises habitudes prises et les difficultés ancrées. On avait essayé plusieurs dispositifs avec des classes à soutien ou avec les devoirs faits (les élèves inscrits étaient souvent des élèves en difficulté mais ils n'avaient pas le matériel et n'apportaient pas le travail à faire), malheureusement, les lacunes étaient toujours présentes et les élèves étaient très fâchés avec l'école. Pour ces élèves, il aurait fallu un véritable dispositif de remise à niveau et de coaching, que nos moyens ne permettaient pas de mettre en place.
- ElyasEsprit sacré
Re: Tribune : "Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit"
Iphigénie a écrit:Ah bon? Il y a la tête bien faite et la tête bien pleine: avant de faire des commentaires critiques encore faut-il être capable de développer des émotions et des sentiments: c’est tout l’enjeu de la littérature à moins de n’y voir que des exercices de style, façon Queneau .Elyas a écrit:adumbrate a écrit:Tangleding a écrit:Et je maintiens que je pourrais sans peine mener ces élèves au commentaire littéraire avant la fin de la 6e.
Vraie question de ma part : quel en serait l'intérêt ?
Il y a d'autres façon d'appréhender un texte que l'analyse littéraire telle quelle se pratique au lycée. A 11 ans, il ne me semble vraiment pas que la priorité soit là, surtout que pour les élèves en difficulté (qui peuvent représenter la moitié des élèves, dans mes classes), c'est totalement inaccessible.
Ah bon ? Il y a un réel intérêt. Celui de les former intellectuellement et de leur donner de l'expérience. Une grande partie de mes élèves fait dans ma discipline des travaux de grande qualité. A un moment, il faut aussi se demander si on donne du niveau ou pas. J'ai déjà raconté l'anecdote de mes élèves de 6e qui apprenaient à leurs grands frères ou grandes soeurs en Tle à faire l'épreuve de cartographie. On a trop nivelé par le bas et on leur apprend les choses trop tard. On prend nos élèves pour des idiots alors qu'ils ne le sont pas et cet abrutissement trouve son apothéose à 16 ans.
Par contre les élèves ne sont pas devenus stupides en quelques générations il fo t ce qu’ont leur apprend plus ou moins bien. Et là je suis d’accord, on n’a cessé de niveler parce qu’on a pris et on continue de prendre pour référence les élèves en difficulté en entraînant ainsi tous les élèves dans la difficulté. Non qu’il faille être impitoyable comme on pouvait l’être jadis pour les élèves en difficulté mais il faut les estimer assez pour leur donner envie de faire un effort et ne pas les conforter dans leur incapacité réelle ou construite au fil des ans.
Sincèrement, je pense que balancer qu'enseigner les pratiques langagières qui permettent d'aller au-delà du sens littéral serait une bonne chose et permettrait justement d'avoir une culture littéraire plus riche. Enfin bon, on ne sera pas d'accord dessus. Des tas d'élèves n'en peuvent plus des questionnaires simplistes balancés dans des tas de disciplines et d'autres façons d'aborder des textes et des dossiers documentaires feraient monter le niveau tout en donnant une culture solide aux gamins.
- Stel6584Niveau 7
Re: Tribune : "Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit"
Elyas a écrit:Iphigénie a écrit:Ah bon? Il y a la tête bien faite et la tête bien pleine: avant de faire des commentaires critiques encore faut-il être capable de développer des émotions et des sentiments: c’est tout l’enjeu de la littérature à moins de n’y voir que des exercices de style, façon Queneau .Elyas a écrit:adumbrate a écrit:
Vraie question de ma part : quel en serait l'intérêt ?
Il y a d'autres façon d'appréhender un texte que l'analyse littéraire telle quelle se pratique au lycée. A 11 ans, il ne me semble vraiment pas que la priorité soit là, surtout que pour les élèves en difficulté (qui peuvent représenter la moitié des élèves, dans mes classes), c'est totalement inaccessible.
Ah bon ? Il y a un réel intérêt. Celui de les former intellectuellement et de leur donner de l'expérience. Une grande partie de mes élèves fait dans ma discipline des travaux de grande qualité. A un moment, il faut aussi se demander si on donne du niveau ou pas. J'ai déjà raconté l'anecdote de mes élèves de 6e qui apprenaient à leurs grands frères ou grandes soeurs en Tle à faire l'épreuve de cartographie. On a trop nivelé par le bas et on leur apprend les choses trop tard. On prend nos élèves pour des idiots alors qu'ils ne le sont pas et cet abrutissement trouve son apothéose à 16 ans.
Par contre les élèves ne sont pas devenus stupides en quelques générations il fo t ce qu’ont leur apprend plus ou moins bien. Et là je suis d’accord, on n’a cessé de niveler parce qu’on a pris et on continue de prendre pour référence les élèves en difficulté en entraînant ainsi tous les élèves dans la difficulté. Non qu’il faille être impitoyable comme on pouvait l’être jadis pour les élèves en difficulté mais il faut les estimer assez pour leur donner envie de faire un effort et ne pas les conforter dans leur incapacité réelle ou construite au fil des ans.
Sincèrement, je pense que balancer qu'enseigner les pratiques langagières qui permettent d'aller au-delà du sens littéral serait une bonne chose et permettrait justement d'avoir une culture littéraire plus riche. Enfin bon, on ne sera pas d'accord dessus. Des tas d'élèves n'en peuvent plus des questionnaires simplistes balancés dans des tas de disciplines et d'autres façons d'aborder des textes et des dossiers documentaires feraient monter le niveau tout en donnant une culture solide aux gamins.
Pourrais-tu donner des exemples ?
En français, en 3e notamment, on est tiraillé par la préparation du brevet qui évalue les élèves en compréhension avec un questionnaire et les attentes du lycée.
- IphigénieProphète
Re: Tribune : "Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit"
Je crains qu’on ne soit pas d’accord non plus sur ce qu’est un questionnaire simpliste ( il peut y avoir simplicité dans la technicité, qui a été introduite justement quand la chute de niveau a rendu impossible l’accès direct aux textes) ou d’autres façons plus stimulantes d’aborder les textes autrement. Sur la cartographie, je m’abstiendrais, n’y connaissant rien.
- DesolationRowEmpereur
Re: Tribune : "Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit"
Qu'il y ait des élèves excellents, encore heureux et bien sûr. Qu'ils soient plus excellents qu'il y a vingt ou trente ans, je ne le crois pas un instant.
- TangledingGrand Maître
Re: Tribune : "Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit"
Si on me donne des textes littéraires à faire étudier c'est pour étudier le fait qu'ils sont littéraires. C'est mon boulot, de la 6e au lycée. On me confie des élèves de 6e, je leur fais étudier le programme de littérature de 6e en leur rendant accessible le plus haut sens des textes.adumbrate a écrit:Tangleding a écrit:Et je maintiens que je pourrais sans peine mener ces élèves au commentaire littéraire avant la fin de la 6e.
Vraie question de ma part : quel en serait l'intérêt ?
Il y a d'autres façons d'appréhender un texte que l'analyse littéraire telle quelle se pratique au lycée. A 11 ans, il ne me semble vraiment pas que la priorité soit là, surtout que pour les élèves en difficulté (qui peuvent représenter la moitié des élèves, dans mes classes), c'est totalement inaccessible.
C'est une méthode, cela s'apprend, et je la leur apprends. Et si ça semble extraordinaire pour les meilleurs élèves, en vérité ceux qui progressent le plus ne sont pas les élèves de la tête de classe, mais les autres, même si ça prend du temps (mais retarder d'un an ne les aidera pas, au contraire).
Le problème c'est les élèves en échec, ils arrivent en échec et ils restent en échec. Je suis inutile pour eux. C'est cela qui ne va pas.
Mais ne peut-on pas faire en sorte qu'ils n'arrivent pas en échec avant la phase d'approfondissement des apprentissages que constitue le collège ???
Par ailleurs on fait quoi pour les élèves brillant•es ? Iels ont le droit à ce qu'on s'occupe de nourrir leur intelligence ?
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- TangledingGrand Maître
Re: Tribune : "Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit"
@iphigénie : franchement si ma façon d'aborder les textes n'était pas stimulante pour les élèves les plus performants, et dans une certaine mesure pour tous les élèves à l'oral, je serais au courant depuis le temps. Certes pour ma part je ne revendique pas une simplicité de mes questionnaires, mais peut-être est-ce simplement que je ne suis pas très doué quand il s'agit de faire simple. C'est un défaut personnel, je l'ai déjà dit je ne suis pas un très bon professeur.
@DR : je suis de 1980, j'ai eu mon bac en 1998, on nous lisait des travaux d'élèves, les bonnes copies, c'était la mienne ou celle de deux collégiennes dont je me souviens encore du nom. Nous étions incapables de faire cela à leur âge. Et les élèves non littéraires, qui avaient pourtant meilleur niveau dans l'absolu que leurs équivalents d'aujourd'hui, iels ne progressaient pas. C'était mes potes, ils me donnaient leurs rédacs à relire. On ne leur expliquait aucune technique pour améliorer leurs travaux, et leurs travaux restaient indigents.
Mais oui les sujets étaient plus "libres", accordaient plus de place à l'imagination.
Moi je ne travaille pas que pour les littéraires.
@DR : je suis de 1980, j'ai eu mon bac en 1998, on nous lisait des travaux d'élèves, les bonnes copies, c'était la mienne ou celle de deux collégiennes dont je me souviens encore du nom. Nous étions incapables de faire cela à leur âge. Et les élèves non littéraires, qui avaient pourtant meilleur niveau dans l'absolu que leurs équivalents d'aujourd'hui, iels ne progressaient pas. C'était mes potes, ils me donnaient leurs rédacs à relire. On ne leur expliquait aucune technique pour améliorer leurs travaux, et leurs travaux restaient indigents.
Mais oui les sujets étaient plus "libres", accordaient plus de place à l'imagination.
Moi je ne travaille pas que pour les littéraires.
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- IphigénieProphète
Re: Tribune : "Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit"
Mais je ne réponds pas du tout sur ce qui te concerne, je réponds à ce que me dit balance Elyas!
Et je n’ai rien à redire à ton questionnaire d’ailleurs (je tique juste sur l’abondance des repérages de figures qui prime sur le reste, mais c’est une vieille discussion n’est-ce pas! ). On discute juste sur le niveau de ce qui est remarquable, attendu aujourd’hui, hier, etc
Je ne parle pas que d’imagination, mais de sensibilité parce que je pense que c’est très important, très négligé, et très dommageable et pas que pour la formation des littéraires d’ailleurs!
Et je n’ai rien à redire à ton questionnaire d’ailleurs (je tique juste sur l’abondance des repérages de figures qui prime sur le reste, mais c’est une vieille discussion n’est-ce pas! ). On discute juste sur le niveau de ce qui est remarquable, attendu aujourd’hui, hier, etc
Je ne parle pas que d’imagination, mais de sensibilité parce que je pense que c’est très important, très négligé, et très dommageable et pas que pour la formation des littéraires d’ailleurs!
- Marie LaetitiaBon génie
Re: Tribune : "Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit"
Elyas a écrit:
Sincèrement, je pense que balancer qu'enseigner les pratiques langagières qui permettent d'aller au-delà du sens littéral serait une bonne chose et permettrait justement d'avoir une culture littéraire plus riche. Enfin bon, on ne sera pas d'accord dessus. Des tas d'élèves n'en peuvent plus des questionnaires simplistes balancés dans des tas de disciplines et d'autres façons d'aborder des textes et des dossiers documentaires feraient monter le niveau tout en donnant une culture solide aux gamins.
Qu'est-ce que tu veux dire avec cette expression? Ce n'est pas la première fois que je la voie, mais... j'aimerais bien comprendre.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
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