- jésusFidèle du forum
Ok, tu verras mon edit du précédent message.
Mais , il faut avouer qu'il faut être dans le brouillard complet pour ignorer ce qu'on a aimé faire par le passé, ce qu'on a étudié et ses hobbys actuels pour ne pas voir une source d'inspiration pour un métier.
J'ai envie de dire qu'il ne faut avoir aucune idée de tout cela pour avoir besoin d'un tiers pour se connaître.
Après on peut avoir de vagues idées du genre j'aime la nature, les enfants, les animaux comment traduire cela en métier? Moi, j'appelle pas ça un projet de vie ou professionnel, une intuition vague que tout le monde peut avoir sans que cela se traduise par un besoin de reconversion.
Mais , il faut avouer qu'il faut être dans le brouillard complet pour ignorer ce qu'on a aimé faire par le passé, ce qu'on a étudié et ses hobbys actuels pour ne pas voir une source d'inspiration pour un métier.
J'ai envie de dire qu'il ne faut avoir aucune idée de tout cela pour avoir besoin d'un tiers pour se connaître.
Après on peut avoir de vagues idées du genre j'aime la nature, les enfants, les animaux comment traduire cela en métier? Moi, j'appelle pas ça un projet de vie ou professionnel, une intuition vague que tout le monde peut avoir sans que cela se traduise par un besoin de reconversion.
- PseudoDemi-dieu
jésus a écrit:
Ta comparaison avec le poisson, je la comprends. Mais c'est encore raisonner in abstracto, je trouve. Vouloir séparer dès le départ sa passion de ses conditions matérielles d'exercice est étrange ( surtout si cette passion est manuelle) Celui qui aime fabriquer ses propres meubles pendant son temps libre devrait se refuser à penser que cela correspond au métier d'ébéniste avec ce que cela comporte. Parfois le hobby correspond dès le départ aux gestes du potentiel métier qu'on veut faire.
Vous cultivez un immense potager , être maraîcher un jour vous tente...
Bref, je ne vois pas la pertinence de la comparaison
Il y a surement des gens pour quoi c'est évident. J'aime faire des meubles, je deviens ébéniste. Mais ça ne concerne pas tout le monde, loin s'en faut ! Et ce n'est pas un raisonnement in abstarto du tout, puisque je l'ai vécu et je le vois chez nombre de personnes qui viennent me voir en coaching. Contrairement à ce que tu sembles dire, tout le monde n'a pas envie de faire de son loisir un métier (il y a d'ailleurs un deuil à faire à un moment parce qu'un loisir qui devient un job implique qu'on ne le fasse plus que pour loisir, et c'est parfois un peu compliqué), et ensuite tout le monde ne sait pas ce qu'il aime faire au point d'en faire un job, point du tout. J'ai mis des années à admettre que ce qui me posait tant problème dans ma vie privée était une force formidable pour un job.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- jésusFidèle du forum
J'ai mal compris ta dernière phrase. ( tu as fait des fautes de frappe)
Oui il y a des situations différentes chez tout le monde. Beaucoup souffrent de ne pas s'accomplir dans leur métier car ce ne correspond pas à leur passion première. Après, je ne connais pas ce type de "deuil", la plupart des gens revivent quand ils font enfin de leur passion leur métier. Le métier "ordinaire" étant vu comme un fardeau.
Oui il y a des situations différentes chez tout le monde. Beaucoup souffrent de ne pas s'accomplir dans leur métier car ce ne correspond pas à leur passion première. Après, je ne connais pas ce type de "deuil", la plupart des gens revivent quand ils font enfin de leur passion leur métier. Le métier "ordinaire" étant vu comme un fardeau.
- PseudoDemi-dieu
jésus a écrit:J'ai mal compris ta dernière phrase. ( tu as fait des fautes de frappe)
Oui il y a des situations différentes chez tout le monde. Beaucoup souffrent de ne pas s'accomplir dans leur métier car ce ne correspond pas à leur passion première. Après, je ne connais pas ce type de "deuil", la plupart des gens revivent quand ils font enfin de leur passion leur métier. Le métier "ordinaire" étant vu comme un fardeau.
J'ai beau relire je ne vois pas mes fautes de frappe. Peux-tu me les indiquer pour que je corrige ?
La problème qui peut se poser c'est que quelque chose qu'on faisait juste par envie devient un job et donc parfois une obligation, avec des tâches annexes qui peuvent être mal vécues. Si on devient toiletteur pour chiens par passion des animaux, il va falloir se farcir les mémés à chien. Si on devient psy par goût de la relation humaine on devra soit accepter la hiérarchie hospitalière soit s'installer en libéral et devoir trouver des clients et faire sa compta. Et surtout, ce que l'on faisait juste pour le plaisir devient un truc obligatoire. On doit toiletter les chiens, recevoir des clients, fabriquer un meuble même quand à ce moment précis on en a pas trop envie. On peut aussi rencontrer un problème de légitimité, surtout si on est autodidacte.
Bref, sur le chemin de la reconversion, les aventures sont multiples !
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- DalvaVénérable
Pseudo, je crois que d'une part jésus n'a pas compris ta dernière phrase (parce qu'il ne te connaît pas et qu'elle contient une grande part d'implicite, que j'ai saisi, mais à retardement), et que d'autre part il te fait remarquer que tu as laissé des coquilles, mais ailleurs (abstracto et "pour quoi" au lieu de "pour qui", mais enfin, rien qui gêne la compréhension).
Cela aurait été plus clair pour toi s'il n'avait pas oublié la majuscule en début de phrase et qu'il avait employé un quelconque lien logique, type "par ailleurs".
Mais ce n'est pas pour cela que j'interviens. En fait, jésus, la plupart des gens qu'on a l'habitude de dire raisonnables refusent catégoriquement de faire de leur passion ou de leur loisir un métier, pour la simple et bonne raison qu'ils ne veulent ni en être dégoûtés, ni risquer de l'avilir (dans leur idée), ni devoir se soumettre dans ce domaine à des compromis inévitables, ni devoir se soumettre dans ce domaine qui est, généralement, celui de l'expression de leur liberté et créativité, à des impératifs et exigences extérieurs, à des commandes.
Cela me paraît en effet très raisonnable et évite les déconvenues. Certains en sont conscients très jeunes (ma fille qui dessine bien et énormément, qui ne peut pas se passer de dessiner et panique si elle arrive à court de papier, refuse obstinément de s'orienter vers une profession qui impliquerait le dessin ; j'ai eu du mal à l'entendre).
Cela aurait été plus clair pour toi s'il n'avait pas oublié la majuscule en début de phrase et qu'il avait employé un quelconque lien logique, type "par ailleurs".
Mais ce n'est pas pour cela que j'interviens. En fait, jésus, la plupart des gens qu'on a l'habitude de dire raisonnables refusent catégoriquement de faire de leur passion ou de leur loisir un métier, pour la simple et bonne raison qu'ils ne veulent ni en être dégoûtés, ni risquer de l'avilir (dans leur idée), ni devoir se soumettre dans ce domaine à des compromis inévitables, ni devoir se soumettre dans ce domaine qui est, généralement, celui de l'expression de leur liberté et créativité, à des impératifs et exigences extérieurs, à des commandes.
Cela me paraît en effet très raisonnable et évite les déconvenues. Certains en sont conscients très jeunes (ma fille qui dessine bien et énormément, qui ne peut pas se passer de dessiner et panique si elle arrive à court de papier, refuse obstinément de s'orienter vers une profession qui impliquerait le dessin ; j'ai eu du mal à l'entendre).
- User17706Bon génie
Elle est rudement maligne d'avoir compris ça si jeune, d'ailleurs.
Sinon, personnellement, j'ai compris in abstarto comme une création lexicale non dénuée de saveur
Sinon, personnellement, j'ai compris in abstarto comme une création lexicale non dénuée de saveur
- DalvaVénérable
C'est vrai, en toute modestie, ma fille est plutôt maligne...PauvreYorick a écrit:Elle est rudement maligne d'avoir compris ça si jeune, d'ailleurs.
Sinon, personnellement, j'ai compris in abstarto comme une création lexicale non dénuée de saveur
Et moi, j'ai trouvé ça joli !
- DesolationRowEmpereur
Dalva a écrit:
Cela aurait été plus clair pour toi s'il n'avait pas oublié la majuscule en début de phrase et qu'il avait employé un quelconque lien logique, type "par ailleurs".
Ta bienveillance t'empêche d'évoquer la question de la ponctuation. Je n'éprouve pas le même scrupule.
- DalvaVénérable
Je me suis d'abord attachée à la base, tu penses bien. On verra plus tard pour le plus subtil...
- jésusFidèle du forum
"J'ai mis des années à admettre que ce qui me posait tant problème dans ma vie privée était une force formidable pour un job. " C'est ça que je ne comprends quand bien même j'ai lu tes péripéties ici.
Mais soit, il y a des cas où la contrainte dans un métier de passion est pesante. Mais l'alternative, c'est quoi un métier ennuyeux où les compétences ne sont pas reconnues?
Je trouve que la pression sociale et l'auto-censure font beaucoup de mal aux personnes. Tout dépend de chaque personne, si on a besoin d'être 'canalisée" ou non. Mais à force de vouloir garder "privé" ses passions et ne jamais chercher à les utiliser dans son travail, on prend le risque d'attendre la retraite pour s'exprimer et de passer une vie professionnelle sans attrait.
Mais soit, il y a des cas où la contrainte dans un métier de passion est pesante. Mais l'alternative, c'est quoi un métier ennuyeux où les compétences ne sont pas reconnues?
Je trouve que la pression sociale et l'auto-censure font beaucoup de mal aux personnes. Tout dépend de chaque personne, si on a besoin d'être 'canalisée" ou non. Mais à force de vouloir garder "privé" ses passions et ne jamais chercher à les utiliser dans son travail, on prend le risque d'attendre la retraite pour s'exprimer et de passer une vie professionnelle sans attrait.
- DalvaVénérable
C'est là où tu te trompes, car nous n'existons pas qu'à travers notre travail, fort heureusement, et que nous avons d'autres vies que la professionnelle.
Il est donc tout à fait possible de s'exprimer avec bonheur en dehors du travail.
De nombreux enseignants souffrent terriblement parce que, justement, ils ont voulu travailler dans le domaine qui les passionne et, mieux, tenter de transmettre cette passion, ne serait-ce que sous forme d'intérêt ou de connaissance.
Pourquoi évitons-nous soigneusement d'étudier avec nos élèves un texte qui nous plaît particulièrement ? Pourquoi souffrons-nous tant de voir la langue malmenée par ceux à qui nous sommes censés l'enseigner ?
Et ne dit-on pas "pour vivre heureux, vivons cachés" ?
Il est donc tout à fait possible de s'exprimer avec bonheur en dehors du travail.
De nombreux enseignants souffrent terriblement parce que, justement, ils ont voulu travailler dans le domaine qui les passionne et, mieux, tenter de transmettre cette passion, ne serait-ce que sous forme d'intérêt ou de connaissance.
Pourquoi évitons-nous soigneusement d'étudier avec nos élèves un texte qui nous plaît particulièrement ? Pourquoi souffrons-nous tant de voir la langue malmenée par ceux à qui nous sommes censés l'enseigner ?
Et ne dit-on pas "pour vivre heureux, vivons cachés" ?
- jésusFidèle du forum
Je le conçois, mais là c'est l'EN qui n'offre pas les conditions d'exercices d'un "métier" qui peut être une passion, et non la passion elle-même ou bien encore l'idée de métier-passion qui est en cause à mon sens.
Et cela fausse la donne.
A mon sens, il faut faire la part des choses à ce niveau. Et la situation des enseignants n'est pas comparable à d'autres.
Je conseille vivement dans ce cas-là d'exercer sa " passion" dans un endroit qui ne soit pas "contrariant"
Et cela fausse la donne.
A mon sens, il faut faire la part des choses à ce niveau. Et la situation des enseignants n'est pas comparable à d'autres.
Je conseille vivement dans ce cas-là d'exercer sa " passion" dans un endroit qui ne soit pas "contrariant"
- User17706Bon génie
Puisqu'on en est aux conseils, je recommande tout particulièrement d'exercer un métier qu'on adore dans des conditions idéales s'il est très bien payé et provoque l'estime d'autrui.
Bizarrement, on n'y songe pas assez.
Bizarrement, on n'y songe pas assez.
- faustine62Érudit
Pour en revenir au détachement, dont il a été question plus haut, la procédure a été simplifiée (aller dans la rubrique "personnels" puis "mouvement")
http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?pid_bo=35500
http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?pid_bo=35500
- DalvaVénérable
Connais-tu réellement beaucoup d'endroits et de domaines qui offrent de telles conditions ? Pour ma part, j'en connais si peu qu'ils font figure d'exception.jésus a écrit:Je le conçois, mais là c'est l'EN qui n'offre pas les conditions d'exercices d'un "métier" qui peut être une passion, et non la passion elle-même ou bien encore l'idée de métier-passion qui est en cause à mon sens.
Et cela fausse la donne.
A mon sens, il faut faire la part des choses à ce niveau. Et la situation des enseignants n'est pas comparable à d'autres.
Je conseille vivement dans ce cas-là d'exercer sa " passion" dans un endroit qui ne soit pas "contrariant"
:lol:PauvreYorick a écrit:Puisqu'on en est aux conseils, je recommande tout particulièrement d'exercer un métier qu'on adore dans des conditions idéales s'il est très bien payé et provoque l'estime d'autrui.
Bizarrement, on n'y songe pas assez.
- DesolationRowEmpereur
PauvreYorick a écrit:Puisqu'on en est aux conseils, je recommande tout particulièrement d'exercer un métier qu'on adore dans des conditions idéales s'il est très bien payé et provoque l'estime d'autrui.
Bizarrement, on n'y songe pas assez.
Ah non, ça, jamais !
- PseudoDemi-dieu
Doublon
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- PseudoDemi-dieu
jésus a écrit:"J'ai mis des années à admettre que ce qui me posait tant problème dans ma vie privée était une force formidable pour un job. " C'est ça que je ne comprends quand bien même j'ai lu tes péripéties ici.
Mais soit, il y a des cas où la contrainte dans un métier de passion est pesante. Mais l'alternative, c'est quoi un métier ennuyeux où les compétences ne sont pas reconnues?
Je trouve que la pression sociale et l'auto-censure font beaucoup de mal aux personnes. Tout dépend de chaque personne, si on a besoin d'être 'canalisée" ou non. Mais à force de vouloir garder "privé" ses passions et ne jamais chercher à les utiliser dans son travail, on prend le risque d'attendre la retraite pour s'exprimer et de passer une vie professionnelle sans attrait.
C'est une question de choix. Mais toute la question est de savoir s'il s'agit vraiment d'un choix (et effectivement la pression sociale peut pas mal brouiller les choses, mais pas que) et s'il est éclairé.
Pour mon cas particulier, pour expliquer ma phrase, je me refusais à devenir psy alors que beaucoup de gens me disait que j'étais faite pour ça. Or, aider me posait beaucoup de problème dans ma vie avec le célèbre complexe du Sauveteur. Je voulais justement arrêter d'aider ! Jusqu'au jour où j'ai accepté d'être ce que je suis et d'aider de façon just et pas n'importe comment des gens qui ne me le demandaient pas. Puisque je ne pouvais pas m'en empêcher, la sagesse voulait d'utiliser cet aspect de moi plutôt que de le subir.
Je trouve l'exemple de Dava très explicite : une passion devient autre chose qu'une passion si on en fait un métier, il faut en être conscient.
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- Graisse-BoulonsNiveau 10
Hugo78 a écrit:lisette83 a écrit:Sauf que si tout le monde accepte 4 ou 5h sup, c'est que le service peut facilement être augmenté à 21h au lieu de 18.Hugo78 a écrit:zouz a écrit:
Quelles sont tes sources ? L'enquête TIMSS et l'étude PISA ?
Quand je vois dans mon bahut qu'on a deux contractuels qui ne parlent pas un seul de mot de français, ça fait très très peur ! Je n'ai rien contre eux; on leur offre un emploi et de l'argent, ils les prennent !
Et alors, si en échange on gagne plus ? Des professeurs travaillant plus mais beaucoup mieux rémunérés, ça ne serait pas un peu mieux ?
Sinon accepter ou non les heures sups ne change absolument rien. Cela fait des années que les syndicats et plus particulièrement le SNES luttent contre les heures sups avec quel résultat ? Non, mais sans déconner...
Tous le monde n'a pas le même avis : je suis rarement d'accord avec le SNES mais sur ce coup là, c'est différent...il faut dire que j'ai une discipline en évolution perpétuelle dans ses contenus mais aussi dans ses supports logiciels et ses matériels (leur prise en main est très chronophage). Et à chaque séance de TP, je ramasse les copies de compte-rendu...à chaque fois...sachant que sur 18h, je n'ai que deux heures de cours ou je suis libre de donner une interro ou pas. Je répare les nombreuse dégradations de matériel en dehors de mes heures de cours et je passe les commandes après une recherche du fournisseur le moins cher. Je suis déjà à plus de 40H/sem et si la généralisation des heures sup' conduit nos dirigeants à penser qu'on "a bien le temps de faire plus", j'implose et/ou je divorce ! Et pas d'illusions : si notre temps passe à 21h ou plus, ce ne serra pas en heures sup'...Je précise que quand je dis "je-je-je", ce n'est pas pour passer pour un surhomme : tous mes collègues de techno connaissent la même chose et je suppose que nombre de collègues d'autres disciplines sont aussi dans ce cas. Il se peut que certains soient plus doués, plus rapides, plus efficaces pourquoi pas ? Mais ce n'est pas le cas de tous, il y tout de même beaucoup de gens "normaux".
- Marie-HenrietteNiveau 8
Je suis d'accord avec ça. Que certains collègues puissent assumer x heures sup sans dégrader leur travail ni leur santé, c'est possible. Tant mieux pour eux. Mais pour la plupart d'entre nous, 18 heures plus tout le reste, c'est déjà un temps plein bien plein.
- User17706Bon génie
Oui voilà, sur la question des heures sup', on peut tout à fait vouloir individuellement en faire, et le pouvoir, et on peut même vouloir s'en gaver, après tout why not, mais il n'est pas interdit d'être un peu corporatiste, autrement dit de réfléchir à l'intérêt à moyen ou long terme de la profession, voire à l'intérêt général, et reconnaître que ça peut entrer en conflit avec le souhait d'obtenir tout de suite une fiche de paie plus grasse.
- user7337Fidèle du forum
Tu as l'air de supposer que ne pas accepter d'heures sup' (massivement) permettrait d'être mieux payé. J'en doute fortement. A mon avis, la solution trouvée sera plutôt de permettre au CDE d'imposer plus d'heures sup' (au lieu d'une seule), certainement pas de nous augmenter...PauvreYorick a écrit:Oui voilà, sur la question des heures sup', on peut tout à fait vouloir individuellement en faire, et le pouvoir, et on peut même vouloir s'en gaver, après tout why not, mais il n'est pas interdit d'être un peu corporatiste, autrement dit de réfléchir à l'intérêt à moyen ou long terme de la profession, voire à l'intérêt général, et reconnaître que ça peut entrer en conflit avec le souhait d'obtenir tout de suite une fiche de paie plus grasse.
- Dame JouanneÉrudit
Mais pour l'instant, le CDE ne peut pas légalement imposer plus d'une heure sup... Je me suis toujours demandée ce qui se passerai si tous les professeurs refusaient de prendre plus qu'une heure sup'. C'est évidemment quelque chose qui n'arrivera jamais mais la situation serait étonnante : plus aucun établissement, collège ou lycée, ne serait en mesure de fonctionner.benjy_star a écrit:Tu as l'air de supposer que ne pas accepter d'heures sup' (massivement) permettrait d'être mieux payé. J'en doute fortement. A mon avis, la solution trouvée sera plutôt de permettre au CDE d'imposer plus d'heures sup' (au lieu d'une seule), certainement pas de nous augmenter...PauvreYorick a écrit:Oui voilà, sur la question des heures sup', on peut tout à fait vouloir individuellement en faire, et le pouvoir, et on peut même vouloir s'en gaver, après tout why not, mais il n'est pas interdit d'être un peu corporatiste, autrement dit de réfléchir à l'intérêt à moyen ou long terme de la profession, voire à l'intérêt général, et reconnaître que ça peut entrer en conflit avec le souhait d'obtenir tout de suite une fiche de paie plus grasse.
- jésusFidèle du forum
Pseudo a écrit:jésus a écrit:"J'ai mis des années à admettre que ce qui me posait tant problème dans ma vie privée était une force formidable pour un job. " C'est ça que je ne comprends quand bien même j'ai lu tes péripéties ici.
Mais soit, il y a des cas où la contrainte dans un métier de passion est pesante. Mais l'alternative, c'est quoi un métier ennuyeux où les compétences ne sont pas reconnues?
Je trouve que la pression sociale et l'auto-censure font beaucoup de mal aux personnes. Tout dépend de chaque personne, si on a besoin d'être 'canalisée" ou non. Mais à force de vouloir garder "privé" ses passions et ne jamais chercher à les utiliser dans son travail, on prend le risque d'attendre la retraite pour s'exprimer et de passer une vie professionnelle sans attrait.
C'est une question de choix. Mais toute la question est de savoir s'il s'agit vraiment d'un choix (et effectivement la pression sociale peut pas mal brouiller les choses, mais pas que) et s'il est éclairé.
Pour mon cas particulier, pour expliquer ma phrase, je me refusais à devenir psy alors que beaucoup de gens me disait que j'étais faite pour ça. Or, aider me posait beaucoup de problème dans ma vie avec le célèbre complexe du Sauveteur. Je voulais justement arrêter d'aider ! Jusqu'au jour où j'ai accepté d'être ce que je suis et d'aider de façon just et pas n'importe comment des gens qui ne me le demandaient pas. Puisque je ne pouvais pas m'en empêcher, la sagesse voulait d'utiliser cet aspect de moi plutôt que de le subir.
Je trouve l'exemple de Dava très explicite : une passion devient autre chose qu'une passion si on en fait un métier, il faut en être conscient.
La pression sociale est forte. Mais est-ce une raison pour tout cloisonner au point de se dire que le travail qui rapporte de l'argent doit avoir aucun intérêt ni aucun sens pour la personne ?
Ici, pour les enseignants en demande de reconversion, les évolutions du métier ( qui ne vont pas dans le bon sens ) et les dégradations des conditions de travail sont à l'origine de ces demandes de "bifurcation" . C'est légitime mais ça ne remet pas en cause la "noblesse" qu'il y a à enseigner ni la passion qu'on peut avoir à le faire.
Moi, de mon côté, j'ai cherché à transmettre des connaissances mais par un autre moyen que l'EN. Si je m'étais dit que la transmission est impossible en dehors de l'EN ou en me disant qu'enseigner n'était qu'un job alimentaire, je ne serais pas allé très loin.
Bref, se mettre des barrières inutiles entre ce qui est alimentaire/ ce qui ne l'est pas, la passion/le métier empêche souvent de voir midi à sa porte.
- PseudoDemi-dieu
jésus a écrit:
La pression sociale est forte. Mais est-ce une raison pour tout cloisonner au point de se dire que le travail qui rapporte de l'argent doit avoir aucun intérêt ni aucun sens pour la personne ?
Ici, pour les enseignants en demande de reconversion, les évolutions du métier ( qui ne vont pas dans le bon sens ) et les dégradations des conditions de travail sont à l'origine de ces demandes de "bifurcation" . C'est légitime mais ça ne remet pas en cause la "noblesse" qu'il y a à enseigner ni la passion qu'on peut avoir à le faire.
Moi, de mon côté, j'ai cherché à transmettre des connaissances mais par un autre moyen que l'EN. Si je m'étais dit que la transmission est impossible en dehors de l'EN ou en me disant qu'enseigner n'était qu'un job alimentaire, je ne serais pas allé très loin.
Bref, se mettre des barrières inutiles entre ce qui est alimentaire/ ce qui ne l'est pas, la passion/le métier empêche souvent de voir midi à sa porte.
Comme toute certitude inébranlable
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- jésusFidèle du forum
Bon, si tu crois que je suis plein de certitude au sujet de la reconversion, tu te trompes. Du moment où tu prends un postulat de départ ( qui a toutes les chances de s'avérer faux dans la pratique) comme " En transformant sa passion en métier on risque de déchanter" , on ne va pas aller bien loin. Et ne rien tenter.
Le postulat de départ est qu'il n'y a pas de postulat de départ. Il n'y a que des cas particuliers.
Le postulat de départ est qu'il n'y a pas de postulat de départ. Il n'y a que des cas particuliers.
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