- Philomène87Grand sage
kioupsPBT a écrit:Je ne vois pas ce racisme anti-bretons, mais plutôt des remarques sur les Mayennais et Sarthois.
Partout, on retrouve des a priori complètement navrants...
Pour revenir au thème de départ, je pense que la grande majorité des profs a des connaissances plus ou moins pointues dans différents domaines culturels. Mais si on ne cherche pas à s'intéresser aux personnes, on ne peut pas savoir qu'un collègue est expert en arts martiaux, qu'un autre pratique le chant lyrique, qu'un autre est incollable en cactées...
C'est ce que je me suis dit quand j'ai lu les posts de ceux qui se plaignent que dans leur sdp, ça cause pas assez littérature ou opéra. Je me dis que si j'étais leur collègue il penseraient cela de moi également. Alors qu'on n'a pas forcément envie de la ramener sur nos centres d'intérêts (ni de discuter, d'ailleurs).
- tchanq'Neoprof expérimenté
Moi j'aime bien discuter. Je suis une incorrigible bavarde. Je n'ai pas de sujet de prédilection en salle des profs. Je trouve que c'est bien d'alterner entre les discussions de comptoir (parce que ça détend), les remarques sur les élèves (parce que c'est cathartique) et les discussions de plus haut vol pour nourrir les neurones. J'ai la chance d'être dans une salle des profs bavarde et qui me correspond.
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Failure is not an option
- abcxyzNiveau 1
J'aurais pu écrire la même chose que tchanq' en y ajoutant les sujets politiques.
Et nous avions notre petite bibliothèque en salle des profs, alimentée par les bouquins que nous apportions.
Et nous avions notre petite bibliothèque en salle des profs, alimentée par les bouquins que nous apportions.
- LefterisEsprit sacré
Je ne pensais pas que ce fût si important. Vit-on avec ses collègues ? Passe-t-on du temps en salle des professeurs ? Pas en ce qui me concerne...Après, on prend les gens comme ils viennent, il est normal de ne pas s'intéresser aux mêmes choses. Il est également normal de ne pas trop raconter sa vie, sous peine d'être un fâcheux, ce qui met aussi de la distance. Après, la culture, les centres d'intérêt, c'est très subjectif. Nous avons chacun nos critères.
Ce qui me poserait le plus problème, parce que c'est le seul point qui nous réunit -ou le devrait- c'est l'absence de conscience politique et syndicale, de regard global sur la vie, le métier, cette propension à tomber du placard pour tout, à ne pas voir le lien entre la situation particulière et les "réformes" dont ils apprennent l'existence plusieurs mois après , sauf quand ils se le prennent sur le museau bien entendu. Les salles des professeurs en général- puisque j'en vois d'autres que la mienne - me font penser à un parc à ruminants paisibles qui ne voient pas le camion de l'abattoir juste à côté. J'ai du mal à trouver une autre comparaison. Après au quotidien, parmi mes collègues comme ailleurs dans la vie, si je rencontre des gens avec qui j'ai des affinités, tant mieux, sinon, tant pis. Il faut prendre les choses comme elles viennent.
Ce qui me poserait le plus problème, parce que c'est le seul point qui nous réunit -ou le devrait- c'est l'absence de conscience politique et syndicale, de regard global sur la vie, le métier, cette propension à tomber du placard pour tout, à ne pas voir le lien entre la situation particulière et les "réformes" dont ils apprennent l'existence plusieurs mois après , sauf quand ils se le prennent sur le museau bien entendu. Les salles des professeurs en général- puisque j'en vois d'autres que la mienne - me font penser à un parc à ruminants paisibles qui ne voient pas le camion de l'abattoir juste à côté. J'ai du mal à trouver une autre comparaison. Après au quotidien, parmi mes collègues comme ailleurs dans la vie, si je rencontre des gens avec qui j'ai des affinités, tant mieux, sinon, tant pis. Il faut prendre les choses comme elles viennent.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Cléopatra2Guide spirituel
Je suis d'accord avec Lefteris. Ce qui me hérisse le poil en ce moment : des collègues qui se "réveillent" sur la réforme et qui râlent parce qu'on ne met pas en place d'actions efficaces.
- User17095Érudit
Lefteris a écrit:Je ne pensais pas que ce fût si important. Vit-on avec ses collègues ? Passe-t-on du temps en salle des professeurs ? Pas en ce qui me concerne...Après, on prend les gens comme ils viennent, il est normal de ne pas s'intéresser aux mêmes choses. Il est également normal de ne pas trop raconter sa vie, sous peine d'être un fâcheux, ce qui met aussi de la distance. Après, la culture, les centres d'intérêt, c'est très subjectif. Nous avons chacun nos critères.
Ce qui me poserait le plus problème, parce que c'est le seul point qui nous réunit -ou le devrait- c'est l'absence de conscience politique et syndicale, de regard global sur la vie, le métier, cette propension à tomber du placard pour tout, à ne pas voir le lien entre la situation particulière et les "réformes" dont ils apprennent l'existence plusieurs mois après , sauf quand ils se le prennent sur le museau bien entendu. Les salles des professeurs en général- puisque j'en vois d'autres que la mienne - me font penser à un parc à ruminants paisibles qui ne voient pas le camion de l'abattoir juste à côté. J'ai du mal à trouver une autre comparaison. Après au quotidien, parmi mes collègues comme ailleurs dans la vie, si je rencontre des gens avec qui j'ai des affinités, tant mieux, sinon, tant pis. Il faut prendre les choses comme elles viennent.
Euh, j'ai mauvais esprit, ou ça peut se reformuler en "qui ne comprend pas l'actualité de l'éducation comme moi est un veau" ?
- LefterisEsprit sacré
Non, quand on ne la comprend pas du tout, qu'on ne s'y intéresse pas, sauf quand on on est frappé soi -même (et qu'on geint, en plus). Quand découvre la réforme du collège au moment où des postes sautent. Ou bien "le PPCR haaann , cékoi ? " et autres réflexions de la même farine. Je ne vais pas faire une liste de tous les comportements irresponsables ou révélant le syndrome du passager clandestin.pogonophile a écrit:
Euh, j'ai mauvais esprit, ou ça peut se reformuler en "qui ne comprend pas l'actualité de l'éducation comme moi est un veau" ?
Je ne peux m'empêcher de rapprocher ça de l'attitude d'éternel touriste de certains élèves, qui ne savent pas ce qu'il y avait à faire, où est leur livre, où est leur salle... les mêmes, mais majeurs.
Oui, par exemple ceux qui pensent que des entités extérieures à eux-mêmes peuvent bouger à leur place, à quelques personnes.Cléopatra2 a écrit:Ce qui me hérisse le poil en ce moment : des collègues qui se "réveillent" sur la réforme et qui râlent parce qu'on ne met pas en place d'actions efficaces
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
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