- ar_angarNiveau 9
Personnelement, le pire que j'ai pu connaître... c'est la sdp, ou tu ne peux parler, parceque tu sais que certains rapportent tout au CdE, dans ton dos (et en plus en déformant des discussion entendues en partie seulement, ou sans comprendre le 2nd degre...), bref, j'ai fini par me mettre à ne plus parler que de la bouffe dans ce cadre et avoir les vrais discussion ailleurs, ou en regardant autour de moi qui etait présent...
Mais sinon, de tout, du jeune père/future père/mère/futur mère à des questions techniques scientifiques du genre : "que se passe-t-il si on ouvre une bouteille d'eau petillante dans l'espace pour les bulles ?", ou se faire découvrire des artistes,
Bref, j'en passe. (7 établissements différents sur 3 ans, ca fait une découverte rapide de tout un pannel de choses !)
Mais sinon, de tout, du jeune père/future père/mère/futur mère à des questions techniques scientifiques du genre : "que se passe-t-il si on ouvre une bouteille d'eau petillante dans l'espace pour les bulles ?", ou se faire découvrire des artistes,
Bref, j'en passe. (7 établissements différents sur 3 ans, ca fait une découverte rapide de tout un pannel de choses !)
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Pour ce qui est de la culture et du reste, eh bien je ne me plains pas : je discute de tout et de rien, on rit bien aussi. Mais voilà c'est surtout pour les questions pro que c'est plus dur (enfin ça l'était, ça va mieux). Et ma thèse en gros eh bien je n'en parle pas : on ne s'y intéresse pas, ou alors on me demande si ça avance mais quand on me demande mon sujet, rien que de le dire avec des mots très simples on me dit "oulala" (alors que ce n'est pas si contourné) et mes collègues de lettres rient gentiment des auteurs que je fréquente et évacuent vite le sujet. Ça m'est égal. J'ai d'autres personnes à qui parler et je dis autre chose au collège
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- gauvain31Empereur
Fesseur Pro a écrit:Beaucoup de jeunes collègues ne parlent pas.
Ils bossent/corrigent scotchés sur leur smartphone.
Ben c'est sûr que si le niveau de conversation ne dépasse celui des collègues de Jane, je comprends qu'ils préfèrent regarder sur le smartphone le débat entre Noam Chomsky et Michel Foucault. Rien de mieux pour régénérer ses neurones
:dehors2:
- PoliakovJe viens de m'inscrire !
Le pire dans les SDP, ce sont les discussions politiques. Il est de bon ton d'être socialo, écolo, coco....mais dès que vous laissez entendre que vous êtes de droite, les regards suspicieux se concentrent sur vous et bientôt, on vous tourne le dos....Il faut dire que pour certains, les lisières du fascisme commencent au MODEM....
Dire dans une SDP, que l'on est pour le Frexit, que l'on a de la considération pour Donald Trump et pour Vladimir Poutine, ou que l'on a bien ri en assistant au dernier spectacle de Dieudonné revient à signer son arrêt de mort sociale...
Et moi qui croyais que le corps enseignant était peuplé d'êtres tolérants et ouverts à la discussion....
Dire dans une SDP, que l'on est pour le Frexit, que l'on a de la considération pour Donald Trump et pour Vladimir Poutine, ou que l'on a bien ri en assistant au dernier spectacle de Dieudonné revient à signer son arrêt de mort sociale...
Et moi qui croyais que le corps enseignant était peuplé d'êtres tolérants et ouverts à la discussion....
- AsarteLilithBon génie
Ascagne a écrit:Je trouve que "ne pas vouloir réfléchir ou parler d'autre chose" et "se permettre des réflexions déplacées quand on cause culture" ne relèvent pas du même niveau, non ? Le deuxième élément est en effet critiquable. Je n'en ai pas entendu d'exemple dans mon lycée.AsarteLilith a écrit:Mais d'un autre côté, il me semble étrange que des collègues ne veuillent pas réfléchir, parler d'autre chose, voire se permettent des réflexions déplacées quand on cause culture ou qu'on est pas du même avis qu'eux (et quand je dis ça, je parler d'essayer de réfléchir sous plusieurs angles et pas de parler uniquement dans une optique militante)
Il est rare que je sois vraiment intellectuellement disponible pour une discussion profonde en salle des enseignants. Enseigner devant des élèves du secondaire est fatigant et j'ai très souvent quelque chose à faire. Introverti et plutôt timide, j'engage rarement la discussion, à part lorqu'il faut parler avec un ou des collègue(s) d'une classe ou d'un élève, et je ne ressens pas de besoin spécifique de parler de sujets littéraires, artistiques ou culturels (même si depuis plusieurs mois je n'ai quasiment pas de vie sociale en dehors du travail, sauf durant les vacances). J'aurais du mal d'ailleurs à les aborder de manière, comment dire, artificielle.
Régulièrement cette année, j'échange avec une collègue à propos du travail et des anecdotes du jour, ce qui permet bizarrement de décompresser... et j'aime bien écouter.
Il y a des collègues qui aiment blaguer ou échanger des propos un peu salaces, comme ça ou pour décompresser ; tant que ça ne dure pas et que ça ne gêne pas, ça va.
Je n'ai pas fait l'expérience du problème de rejet des discussions sérieuses du type qu'évoque @Fires of Pompeii, à propos des conditions de travail.
Ca, je comprends tout à fait et je ne juge pas. Mais qu'au moins, on ne regarde pas avec mépris ceux qui se lancent dans une discussion passionnée, fut-ce à propos du ratel.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- InvitéInvité
Poliakov a écrit:Le pire dans les SDP, ce sont les discussions politiques. Il est de bon ton d'être socialo, écolo, coco....mais dès que vous laissez entendre que vous êtes de droite, les regards suspicieux se concentrent sur vous et bientôt, on vous tourne le dos....Il faut dire que pour certains, les lisières du fascisme commencent au MODEM....
Dire dans une SDP, que l'on est pour le Frexit, que l'on a de la considération pour Donald Trump et pour Vladimir Poutine, ou que l'on a bien ri en assistant au dernier spectacle de Dieudonné revient à signer son arrêt de mort sociale...
Et moi qui croyais que le corps enseignant était peuplé d'êtres tolérants et ouverts à la discussion....
Au revoir, ami troll récidiviste
- AsarteLilithBon génie
Ah merci, j'ai cru à une blague de mauvais goût....
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- BabaretteDoyen
Je n'ai pas eu ce genre de collègues, du moins, pas de climat général désagréable, et je me contentais de ne pas lancer de conversation passionnée avec des gens peu agréables. Ouf, au moins ça! La SDP était un chouette endroit.
Je suis assez gênée par les réflexions sur les "jeunes collègues", comme si "jeune" signifiait "imbécile obnubilé par son portable et Secret story". J'ai vu des "anciens" nettement moins connaisseurs en théâtre et cinéma que moi.
Je suis assez gênée par les réflexions sur les "jeunes collègues", comme si "jeune" signifiait "imbécile obnubilé par son portable et Secret story". J'ai vu des "anciens" nettement moins connaisseurs en théâtre et cinéma que moi.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- gauvain31Empereur
rhoooo, tu aurais pu nous laisser jouer avec lui un peu plus longtemps Tamerlan, il avait l'air perché celui-là. Cela aurait égayer notre semaine :lol:
- BabaretteDoyen
gauvain31 a écrit:rhoooo, tu aurais pu nous laisser jouer avec lui un peu plus longtemps Tamerlan, il avait l'air perché celui-là. Cela aurait égayer notre semaine :lol:
C'est vrai que ça fait un an qu'on n'a pas eu un chouette sujet à troll. :lol:
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- InvitéInvité
gauvain31 a écrit:rhoooo, tu aurais pu nous laisser jouer avec lui un peu plus longtemps Tamerlan, il avait l'air perché celui-là. Cela aurait égayer notre semaine :lol:
Un coup de fatigue, désolé...
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Combien de collègues sont-ils méfiants de l'intellectuel ? Car si tu as une cinquantaine de collègues, en trouver quatre ou cinq qui ne se passionnent pas pour la pensée profonde ne me semble pas choquant.Nicétas a écrit:C'est très intéressant, ce que tu dis, beaverforever, mais encore une fois, ce qui me gêne n'est pas le contenu des discussions lui-même mais la méfiance que semblent avoir certains collègues envers ce qui est intellectuel, et le fait que les profs me semblent assez grégaires et peu disposés à remettre les choses en question.
Les professeurs sont aussi grégaires et conservateurs que n'importe quel groupe professionnel qui doit défendre ses intérêts et habitudes. Ils font rationnellement preuve de conservatisme burkéen. Peu de normaliens militent activement pour la suppression de l'ENS, par exemple.
- gauvain31Empereur
Tamerlan a écrit:gauvain31 a écrit:rhoooo, tu aurais pu nous laisser jouer avec lui un peu plus longtemps Tamerlan, il avait l'air perché celui-là. Cela aurait égayer notre semaine :lol:
Un coup de fatigue, désolé...
Naaan pas grave C'est comme les parasites, ça revient régulièrement
- NicétasNiveau 9
Là où je suis, je trouve le phénomène massif. J'ai sans doute idéalisé, mais pour moi, ce n'est pas une profession qui a à être grégaire, quand elle doit développer la capacité des élèves à penser par eux-mêmes !
Quant à ta dernière phrase, elle me semble un peu facile et décrédibilise ton argumentation, par ailleurs intéressante. On est censé être capable de réfléchir au-delà de sa condition immédiate, et crois-moi qu'à l'ENS, on discute beaucoup de tout ça.
Quant à ta dernière phrase, elle me semble un peu facile et décrédibilise ton argumentation, par ailleurs intéressante. On est censé être capable de réfléchir au-delà de sa condition immédiate, et crois-moi qu'à l'ENS, on discute beaucoup de tout ça.
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« Quand un discours naturel peint une passion ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu'on entend, laquelle on ne savait pas qu'elle y fût, en sorte qu'on est porté à aimer celui qui nous le fait sentir ; car il ne nous a pas fait montre de son bien, mais du nôtre ; et ainsi ce bienfait nous le rend aimable, outre que cette communauté d'intelligence que nous avons avec lui incline nécessairement le cœur à l'aimer. »
Pascal, Pensées
- AsarteLilithBon génie
beaverforever a écrit:Combien de collègues sont-ils méfiants de l'intellectuel ? Car si tu as une cinquantaine de collègues, en trouver quatre ou cinq qui ne se passionnent pas pour la pensée profonde ne me semble pas choquant.Nicétas a écrit:C'est très intéressant, ce que tu dis, beaverforever, mais encore une fois, ce qui me gêne n'est pas le contenu des discussions lui-même mais la méfiance que semblent avoir certains collègues envers ce qui est intellectuel, et le fait que les profs me semblent assez grégaires et peu disposés à remettre les choses en question.
Les professeurs sont aussi grégaires et conservateurs que n'importe quel groupe professionnel qui doit défendre ses intérêts et habitudes. Ils font rationnellement preuve de conservatisme burkéen. Peu de normaliens militent activement pour la suppression de l'ENS, par exemple.
Ah mais parfois c'est pas juste quatre ou cinq.....entre ça et l'absence de tolérance et de bienveillance , et le '' je te dis comment vivre ta vienne....
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- AscagneGrand sage
@Nicétas : Je pense qu'il vaut mieux ne pas avoir d'attente particulière de la profession en ce qui concerne les sujets intellectuels en salle des enseignants : dès lors, on n'a pas à craindre de déception.
Il est très bien d'avoir une très haute conception de l'éducation et du métier. Cela ne signifie pas que tous les enseignants la partagent. C'est, avant tout, un métier, que l'on peut faire avec ou sans vocation. C'est, certes, un métier particulier, pour lequel on peut avoir une révérence particulière ; mais ce n'est pas le seul à être vénérable. Et les enseignants restent des êtres de chair et de sang, de toutes sortes, avec leurs idées et même leurs préjugés (qui y échappe ?) bien à eux.
On pourrait faire un sujet de dissertation sur la salle des enseignants : lieu avant tout de travail, ou bien de sociabilité et de sociabilisation ? De sociabilisation en dépit du travail ? Héhé.
Attention en effet à l’étiquetage (rapide ou non) des gens : on ne se réduit pas à ce que l'on laisse paraître, on n'est pas forcément ouvert à telle ou à telle discussion selon le cadre, en petit ou en grand comité, au travail ou dans un autre contexte... Ne pas parler de littérature en salle des enseignants ne veut pas dire qu'on n'est pas un mordu de lettres par ailleurs. Chez moi, je lis à voix haute du latin, du grec, de l'ancien français, des vers français, voire mes propres textes pour essayer de les éprouver à l'antique manière... pas trop fort quand même, mais assez pour que des voisins doués d'une oreille fine me jugent fous, sans doute ; je doute que cela transparaisse au lycée du côté de la perception qu'ont les collègues de moi (les élèves qui m'entendent lire du latin savent que je suis taré, cependant).
Concernant la première caractéristique, la première chose que j'ai sentie à mon arrivée dans le secondaire, c'est le poids d'une forme de quasi univocité parfois, surtout sur le plan syndical. "Tu vas voter pour le bon syndicat, hein ?" (même pas de précision sur lequel, précisément, est le bon - en revanche, il y a des applaudissements quand soudain disparaît l'affiche du mauvais syndicat).
En revanche, politiquement, j'ai entendu des discussions plus ouvertes qu'ici (mais la section de Neoprofs sur la politique est en accès restreint, donc la comparaison n'a pas trop de valeur).
Il est très bien d'avoir une très haute conception de l'éducation et du métier. Cela ne signifie pas que tous les enseignants la partagent. C'est, avant tout, un métier, que l'on peut faire avec ou sans vocation. C'est, certes, un métier particulier, pour lequel on peut avoir une révérence particulière ; mais ce n'est pas le seul à être vénérable. Et les enseignants restent des êtres de chair et de sang, de toutes sortes, avec leurs idées et même leurs préjugés (qui y échappe ?) bien à eux.
On pourrait faire un sujet de dissertation sur la salle des enseignants : lieu avant tout de travail, ou bien de sociabilité et de sociabilisation ? De sociabilisation en dépit du travail ? Héhé.
Attention en effet à l’étiquetage (rapide ou non) des gens : on ne se réduit pas à ce que l'on laisse paraître, on n'est pas forcément ouvert à telle ou à telle discussion selon le cadre, en petit ou en grand comité, au travail ou dans un autre contexte... Ne pas parler de littérature en salle des enseignants ne veut pas dire qu'on n'est pas un mordu de lettres par ailleurs. Chez moi, je lis à voix haute du latin, du grec, de l'ancien français, des vers français, voire mes propres textes pour essayer de les éprouver à l'antique manière... pas trop fort quand même, mais assez pour que des voisins doués d'une oreille fine me jugent fous, sans doute ; je doute que cela transparaisse au lycée du côté de la perception qu'ont les collègues de moi (les élèves qui m'entendent lire du latin savent que je suis taré, cependant).
Je ne suis pas certain de la seconde caractéristique. En tout cas, dans mon lycée, les collègues sont bien plus dans la revendication que dans le conservatisme !Nicétas a écrit:le fait que les profs me semblent assez grégaires et peu disposés à remettre les choses en question.
Concernant la première caractéristique, la première chose que j'ai sentie à mon arrivée dans le secondaire, c'est le poids d'une forme de quasi univocité parfois, surtout sur le plan syndical. "Tu vas voter pour le bon syndicat, hein ?" (même pas de précision sur lequel, précisément, est le bon - en revanche, il y a des applaudissements quand soudain disparaît l'affiche du mauvais syndicat).
En revanche, politiquement, j'ai entendu des discussions plus ouvertes qu'ici (mais la section de Neoprofs sur la politique est en accès restreint, donc la comparaison n'a pas trop de valeur).
- NicétasNiveau 9
Tu as raison Ascagne, merci pour ces propos intelligents !
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« Quand un discours naturel peint une passion ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu'on entend, laquelle on ne savait pas qu'elle y fût, en sorte qu'on est porté à aimer celui qui nous le fait sentir ; car il ne nous a pas fait montre de son bien, mais du nôtre ; et ainsi ce bienfait nous le rend aimable, outre que cette communauté d'intelligence que nous avons avec lui incline nécessairement le cœur à l'aimer. »
Pascal, Pensées
- AsarteLilithBon génie
Je plussoie, Ascagne. Je râle juste en ce moment car je me prends dans la sdp des remarques ou des piques pour rien^^.
Mais il n'empêche que je trouve assez désagréable de se faire juger sur son éducation, son mode de vie, parce qu'on a pas les mêmes convictions vque deux ou trois ''forts en g***le''
Mais il n'empêche que je trouve assez désagréable de se faire juger sur son éducation, son mode de vie, parce qu'on a pas les mêmes convictions vque deux ou trois ''forts en g***le''
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- buttersNiveau 4
Personnellement, la salle de profs est un sas de décompression pour moi, après pour avoir été dans des établissements en ruralité, on parle pas mal de trucs écolo, de potager, on s'échange des graines, ou des livres sur ça. Les lecteurs assidus lisent des livres et se les passent. Puis parfois on a droit aux blagues potaches bien nécessaires du vendredi après midi. Pour le midi on est en sdp avec les les personnels de l'administration et de la vie scolaire, on demande aux AED s'ils ont passé leur partiels, on parle des infos du village. Bref c'est une vraie bouffée d'oxygène pour moi.
- Clecle78Bon génie
Eh bien chez moi rien de tout ça ! Chaque discipline est repliée sur sa salle disciplinaire . La salle des profs est déserte, quelques rares collègues s'y croisent devant leur casier.
C'est désespérant ce repli sur soi et SA matière.
Autant vous dire que je ne connais plus tous mes collègues et que côté convivialité et solidarité ça se pose là . Et pourtant il y a quelques années encore cette salle était vivante, animée . Un reflet de notre époque ?
C'est désespérant ce repli sur soi et SA matière.
Autant vous dire que je ne connais plus tous mes collègues et que côté convivialité et solidarité ça se pose là . Et pourtant il y a quelques années encore cette salle était vivante, animée . Un reflet de notre époque ?
- NLM76Grand Maître
Les gens sont comme ils sont. Rappelle-toi Epictète, Nicétas. Occupe-toi de ce sur quoi tu as pouvoir. Pour le reste, tu ne fais que brasser l'ombre d'une haleine sortie d'un rêve...
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- JaneMonarque
gauvain31 a écrit:Jane a écrit:Ma désertion de la salle des profs a commencé avec l'arrivée de "jeunes" collègues, passionnés de shopping, de blagues graveleuses, des récits circonstanciés de leurs exploits sexuels et des soirées karaoké qu'ils organisent entre eux. Et malheur à qui s'approche un peu trop de la machine à café (squattée par ces charmants discoureurs)... le silence se fait, et peut s'estimer heureux celui à qui l'on répond bonjour.
Nous avons donc fait sécession, et avec quelques collègues, on se retrouve autour d'un thé pour avoir non pas des conversations "intellectuelles", mais pour avoir la paix loin des gloussements de dinde que ces conversations de salle des profs déclenchent à coup sûr...
pffffffffff
Alors là j'en ai fait des établissements, mais je n'ai jamais rencontré d' ambiance comme celle que tu décris Jane. Ça me fait froid dans le dos
Je n'ai jamais connu pire; c'est consternant, mais malheureusement tout ce qu'il y a de plus vrai. :pleurs:
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- CasparProphète
Je comprends très bien le post de départ et j'ai déjà vécu ce genre de situation en salle des profs mais d'un autre côté je n'ai pas forcément envie d'avoir des conversations profondes ou intellectuelles avec mes collègues. Par exemple, je ne ressens pas le besoin de parler de mes lectures à quo que ce soit, sauf en passant: c'est quelque chose d'intime et personnel (pour moi) et je n'ai pas besoin de le partager.
- henrietteMédiateur
Exactement. N'attends pas des gens qu'ils soient comme tu le voudrais, accepte-les tels qu'ils sont, il est très rare qu'il n'y ait rien de bon à y trouver.NLM76 a écrit:Les gens sont comme ils sont. Rappelle-toi Epictète, Nicétas. Occupe-toi de ce sur quoi tu as pouvoir. Pour le reste, tu ne fais que brasser l'ombre d'une haleine sortie d'un rêve...
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- lilith888Grand sage
Ce qui m'étonne personnellement, c'est d'attendre d'une salle des profs qu'elle apporte des conversations hautement culturelles. J'aime la culture, mais j'aime la bonne grosse déconnade aussi. Alors, la tête dans le guidon et la tronche dans le café durant les 15 minutes de récré, effectivement, je n'amorce pas ZE sujet intellectuel. Si l'on veut partager de la culture, pourquoi ne pas s'inscrire à des colloques ? Je vais tous les étés à Cerisy depuis plus de 15 ans : là, effectivement, on y va pour ça et on en a pour son argent. Sinon, ben qu'on fiche la paix aux autres, et, surtout, qu'on se garde bien de juger qui que ce soit à ses conversations dans le cadre professionnel.
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