- NicétasNiveau 9
Attention, je n'ai pas dit que je recherchais exclusivement des discussions intellectuelles. Moi aussi j'apprécie les conversations salaces etc...
Mais je m'étonne de constater l'extrême inverse, voire de la méfiance devant les gens qui ont 1) une haute idée du savoir, 2) des convictions qui leur tiennent à cœur.
Mais je m'étonne de constater l'extrême inverse, voire de la méfiance devant les gens qui ont 1) une haute idée du savoir, 2) des convictions qui leur tiennent à cœur.
- ProvenceEnchanteur
Elaïna a écrit:J'avoue faire partie de ceux qui ont des conversations neutres en salle des profs. Personnellement, entre deux cours, j'aime bien raconter des bêtises avec mes collègues, et ça va du dernier jeu vidéo fait à la dernière blague pourrie, en passant par des délires divers et variés. Je veux bien parler de choses sérieuses, de la réforme, de sciences humaines, mais on a aussi le droit de parler de trucs humains même si ça n'est pas assez éclairé ou élevé pour certains. Ma foi, quand je vois ma collègue jeune maman arriver avec les yeux au milieu de la figure, je revendique le droit de lui poser des questions sur son petit dernier qui ne dort pas, ce genre de trucs. Ça fait probablement gros plouc mais je préfère faire plouc que de faire semblant de croire que nous ne sommes que de purs esprits.
Mais tout le monde aime bien raconter des âneries pour décompresser ou discuter de sujets bassement triviaux. Mais quand il y a des mouvements sociaux (ou des attentats) sans que cela suscite la moindre réaction, cela laisse songeur.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Elaïna a écrit:J'avoue faire partie de ceux qui ont des conversations neutres en salle des profs. Personnellement, entre deux cours, j'aime bien raconter des bêtises avec mes collègues, et ça va du dernier jeu vidéo fait à la dernière blague pourrie, en passant par des délires divers et variés. Je veux bien parler de choses sérieuses, de la réforme, de sciences humaines, mais on a aussi le droit de parler de trucs humains même si ça n'est pas assez éclairé ou élevé pour certains. Ma foi, quand je vois ma collègue jeune maman arriver avec les yeux au milieu de la figure, je revendique le droit de lui poser des questions sur son petit dernier qui ne dort pas, ce genre de trucs. Ça fait probablement gros plouc mais je préfère faire plouc que de faire semblant de croire que nous ne sommes que de purs esprits.
Excuse-moi mais là tu lis des choses dans les propos écrits plus haut qui n'y sont pas. Personne n'a traité n'importe qui de plouc, tu n'es pas obligée de projeter sur ce fil de telles pensées qui ne sont que dans les yeux de ceux qui veulent bien lire ce fil ainsi.
Ce qui a été écrit c'est que SI tu veux parler de trucs sérieux, dans certains établissements tu ne peux pas.
Moi j'ai écrit par exemple qu'avec mes collègues de lettres, on parle pas de littérature, pas de pédagogie (pas les mêmes idées, et irréconciliables), bref rien de sérieux. trucs sur le métier, pareil. On te regarde avec l'air du "ah ça y est elle recommence". Parce que dans certains établissements il y a une passivité énorme. Mais on parle des élèves, elles parlent de leurs enfants, j'écoute, je fais des blagues de c*l, bref je me marre bien avec d'autres collègues et même avec mes collègues de lettres.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- NicétasNiveau 9
Fires of Pompeii a écrit:Elaïna a écrit:J'avoue faire partie de ceux qui ont des conversations neutres en salle des profs. Personnellement, entre deux cours, j'aime bien raconter des bêtises avec mes collègues, et ça va du dernier jeu vidéo fait à la dernière blague pourrie, en passant par des délires divers et variés. Je veux bien parler de choses sérieuses, de la réforme, de sciences humaines, mais on a aussi le droit de parler de trucs humains même si ça n'est pas assez éclairé ou élevé pour certains. Ma foi, quand je vois ma collègue jeune maman arriver avec les yeux au milieu de la figure, je revendique le droit de lui poser des questions sur son petit dernier qui ne dort pas, ce genre de trucs. Ça fait probablement gros plouc mais je préfère faire plouc que de faire semblant de croire que nous ne sommes que de purs esprits.
Excuse-moi mais là tu lis des choses dans les propos écrits plus haut qui n'y sont pas. Personne n'a traité n'importe qui de plouc, tu n'es pas obligée de projeter sur ce fil de telles pensées qui ne sont que dans les yeux de ceux qui veulent bien lire ce fil ainsi.
Ce qui a été écrit c'est que SI tu veux parler de trucs sérieux, dans certains établissements tu ne peux pas.
Moi j'ai écrit par exemple qu'avec mes collègues de lettres, on parle pas de littérature, pas de pédagogie (pas les mêmes idées, et irréconciliables), bref rien de sérieux. trucs sur le métier, pareil. On te regarde avec l'air du "ah ça y est elle recommence". Parce que dans certains établissements il y a une passivité énorme. Mais on parle des élèves, elles parlent de leurs enfants, j'écoute, je fais des blagues de c*l, bref je me marre bien avec d'autres collègues et même avec mes collègues de lettres.
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« Quand un discours naturel peint une passion ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu'on entend, laquelle on ne savait pas qu'elle y fût, en sorte qu'on est porté à aimer celui qui nous le fait sentir ; car il ne nous a pas fait montre de son bien, mais du nôtre ; et ainsi ce bienfait nous le rend aimable, outre que cette communauté d'intelligence que nous avons avec lui incline nécessairement le cœur à l'aimer. »
Pascal, Pensées
- JaneMonarque
Ma désertion de la salle des profs a commencé avec l'arrivée de "jeunes" collègues, passionnés de shopping, de blagues graveleuses, des récits circonstanciés de leurs exploits sexuels et des soirées karaoké qu'ils organisent entre eux. Et malheur à qui s'approche un peu trop de la machine à café (squattée par ces charmants discoureurs)... le silence se fait, et peut s'estimer heureux celui à qui l'on répond bonjour.
Nous avons donc fait sécession, et avec quelques collègues, on se retrouve autour d'un thé pour avoir non pas des conversations "intellectuelles", mais pour avoir la paix loin des gloussements de dinde que ces conversations de salle des profs déclenchent à coup sûr...
pffffffffff
Nous avons donc fait sécession, et avec quelques collègues, on se retrouve autour d'un thé pour avoir non pas des conversations "intellectuelles", mais pour avoir la paix loin des gloussements de dinde que ces conversations de salle des profs déclenchent à coup sûr...
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- AsarteLilithBon génie
En fait, je suis étonnée de voir qu'il est impossible parfois de vouloir parler de sujets "sérieux" ou "cultivés" sans se prendre une remarque, du style "c'est midi, on veut décompresser"... D'après une collègue, le fait que j'ai mes idées, que je réfléchisse, en argumentant, passe mal auprès de certains...Sans rechercher des discussions uniquement intellectuelles ou de haute volée, je trouve cela étonnant. Après, comme tout le monde, j'aime me vider le crâne et je ne juge pas du tout les blagues, les rires, etc... Mais si on veut parfois discuter pour réfléchir, ce n'est pas toujours possible, voire bien vu.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- NicétasNiveau 9
Voilà AserteLilith, c'est exactement ce que j'essaie de dire, merci
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« Quand un discours naturel peint une passion ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu'on entend, laquelle on ne savait pas qu'elle y fût, en sorte qu'on est porté à aimer celui qui nous le fait sentir ; car il ne nous a pas fait montre de son bien, mais du nôtre ; et ainsi ce bienfait nous le rend aimable, outre que cette communauté d'intelligence que nous avons avec lui incline nécessairement le cœur à l'aimer. »
Pascal, Pensées
- AsarteLilithBon génie
De rien, merci de m'avoir comprise, j'ai eu peur de mal m'exprimer.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- SphinxProphète
J'ai lu plusieurs fois des messages où il était question de la jeune génération, donc je tiens à souligner qu'il y a de ça vingt ans, j'entendais déjà mon père (prof de français) se plaindre qu'il était impossible de parler littérature anglo-saxonne avec les collègues d'anglais de son lycée et qu'elles ne connaissaient que la presse people. Donc bon.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- gauvain31Empereur
Jane a écrit:Ma désertion de la salle des profs a commencé avec l'arrivée de "jeunes" collègues, passionnés de shopping, de blagues graveleuses, des récits circonstanciés de leurs exploits sexuels et des soirées karaoké qu'ils organisent entre eux. Et malheur à qui s'approche un peu trop de la machine à café (squattée par ces charmants discoureurs)... le silence se fait, et peut s'estimer heureux celui à qui l'on répond bonjour.
Nous avons donc fait sécession, et avec quelques collègues, on se retrouve autour d'un thé pour avoir non pas des conversations "intellectuelles", mais pour avoir la paix loin des gloussements de dinde que ces conversations de salle des profs déclenchent à coup sûr...
pffffffffff
Alors là j'en ai fait des établissements, mais je n'ai jamais rencontré d' ambiance comme celle que tu décris Jane. Ça me fait froid dans le dos
- ProvenceEnchanteur
Sphinx a écrit:J'ai lu plusieurs fois des messages où il était question de la jeune génération, donc je tiens à souligner qu'il y a de ça vingt ans, j'entendais déjà mon père (prof de français) se plaindre qu'il était impossible de parler littérature anglo-saxonne avec les collègues d'anglais de son lycée et qu'elles ne connaissaient que la presse people. Donc bon.
Chez moi, ce sont plus les trentenaires que les tout nouveaux collègues fraîchement éclos. Le fait est que les jeunes générations ont plus subi le rouleau-compresseur de l'ESPE/IUFM.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
gauvain31 a écrit:Jane a écrit:Ma désertion de la salle des profs a commencé avec l'arrivée de "jeunes" collègues, passionnés de shopping, de blagues graveleuses, des récits circonstanciés de leurs exploits sexuels et des soirées karaoké qu'ils organisent entre eux. Et malheur à qui s'approche un peu trop de la machine à café (squattée par ces charmants discoureurs)... le silence se fait, et peut s'estimer heureux celui à qui l'on répond bonjour.
Nous avons donc fait sécession, et avec quelques collègues, on se retrouve autour d'un thé pour avoir non pas des conversations "intellectuelles", mais pour avoir la paix loin des gloussements de dinde que ces conversations de salle des profs déclenchent à coup sûr...
pffffffffff
Alors là j'en ai fait des établissements, mais je n'ai jamais rencontré d' ambiance comme celle que tu décris Jane. Ça me fait froid dans le dos
Oui là c'est gratiné. Jamais vu ça non plus. Ce doit être affreux.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- NicétasNiveau 9
En effet, ça fait peur.
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« Quand un discours naturel peint une passion ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu'on entend, laquelle on ne savait pas qu'elle y fût, en sorte qu'on est porté à aimer celui qui nous le fait sentir ; car il ne nous a pas fait montre de son bien, mais du nôtre ; et ainsi ce bienfait nous le rend aimable, outre que cette communauté d'intelligence que nous avons avec lui incline nécessairement le cœur à l'aimer. »
Pascal, Pensées
- gauvain31Empereur
Et je parie qu'ils regardent tous Hanouna . Ce qui veut tout dire
- scot69Modérateur
Alors chez nous, les discussions, c'est genre: The Voice, Plus belle la vie, la nouvelle maîtresse de Brad Pitt et surtout, surtout, surtout, LA BOUFFE!!!
- NicétasNiveau 9
gauvain31 a écrit:Et je parie qu'ils regardent tous Hanouna . Ce qui veut tout dire
Hahahaha ! Tu m'as bien fait rire !
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« Quand un discours naturel peint une passion ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu'on entend, laquelle on ne savait pas qu'elle y fût, en sorte qu'on est porté à aimer celui qui nous le fait sentir ; car il ne nous a pas fait montre de son bien, mais du nôtre ; et ainsi ce bienfait nous le rend aimable, outre que cette communauté d'intelligence que nous avons avec lui incline nécessairement le cœur à l'aimer. »
Pascal, Pensées
- shawnNiveau 1
Les gens à discussion peu intellectuelles, je les rencontre lors de mes sorties ovésiennes . C'est pour ça que je les ai cessés. Mais ce sont? pour beaucoup? des gens à faible niveau d'études .
Mais dans ma vie privée et sociale , je ne rencontre pas de gens intéressées par la culture, l'art ou les sujets "sérieux". Du coup, mon cercle d'amis est restreint et mes rencontres très limitées.
En revanche, en salle de profs,je peux comprendre que des profs parlent de choses futiles. Ils ont , comme moi, envient de rigoler, se lâcher, délirer et pas de parler boulot au moment du repas à la cantine ou à la pause récré.
Mais dans ma vie privée et sociale , je ne rencontre pas de gens intéressées par la culture, l'art ou les sujets "sérieux". Du coup, mon cercle d'amis est restreint et mes rencontres très limitées.
En revanche, en salle de profs,je peux comprendre que des profs parlent de choses futiles. Ils ont , comme moi, envient de rigoler, se lâcher, délirer et pas de parler boulot au moment du repas à la cantine ou à la pause récré.
- gauvain31Empereur
- musaNeoprof expérimenté
C'est intéressant les repères temporels que tu donnes Gauvain. J'ai commencé à enseigner en 1995-1996 (stage) et j'ai arrêté justement entre 2007 et 2012 (décharge syndicale puis congés parentaux). Quand j'ai repris, en 2012, j'ai trouvé, sans trop me le formuler clairement, qu'il n'y avait pas la même ambiance en salle des profs qu'à mes débuts, qu'il y avait beaucoup moins de "personnalités", grandes gueules ou humanistes rayonnants, beaucoup moins d'humour, de complicité, d'ironie, de mauvais esprit... toutes choses qui m'aident beaucoup à supporter le boulot au quotidien. A un moment, je me suis demandée si ce n'était pas lié à la ville où j'avais déménagé; en effet, je suis passée de Paris à Marseille. Mais il semble bien qu'il y ait une tendance liée à l'époque.
- LadKlimaHabitué du forum
Il faudra que j'aille sur le topic "j'ai mal lu le titre du topic".
Jai lu "être bien sexuellement avec ses collègues".
Dommage...
Jai lu "être bien sexuellement avec ses collègues".
Dommage...
- gauvain31Empereur
shawn a écrit:Les gens à discussion peu intellectuelles, je les rencontre lors de mes sorties ovésiennes . C'est pour ça que je les ai cessés. Mais ce sont? pour beaucoup? des gens à faible niveau d'études .
Mais dans ma vie privée et sociale , je ne rencontre pas de gens intéressées par la culture, l'art ou les sujets "sérieux". Du coup, mon cercle d'amis est restreint et mes rencontres très limitées.
En revanche, en salle de profs,je peux comprendre que des profs parlent de choses futiles. Ils ont , comme moi, envient de rigoler, se lâcher, délirer et pas de parler boulot au moment du repas à la cantine ou à la pause récré.
Ben c''est là justement que le bât blesse. Quand j'ai travaillé à l'ITEP, je prenais grand plaisir à manger les midis avec la psychiatre. Une femme absolument merveilleuse, qui me parlait de livre , de théâtre ; je l'aurais écouté pendant des heures . D'ailleurs quand elle me parlait, j'avais l'impression de devenir intelligent, c'est là que je vois les personnes réellement généreuses . Rien que pour ces discussions , je suis ravi de mon séjour à l'ITEP (je précise que j'y étais professeur, pas pas patient hein ). On peut avoir une discussion déconnectée du métier tout en étant passionnante
- IrulanHabitué du forum
Soulagée que ce topic existe ! Je pensais que c'était moi qui ne tournais pas rond ! J'ai connu quelques salles des profs et jusqu’ici, je n'ai pu parler culture qu'avec un seul collègue. Par contre, j'ai pu entendre des échanges sur tel film, mais je n'étais pas conviée à prendre part à la conversation. Un jour, j'ai entendu parler de Paul McCartney et d'Heather Mills, et je n'ai même pas osé dire que ce n'était plus sa femme depuis au moins dix ans (mais si mes collègues avaient parlé de la musique de Macca et non de ses histoires sentimentales je me serais incrustée - fan des Beatles je ne peux décemment pas laisser passer une occasion de m'étendre sur le sujet).
La sdp est de toute façon généralement trop bruyante pour moi, du coup je m'intègre difficilement et on a pu me reprocher de ne pas être assez présente (mais c'est au-dessus de mes forces, comme aller au self, et là c'est beaucoup plus gênant pour nouer des relations entre collègues). Par contre, j'arrive toujours à sympathiser avec quelques collègues que je croise aux heures creuses, plus propices aux discussions intéressantes. Là, je peux prendre le temps d'écouter ce qu'ils ont à me dire d'eux, de leur discipline, de leur métier. Ça m'enrichit considérablement et ils découvrent que je suis plutôt sociable quand je m'y mets.
Pour le reste, j'en ai entendu de belles, des élèves insultés, des voisins dont on se moque... et il y effectivement beaucoup d'a priori. Quand on débarque, la sempiternelle question est "TZR ou contractuel ?" (je vous aide : la deuxième option est la mauvaise). Mais la sdp est faite pour décompresser, et même si j’ai été étonnée que des personnes certifiées ou agrégées ne parlent pas plus de culture, moi qui ai grandi dans une famille où personne n'a le bac mais avec un père passionné de cinéma et de musique, ça ne me choque plus de ne rien entendre de très intéressant. Je regrette quand même une certaine superficialité, mais c'est comme dans tous les métiers en fait, c'est moi qui ai un problème avec la pluie et le beau temps, les sujets du quotidien, à partir du moment où on ne passe pas ensuite à d'autres sujets, plus profonds, pas forcément intellectuels ni culturels d'ailleurs.
La sdp est de toute façon généralement trop bruyante pour moi, du coup je m'intègre difficilement et on a pu me reprocher de ne pas être assez présente (mais c'est au-dessus de mes forces, comme aller au self, et là c'est beaucoup plus gênant pour nouer des relations entre collègues). Par contre, j'arrive toujours à sympathiser avec quelques collègues que je croise aux heures creuses, plus propices aux discussions intéressantes. Là, je peux prendre le temps d'écouter ce qu'ils ont à me dire d'eux, de leur discipline, de leur métier. Ça m'enrichit considérablement et ils découvrent que je suis plutôt sociable quand je m'y mets.
Pour le reste, j'en ai entendu de belles, des élèves insultés, des voisins dont on se moque... et il y effectivement beaucoup d'a priori. Quand on débarque, la sempiternelle question est "TZR ou contractuel ?" (je vous aide : la deuxième option est la mauvaise). Mais la sdp est faite pour décompresser, et même si j’ai été étonnée que des personnes certifiées ou agrégées ne parlent pas plus de culture, moi qui ai grandi dans une famille où personne n'a le bac mais avec un père passionné de cinéma et de musique, ça ne me choque plus de ne rien entendre de très intéressant. Je regrette quand même une certaine superficialité, mais c'est comme dans tous les métiers en fait, c'est moi qui ai un problème avec la pluie et le beau temps, les sujets du quotidien, à partir du moment où on ne passe pas ensuite à d'autres sujets, plus profonds, pas forcément intellectuels ni culturels d'ailleurs.
- gauvain31Empereur
LadKlima a écrit:Il faudra que j'aille sur le topic "j'ai mal lu le titre du topic".
Jai lu "être bien sexuellement avec ses collègues".
Dommage...
Ben demande aux collègues de Jane à la machine à café, ils sauront te conseiller :lol:
- scot69Modérateur
LadKlima a écrit:Il faudra que j'aille sur le topic "j'ai mal lu le titre du topic".
Jai lu "être bien sexuellement avec ses collègues".
Dommage...
Je le suis totalement pour ma part, mais alors totalement, même plus que bien!
- gauvain31Empereur
scot69 a écrit:LadKlima a écrit:Il faudra que j'aille sur le topic "j'ai mal lu le titre du topic".
Jai lu "être bien sexuellement avec ses collègues".
Dommage...
Je le suis totalement pour ma part, mais alors totalement, même plus que bien!
Bon alors tu nous racontes
- AsarteLilithBon génie
Mara-jade a écrit:Soulagée que ce topic existe ! Je pensais que c'était moi qui ne tournais pas rond ! J'ai connu quelques salles des profs et jusqu’ici, je n'ai pu parler culture qu'avec un seul collègue. Par contre, j'ai pu entendre des échanges sur tel film, mais je n'étais pas conviée à prendre part à la conversation. Un jour, j'ai entendu parler de Paul McCartney et d'Heather Mills, et je n'ai même pas osé dire que ce n'était plus sa femme depuis au moins dix ans (mais si mes collègues avaient parlé de la musique de Macca et non de ses histoires sentimentales je me serais incrustée - fan des Beatles je ne peux décemment pas laisser passer une occasion de m'étendre sur le sujet).
La sdp est de toute façon généralement trop bruyante pour moi, du coup je m'intègre difficilement et on a pu me reprocher de ne pas être assez présente (mais c'est au-dessus de mes forces, comme d'aller au self, et là c'est beaucoup plus gênant pour nouer des relations entre collègues). Par contre, j'arrive toujours à sympathiser avec quelques collègues que je croise aux heures creuses, plus propices aux discussions intéressantes. Là, je peux prendre le temps d'écouter ce qu'ils ont à me dire d'eux, de leur discipline, de leur métier. Ça m'enrichit considérablement et ils découvrent que je suis plutôt sociable quand je m'y mets.
Pour le reste, j'en ai entendu de belles, des élèves insultés, des voisins dont on se moque... et il y effectivement beaucoup d'a priori. Quand on débarque, la sempiternelle question est "TZR ou contractuel ?" (je vous aide : la deuxième option est la mauvaise). Mais la sdp est faite pour décompresser, et même si j’ai été étonnée que des personnes certifiées ou agrégées ne parlent pas plus de culture, moi qui ai grandi dans une famille où personne n'a le bac mais avec un père passionné de cinéma et de musique, ça ne me choque plus de ne rien entendre de très intéressant. Je regrette quand même une certaine superficialité, mais c'est comme dans tous les métiers en fait, c'est moi qui ai un problème avec la pluie et le beau temps, les sujets du quotidien, à partir du moment où on ne passe pas ensuite à d'autres sujets, plus profonds.
En fait, les discussions "superficielles", ça aide aussi, ça permet de rire, de se détendre, de souder un groupe qui mange ensemble. Et comme toi, j'ai parfois des problèmes à échanger avec les gens si cela ne reste que sur le superficiel. Je ne demande pas que tout le monde soit en train de parler du dernier Goncourt, de sa thèse, de l'actualité avec pertinence.... Mais d'un autre côté, il me semble étrange que des collègues ne veuillent pas réfléchir, parler d'autre chose, voire se permettent des réflexions déplacées quand on cause culture ou qu'on est pas du même avis qu'eux (et quand je dis ça, je parler d'essayer de réfléchir sous plusieurs angles et pas de parler uniquement dans une optique militante)
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- bien travailler avec ses collègues : facile ou non ?
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