- VioletEmpereur
Puck a écrit:Dans mon collège, mes collègues sont devenus fous ! Sous prétexte de ne pas perdre d'heures ou de ne pas avoir de trucs imposés, ils bossent comme des fous. Nous étions plein de grévistes mais là, ils anticipent comme des malades. J'ai beau dire qu'il ne faut surtout rien faire et laisser la pétaudière exploser, je passe pour faire du mauvais esprit et la solidarité commence à se fissurer. Je suis la seule prof de LC. J'ai déjà dit que je ne ferai pas un Zépi qui consisterait à se ceindre d'un torchon en disant "civilisation/toge", et que je refusais d'amputer mes heures de français. Mais je commence à être bien isolée ...
C'est fou ! Ils ne se renseignent pas sur le mouvement de contestation dans les autres collèges ?
- musaNeoprof expérimenté
Tangleding a écrit:Le jour où un petit-chef nous la sort, celle-là, je ne le louperai pas...musa a écrit:J'en reviens aussi. Un peu désespérée. Le chef explique que la réforme formalise ce qu'on faisait déjà comme travail interdisciplinaire, "la loi nous donne le droit de faire ce qu'on faisait déjà mais cette fois avec toute légitimité". Je fais remarquer qu'elle contraint surtout ceux qui ne travaillaient pas ainsi. réponse " ceux qui ne veulent pas faire de projet n'ont qu'à changer de métier"... C'est sûr que vu comme ça...
D'une certaine manière, j'ai été contente de la violence du propos me disant qu'il dessillerait peut-être les yeux de certains collègues...
- kamasolouHabitué du forum
Bravo fanette et merci pour ce compte-rendu !
J'espère avoir le même relais de la part des collègues dans les futures réunions...
Pour l'instant, nous n'avons eu qu'un conseil école-collège où ils ot très peu parlé de la réforme, le sujet a été soigneusement évité.
En conseil péda, le premier sur la réforme, auquel je n'assistais pas, il y a eu pas mal de questions mais pas vraiment de dialogue ni de réponse, la cheffe ayant prévu un long monologue (comme d'hab...). Certains collègues sont sortis dépités, d'autres résignés, beaucoup en panique.
J'espère avoir le même relais de la part des collègues dans les futures réunions...
Pour l'instant, nous n'avons eu qu'un conseil école-collège où ils ot très peu parlé de la réforme, le sujet a été soigneusement évité.
En conseil péda, le premier sur la réforme, auquel je n'assistais pas, il y a eu pas mal de questions mais pas vraiment de dialogue ni de réponse, la cheffe ayant prévu un long monologue (comme d'hab...). Certains collègues sont sortis dépités, d'autres résignés, beaucoup en panique.
- fanetteFidèle du forum
J'ai une CDE très bavarde, alors je n'ai pas attendu qu'elle demande si nous avions des questions. J'ai attaqué dès qu'elle s'est arrêtée pour reprendre son souffle ! :lol: Il faut dire que c'est une chef qui accepte le dialogue, ça aide !kamasolou a écrit:
En conseil péda, le premier sur la réforme, auquel je n'assistais pas, il y a eu pas mal de questions mais pas vraiment de dialogue ni de réponse, la cheffe ayant prévu un long monologue (comme d'hab...).
- JaneMonarque
Ca coince dans mon académie... :lol: :lol:
http://www.aix.snes.edu/GrainS-de-sable-echos-des.html
http://www.aix.snes.edu/GrainS-de-sable-echos-des.html
_________________
"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- SandyVegNiveau 9
Jane a écrit:Ca coince dans mon académie... :lol: :lol:
http://www.aix.snes.edu/GrainS-de-sable-echos-des.html
Je suis dans la même académie. J'étais déjà furax à la fin de cette journée de formation, mais maintenant, quand je vois ce qui s'est passé ailleurs, je suis désespérée...
Alors qu'en his, plein de profs paraissaient contre la réforme, ils ont proposé plein d'EPI... Comme opposition, on a vu mieux !
_________________
- Parcours :
- Enseignante spécialisée
2017-2019 : T5 & T6 - Coordonnatrice d'un dispositif ULIS collège + formation CAPPEI.
Prof de maths
2015-2017 : T3 & T4 - Classes de 6e et de 3e - PP 6e + coordo Maths + coordo 6e
2014-2015 : T2 - Classes de 5e et de 4e
2013-2014 : T1 - Classes de 5e, 4e, 3e, 2nde et 1ère
2012-2013 : Stagiaire - Classes de 4e et de 3e
2012 : 3e concours du CAPES
2009-2012 : Contractuelle - Plein de petits remplacements en collège et lycée
2005-2012 : Cours particuliers - Collège, lycée et prépa ECE
Informaticienne
2000-2004 : Ingénieur en informatique
1999-2000 : Monitrice d'informatrice à la fac
- BabelleNiveau 10
Moi aussi dans la même académie et bof, bof. Tous les profs contre la réforme mais l'opération #GrainSable n’a pas fonctionné ce coup-ci, la direction ayant réussi à répartir l’AP et les EPI entre collègues . Aucun projet d'EPI n'a été cependant proposé.
J'ai regretté de n'avoir pas boycotté cette journée.
J'ai regretté de n'avoir pas boycotté cette journée.
- MalagaModérateur
Merci pour ton compte-rendu Fanette.
J'ai une question sur ce passage là parce que mon chef a un peu dit la même chose. On est bien d'accord que les élèves doivent avoir 4h d'enseignements complémentaires (AP/EPI) par semaine (ou alors 4h x 36 semaines donc 144h). Donc, un EPI ne peut pas durer seulement quelques semaines, non ? Ou alors, cela signifie que, par exemple, les maths/français utilisent 1h chacun pour faire un EPI "culture et création artistique" puis au bout de quatre semaines, l'HG et la musique prennent le relai etc ?
fanette a écrit:
L'IPR intervient pour expliquer que diversifier les activités proposées (en particulier avec les EPI) peut être un moyen d'aider les élèves, car certains d'entre eux ont besoin de partir de notions plus concrètes pour venir à l'abstraction. Pour les EPI (que nous faisons déjà, etc.), il faut choisir une thématique pour un semestre, mais chaque travail interdisciplinaire peut ne durer que quelques semaines, puisqu'il s'agit de présenter une partie du programme différemment … On peut imaginer de prendre sur la marge pour une co-intervention de quelques heures, par exemple pour présenter aux élèves ce que l'on va faire.
J'ai une question sur ce passage là parce que mon chef a un peu dit la même chose. On est bien d'accord que les élèves doivent avoir 4h d'enseignements complémentaires (AP/EPI) par semaine (ou alors 4h x 36 semaines donc 144h). Donc, un EPI ne peut pas durer seulement quelques semaines, non ? Ou alors, cela signifie que, par exemple, les maths/français utilisent 1h chacun pour faire un EPI "culture et création artistique" puis au bout de quatre semaines, l'HG et la musique prennent le relai etc ?
- ElyasEsprit sacré
Malaga a écrit:Merci pour ton compte-rendu Fanette.fanette a écrit:
L'IPR intervient pour expliquer que diversifier les activités proposées (en particulier avec les EPI) peut être un moyen d'aider les élèves, car certains d'entre eux ont besoin de partir de notions plus concrètes pour venir à l'abstraction. Pour les EPI (que nous faisons déjà, etc.), il faut choisir une thématique pour un semestre, mais chaque travail interdisciplinaire peut ne durer que quelques semaines, puisqu'il s'agit de présenter une partie du programme différemment … On peut imaginer de prendre sur la marge pour une co-intervention de quelques heures, par exemple pour présenter aux élèves ce que l'on va faire.
J'ai une question sur ce passage là parce que mon chef a un peu dit la même chose. On est bien d'accord que les élèves doivent avoir 4h d'enseignements complémentaires (AP/EPI) par semaine (ou alors 4h x 36 semaines donc 144h). Donc, un EPI ne peut pas durer seulement quelques semaines, non ? Ou alors, cela signifie que, par exemple, les maths/français utilisent 1h chacun pour faire un EPI "culture et création artistique" puis au bout de quatre semaines, l'HG et la musique prennent le relai etc ?
Les deux sont possibles. Mieux, tu peux faire 6h d'un d'EPI à la suite dans ta programmation et basta si tu as fini le projet.
- MalagaModérateur
Elyas a écrit:Malaga a écrit:Merci pour ton compte-rendu Fanette.fanette a écrit:
L'IPR intervient pour expliquer que diversifier les activités proposées (en particulier avec les EPI) peut être un moyen d'aider les élèves, car certains d'entre eux ont besoin de partir de notions plus concrètes pour venir à l'abstraction. Pour les EPI (que nous faisons déjà, etc.), il faut choisir une thématique pour un semestre, mais chaque travail interdisciplinaire peut ne durer que quelques semaines, puisqu'il s'agit de présenter une partie du programme différemment … On peut imaginer de prendre sur la marge pour une co-intervention de quelques heures, par exemple pour présenter aux élèves ce que l'on va faire.
J'ai une question sur ce passage là parce que mon chef a un peu dit la même chose. On est bien d'accord que les élèves doivent avoir 4h d'enseignements complémentaires (AP/EPI) par semaine (ou alors 4h x 36 semaines donc 144h). Donc, un EPI ne peut pas durer seulement quelques semaines, non ? Ou alors, cela signifie que, par exemple, les maths/français utilisent 1h chacun pour faire un EPI "culture et création artistique" puis au bout de quatre semaines, l'HG et la musique prennent le relai etc ?
Les deux sont possibles. Mieux, tu peux faire 6h d'un d'EPI à la suite dans ta programmation et basta si tu as fini le projet.
Et dans ce cas-là, d'autres profs doivent prendre le relai pour que les élèves aient leur "compte" d'heures d'EPI (en gros, 36h d'EPI par semaine si on se dit qu'un EPI dure un semestre et occupe 2h par semaine), non ? Si chaque prof consacre 6h de son programme à l'EPI, il faut donc 6 profs pour mener à bien l'EPI.
- ElyasEsprit sacré
Malaga a écrit:Elyas a écrit:Malaga a écrit:Merci pour ton compte-rendu Fanette.fanette a écrit:
L'IPR intervient pour expliquer que diversifier les activités proposées (en particulier avec les EPI) peut être un moyen d'aider les élèves, car certains d'entre eux ont besoin de partir de notions plus concrètes pour venir à l'abstraction. Pour les EPI (que nous faisons déjà, etc.), il faut choisir une thématique pour un semestre, mais chaque travail interdisciplinaire peut ne durer que quelques semaines, puisqu'il s'agit de présenter une partie du programme différemment … On peut imaginer de prendre sur la marge pour une co-intervention de quelques heures, par exemple pour présenter aux élèves ce que l'on va faire.
J'ai une question sur ce passage là parce que mon chef a un peu dit la même chose. On est bien d'accord que les élèves doivent avoir 4h d'enseignements complémentaires (AP/EPI) par semaine (ou alors 4h x 36 semaines donc 144h). Donc, un EPI ne peut pas durer seulement quelques semaines, non ? Ou alors, cela signifie que, par exemple, les maths/français utilisent 1h chacun pour faire un EPI "culture et création artistique" puis au bout de quatre semaines, l'HG et la musique prennent le relai etc ?
Les deux sont possibles. Mieux, tu peux faire 6h d'un d'EPI à la suite dans ta programmation et basta si tu as fini le projet.
Et dans ce cas-là, d'autres profs doivent prendre le relai pour que les élèves aient leur "compte" d'heures d'EPI (en gros, 36h d'EPI par semaine si on se dit qu'un EPI dure un semestre et occupe 2h par semaine), non ? Si chaque prof consacre 6h de son programme à l'EPI, il faut donc 6 profs pour mener à bien l'EPI.
Tout dépend de ce que vous faîtes :
OPTION A : Le thème d'EPI n'est soutenu que par un projet tenu par 2 disciplines. Ces deux disciplines doivent faire 36h. Elles peuvent le faire à raison de 2h par semaine ou les masser sur un temps donné.
OPTION B : le thème d'EPI est soutenu par plusieurs projets avec plusieurs disciplines. Soit elles le font de manière filée, chaque semaine un temps d'EPI. Soit elles décident de masser les heures d'EPI au moment idoine de leur programmation.
Imaginons un projet entrant dans un thème d'EPI prenant l'HG, les maths et les lettres. Les Lettres ont besoin de 12h pour le faire, l'HG de 9h et les maths de 9h aussi. Cela fait 30h. Mais à côté les arts plastiques, la techno et la musique ont un autre projet, plus petit, dans ce thème. Chacun prend 2h. On arrive aux 36h. Les professeurs peuvent le faire de manière filée (un temps donné semaine après semaine) soit de manière massée (en gros, un chapitre au moins de la programmation sera dédié au projet de l'EPI).
Evidemment, il y a de nombreuses personnes qui veulent opter pour la rigidité : on inscrit les EPI dans l'emploi du temps et on y met qu'un seul projet prenant toutes les heures. C'est horrible cette façon de voir car c'est le pire du pire de mon point de vue.
- JaneMonarque
SandyVeg a écrit:Jane a écrit:Ca coince dans mon académie... :lol: :lol:
http://www.aix.snes.edu/GrainS-de-sable-echos-des.html
Je suis dans la même académie. J'étais déjà furax à la fin de cette journée de formation, mais maintenant, quand je vois ce qui s'est passé ailleurs, je suis désespérée...
Alors qu'en his, plein de profs paraissaient contre la réforme, ils ont proposé plein d'EPI... Comme opposition, on a vu mieux !
Tous les établissements ne se ressemblent pas...
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- caroletteNeoprof expérimenté
Elyas a écrit:Malaga a écrit:Elyas a écrit:Malaga a écrit:Merci pour ton compte-rendu Fanette.
J'ai une question sur ce passage là parce que mon chef a un peu dit la même chose. On est bien d'accord que les élèves doivent avoir 4h d'enseignements complémentaires (AP/EPI) par semaine (ou alors 4h x 36 semaines donc 144h). Donc, un EPI ne peut pas durer seulement quelques semaines, non ? Ou alors, cela signifie que, par exemple, les maths/français utilisent 1h chacun pour faire un EPI "culture et création artistique" puis au bout de quatre semaines, l'HG et la musique prennent le relai etc ?
Les deux sont possibles. Mieux, tu peux faire 6h d'un d'EPI à la suite dans ta programmation et basta si tu as fini le projet.
Et dans ce cas-là, d'autres profs doivent prendre le relai pour que les élèves aient leur "compte" d'heures d'EPI (en gros, 36h d'EPI par semaine si on se dit qu'un EPI dure un semestre et occupe 2h par semaine), non ? Si chaque prof consacre 6h de son programme à l'EPI, il faut donc 6 profs pour mener à bien l'EPI.
Tout dépend de ce que vous faîtes :
OPTION A : Le thème d'EPI n'est soutenu que par un projet tenu par 2 disciplines. Ces deux disciplines doivent faire 36h. Elles peuvent le faire à raison de 2h par semaine ou les masser sur un temps donné.
OPTION B : le thème d'EPI est soutenu par plusieurs projets avec plusieurs disciplines. Soit elles le font de manière filée, chaque semaine un temps d'EPI. Soit elles décident de masser les heures d'EPI au moment idoine de leur programmation.
Imaginons un projet entrant dans un thème d'EPI prenant l'HG, les maths et les lettres. Les Lettres ont besoin de 12h pour le faire, l'HG de 9h et les maths de 9h aussi. Cela fait 30h. Mais à côté les arts plastiques, la techno et la musique ont un autre projet, plus petit, dans ce thème. Chacun prend 2h. On arrive aux 36h. Les professeurs peuvent le faire de manière filée (un temps donné semaine après semaine) soit de manière massée (en gros, un chapitre au moins de la programmation sera dédié au projet de l'EPI).
Evidemment, il y a de nombreuses personnes qui veulent opter pour la rigidité : on inscrit les EPI dans l'emploi du temps et on y met qu'un seul projet prenant toutes les heures. C'est horrible cette façon de voir car c'est le pire du pire de mon point de vue.
Mais quelle usine à gaz, franchement ! Faut pas être net pour avoir pondu un truc pareil...
Ravie de lire la révolte un peu partout (comme PE, mais aussi comme mère d'une collégienne et future collégienne) J'aimerais qu'en primaire on fasse de même, mais ce n'est pas gagné...
Je sais, je suis HS
- ylmExpert spécialisé
Il nous a clairement été dit par les IPR en formation que les heures d'EPI ne devaient pas être regroupées. Sauf cas des semaines interdisciplinaires sur tout le collège, fortement déconseillées, les élèves doivent avoir leurs 2 ou 3 heures d'EPI chaque semaine. Les options de regroupement que tu proposes ne sont pas autorisées. C'est une aberration pédagogique (la manière filée) mais "c'est l'esprit de la réforme" nous a-t-on dit.Elyas a écrit:Tout dépend de ce que vous faîtes :
OPTION A : Le thème d'EPI n'est soutenu que par un projet tenu par 2 disciplines. Ces deux disciplines doivent faire 36h. Elles peuvent le faire à raison de 2h par semaine ou les masser sur un temps donné.
OPTION B : le thème d'EPI est soutenu par plusieurs projets avec plusieurs disciplines. Soit elles le font de manière filée, chaque semaine un temps d'EPI. Soit elles décident de masser les heures d'EPI au moment idoine de leur programmation.
Imaginons un projet entrant dans un thème d'EPI prenant l'HG, les maths et les lettres. Les Lettres ont besoin de 12h pour le faire, l'HG de 9h et les maths de 9h aussi. Cela fait 30h. Mais à côté les arts plastiques, la techno et la musique ont un autre projet, plus petit, dans ce thème. Chacun prend 2h. On arrive aux 36h. Les professeurs peuvent le faire de manière filée (un temps donné semaine après semaine) soit de manière massée (en gros, un chapitre au moins de la programmation sera dédié au projet de l'EPI).
Evidemment, il y a de nombreuses personnes qui veulent opter pour la rigidité : on inscrit les EPI dans l'emploi du temps et on y met qu'un seul projet prenant toutes les heures. C'est horrible cette façon de voir car c'est le pire du pire de mon point de vue.
- VioletEmpereur
Jane a écrit:SandyVeg a écrit:Jane a écrit:Ca coince dans mon académie... :lol: :lol:
http://www.aix.snes.edu/GrainS-de-sable-echos-des.html
Je suis dans la même académie. J'étais déjà furax à la fin de cette journée de formation, mais maintenant, quand je vois ce qui s'est passé ailleurs, je suis désespérée...
Alors qu'en his, plein de profs paraissaient contre la réforme, ils ont proposé plein d'EPI... Comme opposition, on a vu mieux !
Tous les établissements ne se ressemblent pas...
C'est pour cela qu'il faut bien communiquer : Les bahuts à avoir boycotté/ résisté sont très nombreux ! (Cela peut donner du courage aux autres !)
Il faut refuser de proposer le moindre projet d'EPI machinchouette !
- LefterisEsprit sacré
Chez nous, après des débuts laborieux (peu d'enseignants étaient vraiment renseignés sur la réforme et se sentaient concernés) , HVS suivi d'une prise de position -remontée au rectorat via les syndicats- signée par 3/4 des collègues : refus quasi collectif d'anticiper la réforme, aucune préparation d'EPI. Refus des formations : ce qui ne veut pas dire que tout le monde les évitera (menace de perte du 30è) mais que personne ne participera.
S'il faut vraiment les subir, les EPI, ça sera le 1er septembre, ceux qui veulent nous les infliger se débrouillent.
S'il faut vraiment les subir, les EPI, ça sera le 1er septembre, ceux qui veulent nous les infliger se débrouillent.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- MUTISExpert
Violet a écrit:Jane a écrit:SandyVeg a écrit:Jane a écrit:Ca coince dans mon académie... :lol: :lol:
http://www.aix.snes.edu/GrainS-de-sable-echos-des.html
Je suis dans la même académie. J'étais déjà furax à la fin de cette journée de formation, mais maintenant, quand je vois ce qui s'est passé ailleurs, je suis désespérée...
Alors qu'en his, plein de profs paraissaient contre la réforme, ils ont proposé plein d'EPI... Comme opposition, on a vu mieux !
Tous les établissements ne se ressemblent pas...
C'est pour cela qu'il faut bien communiquer : Les bahuts à avoir boycotté/ résisté sont très nombreux ! (Cela peut donner du courage aux autres !)
Il faut refuser de proposer le moindre projet d'EPI machinchouette !
Oui, inutile de répondre à ceux qui proposent en permanence d'aménager les IMP ou de les manipuler dans tous les sens pour faire plaisir aux chefs et faire passer la réforme à tout prix. Ce dispositif est néfaste et absurde. Et comme disait Elyas en juin ( :lol: ) :
" les EPI ont été tués dans l'œuf en les imposant et en demandant aux disciplines de les financer sur leurs propres horaires. On court à la catastrophe.
En bref, cette réforme est bancale, branlante, mal écrite, mal pensée pour cacher des économies et la crise du recrutement."
Voir ici : https://www.neoprofs.org/t91764-reforme-ineptie-n7-l-interdisciplinaire-a-la-place-des-enseignements-disciplinaires
Même ligne chez nous Lefteris...
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- ElyasEsprit sacré
ylm a écrit:Il nous a clairement été dit par les IPR en formation que les heures d'EPI ne devaient pas être regroupées. Sauf cas des semaines interdisciplinaires sur tout le collège, fortement déconseillées, les élèves doivent avoir leurs 2 ou 3 heures d'EPI chaque semaine. Les options de regroupement que tu proposes ne sont pas autorisées. C'est une aberration pédagogique (la manière filée) mais "c'est l'esprit de la réforme" nous a-t-on dit.Elyas a écrit:Tout dépend de ce que vous faîtes :
OPTION A : Le thème d'EPI n'est soutenu que par un projet tenu par 2 disciplines. Ces deux disciplines doivent faire 36h. Elles peuvent le faire à raison de 2h par semaine ou les masser sur un temps donné.
OPTION B : le thème d'EPI est soutenu par plusieurs projets avec plusieurs disciplines. Soit elles le font de manière filée, chaque semaine un temps d'EPI. Soit elles décident de masser les heures d'EPI au moment idoine de leur programmation.
Imaginons un projet entrant dans un thème d'EPI prenant l'HG, les maths et les lettres. Les Lettres ont besoin de 12h pour le faire, l'HG de 9h et les maths de 9h aussi. Cela fait 30h. Mais à côté les arts plastiques, la techno et la musique ont un autre projet, plus petit, dans ce thème. Chacun prend 2h. On arrive aux 36h. Les professeurs peuvent le faire de manière filée (un temps donné semaine après semaine) soit de manière massée (en gros, un chapitre au moins de la programmation sera dédié au projet de l'EPI).
Evidemment, il y a de nombreuses personnes qui veulent opter pour la rigidité : on inscrit les EPI dans l'emploi du temps et on y met qu'un seul projet prenant toutes les heures. C'est horrible cette façon de voir car c'est le pire du pire de mon point de vue.
Comme quoi il n'y a pas harmonisation nationale. Ce que j'ai écrit est ce qui est dit à Versailles et je te rejoins pour l'aberration du filaire.
- fanetteFidèle du forum
Malaga, pour les EPI, Elyas a parfaitement expliqué le principe. Les thèmes sont assez larges pour que plusieurs profs y trouvent de quoi faire. J'ai l'impression qu'on ne va pas nécessairement nous demander des comptes très précis, pour vérifier que les élèves ont exactement leurs 2 ou 3 h. Chez nous, on se dirige vers des EPI non fléchés dans l'emploi du temps. En fait, ce qui leur paraît important, c'est d'avoir un objectif commun avec un autre prof, que ce soit lisible pour les élèves, donc, que dans la mesure du possible, le traitement se fasse en même temps dans les deux disciplines.
Bon désolée, je vais en cours !
Bonne journée
Bon désolée, je vais en cours !
Bonne journée
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L'école nuit gravement à l'obscurantisme !
- TangledingGrand Maître
Quelle usine à gaz bureaucratique... A vous dégouter de continuer à mettre en oeuvre toute approche interdisciplinaire. Bravo NVB/Robine.Elyas a écrit:Merci pour ton compte-rendu Fanette.
Les deux sont possibles. Mieux, tu peux faire 6h d'un d'EPI à la suite dans ta programmation et basta si tu as fini le projet.
Tout dépend de ce que vous faîtes :
OPTION A : Le thème d'EPI n'est soutenu que par un projet tenu par 2 disciplines. Ces deux disciplines doivent faire 36h. Elles peuvent le faire à raison de 2h par semaine ou les masser sur un temps donné.
OPTION B : le thème d'EPI est soutenu par plusieurs projets avec plusieurs disciplines. Soit elles le font de manière filée, chaque semaine un temps d'EPI. Soit elles décident de masser les heures d'EPI au moment idoine de leur programmation.
Imaginons un projet entrant dans un thème d'EPI prenant l'HG, les maths et les lettres. Les Lettres ont besoin de 12h pour le faire, l'HG de 9h et les maths de 9h aussi. Cela fait 30h. Mais à côté les arts plastiques, la techno et la musique ont un autre projet, plus petit, dans ce thème. Chacun prend 2h. On arrive aux 36h. Les professeurs peuvent le faire de manière filée (un temps donné semaine après semaine) soit de manière massée (en gros, un chapitre au moins de la programmation sera dédié au projet de l'EPI).
Evidemment, il y a de nombreuses personnes qui veulent opter pour la rigidité : on inscrit les EPI dans l'emploi du temps et on y met qu'un seul projet prenant toutes les heures. C'est horrible cette façon de voir car c'est le pire du pire de mon point de vue.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- amethysteDoyen
Chez nous, premier cpe aujourd'hui seulement. Bilan :
- une collègue d'H-G qui n'a toujours pas compris que les heures d'AP et d'EPI étaient prises sur les heures de cours (classique, il semblerait, nous ne sommes que fin novembre...)
- une collègue de LM prête à faire l'EPI LCA A LA PLACE de la collègue de LC (les noms d'oiseaux ne sont pas loin...)
- un collègue qui est prêt à parier que la réforme va tomber avec les élections...
- le même collègue qui m'assure que je peux faire un EPI (et donc ce que je veux) à moi toute seule, puisque j'enseigne deux disciplines (tous les professeurs d'H-G, de Physique-Chimie et de SVT vont être heureux de le savoir)
Par contre, surprise "agréable" au vu des antécédents de l'établissement :
- tout le monde est convié au cpe, vient qui veut, ce qui évite de prendre des décisions pour les autres
- enseignement de complément assuré (pour combien de temps ?) en + de la marge horaire
- HDA et DP3 maintenus sous forme d'EPI en 3e si les collègues sont d'accord (par sûr pour la collègue de Math) pour réutiliser le travail déjà fourni et éviter de monter de nouveaux projets.
- Les EPI fléchés dans l'emploi du temps => finalement, c'est à discuter
- négociations en cours avec les écoles pour pouvoir maintenir la LV1 en allemand (reprise en 2017 tout du moins)
Un cde pris entre le marteau et l'enclume. Il n'a jamais caché son opinion sur cette réforme mais on lui demande de l'appliquer, il semble assez ouvert à la discussion, mais très clairement, certaines questions sont restées sans réponse, parce qu'il ne les a pas, les réponses.
Prochaine étape : la première formation avec un IPR (d'EPS, je n'arrive pas à m'en remettre. Rien contre l'EPS, mais je vois quand même mal comment il va pouvoir m'expliquer comment travailler dans ma discipline). J'envisage l'opération goûter (je commence à pousser les collègues dans ce sens), avec un chocolat à chaque c******* de l'IPR. Ca nous donnera une excuse pour ne rien dire, on ne parle pas la bouche pleine
- une collègue d'H-G qui n'a toujours pas compris que les heures d'AP et d'EPI étaient prises sur les heures de cours (classique, il semblerait, nous ne sommes que fin novembre...)
- une collègue de LM prête à faire l'EPI LCA A LA PLACE de la collègue de LC (les noms d'oiseaux ne sont pas loin...)
- un collègue qui est prêt à parier que la réforme va tomber avec les élections...
- le même collègue qui m'assure que je peux faire un EPI (et donc ce que je veux) à moi toute seule, puisque j'enseigne deux disciplines (tous les professeurs d'H-G, de Physique-Chimie et de SVT vont être heureux de le savoir)
Par contre, surprise "agréable" au vu des antécédents de l'établissement :
- tout le monde est convié au cpe, vient qui veut, ce qui évite de prendre des décisions pour les autres
- enseignement de complément assuré (pour combien de temps ?) en + de la marge horaire
- HDA et DP3 maintenus sous forme d'EPI en 3e si les collègues sont d'accord (par sûr pour la collègue de Math) pour réutiliser le travail déjà fourni et éviter de monter de nouveaux projets.
- Les EPI fléchés dans l'emploi du temps => finalement, c'est à discuter
- négociations en cours avec les écoles pour pouvoir maintenir la LV1 en allemand (reprise en 2017 tout du moins)
Un cde pris entre le marteau et l'enclume. Il n'a jamais caché son opinion sur cette réforme mais on lui demande de l'appliquer, il semble assez ouvert à la discussion, mais très clairement, certaines questions sont restées sans réponse, parce qu'il ne les a pas, les réponses.
Prochaine étape : la première formation avec un IPR (d'EPS, je n'arrive pas à m'en remettre. Rien contre l'EPS, mais je vois quand même mal comment il va pouvoir m'expliquer comment travailler dans ma discipline). J'envisage l'opération goûter (je commence à pousser les collègues dans ce sens), avec un chocolat à chaque c******* de l'IPR. Ca nous donnera une excuse pour ne rien dire, on ne parle pas la bouche pleine
- ysabelDevin
amethyste a écrit:Chez nous, premier cpe aujourd'hui seulement. Bilan :
- une collègue d'H-G qui n'a toujours pas compris que les heures d'AP et d'EPI étaient prises sur les heures de cours (classique, il semblerait, nous ne sommes que fin novembre...)
- une collègue de LM prête à faire l'EPI LCA A LA PLACE de la collègue de LC (les noms d'oiseaux ne sont pas loin...)
- un collègue qui est prêt à parier que la réforme va tomber avec les élections...
- le même collègue qui m'assure que je peux faire un EPI (et donc ce que je veux) à moi toute seule, puisque j'enseigne deux disciplines (tous les professeurs d'H-G, de Physique-Chimie et de SVT vont être heureux de le savoir)
Par contre, surprise "agréable" au vu des antécédents de l'établissement :
- tout le monde est convié au cpe, vient qui veut, ce qui évite de prendre des décisions pour les autres
- enseignement de complément assuré (pour combien de temps ?) en + de la marge horaire
- HDA et DP3 maintenus sous forme d'EPI en 3e si les collègues sont d'accord (par sûr pour la collègue de Math) pour réutiliser le travail déjà fourni et éviter de monter de nouveaux projets.
- Les EPI fléchés dans l'emploi du temps => finalement, c'est à discuter
- négociations en cours avec les écoles pour pouvoir maintenir la LV1 en allemand (reprise en 2017 tout du moins)
Un cde pris entre le marteau et l'enclume. Il n'a jamais caché son opinion sur cette réforme mais on lui demande de l'appliquer, il semble assez ouvert à la discussion, mais très clairement, certaines questions sont restées sans réponse, parce qu'il ne les a pas, les réponses.
Prochaine étape : la première formation avec un IPR (d'EPS, je n'arrive pas à m'en remettre. Rien contre l'EPS, mais je vois quand même mal comment il va pouvoir m'expliquer comment travailler dans ma discipline). J'envisage l'opération goûter (je commence à pousser les collègues dans ce sens), avec un chocolat à chaque c******* de l'IPR. Ca nous donnera une excuse pour ne rien dire, on ne parle pas la bouche pleine
Tu as intérêt à prévoir une sacrée réserve !
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- VanGogh59Expert spécialisé
Oh oui ! le foie va trinquer !
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- vyneilNiveau 5
Excellente idée... On va devenir grosamethyste a écrit:J'envisage l'opération goûter (je commence à pousser les collègues dans ce sens), avec un chocolat à chaque c******* de l'IPR.
- amethysteDoyen
Ben, sur le principe, tout le monde apporte un petit quelque chose, c'est la fête ! (en même temps, une formation un vendredi après-midi, il faut la digérer, hein !)
- AkissiNiveau 3
Chez nous, on fait tout pour maintenir les postes menacés. On fait simple et si possible proche de ce qui existait avant. Et en gros, on ne va pas trop se fouler pour faire quelque chose dont l'avenir semble tellement incertain. (ligne définie avec le CDE)
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