- Isis39Enchanteur
Ilse a écrit:Isis39 a écrit:Ilse a écrit:Isis39 a écrit:
La Révolution est au XVIIIe siècle.
Je suis allée voir le programme de français. On y étudie le XVIIe et le XVIIIe en quatrième. En cinquième aussi d'ailleurs. Cela ne doit pas être simple au niveau chronologique.
Effectivement, en 4ème on peut faire une tragédie du XVIIème ou éventuellement une comédie du XVIIIe siècle (lecture intégrale).
Ce n'est pas obligatoire, et les autres textes au programmes sont du XIXè et XXème. On travaille surtout la nouvelle et le roman (réaliste, fantastique, ...)
De toute façon, la lettre a disparu des programmes...
Il y a dans votre programme de 4e un thème intéressant à traiter avec le prof d'HG : "La ville lieu de tous les possibles". Avec l'histoire, mais aussi la géo.
Je ne vois pas bien comment traiter le thème de la ville en français au collège... C'est difficile et peu passionnant pour des 4ème.
D'autant que c'est un thème facultatif. Et que le réalisme et le fantastique, les romans du XIXème sont aussi au programme !
C'est pourtant très intéressant pour les élèves en histoire (les transformations de la ville au XIXe) comme en géo. Je vois bien un truc avec, par exemple, Au bonheur des Dames de Zola.
Sinon toutes les transformations du XIXe dans la société (thème Individu et société ou La fiction pour interroger le réel).
- JaneMonarque
Isis39 a écrit:Ilse a écrit:Isis39 a écrit:Ilse a écrit:
Effectivement, en 4ème on peut faire une tragédie du XVIIème ou éventuellement une comédie du XVIIIe siècle (lecture intégrale).
Ce n'est pas obligatoire, et les autres textes au programmes sont du XIXè et XXème. On travaille surtout la nouvelle et le roman (réaliste, fantastique, ...)
De toute façon, la lettre a disparu des programmes...
Il y a dans votre programme de 4e un thème intéressant à traiter avec le prof d'HG : "La ville lieu de tous les possibles". Avec l'histoire, mais aussi la géo.
Je ne vois pas bien comment traiter le thème de la ville en français au collège... C'est difficile et peu passionnant pour des 4ème.
D'autant que c'est un thème facultatif. Et que le réalisme et le fantastique, les romans du XIXème sont aussi au programme !
C'est pourtant très intéressant pour les élèves en histoire (les transformations de la ville au XIXe) comme en géo. Je vois bien un truc avec, par exemple, Au bonheur des Dames de Zola.
Sinon toutes les transformations du XIXe dans la société (thème Individu et société ou La fiction pour interroger le réel).
Cela n'a pas grand intérêt. Tout simplement parce qu'il est inutile de passer des heures à parler de la ville quand on traite Au bonheur des Dames. C'est vider la substance de l'oeuvre que de la réduire à l'évocation de l'architecture... Une oeuvre littéraire se comprend aussi dans la diversité des thèmes qu'elle aborde.
Les EPI, c'est tout simplement une catastrophe pour l'enseignement de la littérature.
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- IlseÉrudit
Isis39 a écrit:Ilse a écrit:Isis39 a écrit:Ilse a écrit:
Effectivement, en 4ème on peut faire une tragédie du XVIIème ou éventuellement une comédie du XVIIIe siècle (lecture intégrale).
Ce n'est pas obligatoire, et les autres textes au programmes sont du XIXè et XXème. On travaille surtout la nouvelle et le roman (réaliste, fantastique, ...)
De toute façon, la lettre a disparu des programmes...
Il y a dans votre programme de 4e un thème intéressant à traiter avec le prof d'HG : "La ville lieu de tous les possibles". Avec l'histoire, mais aussi la géo.
Je ne vois pas bien comment traiter le thème de la ville en français au collège... C'est difficile et peu passionnant pour des 4ème.
D'autant que c'est un thème facultatif. Et que le réalisme et le fantastique, les romans du XIXème sont aussi au programme !
C'est pourtant très intéressant pour les élèves en histoire (les transformations de la ville au XIXe) comme en géo. Je vois bien un truc avec, par exemple, Au bonheur des Dames de Zola.
C'est intéressant en histoire, comme tu le dis. J'y avais d'ailleurs pensé pour un travail avec ma collègue d'histoire (notamment après la visite de l'opéra Garnier avec mes élèves pendant laquelle la guide nous a beaucoup parlé d'Hausmann et des modifications du quartier).
C'est un beau roman qu'on peut effectivement étudier en 4ème, mais souvent en extraits ou version abrégée : les descriptions de la ville sont-elles maintenues ? à voir
Mais notre programme donne un corpus pour le thème de la ville, dans lequel on ne trouve pas le roman réaliste en oeuvre intégrale :
Indications de corpus :
On peut étudier ou exploiter :
- des descriptions et récits extraits des grands romans du XIXe siècle à nos jours présentant des représentations contrastées du milieu urbain ;
- des poèmes qui construisent la ville comme objet poétique.
On peut aussi étudier l'importance de la ville dans le roman policier et dans le roman d'anticipation.
On peut également exploiter des extraits de films, de BD, des portfolios photographiques...
- monseigneurHabitué du forum
Sur l'EPI français/EPS :
"Le reste du temps (environ 20 min) : Sur la première page :
- leur choix de projet
- À quoi va ressembler leur production finale ?
- Quels sont les critères de réussite de cette réalisation ? (avec lesquels les professeurs pourront l’évaluer)"
Ça me fait penser à Christian Clavier dans le film Les Profs : "vous inventez un exercice, vous le faites, et vous le corrigez"...... :lol:
"Le reste du temps (environ 20 min) : Sur la première page :
- leur choix de projet
- À quoi va ressembler leur production finale ?
- Quels sont les critères de réussite de cette réalisation ? (avec lesquels les professeurs pourront l’évaluer)"
Ça me fait penser à Christian Clavier dans le film Les Profs : "vous inventez un exercice, vous le faites, et vous le corrigez"...... :lol:
- JPhMMDemi-dieu
:lol:
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- BalthamosDoyen
Tout d'abord, je suis contre les EPI tels qu'ils sont présentés par les textes réglementaires mais pour développer l'interdisciplinarité dans nos pratiques de manière libre, raisonnée et raisonnable, bref hors ce cadre contraignant que nous impose la réforme.
La plus part des ébauches d'EPI que j'ai vu sur internet ne nécessitaient pas de réforme/ appauvrissait les attentes/ ne respectaient pas le cadre réglementaire.
Ces EPI ne m'ont pas convaincu.
Ils ne prennent pas en compte les contraintes du programme et les spécificités de la discipline (histoire géo EMC, en alternance pour énormément de collègues).
L'étude et la critique de documents passe à l'as dans les différents projets et la plupart sont chronophages. Certains thèmes sont périphériques par rapport à nos enseignements. Je soutiens la remarque plus haut sur la pauvreté des propositions.
Pour les EPI en lien avec l'histoire (géo).
Pour commencer, il faut deux disciplines au moins pour faire un EPI. On oublie l'EPI histoire/ EMi donc puis que l'EMI, même s'il à une certaine importance ne mobilise pas une matière en particulier.
L'EPI méditerranée pour français / histoire en classe de 5e.
Question pratique, c'est un EPI sur un trimestre sur un point qui n'est pas / plus au programme d'histoire.
Cela entend aussi une organisation d'une heure d'histoire par semaine, je suis comme beaucoup j'alterne histoire/ géographie en fonction des séquences.
Cet EPI demande aussi un équipement en numérique et une maitrise de ces outils, ce qui n'est pas donné dans beaucoup d'établissements.
Il pourrait être intéressant dans un autre cadre et sa pauvreté le rend difficilement à commenter. Pauvreté dans le sens qu'il y a trois idées qui courent sur le document, aucun exemple pratique, aucun plan de séances, etc. Bref, pour formuler des idées à la cantonade, je peux aussi.
A noter que cet EPI est fait par le Sgen en mars 2015....
L'EPI lettres histoire sur la révolution française.
Il a l'air plus développer. Les horaires (1h/semaine) sont plus réalistes.
L'idée est d'écrire des lettres fictives. J'ai personnellement du mal avec la fiction en histoire mais je sais que beaucoup de collègues l'utilisent, notamment pour les tâches complexes.
L'idée me parait intéressante mais terriblement chronophage. Et je n'y vois pas de travail historique, notamment d'étude et de critique de documents.
L'EPI : monde économique et professionnel / Parcours Avenir, avec technologie ou LV (c'est vrai que les deux disciplines sont interchangeables), français et géographie (enfin).
Ici l'idée est de prendre 6h à la géographie pour je ne sais quoi. Je n'ai pas compris l'idée en relisant plusieurs fois le document (je comprends encore mieux la critique en pauvreté formulée plus haut). D'un autre côté, il est écrit que les disciplines concernées sont la technologie et le français. Serait il question de prendre 6h de géographie pour l'EPI de ces deux disciplines? Je n'ose le croire, j'ai forcément mal compris.
L'EPI veut faire visiter aux élèves différents lieu en lien avec le monde professionnel de la région ou de rencontrer un professionnel des secteurs (visite d’une maison de retraite, construction d’une maison, fabrication d’un sac de luxe, visite d’un garage automobile, services techniques du tram, aérodrome de Toussus le Noble etc)
A la rigueur, la géographie peut apporter son expertise dans l’aménagement du territoire, je ne vois que ça. Ce n'est pas écrit dans le document. Cet EPI en 3e est précédé d'un EPI en 4e uniquement autour du français et de la technologie. Cela sous entend une stabilité dans les équipes (ce que je ne connais pas) et une vision à moyen terme dans l'établissement (avec un chef cohérent et un budget prévu).
C'est une production d'IPR dans la préparation de la réforme.
Enfin il y a un EPI sur frère Jacques en histoire/ français / documentation pour les 5e.
Aucune mention de la division horaire et des liens au programme (c'est vrai qu'ils sont facultatifs après tout).
Je note cependant une déconnexion entre le programme d'histoire et les thèmes proposés pour l'EPI.
Certainement pour justifier l'association avec le français. L'enseignant peut corriger ces thèmes. L'idée encore est intéressante mais on n'a pas assez de détails pour critiquer de manière constructive cette proposition.
Cependant le travail sur sources me parait vraiment discret par rapport aux attendus en histoire.
La plus part des ébauches d'EPI que j'ai vu sur internet ne nécessitaient pas de réforme/ appauvrissait les attentes/ ne respectaient pas le cadre réglementaire.
Ces EPI ne m'ont pas convaincu.
Ils ne prennent pas en compte les contraintes du programme et les spécificités de la discipline (histoire géo EMC, en alternance pour énormément de collègues).
L'étude et la critique de documents passe à l'as dans les différents projets et la plupart sont chronophages. Certains thèmes sont périphériques par rapport à nos enseignements. Je soutiens la remarque plus haut sur la pauvreté des propositions.
Pour les EPI en lien avec l'histoire (géo).
Pour commencer, il faut deux disciplines au moins pour faire un EPI. On oublie l'EPI histoire/ EMi donc puis que l'EMI, même s'il à une certaine importance ne mobilise pas une matière en particulier.
L'EPI méditerranée pour français / histoire en classe de 5e.
Question pratique, c'est un EPI sur un trimestre sur un point qui n'est pas / plus au programme d'histoire.
Chrétientés et islam (VIe-XIIIe siècles), des mondes en contact
»» Byzance et l’Europe carolingienne.
»»De la naissance de l’islam à la prise de Bagdad par les Mongols :
pouvoirs, sociétés, cultures.
Cela entend aussi une organisation d'une heure d'histoire par semaine, je suis comme beaucoup j'alterne histoire/ géographie en fonction des séquences.
Cet EPI demande aussi un équipement en numérique et une maitrise de ces outils, ce qui n'est pas donné dans beaucoup d'établissements.
Il pourrait être intéressant dans un autre cadre et sa pauvreté le rend difficilement à commenter. Pauvreté dans le sens qu'il y a trois idées qui courent sur le document, aucun exemple pratique, aucun plan de séances, etc. Bref, pour formuler des idées à la cantonade, je peux aussi.
A noter que cet EPI est fait par le Sgen en mars 2015....
L'EPI lettres histoire sur la révolution française.
Il a l'air plus développer. Les horaires (1h/semaine) sont plus réalistes.
L'idée est d'écrire des lettres fictives. J'ai personnellement du mal avec la fiction en histoire mais je sais que beaucoup de collègues l'utilisent, notamment pour les tâches complexes.
L'idée me parait intéressante mais terriblement chronophage. Et je n'y vois pas de travail historique, notamment d'étude et de critique de documents.
L'EPI : monde économique et professionnel / Parcours Avenir, avec technologie ou LV (c'est vrai que les deux disciplines sont interchangeables), français et géographie (enfin).
Ici l'idée est de prendre 6h à la géographie pour je ne sais quoi. Je n'ai pas compris l'idée en relisant plusieurs fois le document (je comprends encore mieux la critique en pauvreté formulée plus haut). D'un autre côté, il est écrit que les disciplines concernées sont la technologie et le français. Serait il question de prendre 6h de géographie pour l'EPI de ces deux disciplines? Je n'ose le croire, j'ai forcément mal compris.
L'EPI veut faire visiter aux élèves différents lieu en lien avec le monde professionnel de la région ou de rencontrer un professionnel des secteurs (visite d’une maison de retraite, construction d’une maison, fabrication d’un sac de luxe, visite d’un garage automobile, services techniques du tram, aérodrome de Toussus le Noble etc)
A la rigueur, la géographie peut apporter son expertise dans l’aménagement du territoire, je ne vois que ça. Ce n'est pas écrit dans le document. Cet EPI en 3e est précédé d'un EPI en 4e uniquement autour du français et de la technologie. Cela sous entend une stabilité dans les équipes (ce que je ne connais pas) et une vision à moyen terme dans l'établissement (avec un chef cohérent et un budget prévu).
C'est une production d'IPR dans la préparation de la réforme.
Enfin il y a un EPI sur frère Jacques en histoire/ français / documentation pour les 5e.
Aucune mention de la division horaire et des liens au programme (c'est vrai qu'ils sont facultatifs après tout).
Je note cependant une déconnexion entre le programme d'histoire et les thèmes proposés pour l'EPI.
Société, Église et pouvoir politique dans l’occident féodal (XIe-XVe siècles)»» L’ordre seigneurial : la formation et la domination des campagnes»» L’émergence d’une nouvelle société urbaine»» L’affirmation de l’État monarchique dans le Royaume des Capétiens et des Valois
Thèmes de l'EPI a écrit:
- L’architecture : art roman et art gothique
- Le plan d’un monastère, d’une abbaye
- L’ordre religieux des Bénédictins
- L’art de vivre : le jardin, le potager, les vignes…
- L’art de vivre : l’alimentation chez les Bénédictins
- Le travail de copiste
- L’enluminure
- La vie de Bernard de Clairvaux
Certainement pour justifier l'association avec le français. L'enseignant peut corriger ces thèmes. L'idée encore est intéressante mais on n'a pas assez de détails pour critiquer de manière constructive cette proposition.
Cependant le travail sur sources me parait vraiment discret par rapport aux attendus en histoire.
- CarnyxNeoprof expérimenté
Exemple qu'ils n'hésitent pas à nous montrer dès qu'ils viennent nous voir.gauvain31 a écrit:Elyas a écrit:Effectivement, la présentation peut laisser à penser à une certaine pauvreté. Il faudrait voir le résultat car il est difficile de tout mettre dans une présentation succincte. A voir à terme. Je ne suis pas réellement un adepte de interdisciplinaire mais on m'a présenté 3-4 projets interdisciplinaires pour les futurs EPI qui m'ont bluffé par le contenu scientifique rigoureux, précis et adapté. Après, je connais les collègues à l'origine de ces projets et ils sont humbles. Donc, on ne les verra pas nécessairement sur le net.
Le problème Elyas est que ce n'est pas aux enseignants à imaginer les EPI mais aux IG et IA-IPR de chaque discipline; c’est eux qui doivent montrer l'exemple.
_________________
Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- ProvenceEnchanteur
L'exemple d'EPI en EPS me fait penser au film les Randonneurs dans lequel on explique la technique de la marche. Beaucoup de mots pour rien...
- CarnyxNeoprof expérimenté
Principe même de la pédagogie !Provence a écrit:L'exemple d'EPI en EPS me fait penser au film les Randonneurs dans lequel on explique la technique de la marche. Beaucoup de mots pour rien...
Le meilleur, à mon humble avis, c'est quand même « Tâches complexes ».
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- HocamSage
« En quoi la lumière fait-elle sens ? » :help:
- JPhMMDemi-dieu
L'idée de l'EPI est d' « exploser » les structures.
L'EPI est au cours disciplinaire ce que la carte mentale est à la leçon structurée de logique.
Exploser la temporalité dans les acquisitions, détruire les liens de causalité qui fondent les concepts, et agglutiner ces concepts autour de circonstances artificiellement élaborées, pôles modulaires qui s'organisent entre eux par des liens qui ne structurent ni ne fondent les concepts. Ces derniers doivent donc apparaitre en chaque circonstance, se démultipliant comme autant d'avatars, ils perdent peu à peu leur statut de concept, de loi générale, pour devenir nuage flou d'objets individuels. Aux élèves de refaire le chemin inverse en quelques heures, celui-là même qui demanda des siècles à l'humanité.
En quelques mots, le savoir synthétique accumulé depuis des siècles pouvait définir un concept qui opérait sur un ensemble infini d'objets individuels. In fine, l'idéologie derrière l'EPI vise à analyser une partie finie d'une réunion de plusieurs ensembles infinis d'objets individuels en espérant que par décontextualisation de chacun des éléments de cette partie finie, identification d'un de ces ensembles, intersection de ce dernier avec la partie finie, conjecture du résultat en un ensemble infini, les élèves pourraient produire une loi qui serait opérante sur chaque élément de cet ensemble et de nul autre.
L'EPI est au cours disciplinaire ce que la carte mentale est à la leçon structurée de logique.
Exploser la temporalité dans les acquisitions, détruire les liens de causalité qui fondent les concepts, et agglutiner ces concepts autour de circonstances artificiellement élaborées, pôles modulaires qui s'organisent entre eux par des liens qui ne structurent ni ne fondent les concepts. Ces derniers doivent donc apparaitre en chaque circonstance, se démultipliant comme autant d'avatars, ils perdent peu à peu leur statut de concept, de loi générale, pour devenir nuage flou d'objets individuels. Aux élèves de refaire le chemin inverse en quelques heures, celui-là même qui demanda des siècles à l'humanité.
En quelques mots, le savoir synthétique accumulé depuis des siècles pouvait définir un concept qui opérait sur un ensemble infini d'objets individuels. In fine, l'idéologie derrière l'EPI vise à analyser une partie finie d'une réunion de plusieurs ensembles infinis d'objets individuels en espérant que par décontextualisation de chacun des éléments de cette partie finie, identification d'un de ces ensembles, intersection de ce dernier avec la partie finie, conjecture du résultat en un ensemble infini, les élèves pourraient produire une loi qui serait opérante sur chaque élément de cet ensemble et de nul autre.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- barègesÉrudit
JPhMM a écrit:
Exploser la temporalité dans les acquisitions, détruire les liens de causalité qui fondent les concepts, et agglutiner ces concepts autour de circonstances artificiellement élaborées, pôles modulaires qui s'organisent entre eux par des liens qui ne structurent ni ne fondent les concepts. Ces derniers doivent donc apparaitre en chaque circonstance, se démultipliant comme autant d'avatars, ils perdent peu à peu leur statut de concept, de loi générale, pour devenir nuage flou d'objets individuels. Aux élèves de refaire le chemin inverse en quelques heures, celui-là même qui demanda des siècles à l'humanité.
Bien vu, bien dit.
- BalthazaardVénérable
C'est pas bête, plutôt qu'apprendre des "if, then, while" dès la sixième si on apprenait plutôt UML et la programmation objet?
- gauvain31Empereur
Carnyx a écrit:Exemple qu'ils n'hésitent pas à nous montrer dès qu'ils viennent nous voir.gauvain31 a écrit:Elyas a écrit:Effectivement, la présentation peut laisser à penser à une certaine pauvreté. Il faudrait voir le résultat car il est difficile de tout mettre dans une présentation succincte. A voir à terme. Je ne suis pas réellement un adepte de interdisciplinaire mais on m'a présenté 3-4 projets interdisciplinaires pour les futurs EPI qui m'ont bluffé par le contenu scientifique rigoureux, précis et adapté. Après, je connais les collègues à l'origine de ces projets et ils sont humbles. Donc, on ne les verra pas nécessairement sur le net.
Le problème Elyas est que ce n'est pas aux enseignants à imaginer les EPI mais aux IG et IA-IPR de chaque discipline; c’est eux qui doivent montrer l'exemple.
A quel(s) degré(s) dois-je prendre ce propos ?
- gauvain31Empereur
JPhMM a écrit:L'idée de l'EPI est d' « exploser » les structures.
L'EPI est au cours disciplinaire ce que la carte mentale est à la leçon structurée de logique.
Exploser la temporalité dans les acquisitions, détruire les liens de causalité qui fondent les concepts, et agglutiner ces concepts autour de circonstances artificiellement élaborées, pôles modulaires qui s'organisent entre eux par des liens qui ne structurent ni ne fondent les concepts. Ces derniers doivent donc apparaitre en chaque circonstance, se démultipliant comme autant d'avatars, ils perdent peu à peu leur statut de concept, de loi générale, pour devenir nuage flou d'objets individuels. Aux élèves de refaire le chemin inverse en quelques heures, celui-là même qui demanda des siècles à l'humanité.
En quelques mots, le savoir synthétique accumulé depuis des siècles pouvait définir un concept qui opérait sur un ensemble infini d'objets individuels. In fine, l'idéologie derrière l'EPI vise à analyser une partie finie d'une réunion de plusieurs ensembles infinis d'objets individuels en espérant que par décontextualisation de chacun des éléments de cet partie finie, identification d'un de ces ensembles, intersection de ce dernier avec la partie finie, conjecture du résultat en un ensemble infini, les élèves pourraient produire une loi qui serait opérante sur chaque élément de cet ensemble et de nul autre.
Merci pour cet éclairage JP Mais n'est-ce pas ce qu'on fait dans la démarche constructiviste?
- CelebornEsprit sacré
Isis39 a écrit:Ilse a écrit:Isis39 a écrit:Ilse a écrit:
Effectivement, en 4ème on peut faire une tragédie du XVIIème ou éventuellement une comédie du XVIIIe siècle (lecture intégrale).
Ce n'est pas obligatoire, et les autres textes au programmes sont du XIXè et XXème. On travaille surtout la nouvelle et le roman (réaliste, fantastique, ...)
De toute façon, la lettre a disparu des programmes...
Il y a dans votre programme de 4e un thème intéressant à traiter avec le prof d'HG : "La ville lieu de tous les possibles". Avec l'histoire, mais aussi la géo.
Je ne vois pas bien comment traiter le thème de la ville en français au collège... C'est difficile et peu passionnant pour des 4ème.
D'autant que c'est un thème facultatif. Et que le réalisme et le fantastique, les romans du XIXème sont aussi au programme !
C'est pourtant très intéressant pour les élèves en histoire (les transformations de la ville au XIXe) comme en géo. Je vois bien un truc avec, par exemple, Au bonheur des Dames de Zola.
Alors traite-le en histoire et en géo, et laisse les collègues de lettres tranquilles. Voilà, on y est, avec ces EPI stupides : des collègues d'autres disciplines vont nous dire ce qu'on devrait faire, parce que vraiment ce serait très intéressant.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- User5899Demi-dieu
Voilà, tout est là. J'ai croisé un jour une mise en commun qu'était pas collective, elle avait l'air con !Osmie a écrit:Ilse a écrit:L'EPi français/histoire sur Versailles en 5è : en français ils visionnent des extraits de film (1h), font une ballade virtuelle sans le jardin de Versailles (1h en français et 1h en histoire) et doivent écrire un dialogue (2h) ; en histoire lecture d'une lettre de Louis XIV (1h) et écriture d'une lettre Roi/architecte. Puis sortie éventuelle dans le parc de Versailles.
C'est tout. Objectif annoncé en HIDA sur "les artistes à la Cour" : rien...
EPi LCA français/maths en 4ème : en français, il s'agit d'écrire une nouvelle autour d'un mathématicien de l'Antiquité : en 4ème, le programme nous demande de traiter la nouvelle réaliste et fantastique du XIX !! Thème des nouvelles, la ville : quel est le lien avec les mathématiciens ? D'ailleurs, aucun cours n'est prévu sur les villes antiques et la vie dans l'Antiquité... En maths écrire une énigme fait-il mieux maîtriser les théorèmes de Pythagore et Thalès ?
EPI 4è : écrire une nouvelle historique et fantastique : c'est uniquement du français (recherche documentaire, rédaction), non ?
EPi français/EPS : no comment...
Comment ça, no comment ? Il n'est pas beau l'EPI handball-français ?
Extrait :
Séance 1 : Lundi 2 février
Exceptionnellement, cette séance peut durer 2h au lieu d’1h30.
5 min : Lecture individuelle et silencieuse d’un article sur le Handball en danger à cause des paris truqués, sans son titre.
5 min : Mise en commun orale de ce qu’ils en ont retenu et hypothèses de travail quant à ce nouveau LABO.
5 min : Présentation de la situation de départ et de l’objectif de ce nouveau LABO : Le Hand est en danger, il faut le promouvoir pour donner envie de le pratiquer en club !
Brainstorming : Qui peut agir pour sauver le Hand et comment ? (exemple donné)
- 5 min : individuel
- 10 min : petits groupes
- 15 min : mise en commun collective et organisation des informations recueillies, à compléter, grâce à ces 2 colonnes :
- JPhMMDemi-dieu
Évidemment. Mais en sus l'EPI détruit la notion de progression, et sort chaque objet de sa discipline de conceptualisation.gauvain31 a écrit:JPhMM a écrit:L'idée de l'EPI est d' « exploser » les structures.
L'EPI est au cours disciplinaire ce que la carte mentale est à la leçon structurée de logique.
Exploser la temporalité dans les acquisitions, détruire les liens de causalité qui fondent les concepts, et agglutiner ces concepts autour de circonstances artificiellement élaborées, pôles modulaires qui s'organisent entre eux par des liens qui ne structurent ni ne fondent les concepts. Ces derniers doivent donc apparaitre en chaque circonstance, se démultipliant comme autant d'avatars, ils perdent peu à peu leur statut de concept, de loi générale, pour devenir nuage flou d'objets individuels. Aux élèves de refaire le chemin inverse en quelques heures, celui-là même qui demanda des siècles à l'humanité.
En quelques mots, le savoir synthétique accumulé depuis des siècles pouvait définir un concept qui opérait sur un ensemble infini d'objets individuels. In fine, l'idéologie derrière l'EPI vise à analyser une partie finie d'une réunion de plusieurs ensembles infinis d'objets individuels en espérant que par décontextualisation de chacun des éléments de cet partie finie, identification d'un de ces ensembles, intersection de ce dernier avec la partie finie, conjecture du résultat en un ensemble infini, les élèves pourraient produire une loi qui serait opérante sur chaque élément de cet ensemble et de nul autre.
Merci pour cet éclairage JP Mais n'est-ce pas ce qu'on fait dans la démarche constructiviste?
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Docteur OXGrand sage
JPhMM a écrit:L'idée de l'EPI est d' « exploser » les structures.
L'EPI est au cours disciplinaire ce que la carte mentale est à la leçon structurée de logique.
Exploser la temporalité dans les acquisitions, détruire les liens de causalité qui fondent les concepts, et agglutiner ces concepts autour de circonstances artificiellement élaborées, pôles modulaires qui s'organisent entre eux par des liens qui ne structurent ni ne fondent les concepts. Ces derniers doivent donc apparaitre en chaque circonstance, se démultipliant comme autant d'avatars, ils perdent peu à peu leur statut de concept, de loi générale, pour devenir nuage flou d'objets individuels. Aux élèves de refaire le chemin inverse en quelques heures, celui-là même qui demanda des siècles à l'humanité.
En quelques mots, le savoir synthétique accumulé depuis des siècles pouvait définir un concept qui opérait sur un ensemble infini d'objets individuels. In fine, l'idéologie derrière l'EPI vise à analyser une partie finie d'une réunion de plusieurs ensembles infinis d'objets individuels en espérant que par décontextualisation de chacun des éléments de cet partie finie, identification d'un de ces ensembles, intersection de ce dernier avec la partie finie, conjecture du résultat en un ensemble infini, les élèves pourraient produire une loi qui serait opérante sur chaque élément de cet ensemble et de nul autre.
Sublime !
- barègesÉrudit
gauvain31 a écrit:JPhMM a écrit:L'idée de l'EPI est d' « exploser » les structures.
L'EPI est au cours disciplinaire ce que la carte mentale est à la leçon structurée de logique.
Exploser la temporalité dans les acquisitions, détruire les liens de causalité qui fondent les concepts, et agglutiner ces concepts autour de circonstances artificiellement élaborées, pôles modulaires qui s'organisent entre eux par des liens qui ne structurent ni ne fondent les concepts. Ces derniers doivent donc apparaitre en chaque circonstance, se démultipliant comme autant d'avatars, ils perdent peu à peu leur statut de concept, de loi générale, pour devenir nuage flou d'objets individuels. Aux élèves de refaire le chemin inverse en quelques heures, celui-là même qui demanda des siècles à l'humanité.
En quelques mots, le savoir synthétique accumulé depuis des siècles pouvait définir un concept qui opérait sur un ensemble infini d'objets individuels. In fine, l'idéologie derrière l'EPI vise à analyser une partie finie d'une réunion de plusieurs ensembles infinis d'objets individuels en espérant que par décontextualisation de chacun des éléments de cet partie finie, identification d'un de ces ensembles, intersection de ce dernier avec la partie finie, conjecture du résultat en un ensemble infini, les élèves pourraient produire une loi qui serait opérante sur chaque élément de cet ensemble et de nul autre.
Merci pour cet éclairage JP Mais n'est-ce pas ce qu'on fait dans la démarche constructiviste?
En tout cas je crois en voir tous les jours des symptômes dans le français écrit par mes étudiants. Pas de "logique de la langue", pas de notion de régularités (de "loi" ?), pas de distinction claire entre le particulier et le général, la théorie et l'exemple. C'est déroutant.
- wanaxFidèle du forum
:lol:jaro975 a écrit:(...)tous lesprofsconsciencieuxqui auront planché des heures pour faire du boulot de qualité se retrouveront gros Jean comme devant avec la baisse des horaires réglementaires que plus rien ne viendra masquer.(...)
- Isis39Enchanteur
Celeborn a écrit:Isis39 a écrit:Ilse a écrit:Isis39 a écrit:
Il y a dans votre programme de 4e un thème intéressant à traiter avec le prof d'HG : "La ville lieu de tous les possibles". Avec l'histoire, mais aussi la géo.
Je ne vois pas bien comment traiter le thème de la ville en français au collège... C'est difficile et peu passionnant pour des 4ème.
D'autant que c'est un thème facultatif. Et que le réalisme et le fantastique, les romans du XIXème sont aussi au programme !
C'est pourtant très intéressant pour les élèves en histoire (les transformations de la ville au XIXe) comme en géo. Je vois bien un truc avec, par exemple, Au bonheur des Dames de Zola.
Alors traite-le en histoire et en géo, et laisse les collègues de lettres tranquilles. Voilà, on y est, avec ces EPI stupides : des collègues d'autres disciplines vont nous dire ce qu'on devrait faire, parce que vraiment ce serait très intéressant.
J'abandonne ce fil.
On y râle parce que les formations ne donnent pas d'idées d'EPI.
Quand on propose des choses, on se fait envoyer balader.
Je vous laisser râler en rond. De toute façon, c'est ce que devient ce forum. Impossible de discuter.
- gauvain31Empereur
Oui mais moi je vois aussi dans le contrôle de seconde que je suis entrain de corriger sur l'ADN ou pas mal d'élèves ont aussi des difficultés à voir dans les questions que je pose ce qui relève du cas précis (dans le cadre un exercice) et ce qui relève de la "loi" générale énoncé en cours: d'où un restitution de connaissances dans un exercice d'application.
Je retrouve cet absence d logique dans des copies de 1ères L/ES quand je corrige l'épreuve scientifique. J'ai même dû montrer cette copie à mon IPR qui m'a déclaré médusée: "effectivement c'est un argumentaire irrationnel "(je voulais mettre 0/8 au commentaire argumenté mais mon collègue de SPC voulait 1/8); bon, au final la gamine à eu 5/20 (au lieu de 4 si cela avait été un 0/8). Cela laisse songeur sur le genre d'adulte que cette élève va devenir
Je retrouve cet absence d logique dans des copies de 1ères L/ES quand je corrige l'épreuve scientifique. J'ai même dû montrer cette copie à mon IPR qui m'a déclaré médusée: "effectivement c'est un argumentaire irrationnel "(je voulais mettre 0/8 au commentaire argumenté mais mon collègue de SPC voulait 1/8); bon, au final la gamine à eu 5/20 (au lieu de 4 si cela avait été un 0/8). Cela laisse songeur sur le genre d'adulte que cette élève va devenir
- User5899Demi-dieu
Alors là, je ne vois pas. ABDD n'est pas du tout un roman sur la transformation de la ville, mais un roman sur l'énergie et l'audace de la branche Macquart/Mouret face à la tradition qui se meurt dans les boutiques humides et obscures du quartier Bourse/Opéra. Certes, on perce la rue du 4 septembre, mais cette percée est seulement la possibilité d'extension du magasin, et Mouret est surtout le démiurge qui sait transformer le désir charnel des femmes en un désir frénétique de consommer. Pour la transformation de Paris, je suggère plutôt La Curée ou la fin de L'Assommoir, voire l'immeuble de Pot Bouille avec les magouilles cléricales de Campardon, l'architecte.Isis39 a écrit:C'est pourtant très intéressant pour les élèves en histoire (les transformations de la ville au XIXe) comme en géo. Je vois bien un truc avec, par exemple, Au bonheur des Dames de Zola.
- SakeiNiveau 10
Elyas a écrit:serment de fidélité à l'opinion dominante du forum plutôt qu'avis argumenté. Chose qui devient trop fréquente sur le forum ces derniers temps de mon point de vue.
- ProvenceEnchanteur
Isis39 a écrit:
J'abandonne ce fil.
On y râle parce que les formations ne donnent pas d'idées d'EPI.
Quand on propose des choses, on se fait envoyer balader.
Je vous laisser râler en rond. De toute façon, c'est ce que devient ce forum. Impossible de discuter.
Tu es de mauvaise foi...
On nous impose de travailler en EPI, nouvelle panacée pédagogique. Mais nous n'en avons pas d'exemples. Et quand les exemples arrivent, ils sont risibles... Faudrait-il, en plus, dire merci?
Sinon, effectivement, tu n'as pas besoin du prof de français pour parler de la ville...
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