- EdithWGrand sage
Il faut avoir un sacré caractère pour résister à ça ! Les « populaires » font souvent la loi et sont rarement des premiers / premières de classe. C’est dommage sans doute mais si l’enfant a compris qu’il travaille pour lui/elle, que ses parents le soutiennent et que les autres sont débiles et pas intéressants (je force le trait à dessein, je ne dis pas que tous les camarades sont comme ça), ça se passe mieux. Les familles peu connectées, où on valorise la culture et la lecture aident . Mettre entre les mains de gamins de 6e des appareils où ils reçoivent en temps réel les sollicitations, critiques ou commentaires des réseaux sociaux est une bombe à retardement.
Mon aînée, TSA et HPI, a déclaré très jeune que les autres étaient bêtes (comment lui dire le contraire quand elle se voit déclarer « c’est normal que t’as pas de copines (sic), tu dis pas de gros mots » en CE2), elle a été harcelée y compris physiquement (je ne l’ai su que plus tard, elle « gérait »), et traitait tout ça par le mépris voire l’humour. Son fonctionnement la protégeait, mais ce n’est pas le cas de tous, malheureusement.
Et quand on a rencontré la directrice (elle avait été poussée dans l’escalier quand même, sous les yeux d’un maître !), on a eu droit à « mais vous comprenez, il faut qu’elle soit moins hautaine, les autres ne comprennent pas toujours ce qu’elle dit, etc ». Délirant. Même topo dans mon collège rural. Les bons élèves un peu en marge sont regardés de travers, mieux vaut être un peu bourrin, et c’est même parfois les adultes qui répercutent ça. On a deux ou trois petits 6e un peu différents (curieux, intéressés, lecteurs…) et dès qu’on évoque entre collègues un souci ou une chose positive à leur sujet, il y a toujours quelqu’un pour dire « oui mais il/elle énerve les autres », sous entendu, il/elle l’a bien cherché, il/elle n’a qu’à jouer au foot ou jacasser pendant la récré et ne pas trop la ramener en cours.
Mon aînée, TSA et HPI, a déclaré très jeune que les autres étaient bêtes (comment lui dire le contraire quand elle se voit déclarer « c’est normal que t’as pas de copines (sic), tu dis pas de gros mots » en CE2), elle a été harcelée y compris physiquement (je ne l’ai su que plus tard, elle « gérait »), et traitait tout ça par le mépris voire l’humour. Son fonctionnement la protégeait, mais ce n’est pas le cas de tous, malheureusement.
Et quand on a rencontré la directrice (elle avait été poussée dans l’escalier quand même, sous les yeux d’un maître !), on a eu droit à « mais vous comprenez, il faut qu’elle soit moins hautaine, les autres ne comprennent pas toujours ce qu’elle dit, etc ». Délirant. Même topo dans mon collège rural. Les bons élèves un peu en marge sont regardés de travers, mieux vaut être un peu bourrin, et c’est même parfois les adultes qui répercutent ça. On a deux ou trois petits 6e un peu différents (curieux, intéressés, lecteurs…) et dès qu’on évoque entre collègues un souci ou une chose positive à leur sujet, il y a toujours quelqu’un pour dire « oui mais il/elle énerve les autres », sous entendu, il/elle l’a bien cherché, il/elle n’a qu’à jouer au foot ou jacasser pendant la récré et ne pas trop la ramener en cours.
- Marie LaetitiaBon génie
Je vais essayer d'introduire un peu d'espoir: ce n'est pas non plus partout pareil. Bien sûr que les bons se prennent des réflexions*.
Beaucoup de choses reposent sur la personnalité des élèves. Là où je suis, pas mal de bons élèves ont aussi un caractère (très) affirmé, et il arrive même que ce soit eux qui "prennent le pouvoir" dans les classes. C'était clairement le cas de la promo chez nous qui a eu son brevet l'année dernière. Cette année, c'est un peu moins net. Il faut ou des personnalités très fortes, très respectées, soit un nombre minimum de "bons" qui se soutiennent.
*d'ailleurs je me demande si parfois certains adultes dans les établissements ne sont pas complices sans vraiment en avoir conscience. Je rejoins Lene sur le caractère aussi navrant que récurrent des affirmations du type "l'agrégé qui serait incapable d'enseigner parce que trop de savoir l'aurait rendu bête".
Beaucoup de choses reposent sur la personnalité des élèves. Là où je suis, pas mal de bons élèves ont aussi un caractère (très) affirmé, et il arrive même que ce soit eux qui "prennent le pouvoir" dans les classes. C'était clairement le cas de la promo chez nous qui a eu son brevet l'année dernière. Cette année, c'est un peu moins net. Il faut ou des personnalités très fortes, très respectées, soit un nombre minimum de "bons" qui se soutiennent.
*d'ailleurs je me demande si parfois certains adultes dans les établissements ne sont pas complices sans vraiment en avoir conscience. Je rejoins Lene sur le caractère aussi navrant que récurrent des affirmations du type "l'agrégé qui serait incapable d'enseigner parce que trop de savoir l'aurait rendu bête".
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- MatteoNiveau 10
Dans mes classes ce que je trouve terrible c'est que pour les vraies "têtes de classe" en général ça va, parce que même les cuistres ont un respect pour la force de celui qui est premier. Pour ces élèves il s'agit juste de résister en attendant des jours meilleurs. Par contre pour le ventre mou des "bons mais pas géniaux", entre 13 et 16, c'est un désastre, le décrochage de masse. J'ai très honte du collège actuel.
- lene75Prophète
Oui il y a une stratégie de bons "populaires", dont certains fichent le bazar dans les classes (et empêchent donc de plus fragiles de progresser). Je trouve ça plutôt triste d'en arriver là pour "avoir le droit" d'avoir de bonnes notes.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Marie LaetitiaBon génie
lene75 a écrit:Oui il y a une stratégie de bons "populaires", dont certains fichent le bazar dans les classes (et empêchent donc de plus fragiles de progresser). Je trouve ça plutôt triste d'en arriver là pour "avoir le droit" d'avoir de bonnes notes.
Ah pas nécessairement. Des profils comme ça, je ne sais pas si j'en croise... Ils ne restent pas bons longtemps, pour ceux qui me reviennent en mémoire, ou bien ils rentrent dans le rang. Ne serait-ce que parce que ça leur coûte les félicitations aux conseils de classe.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- lene75Prophète
J'en ai un certain nombre. Presque exclusivement des garçons. Dans les classes technos c'est quasi systématique. Cette année en STMG j'ai un champion du monde qu'on a surpris dans le couloir en train d'expliquer aux autres comment pourrir les cours sans risquer de sanction. Et de fait il fait des signes aux autres ou leur dit carrément quand il doivent arrêter quand il voit que ça va mal tourner. La baisse du niveau facilite ce genre de comportement : on peut avoir de très bonnes notes sans être tout le temps extrêmement attentif.
Une année il y en avait tellement dans une de mes classes de TS (de mémoire bien 5 ou 6) qu'en fin d'année le proviseur adjoint les avait convoqués un par un et menacés d'exclusion au moindre rapport d'un de leurs professeurs. Ça avait été assez efficace mais ça lui était retombé dessus quand les parents de certains des élèves concernés avaient fait un scandale et nous avions été bien peu nombreux à le soutenir alors que son intervention avait radicalement changé les conditions de travail dans cette classe. Ces élèves ont eu de bonnes orientations. Plusieurs ont réussi médecine.
Finalement être sérieux et bien élevé et/ou réservé est devenu une tare même aux yeux des enseignants. Il y a une prime à ceux qui la ramènent et "s'imposent" dans la classe.
Une année il y en avait tellement dans une de mes classes de TS (de mémoire bien 5 ou 6) qu'en fin d'année le proviseur adjoint les avait convoqués un par un et menacés d'exclusion au moindre rapport d'un de leurs professeurs. Ça avait été assez efficace mais ça lui était retombé dessus quand les parents de certains des élèves concernés avaient fait un scandale et nous avions été bien peu nombreux à le soutenir alors que son intervention avait radicalement changé les conditions de travail dans cette classe. Ces élèves ont eu de bonnes orientations. Plusieurs ont réussi médecine.
Finalement être sérieux et bien élevé et/ou réservé est devenu une tare même aux yeux des enseignants. Il y a une prime à ceux qui la ramènent et "s'imposent" dans la classe.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- nicole 86Expert spécialisé
lene75 a écrit:
Finalement être sérieux et bien élevé et/ou réservé est devenu une tare même aux yeux des enseignants. Il y a une prime à ceux qui la ramènent et "s'imposent" dans la classe.
Ta conclusion est tellement triste ... mais pas vraiment nouvelle même si ce phénomène s'est accentué.
- bénouNiveau 10
roxanne a écrit:Ce profil a toujours plus ou moins existė.
C'est Agnan dans le Petit Nicolas
Edit : ah, je parlais des élèves sérieux moqués par les élèves qui les traitent d'intellos !
- Marie LaetitiaBon génie
lene75 a écrit:J'en ai un certain nombre. Presque exclusivement des garçons. Dans les classes technos c'est quasi systématique. Cette année en STMG j'ai un champion du monde qu'on a surpris dans le couloir en train d'expliquer aux autres comment pourrir les cours sans risquer de sanction. Et de fait il fait des signes aux autres ou leur dit carrément quand il doivent arrêter quand il voit que ça va mal tourner. La baisse du niveau facilite ce genre de comportement : on peut avoir de très bonnes notes sans être tout le temps extrêmement attentif.
Une année il y en avait tellement dans une de mes classes de TS (de mémoire bien 5 ou 6) qu'en fin d'année le proviseur adjoint les avait convoqués un par un et menacés d'exclusion au moindre rapport d'un de leurs professeurs. Ça avait été assez efficace mais ça lui était retombé dessus quand les parents de certains des élèves concernés avaient fait un scandale et nous avions été bien peu nombreux à le soutenir alors que son intervention avait radicalement changé les conditions de travail dans cette classe. Ces élèves ont eu de bonnes orientations. Plusieurs ont réussi médecine.
Finalement être sérieux et bien élevé et/ou réservé est devenu une tare même aux yeux des enseignants. Il y a une prime à ceux qui la ramènent et "s'imposent" dans la classe.
Il ne faut pas généraliser...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- pseudo-intelloSage
C'est vrai que ça ne fait qu'enfoncer des portes ouvertes, mais c'est valable.Clecle78 a écrit:Je ne vois vraiment pas le rapport entre le début du commentaire, que j'approuve totalement, et le dernier paragraphe. On peut jouer aux jeux vidéos ou avoir un portable sans être un zombie décérébré. C'est vraiment simpliste comme raisonnement.
La publicité et les stratégies de communication ont réussi à convaincre à peu près tous les parents des pays occidentaux qu'un môme de 10 ans qui marche 500 mètres sans adulte pour rentrer de l'école ou prend le bus ne peut le faire sans portable, et "portable" signifie désormais "smartphone", donc sollicitations permanentes du cerveau, stimuli fréquents et répétés, là où l'enfant et l'ado aurait plutôt intérêt à privilégier les activités qui l'entraînent à focaliser activement son attention sur quelque chose au lieu de la laisser se faire atteindre passivement par les générateurs de dopamine qui suintent de la machine.
On peut dire ce qu'on veut sur notre enfance, mais dans le années 80, quand la télé était éteinte / réquisitionnée par le parent qui voulait voir ses propres émissions, l'enfant allait faire autre chose. Et accessoirement, il n'y avait pas encore 1000 chaînes de télé.
De nos jours, il y a plus d'écrans que de personnes dans la plupart des foyers, des chaînes type Netflix dont le répertoire est quasiment infini, des sites comme Youtube qi proposent plus de vidéo que ce qu'on pourrait visionner en toute une vie, avec des suggestions, des sollicitations... sans compter les réseaux sociaux et autres sites à scrolling infini.
Après, peut-être que certains ont passé leur enfance à regarder les écrans et s'en sortent très bien tout de même, mais je vous rappelle que tous les fumeurs invétérés ne meurent pas de cancers du poumon (et, si je peux oser poser ça là sans faire ma prétentieuse, à de très rares exceptions près, parmi mes émis, ceux qui n'ont pas trop été biberonnés aux écrans petits ont souvent une culture plus vaste et une pensée plus approfondie que mes autres, mais ça reste bien sûr un constat empirique).
lene75 a écrit:Les écrans jouent un rôle, mais je ne sais pas s'il est si important que ça. Ou disons qu'ils accompagnent une évolution et que l'EN y contribue fortement en en mettant dans les mains de tous ceux qui n'en avaient pas encore et en développant le mythe du numérique qui sauverait l'enseignement.
Mais il y a une décrédibilisation de la culture qui est antérieure à la massification des écrans. "Intello" est devenu une insulte bien avant. Et ce jusque dans nos rangs, avec cette image véhiculée par nombre de nos collègues de l'agrégé qui serait incapable d'enseigner parce que trop de savoir l'aurait rendu bête, image qui arrange bien nos gouvernants parce qu'elle permet des justifier l'embauche par job dating de contractuels qui connaissent la vraie vie, eux. L’uberisation de l'enseignement. Ça va avec l'idée des établissements lieux de vie plutôt que lieux d'apprentissage, avec les compétences plutôt que les connaissances, comme si on pouvait développer une compétence vide, sans l'appuyer sur des connaissances. Ça va aussi avec l'idée de la culture académique qui serait facteur d'oppression et la promotion de la pop culture. Le rap qui aurait la même valeur que Mozart et dont devraient se contenter certains élèves, ceux à qui justement les parents ne font jamais écouter de Mozart. "Mais enfin, madame, vos élèves ne sont pas vos enfants. C'est bien assez pour eux." m'avait dit une proviseure bien-pensante dans la droite ligne de la gauche caviar. C'est bien assez pour eux... mais pas pour nos enfants à nous. Tout est dit.
C'est vrai que c'est la gauche qui a permis tout ça, avec l'appui du pédagogisme, des méthodes constructivistes, du rejet de l'autorité de l'enseignant comme oppression, qu'il s'agisse d'autorité intellectuelle (l'enseignant - qui ne s'appelle plus professeur - doit apprendre de ses élèves et non l'inverse) ou de faire régner le discipline dans sa classe, et c'est vrai aussi que ça ne recoupe pas exactement les catégories sociales, ou que ça le fait plus subtilement. Ce sont essentiellement des CSP+ qui s'en sortent, mais pas tous les CSP+.
Mais voyons, Lene, tu sais bien que l'inverse d'une tête bien faite, c'est une tête bien pleine !
#jenaijamaisluMontaignemaisjelecitequandmeme
:jesors:
Marie Laetitia a écrit:Oh pardon... C'est moi qui étais à l'ouest... Tu parlais de collection et je pensais "livres"...
Tu es toute pardonnée : les fêtes, l'alcool...
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- Marie LaetitiaBon génie
Même pas. Plutôt l'angine, l'abus de copies (donnez-moi des trucs intéressants à lire, pas ces trucs infâmes). Cela dit, je devrais sans doute essayer l'alcool. On festoie trop sobrement, ici.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- OlympiasProphète
Quand ils arrivent en seconde, je leur explique que "les populaires du collège" ...je m'en tamponne et que la seule chose que j'attends d'eux c'est du travail. J'explique ce que j'attends. Un m'a répondu : "J'ai pas signé pour ça !"
Fabuleux !
Fabuleux !
- Marie LaetitiaBon génie
Olympias a écrit:Quand ils arrivent en seconde, je leur explique que "les populaires du collège" ...je m'en tamponne et que la seule chose que j'attends d'eux c'est du travail. J'explique ce que j'attends. Un m'a répondu : "J'ai pas signé pour ça !"
Fabuleux !
Je suppose que tu lui as répondu du tac au tac "T'a rien signé, mon gars. Alors tais-toi et bosse".
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- OlympiasProphète
Exactement !Marie Laetitia a écrit:Olympias a écrit:Quand ils arrivent en seconde, je leur explique que "les populaires du collège" ...je m'en tamponne et que la seule chose que j'attends d'eux c'est du travail. J'explique ce que j'attends. Un m'a répondu : "J'ai pas signé pour ça !"
Fabuleux !
Je suppose que tu lui as répondu du tac au tac "T'a rien signé, mon gars. Alors tais-toi et bosse".
C'est une classe de seconde qui me donne la sensation d'avoir des cinquièmes.
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