- TiberiusNiveau 8
Article ce matin dans le café péda.
Je ne connaissais pas trop ce monsieur, maintenant oui.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2017/01/06012017Article636192838710096679.aspx
Je ne connaissais pas trop ce monsieur, maintenant oui.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2017/01/06012017Article636192838710096679.aspx
- laMissSage
Je crois que tu peux compléter ton titre par " Et si on tuait le mammouth ? "
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Titre de l'article, d'ailleurs.
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Titre de l'article, d'ailleurs.
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- bruno09Niveau 10
Vite, envoyez le en stage dans un conseil départemental! Après il demandera pardon à genoux.Tiberius a écrit:Article ce matin dans le café péda.
Je ne connaissais pas trop ce monsieur, maintenant oui.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2017/01/06012017Article636192838710096679.aspx
- VanGogh59Expert spécialisé
Encore un ultra-libéral qui surfe sur la vague Macron-Fillon pour sortir du bois... Cet "auteur" a été prof en fac avant 1981 ce qui veut dire qu'il n'a pas eu d'élèves devant lui depuis...36 ans. Ces personnages qui veulent refaire le monde qu'ils ne connaissent pas...
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- laMissSage
Morceaux choisis :
35h pour lui = 70h en vrai.
Ah ?"A quoi servent les moyens supplémentaire que l'on donne sans cesse au système éducatif ? A faire progresser toujours plus les élèves ? Tout démontre qu'ils permettent surtout d'améliorer la situation des personnels sans que les résultats des élèves s'en trouvent favorisés."
Il s'insurge beaucoup.Avec l'autonomie des établissements, B Toulemonde veut donner aux chefs d'établissement le pouvoir d'évaluer et recruter les enseignants. Il s'insurge contre les heures supplémentaires non faites (comprenez les HSA), les heures des professeurs d'EPS, les maitres surnuméraires, les agrégés nommées en collège, la liberté pédagogique et les droits syndicaux comme l'heure d'information syndicale.
Si l'on considère que nous sommes en moyenne à 40 ou 41h par semaine (des dires du MEN !) pour 18h devant élèves, on doit donc compter le double.Paradoxalement les enseignants sont perçus comme des ennemis de l'éducation nationale et non comme ses supports. L'ouvrage recommande de les faire travailler 35 heures par semaine, ce qui évidemment résout la question des effectifs et du budget.
35h pour lui = 70h en vrai.
Pourquoi ?"Le nombre d'heures nécessaires pour acquérir le socle commun de connaissances n'a pas à être déterminé au niveau national".
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- Fesseur ProGuide spirituel
Merci.VanGogh59 a écrit: Cet "auteur" a été prof en fac avant 1981 ce qui veut dire qu'il n'a pas eu d'élèves devant lui depuis...36 ans.
Pas besoin d'aller lire.
Zou.
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Pourvu que ça dure...
- Spinoza1670Esprit éclairé
[Modéré]
C'est comme si un médecin recommandait de la mort-aux-rats pour guérir de la rougeole.
Café péda a écrit:Ce modèle [de privatisation, décentralisation, autonomie et mise en concurrence des établissements] est-il efficace ? Là où il est allé le plus loin, en Suède, il a abouti à la fois à l'affaissement du système et la baisse des résultats. Installer partout la concurrence en publiant les résultats de la maternelle au lycée ne fera qu’accroître la ségrégation des établissements et mettre en échec plus tôt les enfants des milieux populaires.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2017/01/06012017Article636192838710096679.aspx
Annie Feyfant (éduveille) a écrit:Dans le cadre de l’émission Voxpop, la chaine Arte a présenté cette semaine un reportage sur « l’échec de la privatisation des écoles en Suède ». La correspondante d’Arte, Paula Dahlberg, y explique la défaillance des Friskol, écoles indépendantes subventionnées et gratuites, dont la mise en place date des années 1990 et qui représentent 13% des écoles primaires (2012).
Cette réforme avait pour objectif d’offrir à tous les parents le choix de l’école (et de la pédagogie). Pour ce faire, l’État verse aux écoles un chèque éducation pour la scolarité de chaque élève. Les Friskol sont gérées par des associations, des fondations ou des entreprises. On parle d’entreprise scolaire, de groupes. Ainsi, le groupe Academedia qui gère 94 établissements a été créé par 37 entreprises avec un objectif éducatif, alors que d’autres écoles sont gérées par la société Skanditek dont la vocation est d’être avant tout une société chimique et pharmaceutique.
Et le modèle économique prend l’eau : un collège sur quatre est déficitaire, et les gestionnaires, tout en continuant à rémunérer les actionnaires, cherchent à réduire les dépenses, sur le matériel pédagogique, les locaux mais aussi sur les salaires versés aux enseignants (recrutés par l’école).
Cela contraste quelque peu avec ce que nous savions ou pensions savoir sur le système éducatif suédois. [...]
Lire la suite ...
FO a écrit:Afin de réduire les déficits publics, en particulier ceux de l’Etat, pour répondre aux directives et préconisations de l’Union Européenne, les gouvernements suédois ont, en quelques années, à coup de réformes successives, transformé l’école publique en passant d'un système éducatif étatique et centralisé à une décentralisation totale. Ainsi, aujourd’hui, les enseignants suédois sont devenus des employés communaux et sont embauchés par les communes. Les établissements sont gérés par des chefs d'établissement qui ont une totale liberté de gestion sous tutelle de la municipalité et une large autonomie pédagogique. Les parents peuvent inscrire leur enfant dans l’école de leur choix, en fonction de son projet particulier ou de sa réputation, à l’intérieur de la commune.
Vingt ans après la mise en place de cette (contre) réforme, l'OCDE pointe le faible niveau de compétences des élèves suédois et la baisse régulière des performances en compréhension de l'écrit, en maths et en sciences dans les évaluations PISA depuis 10 ans.
Cette situation catastrophique provient aussi de l'émiettement du système de formation des enseignants dont l'embauche est maintenant municipale.
https://www.neoprofs.org/t89741-snudi-fo-la-question-de-la-greve-dans-le-1er-degre-nest-elle-pas-aussi-posee-l-exemple-catastrophique-de-la-suede
Voir aussi les sujets :
- Rapport de l'OCDE : bilan catastrophique de l'école "bienveillante" en Suède
- En Suède, les chefs d'établissement sont des employés municipaux.
- Suède : la privatisation partielle des établissements secondaires... a été une catastrophe
- Reportage JT 20h - France 2 : La Suède a dégraissé depuis 20 ans et s'en sort très bien aujourd'hui.
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- ZenxyaGrand sage
VanGogh59 a écrit:Encore un ultra-libéral qui surfe sur la vague Macron-Fillon pour sortir du bois... Cet "auteur" a été prof en fac avant 1981 ce qui veut dire qu'il n'a pas eu d'élèves devant lui depuis...36 ans. Ces personnages qui veulent refaire le monde qu'ils ne connaissent pas...
Si on regarde le "CV" très succinct du monsieur, il n'a pas beaucoup enseigné et son cursus dans le secondaire semble se limiter à pion :
Ce fringuant septuagénaire, agrégé de droit en 1976, a été surveillant d'externat avant de devenir assistant à la faculté de droit puis professeur de droit public. En 1981 il suit Pierre Mauroy à Matignon où il est chargé de l'éducation.
C'est bien ces gens qui ont des avis sur tout, ou plutôt surtout des avis.
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Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres - La Boétie
La folie c’est faire toujours la même chose et s’attendre à un résultat différent - Albert Einstein
L'École est le lieu où l'on va s'instruire de ce que l'on ignore ou de ce que l'on sait mal pour pouvoir, le moment venu, se passer de maître - Jacques Muglioni
- CeladonDemi-dieu
M'enfin comment pourrait-il en être autrement puisque ces écoles sont destinées à faire du fric ??? Je ne comprends pas qu'on puisse s'en étonner.Spinoza1670 a écrit:
[Modéré]
C'est comme si un médecin recommandait de la mort-aux-rats pour guérir de la rougeole.Café péda a écrit:Ce modèle [de privatisation, décentralisation, autonomie et mise en concurrence des établissements] est-il efficace ? Là où il est allé le plus loin, en Suède, il a abouti à la fois à l'affaissement du système et la baisse des résultats. Installer partout la concurrence en publiant les résultats de la maternelle au lycée ne fera qu’accroître la ségrégation des établissements et mettre en échec plus tôt les enfants des milieux populaires.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2017/01/06012017Article636192838710096679.aspxAnnie Feyfant (éduveille) a écrit:Dans le cadre de l’émission Voxpop, la chaine Arte a présenté cette semaine un reportage sur « l’échec de la privatisation des écoles en Suède ». La correspondante d’Arte, Paula Dahlberg, y explique la défaillance des Friskol, écoles indépendantes subventionnées et gratuites, dont la mise en place date des années 1990 et qui représentent 13% des écoles primaires (2012).
Cette réforme avait pour objectif d’offrir à tous les parents le choix de l’école (et de la pédagogie). Pour ce faire, l’État verse aux écoles un chèque éducation pour la scolarité de chaque élève. Les Friskol sont gérées par des associations, des fondations ou des entreprises. On parle d’entreprise scolaire, de groupes. Ainsi, le groupe Academedia qui gère 94 établissements a été créé par 37 entreprises avec un objectif éducatif, alors que d’autres écoles sont gérées par la société Skanditek dont la vocation est d’être avant tout une société chimique et pharmaceutique.
Et le modèle économique prend l’eau : un collège sur quatre est déficitaire, et les gestionnaires, tout en continuant à rémunérer les actionnaires, cherchent à réduire les dépenses, sur le matériel pédagogique, les locaux mais aussi sur les salaires versés aux enseignants (recrutés par l’école).
Cela contraste quelque peu avec ce que nous savions ou pensions savoir sur le système éducatif suédois. [...]
Lire la suite ...FO a écrit:Afin de réduire les déficits publics, en particulier ceux de l’Etat, pour répondre aux directives et préconisations de l’Union Européenne, les gouvernements suédois ont, en quelques années, à coup de réformes successives, transformé l’école publique en passant d'un système éducatif étatique et centralisé à une décentralisation totale. Ainsi, aujourd’hui, les enseignants suédois sont devenus des employés communaux et sont embauchés par les communes. Les établissements sont gérés par des chefs d'établissement qui ont une totale liberté de gestion sous tutelle de la municipalité et une large autonomie pédagogique. Les parents peuvent inscrire leur enfant dans l’école de leur choix, en fonction de son projet particulier ou de sa réputation, à l’intérieur de la commune.
Vingt ans après la mise en place de cette (contre) réforme, l'OCDE pointe le faible niveau de compétences des élèves suédois et la baisse régulière des performances en compréhension de l'écrit, en maths et en sciences dans les évaluations PISA depuis 10 ans.
Cette situation catastrophique provient aussi de l'émiettement du système de formation des enseignants dont l'embauche est maintenant municipale.
https://www.neoprofs.org/t89741-snudi-fo-la-question-de-la-greve-dans-le-1er-degre-nest-elle-pas-aussi-posee-l-exemple-catastrophique-de-la-suede
Voir aussi les sujets :
- Rapport de l'OCDE : bilan catastrophique de l'école "bienveillante" en Suède
- En Suède, les chefs d'établissement sont des employés municipaux.
- Suède : la privatisation partielle des établissements secondaires... a été une catastrophe
- Reportage JT 20h - France 2 : La Suède a dégraissé depuis 20 ans et s'en sort très bien aujourd'hui.
- ZeSandmanFidèle du forum
Y'a pas à dire il vend du rêve ce monsieur.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- Spinoza1670Esprit éclairé
La Tribune a écrit:La qualité du service ferroviaire se détériore à vitesse grand V outre-Manche, 20 ans après la privatisation de British Rail. Hausse incontrôlée du prix des billets, trains supprimés et réduction du personnels conduisent près de deux Britanniques sur trois à souhaiter une renationalisation complète. A cela s'ajoutent de nombreuses grèves, notamment dans le sud du pays, où les conducteurs et les chefs de train entament demain leur 33e jour de mouvement en moins d'un an.
http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/au-royaume-uni-la-privatisation-des-chemins-de-fer-deraille-628489.html
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- ZagaraGuide spirituel
En France, depuis au moins 2007, on a 10 ans de retard sur le climat politique général.
Quand le RU veut renationaliser, on veut libéraliser.
Quand les USA parlent de protectionnisme, on parle de libre-échange.
Quand un cessez-le-feu multipartite est signé en Syrie, on fait monter la pression diplomatique en injuriant les parties.
Quand des grands débats sur les problèmes de santé et de productivité engendrés par les "crunch times" battent leur plein de l'autre côté de l'Atlantique, on parle de passer à 48h/semaine.
Etc.
Avec cette logique-là, on devrait donc avoir Fillon alors que le néolibéralisme est déjà obsolète, puis Le Pen quand le nationalisme sera devenu obsolète.
Quand le RU veut renationaliser, on veut libéraliser.
Quand les USA parlent de protectionnisme, on parle de libre-échange.
Quand un cessez-le-feu multipartite est signé en Syrie, on fait monter la pression diplomatique en injuriant les parties.
Quand des grands débats sur les problèmes de santé et de productivité engendrés par les "crunch times" battent leur plein de l'autre côté de l'Atlantique, on parle de passer à 48h/semaine.
Etc.
Avec cette logique-là, on devrait donc avoir Fillon alors que le néolibéralisme est déjà obsolète, puis Le Pen quand le nationalisme sera devenu obsolète.
- Une nouvelle réforme du collège ? Proposition de députés LREM
- Réforme des statuts : le mammouth déchaîné met en ligne les documents de travail ministériel : rased (2), formateurs, conseillers pdégogiques, enseignants premier et second degré.
- Bernard Toulemonde : "On est bien loin d’une réforme en profondeur de l’école".
- 14 novembre - Bernard Lempereur (FO) rappelle ses revendications contre la réforme des rythmes.
- Nouvelle terminologie grammaticale - Proposition subordonnée relative
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