- InvitéInvité
Qu'ils disent... pour nous forcer à...
- InvitéInvité
ben2510 a écrit:J'en verrais bien un autre, d'automatisme : nommer les grandeurs, en particulier les grandeurs inconnues.
Cela devient vite un automatisme... quand tu enlèves systématiquement 1 point en cas d'oubli
- prof2mathsNiveau 5
ylm a écrit:- Il faut travailler suivant 2 axes, résolution de problèmes et automatismes.
ça ressemble beaucoup au discours qu'on a eu. Comme quoi il semblerait qu'il y ait eu un formatage des IPR. Je ne sais pas si vous avez posé des questions pour rentrer dans les détails. Nous l'avions fait, et là le vernis "formatage" a vite craqué.
ylm a écrit:- Les bons élèves doivent se voir fournir du travail à leur niveau, des choses plus ambitieuses et difficiles.
Là aussi même discours mais entrecoupé d'un autre propos martelé: "il faut travailler le socle! Ce qu'on vise c'est le socle et uniquement le socle". Contradiction ?
- InvitéInvité
"Il faut travailler suivant 2 axes, résolution de problèmes et automatismes."
Rien de neuf sous le soleil,
Automatismes = Exercices "d'application directe"
Résolution de problèmes = Exercices "pour approfondir",
Cela fait un bail que les manuels sont tous découpés de la sorte.
Il y a même une ou deux pages dévolues à l'auto-évaluation ou à la remédiation entre ces deux parties.
Tiens, une idée à l'attention des auteurs, rebaptiser les pages "j'applique le cours" ou "je m'entraîne" par "Je travaille les automatismes", c'est PLUS TENDANCE... :lol:
Rien de neuf sous le soleil,
Automatismes = Exercices "d'application directe"
Résolution de problèmes = Exercices "pour approfondir",
Cela fait un bail que les manuels sont tous découpés de la sorte.
Il y a même une ou deux pages dévolues à l'auto-évaluation ou à la remédiation entre ces deux parties.
Tiens, une idée à l'attention des auteurs, rebaptiser les pages "j'applique le cours" ou "je m'entraîne" par "Je travaille les automatismes", c'est PLUS TENDANCE... :lol:
- prof2mathsNiveau 5
Franck059 a écrit:"Il faut travailler suivant 2 axes, résolution de problèmes et automatismes."
Rien de neuf sous le soleil,
Automatismes = Exercices "d'application directe"
Résolution de problèmes = Exercices "pour approfondir",
Cela fait un bail que les manuels sont tous découpés de la sorte.
Je crois ces deux expressions désignent autre chose. Nos IPR les ont explicité ainsi :
- Résolution de problèmes = faire surtout des taches complexes, oh pardon, on ne dit plus "tache complexe" mais "exercice à prise d'initiative" - il faut bien que le jargon change à chaque réforme.
- automatisme = calcul mental et reconnaissance de figures types (je vois un triangle rectangle donc je pense à Pythagore)
Ces "deux axes" (sous entendus les deux principaux) laissent entendre que le raisonnement déductif, l'initiation à l'abstraction, la démonstration structurée en géométrie sont des axes mineurs... Ce sont justement des interrogations que nous avons soumises à nos IPR, qui ont bredouillé des réponses contradictoires. En fait ils ont fini par dire que tout est d'importance égale... sauf ce qui sert pas dans la vie de tous les jours ! (comme par exemple le calcul littéral). Mais aussi que au final, tout est important mais la résolution de problèmes est plus importante...
Bref, quand on veut comprendre et savoir quelles idées pédagogiques il y a derrière tout ça, on s'aperçoit que même les IPR en perdent leur latin.
- ycombeMonarque
Je ressucite le fil puisque je viens de subir une formation disciplinaire consacrée à l'évaluation des compétences.
Je résume:
- qui dit compétence dit problème, autrement dit s'il n'y a pas un problème (ouvert) il ne peut pas y avoir de validation de compétence.
- note ou pas, cela n'a rien à voir avec les compétences. On fait comme on veut (au niveau établissement, s'entend). On peut compétencer en mettant des notes sur 20, ou en utilisant sacoche, c'est comme on veut.
- les compétences, pas de nécessité d'en faire un retour aux élèves ni aux parents. On peut se contenter de leur donner une note sur 20. C'est pour nous pas pour les élèves.
- les compétences, on n'est pas non plus obligé de s'en faire un suivi par élève sous forme de grille. Ce n'est pas franchement utile, puisque de toutes façons il est à peut près impossible de remédier compétence par compétence.
- il faut faire de l'entrainement systématique des capacités (calcul littéral par exemple) puisque les capacités en question sont absolument nécessaire à la mobilisation des compétences.
- Dans l'idéal, on doit donner les problèmes de manière déconnecté du chapitre, puisque sinon les élèves choisissent les méthodes du chapitre en cours et ce n'est plus une mobilisation de compétences.
- les compétences générales transversales n'existent pas. C'est le disciplinaire qui est important. Je me suis abstenu de faire remarquer que depuis 2005 il n'était pas question d'autre chose que de compétences générales transversales, c'était bien la peine de nous raconter des bobards à l'époque pour nous dire le contraire maintenant.
Donc, jerésume caricature: on fait comme avant en continuant à donner des problèmes ouverts de temps en temps et pour l'évaluation, retour aux compositions générales de fin de trimestre, toujours avec des problèmes ouverts. Sauf qu'on n'appelle pas ça composition pour faire moderne (quoique, ma fille en seconde en HG a des DS qui s'intitulent "composition").
Je résume:
- qui dit compétence dit problème, autrement dit s'il n'y a pas un problème (ouvert) il ne peut pas y avoir de validation de compétence.
- note ou pas, cela n'a rien à voir avec les compétences. On fait comme on veut (au niveau établissement, s'entend). On peut compétencer en mettant des notes sur 20, ou en utilisant sacoche, c'est comme on veut.
- les compétences, pas de nécessité d'en faire un retour aux élèves ni aux parents. On peut se contenter de leur donner une note sur 20. C'est pour nous pas pour les élèves.
- les compétences, on n'est pas non plus obligé de s'en faire un suivi par élève sous forme de grille. Ce n'est pas franchement utile, puisque de toutes façons il est à peut près impossible de remédier compétence par compétence.
- il faut faire de l'entrainement systématique des capacités (calcul littéral par exemple) puisque les capacités en question sont absolument nécessaire à la mobilisation des compétences.
- Dans l'idéal, on doit donner les problèmes de manière déconnecté du chapitre, puisque sinon les élèves choisissent les méthodes du chapitre en cours et ce n'est plus une mobilisation de compétences.
- les compétences générales transversales n'existent pas. C'est le disciplinaire qui est important. Je me suis abstenu de faire remarquer que depuis 2005 il n'était pas question d'autre chose que de compétences générales transversales, c'était bien la peine de nous raconter des bobards à l'époque pour nous dire le contraire maintenant.
Donc, je
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- VinZTDoyen
Eh ben, tout ça pour ça …
Mais il y a fort à parier que dans une autre académie, un autre IPR tiendra un discours inverse.
De toutes façons, le CDE n'en fera qu'à sa tête …
Que de temps et d'énergie perdus …
Mais il y a fort à parier que dans une autre académie, un autre IPR tiendra un discours inverse.
De toutes façons, le CDE n'en fera qu'à sa tête …
Que de temps et d'énergie perdus …
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
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« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- chmarmottineGuide spirituel
Merci pour ce retour !
- InvitéInvité
On peut saluer cette position. J'y souscris. Dans mon académie aussi le discours est tel, à peu de choses près.ycombe a écrit:Je ressucite le fil puisque je viens de subir une formation disciplinaire consacrée à l'évaluation des compétences.
Je résume:
- qui dit compétence dit problème, autrement dit s'il n'y a pas un problème (ouvert) il ne peut pas y avoir de validation de compétence.
- note ou pas, cela n'a rien à voir avec les compétences. On fait comme on veut (au niveau établissement, s'entend). On peut compétencer en mettant des notes sur 20, ou en utilisant sacoche, c'est comme on veut.
- les compétences, pas de nécessité d'en faire un retour aux élèves ni aux parents. On peut se contenter de leur donner une note sur 20. C'est pour nous pas pour les élèves.
- les compétences, on n'est pas non plus obligé de s'en faire un suivi par élève sous forme de grille. Ce n'est pas franchement utile, puisque de toutes façons il est à peut près impossible de remédier compétence par compétence.
- il faut faire de l'entrainement systématique des capacités (calcul littéral par exemple) puisque les capacités en question sont absolument nécessaire à la mobilisation des compétences.
- Dans l'idéal, on doit donner les problèmes de manière déconnecté du chapitre, puisque sinon les élèves choisissent les méthodes du chapitre en cours et ce n'est plus une mobilisation de compétences.
- les compétences générales transversales n'existent pas. C'est le disciplinaire qui est important. Je me suis abstenu de faire remarquer que depuis 2005 il n'était pas question d'autre chose que de compétences générales transversales, c'était bien la peine de nous raconter des bobards à l'époque pour nous dire le contraire maintenant.
Donc, jerésumecaricature: on fait comme avant en continuant à donner des problèmes ouverts de temps en temps et pour l'évaluation, retour aux compositions générales de fin de trimestre, toujours avec des problèmes ouverts. Sauf qu'on n'appelle pas ça composition pour faire moderne (quoique, ma fille en seconde en HG a des DS qui s'intitulent "composition").
Toutefois, si l'évaluation de fin de cycle devait persister, il y aurait besoin de nous simplifier la vie :
Pourquoi ne pas dire clairement ceci :
- de faire entrer les connaissances et les capacités dans le domaine 1.3 (langages mathématiques,...)
- de faire entrer la résolution de problèmes dans le domaine 4 (systèmes naturels et techniques)
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