- isocèleNiveau 7
Quel courage, Ernya et Euterpe...
Beaucoup de termes me sont encore tout à fait inconnus (décumulatif, entre autres...), je vais vraiment m'y mettre (comme un mantra sans cesse répété).
Beaucoup de termes me sont encore tout à fait inconnus (décumulatif, entre autres...), je vais vraiment m'y mettre (comme un mantra sans cesse répété).
- spoiler:
- Une remarque :
"en moins d'un demi-quart d'heure" ne fait pas partie de la subordonnée périphrastique (autre mot que je découvre !), il serait plutôt CCT de achever.
Une question :
Je me demande comment analyser "Pour parler plus humainement et plus intelligiblement" qui n'a rien à voir avec le reste de la phrase.
Merci pour vos pistes.
- ernyaFidèle du forum
tu as raison, je corrige !isocèle a écrit:
"en moins d'un demi-quart d'heure" ne fait pas partie de la subordonnée périphrastique (autre mot que je découvre !), il serait plutôt CCT de achever.
comme un simple complément circonstanciel de but ?isocèle a écrit:
Je me demande comment analyser "Pour parler plus humainement et plus intelligiblement" qui n'a rien à voir avec le reste de la phrase.
Merci pour vos pistes
Sinon, je travaille avec de vieux cours et deux grammaires. Je ne suis pas sûre de savoir exactement définir "pronom décumulatif" devant un jury à l'oral, si ça peut te rassurer...
- isocèleNiveau 7
Pour parler plus humainement et plus intelligiblement, il était entre cinq et six quand une charrette entra dans les halles du Mans.ernya a écrit:
comme un simple complément circonstanciel de but ?
Les deux instances "narration et fiction" se heurtent et à mon sens, jamais la première ne pourra être CC but de la seconde, c'est la raison pour laquelle j'essaie d'imaginer une fonction grammaticale pour la première, autre que stylistique, dialogue avec le lecteur.
Bon, y a du job !
- ernyaFidèle du forum
Hum, après réflexion, je me demande s'il ne s'agit pas d'une proposition incidente.
- isocèleNiveau 7
Ah merci Ernya, voilà le terme qui m'échappait. A ne pas analyser donc dans un sujet sur les subordonnées mais à ne pas oublier dans le cas d'un sujet sur la phrase complexe (avec peut-être une principale sous-entendue "il faudrait écrire :" ?)
Bon week-end !
Bon week-end !
- ernyaFidèle du forum
Le sujet suivant, c'est la formes en -ant, donc ?
Je propose donc p 242-243 Scarron, de "Je ne dis pas cela" à " qu'il ouvrît promptement".
Je propose donc p 242-243 Scarron, de "Je ne dis pas cela" à " qu'il ouvrît promptement".
- eponine21Niveau 8
Oui, c’est ce que j’aurais dit mais je suis comme vous, pas infaillible en grammaire.Euterpe03 a écrit:@eponine21 . Bien sûr que tu peux te permettre ! J'ai essayé, peiné et fourni quelque chose qui n'est pas juste à 100%, j'en suis persuadée. Je m'entraîne et j'espère que nos entraînements permettront de progresser. J'ai été vite pour les participiales, et je n'ai pas pensé que c'était comme les infinitives (un sujet différent). Du coup, je m'interroge sur ayant attrapé etc. C'est une expansion du nom
- marou44Niveau 2
Bonjour à tous, est-ce que vous pourriez m'expliquer comment faites-vous pour délimiter les passages dans le livre ? La délimitation est d'ordre purement grammatical ? Le sens est-il pris en compte ?
- Euterpe03Niveau 5
@ernya @isocèle
Revenant à "pour parler etc.", j'en ai parlé à mes collègues. On pense bien que c'est un cc de but, il est bien supprimable et complément de phrase (certains cc sont prédicatifs et rattachés au verbe). On ne voit pas pourquoi le côté metatextuel empêche le cc de but et fait une proposition incidente. Bon je recherche tout ça quand je rentre de voyage scolaire.
@marou44
Personnellement, quand je lis, il y a des choses frappantes et c'est ce que j'ai pu proposer. Je ne sais si c'est un bon découpage. Il a juste le mérite de présenter des occurrences variées.
Revenant à "pour parler etc.", j'en ai parlé à mes collègues. On pense bien que c'est un cc de but, il est bien supprimable et complément de phrase (certains cc sont prédicatifs et rattachés au verbe). On ne voit pas pourquoi le côté metatextuel empêche le cc de but et fait une proposition incidente. Bon je recherche tout ça quand je rentre de voyage scolaire.
@marou44
Personnellement, quand je lis, il y a des choses frappantes et c'est ce que j'ai pu proposer. Je ne sais si c'est un bon découpage. Il a juste le mérite de présenter des occurrences variées.
- isocèleNiveau 7
Euterpe03 a écrit:@ernya @isocèle
Revenant à "pour parler etc.", j'en ai parlé à mes collègues. On pense bien que c'est un cc de but, il est bien supprimable et complément de phrase (certains cc sont prédicatifs et rattachés au verbe). On ne voit pas pourquoi le côté metatextuel empêche le cc de but et fait une proposition incidente. Bon je recherche tout ça quand je rentre de voyage scolaire.
Bonjour Euterpe
Je reste campée sur mon intuition. il était entre cinq et six quand une charrette entra dans les halles du Mans même en complément de phrase (si tant est que j'aie bien compris la notion - pour moi, sur l'ensemble de la phrase), on ne peut se poser la question Dans quel but était-il entre cinq et six... halles du Mans ? et répondre : "pour parler + humainement...", je pense qu'il y a donc une proposition sous-entendue du type "j'aurais dû/pu écrire" . Je vais aussi fouiller les questions de grammaire dans l'atlande, c'est sûr que le cas n'est pas unique.
A bientôt
- HélanneNiveau 1
Bonjour,
J’ai jeté un œil dans la GMF et voici ce que j’ai trouvé page 143, dans une partie consacrée aux compléments circonstanciels :
« On rangera dans la catégorie générale de la modalisation les « commentaires énonciatifs [...] Ce type de modalisation est exprimée par des adverbes, des groupes prépositionnels et des propositions circonstancielles. » Suivent des exemples dont : « Pour résumer / conclure, (je dis que) l’entreprise comporte trop de risques. »
Ça me semble représenter le même cas que dans la phrase : « Pour parler plus humainement [...], (je dirai que) il était entre 5 et 6... »
C’est pas toujours clair ces histoires de compléments circonstanciels. En reprenant la GMF pour potasser les appositions, je me suis rendu compte que je les confondais souvent avec des compléments circonstanciels. D’ailleurs pour moi ce n’est toujours pas clair...
J’ai jeté un œil dans la GMF et voici ce que j’ai trouvé page 143, dans une partie consacrée aux compléments circonstanciels :
« On rangera dans la catégorie générale de la modalisation les « commentaires énonciatifs [...] Ce type de modalisation est exprimée par des adverbes, des groupes prépositionnels et des propositions circonstancielles. » Suivent des exemples dont : « Pour résumer / conclure, (je dis que) l’entreprise comporte trop de risques. »
Ça me semble représenter le même cas que dans la phrase : « Pour parler plus humainement [...], (je dirai que) il était entre 5 et 6... »
C’est pas toujours clair ces histoires de compléments circonstanciels. En reprenant la GMF pour potasser les appositions, je me suis rendu compte que je les confondais souvent avec des compléments circonstanciels. D’ailleurs pour moi ce n’est toujours pas clair...
- isocèleNiveau 7
Merci Hélanne, je viens de me procurer la GMF et la page 143 devient 266 dans mon édition, c'est touffu !
Un circonstant de commentaire énonciatif, donc.
Un circonstant de commentaire énonciatif, donc.
- Euterpe03Niveau 5
Hé bien, ça nous aura fait chercher...
Merci les filles, ne rentrant que mardi je ne pouvais regarder
Merci les filles, ne rentrant que mardi je ne pouvais regarder
- ernyaFidèle du forum
Voici ma proposition pour le sujet suivant : les formes en -ANT p 242-243 Scarron, de "Je ne dis pas cela" à " qu'il ouvrît promptement".
J'ai hâte d'avoir vos retours car je n'ai jamais très bien compris cette tripartition.
J'ai hâte d'avoir vos retours car je n'ai jamais très bien compris cette tripartition.
- Spoiler:
INTRO :L’étude des formes en –ANT suppose une triade composée autour du gérondif, de l’adjectif et du participe présent. Cette tripartition est encore récente au XVIIe siècle. On avait auparavant, depuis le latin, plutôt une bipartition avec d’un côté le participe, variable, et de l’autre le gérondif, invariable.
En français moderne, les frontières entre ces unités sont assez claires et sont déterminées par des critères morphologiques, syntaxiques et sémantiques.
Sur le plan morphologique, le gérondif suppose la présence de la préposition EN, ce qui l’oppose au participe présent. Le gérondif et le participe présent s’opposent toutefois à l’adjectif car contrairement à ce dernier, ils sont tous deux invariables.
Sur le plan syntaxique, le gérondif et le participe présent peuvent tous deux régir des compléments, ce qui n’est pas le cas pour l’adjectif verbal. Le gérondif va avoir une fonction adverbiale et l’adjectif une fonction adjectivale.
Sur le plan sémantique, l’adjectif verbal dénote une propriété alors que le participe présent dénote un procès.
On optera un plan tripartite en effectuant un classement par nature afin de classer les 11 occurrences de notre texte.
I) Le participe présent
Le participe présent fait partie des modes non personnels et non temporels du verbe. Il est invariable en genre et en nombre, il n’admet pas de marque de degré et il est obligatoirement postposé au nom. Il peut être paraphrasé par une relative. En tant que forme verbale, il est susceptible de régir des compléments.
Le participe présent diffère du participe passé par son aspect sécant.
1) « l’ayant fait comme elle avait dit »
2) « le reste étant distribué à poids égal »
Pour ces deux occurrences, nous avons un participe présent composé. Elles envisagent le procès comme achevé, accompli. Elles marquent une antériorité par rapport au verbe conjugué de la proposition dont elles dépendent.
Dans le cas de l’occurrence 1) le participe présent régi le pronom complément « l’ » qui a pour antécédent « la porte ».
Dans chacune de ces occurrences, le participe présent possède un contrôleur (« elle » pour l’occurrence 1) et « le reste » pour l’occurrence 2)).
3) « sa mauvaise intention la faisant rougir »
Le participe présent « faisant » a ici pour contrôleur le GN « sa mauvaise intention ». Le participe présent est ici le support d’une périphrase verbale factitive.
4) « cependant la Bouvillon »
Cette occurrence constitue un cas limite. Le mot est formé du participe présent de « pendre » et du pronom sujet « ce ». La soudure est récente au XVIIe siècle et le pronom « ce » est toujours tonique en français classique.
II) Le gérondifEn français moderne, le gérondif doit avoir son contrôleur comme sujet de la proposition dans laquelle il est inclus. Ce n’et toutefois pas toujours le cas en français classique.5) « en l’allant fermer au verrou »
Le gérondif a la même forme que le participe présent. Il participe à la fois du verbe et de l’adverbe et il se construit fréquemment avec la morphème « en ». Il a une valeur circonstancielle.
6) « le pauvre garçon le fit en tremblant »
On a bien ici des gérondifs à valeur circonstancielle. Le syntagme de l’occurrence 6) peut en effet être facilement déplaçable dans la phrase et est incident à la proposition « le pauvre garçon le fit ». Dans le cadre de l’occurrence 5), le gérondif régit une périphrase verbale
7) « se remuant en son harnais »
8) « lui tâtant les flancs »
9)« frappant des pieds et des mains »
10) « criant au Destin qu’il ouvrît promptement »
Pour ces quatre occurrences, on pourrait gloser en rajoutant le morphème « en ». De plus, le procès exprimé ici marque toujours une simultanéité avec les verbes conjugués des propositions principales. On constate une nouvelle fois la capacité de rection du gérondif car les occurrences 8) et 9) régissent des compléments d’objet direct et l’occurrence 10) régit une proposition conjonctive pure.
III) L'adjectif verbalL’adjectif verbal est une forme obtenue par conversion du participe présent. L’adjectif verbal contrairement au participe présent dénote une propriété. On ne trouve qu’une seule occurrence dans notre extrait :11) « ses petits yeux fort étincelants »
Le mot « étincelants » est issu par conversion du verbe « étinceler ». Il vient ici qualifier le nom commun « yeux » avec lequel il s’accorde. Par ailleurs, il supporte ici la variation en degré grâce à l’adverbe « fort ».
CONCLU :
On retrouve bien ici l’aspect diachronique de l’absence du morphème « en » qui est typique de la langue classique. La présence assez abondante dans cet extrait des formes en -ant souligne l’aspect très théâtral de cet extrait.
- yranohHabitué du forum
Ernya, je n'ai lu que l'intro et la première partie. Je trouve ton plan logique, mais j'ai été surpris par ce que tu dis des participes présents. Pour moi, "ayant fait" est un participe passé, certes composé, et c'est aussi ce que dit la GMF (je viens de vérifier).
Le second un participe présent passif.
On a donc deux auxiliaires au participe présent. Je ne connais pas la terminologie, mais je pense qu'il faut distinguer entre le mode participe et la forme participe.
J'aurais aussi rapidement fait un sort à la morphologie (composés à partir de la P4) étant donné qu'ici tu as deux exceptions (ayant et étant) et une forme régulière (faisant).
Le second un participe présent passif.
On a donc deux auxiliaires au participe présent. Je ne connais pas la terminologie, mais je pense qu'il faut distinguer entre le mode participe et la forme participe.
J'aurais aussi rapidement fait un sort à la morphologie (composés à partir de la P4) étant donné qu'ici tu as deux exceptions (ayant et étant) et une forme régulière (faisant).
- Euterpe03Niveau 5
Bonjour,
trouvant un peu de force et un peu de temps entre les bulletins et les copies, j'ai recopié mon brouillon sur les formes en -ant.
Le voici :
Sur quoi travaille-t-on après ? A-t-on une idée ? j'ai vu des passages de Voltaire intéressants.
@Ernya : j'analyse ton travail ce week end plus en détail mais ça me parait juste.
trouvant un peu de force et un peu de temps entre les bulletins et les copies, j'ai recopié mon brouillon sur les formes en -ant.
Le voici :
- Spoiler:
- Les formes en –ant regroupent plusieurs catégories grammaticales qui n’ont pas forcément de lien. En effet, les adjectifs verbaux, variables, sont une forme lexicale qui diffère totalement des deux autres formes verbales en –ant, invariables, et qui peuvent revêtir des fonctions grammaticales autres que celles d’un adjectif : le participe présent et le gérondif. Notre étude suivra la tripartition des formes en –ant selon leur classe grammaticale.
Notre texte présente les occurrences suivantes :
-En l’allant fermer
-L’ayant fait
-Ses petits yeux fort étincelants
-Le reste étant distribué
Sa mauvaise intention la faisant rougir
-Se remuant en son harnais
-En tremblant
Et cependant ?
La Bouvillon lui tâtant
-Frappant des pieds et des mains
-Criant au Destin
I – L’adjectif verbal :
Adjectif qualificatif qui se termine par le suffixe –ant et que l’on peu distinguer du participe présent par diverses variantes orthographiques : navigant, naviguant ; convaincant, convainquant, par exemple. Contrairement au participe, il s’accorde en genre et en nombre avec le nom ou le pronom qu’il complète. Il revêt les fonctions possibles d’un adjectif qualificatif.
« Ses petits yeux fort étincelants » : adjectif verbal postposé au nom « yeux » qu’il complète et avec lequel il s’accorde, il est précédé de l’adverbe intensif « fort » et il a pour fonction épithète lié. Il appartient au GN « Ses petits yeux fort étincelants » qui est Cod du verbe « approcha ». On peut le reformuler par une relative « qui étincèlent fortement »
II – Le participe présent :
Forme invariable du verbe, mode impersonnel du verbe au présent (il existe un participe passé composé) qui ne varie pas en fonction d’un sujet. Il peut être le noyau d’une proposition participiale dans lequel il est complément circonstanciel. Il peut être mis à la voix passive. Par sa morphosyntaxe, il est proche du mode infinitif.
C’est une adjectivation du verbe que l’on peut souvent remplacer par une proposition subordonnée relative. Sa fonction est souvent complément circonstanciel, qui fait que l’action est simultanée à celle exprimée dans la principale. Le procès est en cours d’accomplissement.
Analysons d’abord les formes simples : « Sa mauvaise intention la faisant rougir », « La Bouvillon lui tâtant » « Se remuant en son harnais » : toutes pouvant être reformulées par une relative commençant par « qui ».
« Frappant des pieds et des mains » et « Criant au Destin » : ces deux participes présents sont complétés par des groupe prépositionnels et sont reliés par la conjonction de coordination « et » qui instaure une relation temporelle de simultanéité entre les deux participes et entre la proposition « Ragotin se fit ouïr ».
Analysons ensuite les formes du participe passé composé :
« L’ayant fait » ; « Le reste étant distribué » : Ces formes font que le procès est achevé, il n’est pas en cours d’accomplissement et l’action est donc antérieure à celle exprimée dans la principale.
III – Le gérondif :
Forme invariable du verbe, mode impersonnel du verbe qui ne varie pas en fonction d’un sujet. Il comporte deux temps, le présent et le passé. Le gérondif se forme avec le morphème en suivi du radical du verbe et du suffixe –ant. Il présente le procès comme simultané à l’action exprimée
« En l’allant fermer »: gérondif qui comporte un cod « fermer » et dont l’action est simultanée à la proposition incise « dit la Bouvillon). On peut le reformuler par lorsque, alors que, comme. La fonction est donc cc de temps ;
« En tremblant » : gérondif qui est simultané à la proposition « le pauvre garçon le fit », il introduit un CC de manière. On peut reformuler par « tout en tremblant », « de manière tremblotante ».Il serait possible de prendre ce complément comme un CC de temps « alors qu’il tremblait ». (je ne suis pas sûre de moi du tout).
IV – Cependant :
Connecteur logique, adverbe qui est la fusion de « ce « et « pendant » (participe présent du verbe pendre), il signifie tout aussi bien « lors du même temps » « qu’en revanche ». C’est une forme dont l’héritage tient du participe présent et de la fonction circonstancielle de simultanéité.
Sur quoi travaille-t-on après ? A-t-on une idée ? j'ai vu des passages de Voltaire intéressants.
@Ernya : j'analyse ton travail ce week end plus en détail mais ça me parait juste.
- ernyaFidèle du forum
Coucou les filles !
ON s'y remet en changeant d'oeuvre ?
Je vous propose de traiter "l'absence ou la présence de déterminant" dans "le poète et la cigale" de Corbière.
ON s'y remet en changeant d'oeuvre ?
Je vous propose de traiter "l'absence ou la présence de déterminant" dans "le poète et la cigale" de Corbière.
- Euterpe03Niveau 5
Super ! J'essaie pour dimanche ou mardi, je finis les appréciations entre temps
- ElodieNiveau 5
ernya a écrit:Coucou les filles !
ON s'y remet en changeant d'oeuvre ?
Je vous propose de traiter "l'absence ou la présence de déterminant" dans "le poète et la cigale" de Corbière.
Super ! je vais essayer pour lundi.
- Spoiler:
- Je voulais d'abord voir si j'avais compris le principe
- Euterpe03Niveau 5
yranoh a écrit:Ernya, je n'ai lu que l'intro et la première partie. Je trouve ton plan logique, mais j'ai été surpris par ce que tu dis des participes présents. Pour moi, "ayant fait" est un participe passé, certes composé, et c'est aussi ce que dit la GMF (je viens de vérifier).
Le second un participe présent passif.
On a donc deux auxiliaires au participe présent. Je ne connais pas la terminologie, mais je pense qu'il faut distinguer entre le mode participe et la forme participe.
J'aurais aussi rapidement fait un sort à la morphologie (composés à partir de la P4) étant donné qu'ici tu as deux exceptions (ayant et étant) et une forme régulière (faisant).
Bonjour,
J’ai lu aussi le travail d’Ernya et j’ai fait la même analyse qu’elle. Dans le Maingueneau, et sur d’autres sites, on parle de participe passé composé, mais j’avoue ne pas me rappeler de cette forme. Je n’avais pas pensé au passif...
Merci des remarques du coup je vais revoir cela avec la GMF et son côté dense et touffu... pour la distinction mode/forme, il faudrait plus en parler au début avant les occurrences, non?
@ernya : beau travail encore une fois !
- Euterpe03Niveau 5
Bonsoir,
voici ma contribution pour Corbière. Comme toujours, je ne suis pas sûre de moi.
voici ma contribution pour Corbière. Comme toujours, je ne suis pas sûre de moi.
- Spoiler:
- Présence et absence de déterminant
A MARCELLE
LE POÈTE ET LA CIGALE
Un poète ayant rimé,
IMPRIMÉ
Vit sa Muse dépourvue
De marraine, et presque nue :
Pas le plus petit morceau
De vers… ou de vermisseau.
Il alla crier famine
Chez une blonde voisine,
La priant de lui prêter
Son petit nom pour rimer.
(C’était une rime en elle)
— Oh ! je vous paîrai, Marcelle,
Avant l’août, foi d’animal !
Intérêt et principal. —
La voisine est très prêteuse,
C’est son plus joli défaut :
— Quoi : c’est tout ce qu’il vous faut ?
Votre Muse est bien heureuse…
Nuit et jour, à tout venant,
Rimez mon nom.... Qu’il vous plaise !
Et moi j’en serai fort aise.
Voyons : chantez maintenant. Occurrence 1 : Absence déterminant
Occ 2 et 3 : le ; la
Occ 4 : un
cas problème : participe passé ou nom sans déterminant ?
Occ 5 : sa
Occ 6 : absence déterminant
Occ 7 : le
Occ 8: absence déterminant
Occ 9 : absence déterminant
Occ 10 : une
Occ 11 : son
Occ 12 : une
Occ 13 : idem 1
Occ 14 et 15 : l’ et absence déterminant
Occ 16 : absence déterminant
Occ 17 : la
Occ 18 : son
Occ 19 : votre
Occ 20 : absence déterminant
Occ 21 : mon
Intro : Le déterminant fait partie des classes grammaticales variables (comme le nom, l’adjectif qualificatif, le verbe et le pronom). C’est une catégorie figée qui n’admet pas la néologie. Cette catégorie explicite une relation (par opposition aux catégories lexicales).
Le déterminant porte les marques de genre et de nombre que le nom qu’il accompagne lui impose. Avec le nom, il forme un groupe nominal minimal, il est obligatoire dans la syntaxe du GN car il actualise le nom. Le déterminant ne peut avoir une fonction grammaticale seule.
Cette catégorie est divisée en sous-catégories : les articles, les déterminants ou adjectifs possessifs, les déterminants ou adjectifs démonstratifs, mes déterminants indéfinis, les déterminants numéraux cardinaux, les déterminants exclamatifs et les déterminants interrogatifs. Pourtant, même s’il permet de former un GN minimal, il n’est pas utile dans un certain nombre de structures : il est alors absent.
Analysons tout d’abord les déterminants pour ensuite aborder les cas où ce dernier ne semble pas obligatoire. Je ne sais pas s’il faut mettre les fonctions des GN dans le I, je les ai mises.
I – Les déterminants actualisant le nom :
a° L’article défini : occ 2 , 3, 7, 14,17 : le poète, la cigale, le plus petit morceau, l’août, la voisine.
Il actualise le nom. Sémantiquement, il signifie que l’on connait déjà ce dont on parle (différence avec l’indéfini). Dans un GN minimal pour les occ 2,3, GN coordonnés et 17, GN sujet. Dans un GN enrichi avec un superlatif d’infériorité occ 7. Dans un structure « vieillie » voire orale : on dirait avant le mois d’août actuellement, fonction CCT du GN. Ce déterminant est élidé, c’est une forme allomorphe de « la » dans cette occurrence.
b° L’article indéfini : occ 4, 10, 12 : un poète, une blonde voisine, une rime
Il présente pour la première fois un nom qu’il actualise. Les trois occurrences ont deux GN minimaux, un sujet et l’autre attribut du sujet et un GN avec expansion qui est dans un GP CC de lieu.
c° Les adjectifs possessifs : occ 5, 11, 18, 19, 21 : sa Muse, son petit nom, son plus joli défaut, votre Muse, mon nom.
Ils réfèrent à la première, deuxième ou troisième personne du singulier. Ils indiquent une relation d’appartenance. « Son » peut être mis au masculin pour des raisons de phonétique, mais ce n’est pas le cas. (ex : son amie). Muse comporte une majuscule, mais ce n’est pas un nom propre habituellement. Corbière semble inventer une antonomase où il fait d’un nom propre un nom commun.
II – L’absence de déterminant :
Le déterminant est un constituant obligatoire du GN pourtant il y a de nombreux cas où il n’est pas présent.
a° devant un nom propre : occ 1 et 13 : à Marcelle.
Les noms propres n’admettent pas de déterminant sauf les termes plutôt englobant « La France, les Martin ». Les prénoms sont une exception car à l’oral et familièrement, on pourrait mettre le déterminant.
b° avec des groupes prépositionnels : occ 6, 8, 15 : dépourvue de marraine ; le plus petit morceau de ver ou de vermisseau ; foi d’animal.
Le déterminant est enlevé dans les GP. Le nom exprime donc une généralité.
c° avec des expressions figées : occ 9 : crier famine qui est une locution verbale.
d° dans des énumérations : occ 16, 20 : intérêt et principal, nuit et jour. Dans les suites de noms coordonnés et juxtaposés, le déterminant n’est pas obligatoire.
Cas problématique : imprimé. Mais je ne suis pas sûre de moi.
Soit c’est un participe passé juxtaposé, le poète n’a pas répété le participe présent « ayant » et on peut comprendre, « ayant rimé, ayant imprimé » ou « ayant rimé et imprimé » et cette occurrence ne touche pas notre étude.
Soit c’est un nom commun « un/cet/aucun/ l’/nul/ chaque/etc. imprimé » et en ce cas, le poète a, contre toute attente, enlevé le déterminant pour rendre équivoque l’énoncé, le mettre encore plus en évidence, d’autant plus que la ponctuation ne semble pas respecter la logique phrastique.
- ernyaFidèle du forum
Salut Euterpe ! Je ne pense pas qu'on attende de nous la mention des fonctions des groupes nominaux. Par contre, à mon avis, on nous attend au tournant sur les références spécifiques et génériques. Et c'est là que ça coince pour moi. J'y comprends rien ! D'autant plus que dans ce poème, ça me semble important, notamment pour le titre.
Par ailleurs, peut-être qu'on peut signaler qu'on passe de "une blonde voisin" à "la voisine".
Je ne pense pas qu'imprimé soit un nom commun. La syntaxe n'aurait aucun sens puisque le GN supposé devrait être COD de "ayant rimé", or on a la virgule qui coince. Il mes semble que c'est juste un participe passé juxtaposé.
Quant à Muse, en tant que divinité mythologique, on lui associe souvent une majuscule. Cf "Muse, chante la colère d'Achille", etc. Pas d'invention de Corbière ici, c'est une tradition poétique vieille comme le monde.
Par ailleurs, peut-être qu'on peut signaler qu'on passe de "une blonde voisin" à "la voisine".
Je ne pense pas qu'imprimé soit un nom commun. La syntaxe n'aurait aucun sens puisque le GN supposé devrait être COD de "ayant rimé", or on a la virgule qui coince. Il mes semble que c'est juste un participe passé juxtaposé.
Quant à Muse, en tant que divinité mythologique, on lui associe souvent une majuscule. Cf "Muse, chante la colère d'Achille", etc. Pas d'invention de Corbière ici, c'est une tradition poétique vieille comme le monde.
- Euterpe03Niveau 5
Bonjour, hier soir, après avoir posté le travail, j’ai voulu souligner dans le rapport de jury 2018 la notion (une de faite, ça fait du bien). J’en le relis et là... je vois, je cite :
»Les questions portant sur les déterminants et les pronoms temoignent régulièrement de la méconnaissance des notions afférant à la sémantique référentielle. Une étude des déterminants ou de l’article seul doit mobiliser et expliquer la notion d’actualisation, et rendre compte des valeurs d’emploi de chaque forme relevée : distinction entre déterminant spécifique et secondaire, entre emploi spécifique et générique, entre anaphore et déixis doivent être assurées. Enfin l’absence de déterminant, qui peut faire l’objet d’une question à part entière, répond à des critères précis dans des configurations variées qui doivent être identifiés.
Je vais donc reprendre mon étude en incluant les paramètres que j’ai oubliés..
»Les questions portant sur les déterminants et les pronoms temoignent régulièrement de la méconnaissance des notions afférant à la sémantique référentielle. Une étude des déterminants ou de l’article seul doit mobiliser et expliquer la notion d’actualisation, et rendre compte des valeurs d’emploi de chaque forme relevée : distinction entre déterminant spécifique et secondaire, entre emploi spécifique et générique, entre anaphore et déixis doivent être assurées. Enfin l’absence de déterminant, qui peut faire l’objet d’une question à part entière, répond à des critères précis dans des configurations variées qui doivent être identifiés.
Je vais donc reprendre mon étude en incluant les paramètres que j’ai oubliés..
- Euterpe03Niveau 5
@ernya : voilà ce que j'ai compris POUR L'INSTANT des déterminants spécifiques et secondaires après quelques recherches : déterminant spécifique s'emploie seul et déterminant secondaire, s'emploie combiné.
Pour les emplois, spécifique quand c'est un être ou objet en particulier et générique quand c'est le concept. Rappelle-toi les cours de philo : le concept de chien par ex : personne n'en a vu un chien en général, pourtant on a tous une idée particulière de ce qu'est un chien particulier. Bon c'est un raccourci rapide.
Pour anaphore et déictique, c'est par rapport à l'énoncé s'il est ancré ou coupé de la situation d'énonciation : dans un énoncé ancré, tu as des déictiques. L'anaphore, c'est quand le déterminant reprend le mot évoqué avant.
Pour le titre, j'ai juste dit, un peu rapidement je crois, que c'était un cas classique dans les fables que de présenter le sujet de manière spécifique dans le titre pour ensuite que chaque nom soit repris au moins une fois avec un déterminant indéfini qui joue son rôle de présenter quelque chose que l'on ne connaît pas. Je ne sais si cela leur conviendrait.
Bon eh bien version numéro 2. Je me suis du coup encore posé plein de questions et c'est le "un" qui m'a posé problème.
Pour les emplois, spécifique quand c'est un être ou objet en particulier et générique quand c'est le concept. Rappelle-toi les cours de philo : le concept de chien par ex : personne n'en a vu un chien en général, pourtant on a tous une idée particulière de ce qu'est un chien particulier. Bon c'est un raccourci rapide.
Pour anaphore et déictique, c'est par rapport à l'énoncé s'il est ancré ou coupé de la situation d'énonciation : dans un énoncé ancré, tu as des déictiques. L'anaphore, c'est quand le déterminant reprend le mot évoqué avant.
Pour le titre, j'ai juste dit, un peu rapidement je crois, que c'était un cas classique dans les fables que de présenter le sujet de manière spécifique dans le titre pour ensuite que chaque nom soit repris au moins une fois avec un déterminant indéfini qui joue son rôle de présenter quelque chose que l'on ne connaît pas. Je ne sais si cela leur conviendrait.
Bon eh bien version numéro 2. Je me suis du coup encore posé plein de questions et c'est le "un" qui m'a posé problème.
- Spoiler:
- I – Les déterminants actualisant le nom :
Hormis une occurrence, tous les déterminant de l’extrait sont des déterminants spécifiques, autrement dit on ne peut pas les combiner (*le un poète par exemple), contrairement aux déterminants secondaires (indéfinis et numéraux cardinaux uniquement qui eux, peuvent être combinés (tous les poètes, une rime occ 12 qui pourrait être reformulée en une des rimes, une certaine rime).
a° L’article indéfini : occ 4, 10 : un poète, une blonde voisine
Il présente pour la première fois un nom qu’il actualise. « Un poète » : emploi spécifique de l’article puisqu’il désigne un poète en particulier, ce qui diffère du titre qui actualise le nom « poète » avec l’article défini « le » qui présuppose qu’on connait le texte. C’est un procédé classique dans les fables.
Même remarque pour « une blonde voisin » : emploi spécifique, qui est ensuite repris par le déterminant anaphorique « la voisine ».
b° L’article défini : occ 2, 3, 7, 14,17 : le poète, la cigale, le plus petit morceau, l’août, la voisine.
Il actualise le nom. Sémantiquement, il signifie que l’on connait déjà ce dont on parle (différence avec l’indéfini, il est donc anaphorique puisqu’il reprend une notion déjà évoquée précédemment).
Dans un GN minimal pour les occ 2,3, « le » et « la » actualisent des référents déjà connus. Or c’est un titre, on n’en a pas encore parlé. Ils sont utilisés dans emploi spécifique, car ils désignent une seule entité.
Occ 7 : « le plus petit morceau de » : le déterminant utilisé dans une structure au superlatif d’infériorité, on peut le reformuler par le moindre
Dans une structure « vieillie » voire orale occ 14 l’aout : on dirait avant le mois d’août actuellement. Ce déterminant est élidé, c’est une forme allomorphe de « la » dans cette occurrence.
Occ 17 : la voisine, emploi anaphorique et spécifique qui reprend « une blonde voisine », femme que l’on connait et qui a déjà été mentionnée.
c° Les adjectifs possessifs : occ 5, 11, 18, 19, 21 : sa Muse, son petit nom, son plus joli défaut, votre Muse, mon nom.
Ils réfèrent à la première, deuxième ou troisième personne du singulier. Ils indiquent une relation d’appartenance. « Son » peut être mis au masculin pour des raisons de phonétique (ex : son amie), mais ce n’est pas le cas ici, occ 5,18. Ce sont des déterminants spécifiques qui renvoient à un défaut en particulier et à un nom en particulier.
Les occurrences 19 et 21 sont dans un dialogue, où la situation d’énonciation est ancrée, ils sont par conséquent déictiques.
d° les déterminants numéraux cardinaux : occ 12 « une rime ».
Quantifieurs, puisqu’ils donnent une précision sur la quantité. Ici, « un » peut être remplacé par un autre chiffre, c’est un nombre. On aurait pu le remplacer par deux, trois, etc. C’est un emploi spécifique. Il n’y a pas d’anaphore. Néanmoins, on pourrait aussi analyser cette occurrence en affirmant qu’un est un article indéfini : une rime indifférenciée parmi les autres.
II – L’absence de déterminant :
Le déterminant est un constituant obligatoire du GN pourtant il y a de nombreux cas où il n’est pas présent.
a° devant un nom propre : occ 1 et 13 : à Marcelle.
Les noms propres n’admettent pas de déterminant sauf les termes plutôt englobant « La France, les Martin ». Les prénoms sont une exception car à l’oral et familièrement, on pourrait mettre le déterminant.
b° avec des groupes prépositionnels : occ 6, 8, 15 : dépourvue de marraine ; le plus petit morceau de ver ou de vermisseau ; foi d’animal.
Le déterminant est enlevé dans les GP. Le nom exprime donc une généralité. L’absence de déterminant implique un emploi générique qui exprime un concept (marraine) ou une espèce (ver, vermisseau, animal).
c° avec des expressions figées : occ 9 : crier famine qui est une locution verbale. Le verbe est transitif direct et le nom commun famine n’ pas besoin d’être précédé d’un déterminant
d° dans des énumérations et proverbes : occ 16, 20 : intérêt et principal, nuit et jour. Dans les suites de noms coordonnés et juxtaposés, le déterminant n’est pas obligatoire. Il est soit répété, soit omis. Ici, les noms sont donc dans un emploi générique. Nuit et jour pourrait être reformulé par les déterminants secondaires suivants : toutes les nuits et tous les jours
L’extrait présence donc à la fois les cas traditionnels des emplois du déterminant comme actualisant le nom, ayant une fonction spécifique mais il montre aussi des cas où la syntaxe n’exige pas d’actualisation du déterminant pour un emploi plus générique.
- Euterpe03Niveau 5
Bonjour,
Tout le monde lit et personne ne travaille la grammaire ? J’essaie de me tenir à ce que j’avais programmé à savoir deux notions par mois.
J’ai des ìdees sur Voltaire : les liens logiques ou les circonstanciel(le)s, le passif, les adjectifs qualificatifs, les degrés de l’adjectif.
Est-ce que ça tente quelqu’un ? si oui, quoi ? Je délimite les extraits et on repart ?
Tout le monde lit et personne ne travaille la grammaire ? J’essaie de me tenir à ce que j’avais programmé à savoir deux notions par mois.
J’ai des ìdees sur Voltaire : les liens logiques ou les circonstanciel(le)s, le passif, les adjectifs qualificatifs, les degrés de l’adjectif.
Est-ce que ça tente quelqu’un ? si oui, quoi ? Je délimite les extraits et on repart ?
- isocèleNiveau 7
Bonjour Euterpe03
Dans le fil sur Voltaire, Yranoh a proposé le sujet suivant Starobinski ("Le fusil à deux coups", in Le Remède dans le mal) : "La pensée de Voltaire doit sa mobilité à la force répulsive et propulsive de l'adversatif mais..."
Peut-être est-ce une bonne idée de se pencher sur la question et travailler sur les liens logiques.
Je suis toujours plongée dans Cendrars mais à chaque sujet que tu donnes, je lis les chapitres correspondant.
Sans être d'une grande aide (ou compagnie), c'est ma proposition du jour !
Courage les galériens...
Dans le fil sur Voltaire, Yranoh a proposé le sujet suivant Starobinski ("Le fusil à deux coups", in Le Remède dans le mal) : "La pensée de Voltaire doit sa mobilité à la force répulsive et propulsive de l'adversatif mais..."
Peut-être est-ce une bonne idée de se pencher sur la question et travailler sur les liens logiques.
Je suis toujours plongée dans Cendrars mais à chaque sujet que tu donnes, je lis les chapitres correspondant.
Sans être d'une grande aide (ou compagnie), c'est ma proposition du jour !
Courage les galériens...
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