- Isis39Enchanteur
ritta68 a écrit:Que faire alors.
C'est une inspection de titularisation.
La solution proposée par kiwi est intéressante.
- JennyMédiateur
Isis39 a écrit:ritta68 a écrit:Que faire alors.
C'est une inspection de titularisation.
La solution proposée par kiwi est intéressante.
- ritta68Niveau 8
Kiwi c'est ce que j'ai proposé à la tutrice : la carte mentale, mais elle m'a dit que après s'ils rédigent, cela fait 2 traces écrites.
- Isis39Enchanteur
ritta68 a écrit:Kiwi c'est ce que j'ai proposé à la tutrice : la carte mentale, mais elle m'a dit que après s'ils rédigent, cela fait 2 traces écrites.
Deux traces écrites mais un changement de langage qui fait travailler les compétences.
- ElyasEsprit sacré
ritta68 a écrit:Kiwi c'est ce que j'ai proposé à la tutrice : la carte mentale, mais elle m'a dit que après s'ils rédigent, cela fait 2 traces écrites.
Un truc astucieux que je fais très souvent : tu proposes à tes élèves de faire au choix soit une carte mentale soit un texte. C'est une technique de différenciation pédagogique.
Autre solution, tu demandes à tes élèves de faire un brouillon sous forme de carte mentale pour pouvoir ensuite faire un texte. Le brouillon est un outil que l'institution cherche à faire développer chez les élèves. De plus, entre les deux productions, il y a souvent un enrichissement fait par les élèves.
EDIT : et ce que dit Isis est très bien aussi (ainsi que Kiwi et Jenny).
- ritta68Niveau 8
Donc je peux le faire ?
Je ne suis pas à l'aise avec ma tutrice. ET je n'étais pas d'accord avec elle.
Je vous envoie ce que je comptais faire.
Je ne suis pas à l'aise avec ma tutrice. ET je n'étais pas d'accord avec elle.
Je vous envoie ce que je comptais faire.
- JennyMédiateur
Je trouve aussi que le brouillon (ou la carte mentale) aide à ne pas paraphraser les documents. Les élèves savent rarement faire un brouillon. Certains élèves rédigent quasiment la même chose sur le brouillon que sur la copie et ont du coup l'impression que le brouillon ne sert à rien.
- JennyMédiateur
Ritta, je pense que pour l'inspection de titularisation (et pour les autres aussi), l'important est de montrer que tu as réfléchi et de justifier tes choix.
- Marie LaetitiaBon génie
kiwi a écrit:Isis39 a écrit:Marie Laetitia a écrit:Sauf que l'énorme problème de cet exercice, c'est qu'il passe complètement à la trappe le travail critique du document, qui ne peut, à aucun moment, être considéré seulement comme un "réservoir à informations historiques".
Quel travail critique ? Généralement ces questions sur documents ne servent qu'à prélever des informations.
Un vrai travail critique se fait sur un document que l'on travaille en profondeur. Pas sur un corpus qui sert à répondre à une problématique en un temps très limité. De plus ce travail critique n'est pas intéressant sur tous les documents utilisés en classe.
+1. L'objectif du travail est de trouver des informations dans des documents, puis de les mettre en forme dans un texte un minimum construit repondant à une question globale. Quand on veut travailler l'analyse critique, on choisit un doc qu'on décortique à fond. Et on travaille dans ce cas une autre compétence que de la rédaction.
Pas nécessairement. Le simple fait que quelqu'un ait pris en photographie une usine est intéressant. Le travail critique commence là. Pourquoi cette photo a-t-elle été prise? Que révèle t-elle du nouvel état d'esprit caractéristique du XIXe siècle qui promeut l'industrie et le progrès technique?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ritta68Niveau 8
Je n'arrive pas à l'envoyer mon fichier est trop gros. Je vais essayer autrement.
- Marie LaetitiaBon génie
ritta68 a écrit:Donc je peux le faire ?
Je ne suis pas à l'aise avec ma tutrice. ET je n'étais pas d'accord avec elle.
Je vous envoie ce que je comptais faire.
C'est avec ta tutrice que tu dois trouver une solution. Faire sans elle me semble dangereux.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ritta68Niveau 8
Oui, mais si je l'écoute apparemment, c'est la guillotine..
- Marie LaetitiaBon génie
Ton 68 a un rapport avec le département? Auquel cas, je dirais que non, ça ne sera pas la guillotine, tout dépend comment tu envisages ton étude de documents, si tu es capable de justifier tes choix, et de coller parfaitement au programme.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Si j'avais écouté ma tutrice, il y a un certain nombre d'années, j'aurais proposé des mots fléchés en séance de titularisation.... :blague:Marie Laetitia a écrit:ritta68 a écrit:Donc je peux le faire ?
Je ne suis pas à l'aise avec ma tutrice. ET je n'étais pas d'accord avec elle.
Je vous envoie ce que je comptais faire.
C'est avec ta tutrice que tu dois trouver une solution. Faire sans elle me semble dangereux.
- Marie LaetitiaBon génie
Ingeborg B. a écrit:Si j'avais écouté ma tutrice, il y a un certain nombre d'années, j'aurais proposé des mots fléchés en séance de titularisation.... :blague:Marie Laetitia a écrit:ritta68 a écrit:Donc je peux le faire ?
Je ne suis pas à l'aise avec ma tutrice. ET je n'étais pas d'accord avec elle.
Je vous envoie ce que je comptais faire.
C'est avec ta tutrice que tu dois trouver une solution. Faire sans elle me semble dangereux.
Je ne dis pas que cette tutrice a raison. Je dis qu'il est dangereux d'aller contre son avis.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
Elyas a écrit:Marie Laetitia a écrit:Sauf que l'énorme problème de cet exercice, c'est qu'il passe complètement à la trappe le travail critique du document, qui ne peut, à aucun moment, être considéré seulement comme un "réservoir à informations historiques".
Tout dépend de ce que tu fais : si c'est un travail de commentaire de documents ou un travail de mise en relation.
Dans tous les cas, on peut apprendre (et il vaut mieux) aux élèves à développer une lecture critique des documents au sens de la science historique. Je crois qu'en fait on dit tous la même chose mais que nos clivages usuels nous poussent à nous opposer.
Un commentaire peut parfaitement s'appuyer sur la comparaison (et donc la mise en relation) avec d'autres documents
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- JennyMédiateur
C'est délicat en effet... Mais l'inspecteur peut aussi reprocher à Ritta de faire un cours questionnaire/correction/trace écrite trop classique, qu'elle aura peut être du mal à justifier en entretien dans la mesure où elle ne semble pas à l'aise avec cette méthode.
- ritta68Niveau 8
Surtout que ce ne sera pas vraiment mon travail..
Comment justifier.
Comment justifier.
- kiwiGuide spirituel
Ritta : je t'ai proposé deux solutions qui reprennent ce que font d'autres collègues.
Soit tu leur demandes de compléter une carte mentale qui fait office de brouillon, pour ensuite passer au travail de rédaction. C'est un travail très interessant à bien des égards : travail du brouillon qu'il faut développer auprès des élèves, changement de langage. Ça marche super bien avec les élèves, mais encore faut-il que les tiens en aient l'habitude.
Sinon, tu peux leur distribuer le corpus, fournir la consigne globale et en coup de pouce d'emblée, des petites questions qui doivent guider les élèves. Mais il faut bien qu'ils comprennent que le travail à faire est une synthèse répondant à la consigne globale, non de répondre aux petites questions avec la correction à la clé, puis faire la synthèse.
Je comprends ton stress, mais il n'y aura sûrement pas de guillotine pour une visite de titularisation. La 1ère chose qu'il va regarder, c'est si tu tiens ta classe au niveau de la discipline, et si tes élèves sont mis au travail. Apres, les démarches mises en oeuvre, ça se perfectionne, et ils en ont conscience. Également, pendant l'entretien, tu dois montrer que tu as réfléchi : quels contenus, quelles connaissances? Quelles compétences travaillées? Si en plus, tu es capable de justifier tes choix, c'est le must. Montre-toi à l'écoute de ses remarques, de ses conseils, rebondis dessus, et tout ira bien.
Soit tu leur demandes de compléter une carte mentale qui fait office de brouillon, pour ensuite passer au travail de rédaction. C'est un travail très interessant à bien des égards : travail du brouillon qu'il faut développer auprès des élèves, changement de langage. Ça marche super bien avec les élèves, mais encore faut-il que les tiens en aient l'habitude.
Sinon, tu peux leur distribuer le corpus, fournir la consigne globale et en coup de pouce d'emblée, des petites questions qui doivent guider les élèves. Mais il faut bien qu'ils comprennent que le travail à faire est une synthèse répondant à la consigne globale, non de répondre aux petites questions avec la correction à la clé, puis faire la synthèse.
Je comprends ton stress, mais il n'y aura sûrement pas de guillotine pour une visite de titularisation. La 1ère chose qu'il va regarder, c'est si tu tiens ta classe au niveau de la discipline, et si tes élèves sont mis au travail. Apres, les démarches mises en oeuvre, ça se perfectionne, et ils en ont conscience. Également, pendant l'entretien, tu dois montrer que tu as réfléchi : quels contenus, quelles connaissances? Quelles compétences travaillées? Si en plus, tu es capable de justifier tes choix, c'est le must. Montre-toi à l'écoute de ses remarques, de ses conseils, rebondis dessus, et tout ira bien.
- kiwiGuide spirituel
Marie Laetitia a écrit:Elyas a écrit:Marie Laetitia a écrit:Sauf que l'énorme problème de cet exercice, c'est qu'il passe complètement à la trappe le travail critique du document, qui ne peut, à aucun moment, être considéré seulement comme un "réservoir à informations historiques".
Tout dépend de ce que tu fais : si c'est un travail de commentaire de documents ou un travail de mise en relation.
Dans tous les cas, on peut apprendre (et il vaut mieux) aux élèves à développer une lecture critique des documents au sens de la science historique. Je crois qu'en fait on dit tous la même chose mais que nos clivages usuels nous poussent à nous opposer.
Un commentaire peut parfaitement s'appuyer sur la comparaison (et donc la mise en relation) avec d'autres documents
Mais là dans l'exemple présenté, il ne s'agit pas de faire une étude de documents en tant que telle. La compétence travaillée n'est pas celle-ci. Il s'agit de travailler le récit. Comme ils n'ont pas la science infuse, les élèves doivent trouver par eux-mêmes des informations dans des documents en réponse à la question globale, puis de rédiger un texte un tant soit peu construit.
Donc si se poser la question de qui a produit le doc et pourquoi n'est pas inintéressante pour des collégiens, ce n'est pas le but de ce travail présenté.
- anoukis59Fidèle du forum
kiwi a écrit:Ritta : je t'ai proposé deux solutions qui reprennent ce que font d'autres collègues.
Soit tu leur demandes de compléter une carte mentale qui fait office de brouillon, pour ensuite passer au travail de rédaction. C'est un travail très interessant à bien des égards : travail du brouillon qu'il faut développer auprès des élèves, changement de langage. Ça marche super bien avec les élèves, mais encore faut-il que les tiens en aient l'habitude.
Sinon, tu peux leur distribuer le corpus, fournir la consigne globale et en coup de pouce d'emblée, des petites questions qui doivent guider les élèves. Mais il faut bien qu'ils comprennent que le travail à faire est une synthèse répondant à la consigne globale, non de répondre aux petites questions avec la correction à la clé, puis faire la synthèse.
Je comprends ton stress, mais il n'y aura sûrement pas de guillotine pour une visite de titularisation. La 1ère chose qu'il va regarder, c'est si tu tiens ta classe au niveau de la discipline, et si tes élèves sont mis au travail. Apres, les démarches mises en oeuvre, ça se perfectionne, et ils en ont conscience. Également, pendant l'entretien, tu dois montrer que tu as réfléchi : quels contenus, quelles connaissances? Quelles compétences travaillées? Si en plus, tu es capable de justifier tes choix, c'est le must. Montre-toi à l'écoute de ses remarques, de ses conseils, rebondis dessus, et tout ira bien.
Ritta68, si j'étais dans ta situation, je partirai sur le travail proposé par Kiwi car il correspond plutôt bien à ce que veulent voir les IPR et, s'il s'éloigne de ce que proposait ta tutrice, reste dans ce qui pourrait tout de même lui convenir (en tant que stagiaire, on est toujours un peu obligé de ne pas trop contrarier le tuteur/ la tutrice). Pour les questions coup de pouce, tu peux peut-être les formuler de manière à ce qu'elles ne se présentent pas de manière interrogative ce qui évitera que les élèves se contentent d'y répondre.
A priori, tes élèves n'ont pas l'habitude des cartes mentales donc, selon moi, c'est à éviter pour une séance d'inspection mais tu pourras toujours reprendre cette idée pour un prochain travail.
- Marie LaetitiaBon génie
kiwi a écrit:Ritta : je t'ai proposé deux solutions qui reprennent ce que font d'autres collègues.
Soit tu leur demandes de compléter une carte mentale qui fait office de brouillon, pour ensuite passer au travail de rédaction. C'est un travail très interessant à bien des égards : travail du brouillon qu'il faut développer auprès des élèves, changement de langage. Ça marche super bien avec les élèves, mais encore faut-il que les tiens en aient l'habitude.
Sinon, tu peux leur distribuer le corpus, fournir la consigne globale et en coup de pouce d'emblée, des petites questions qui doivent guider les élèves. Mais il faut bien qu'ils comprennent que le travail à faire est une synthèse répondant à la consigne globale, non de répondre aux petites questions avec la correction à la clé, puis faire la synthèse.
Je comprends ton stress, mais il n'y aura sûrement pas de guillotine pour une visite de titularisation. La 1ère chose qu'il va regarder, c'est si tu tiens ta classe au niveau de la discipline, et si tes élèves sont mis au travail. Apres, les démarches mises en oeuvre, ça se perfectionne, et ils en ont conscience. Également, pendant l'entretien, tu dois montrer que tu as réfléchi : quels contenus, quelles connaissances? Quelles compétences travaillées? Si en plus, tu es capable de justifier tes choix, c'est le must. Montre-toi à l'écoute de ses remarques, de ses conseils, rebondis dessus, et tout ira bien.
Sur ces points, je suis d'accord.
kiwi a écrit:Marie Laetitia a écrit:Elyas a écrit:Marie Laetitia a écrit:Sauf que l'énorme problème de cet exercice, c'est qu'il passe complètement à la trappe le travail critique du document, qui ne peut, à aucun moment, être considéré seulement comme un "réservoir à informations historiques".
Tout dépend de ce que tu fais : si c'est un travail de commentaire de documents ou un travail de mise en relation.
Dans tous les cas, on peut apprendre (et il vaut mieux) aux élèves à développer une lecture critique des documents au sens de la science historique. Je crois qu'en fait on dit tous la même chose mais que nos clivages usuels nous poussent à nous opposer.
Un commentaire peut parfaitement s'appuyer sur la comparaison (et donc la mise en relation) avec d'autres documents
Mais là dans l'exemple présenté, il ne s'agit pas de faire une étude de documents en tant que telle. La compétence travaillée n'est pas celle-ci. Il s'agit de travailler le récit. Comme ils n'ont pas la science infuse, les élèves doivent trouver par eux-mêmes des informations dans des documents en réponse à la question globale, puis de rédiger un texte un tant soit peu construit.
Donc si se poser la question de qui a produit le doc et pourquoi n'est pas inintéressante pour des collégiens, ce n'est pas le but de ce travail présenté.
Je reste dubitative. En admettant qu'il s'agit de choisir une compétence, le sujet ne me semble pas très bien choisi pour cela. J'en reviens à ce que je disais, le tout récit sur n'importe quel sujet n'est pas nécessairement judicieux. À moins qu'il y ait malentendu sur le sens du mot récit. S'il s'agit de faire rédiger les élèves, cela ne doit pas nécessairement évacuer la question de la critique des documents. Mais chacun voit midi à sa porte, de toute évidence...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- kiwiGuide spirituel
ML : le "tout récit" comme tu dis, je ne suis pas pour. C'est à dire que à chaque séance, faire toujours la même chose (corpus, consigne globale, synthèse à écrire), c'est contre-productif. Je pense que les élèves doivent sacrément s'ennuyer, comme toute démarche systématisée en fait. Pareil en geo, si à chaque heure, il y a un croquis à faire et toujours de la même manière, bon...
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