- Presse-puréeGrand sage
Pascal a écrit:
Il y a eu des pressions sur certains personnels et le mec de F.O., quand il a vu le mur des candidats éparpillés dans tous les syndicats, a dit: lui je le connais, elle je la connais, ils me disent des trucs et ils font le contraire, on va régler les comptes.
Ah bien.
Dans mon académie, certains est passé derrière nous pour demander à nos candidats non adhérents de certaines listes de retirer leur candidature. Et donc, que dois-je en déduire? Que toute personne affiliée à ce syndicat a des pratiques mafieuses?
Disons que balancer ce genre de trucs sur un forum public sans autre étaiement que la parole donnée (que je ne remets pas en cause, je ne sais rien de cette affaire, sauf ce que tu en dis) me paraît un peu curieux en période électorale.
- PascalNiveau 9
Presse-purée a écrit:Pascal a écrit:
Il y a eu des pressions sur certains personnels et le mec de F.O., quand il a vu le mur des candidats éparpillés dans tous les syndicats, a dit: lui je le connais, elle je la connais, ils me disent des trucs et ils font le contraire, on va régler les comptes.
Ah bien.
Dans mon académie, certains est passé derrière nous pour demander à nos candidats non adhérents de certaines listes de retirer leur candidature. Et donc, que dois-je en déduire? Que toute personne affiliée à ce syndicat a des pratiques mafieuses?
Disons que balancer ce genre de trucs sur un forum public sans autre étaiement que la parole donnée (que je ne remets pas en cause, je ne sais rien de cette affaire, sauf ce que tu en dis) me paraît un peu curieux en période électorale.
Passer après d'autres syndicats, pour convaincre les collègues de changer d'avis, ce n'est pas la même chose que d'inscrire des candidats sur candelec pour bloquer les noms, je crois.
J'en parle en période électorale, car ça concerne les élections pardi !!!
- mathmaxExpert spécialisé
Je trouvais effectivement les idées très proches, jusqu'à l'épisode des décrets. Mais maintenant, avec les décrets Hamon, il y a une réelle différence idéologique.
P.S. : Pour les départs, je ne connais pas les détails des affaires, vu de loin cela m'a semblé des problèmes de personnes.
P.S. : Pour les départs, je ne connais pas les détails des affaires, vu de loin cela m'a semblé des problèmes de personnes.
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- JPhMMDemi-dieu
Si toute l'énergie que certains syndicats dépensent, qui à tirer dans les pattes des syndicats voisins, qui à promouvoir des apprentisorcelleries en pédagogie, était dépensée à défendre certains intérêts des enseignants, nous n'en serions peut-être pas là.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- mathmaxExpert spécialisé
Pascal a écrit:Presse-purée a écrit:Pascal a écrit:
Il y a eu des pressions sur certains personnels et le mec de F.O., quand il a vu le mur des candidats éparpillés dans tous les syndicats, a dit: lui je le connais, elle je la connais, ils me disent des trucs et ils font le contraire, on va régler les comptes.
Ah bien.
Dans mon académie, certains est passé derrière nous pour demander à nos candidats non adhérents de certaines listes de retirer leur candidature. Et donc, que dois-je en déduire? Que toute personne affiliée à ce syndicat a des pratiques mafieuses?
Disons que balancer ce genre de trucs sur un forum public sans autre étaiement que la parole donnée (que je ne remets pas en cause, je ne sais rien de cette affaire, sauf ce que tu en dis) me paraît un peu curieux en période électorale.
Passer après d'autres syndicats, pour convaincre les collègues de changer d'avis, ce n'est pas la même chose que d'inscrire des candidats sur candelec pour bloquer les noms, je crois.
J'en parle en période électorale, car ça concerne les élections pardi !!!
Encore une fois, cette histoire paraît très étrange. Je dois avouer ne pas savoir ce qu'est candelec, mais la procédure pour déclarer un candidat me semble devoir être la même partout : présenter un acte de candidature signé du candidat ! Si on procède autrement dans ton académie, il faut peut-être se pencher sur le problème ?
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- mathmaxExpert spécialisé
JPhMM a écrit:Si toute l'énergie que certains syndicats dépensent, qui à tirer dans les pattes des syndicats voisins, qui à promouvoir des apprentisorcelleries en pédagogie, étaient dépensés à défendre certains intérêts des enseignants, nous n'en serions peut-être pas là.
La voix de la sagesse.
Mais, tirer dans les pattes de ceux qui promeuvent des apprentis en sorcellerie se défend, du coup ?
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- PascalNiveau 9
JPhMM a écrit:Si toute l'énergie que certains syndicats dépensent, qui à tirer dans les pattes des syndicats voisins, qui à promouvoir des apprentisorcelleries en pédagogie, étaient dépensés à défendre certains intérêts des enseignants, nous n'en serions peut-être pas là.
- RendashBon génie
Dimka a écrit:
Sans parler de toutes les petites résistances individuelles, qui ne sont pas dans la lutte mais plutôt dans le rien à foutre. Par exemple, l’attitude d’un nombre non-négligeable de stagiaires face à leur formation, ou pour élargir, les gens qui téléchargent illégalement leurs produits culturels.
Tu peux développer?
Mon attitude face à notre "formation", la voilà :
- je déplore profondément qu'on n'ait pas la formation sérieuse, concrète et théorique, à laquelle j'aspire et dont j'aurais grandement besoin.
- j'en fais part à qui je peux, à savoir les directeurs du Master MEEF, qui n'en peuvent mais ; pour avoir un interlocuteur dans l'ESPé, il faut se lever tôt. Que ce soit sur les contenus, parfois indigents, sur les horaires, qui changent tous les quatre matins, sur les chevauchements de cours, sur les déplacements de cours, sur la somme de boulot donnée en plus de tout le reste, il n'y a pas moyen de parler à qui que ce soit : tous se renvoient la balle, ils ne communiquent pas entre eux, et refusent énergiquement de tenir compte des remontées, qui sont pourtant parfois salées.
Alors, tu proposes quoi, concrètement, sur le plan de la lutte? J'en parle à qui, je fais quoi? Dans le meilleur des cas, la réponse est "oui, on sait, on en a conscience, mais on ne peut rien faire", ou bien "de toute façon c'est mort pour cette année". Mais tu as peut-être une idée pour remplacer cet hypothétique "rien à foutre" par une lutte utile et efficace. Je suis preneur. Vraiment.
A défaut, je fais avec ce que j'ai, c'est-à-dire rien :
- je vais aux cours de l'ESPé sauf quand j'ai une échappatoire licite, telles que les formations PAF (à ce propos, j'ai beaucoup aimé le stage "Gérer les conflits avec les élèves" organisé hier et aujourd'hui. J'ai vraiment eu l'impression d'avoir appris des choses.), les ordres de mission de mon CDE pour le CA et autres choses utiles pour un stagiaire
- je rends le boulot demandé, quand bien même il n'apporte pas grand-chose à un stagiaire qui a tout à apprendre de son métier.
- je passe mes nuits à lire tout ce que je peux, à grappiller toutes les informations possibles, pour faire mon travail le moins mal possible.
Le soutien aux collègues stagiaires en difficulté, on l'apporte, comme on peut, avec nos armes à nous. Dommage qu'on n'ait pas quelques professionnels pour nous aider à les soutenir, pour donner des conseils concrets, éprouvés par l'expérience ; mais faute de grives...
Lornet a écrit:M'enfin...Tout le problème est là.
Qu'attend un enseignant d'un syndicat ?
- Qu'il l'aide au moment des mutations, en cas de soucis avec sa hiérarchie.
- Qu'il l'informe sur les réformes en cours, sur les salaires, sur les suppressions de classe...et qu'il défende l'ensemble des fonctionnaires.
- Qu'il soit une force d'opposition.
Que font les syndicats ?
- Ils se chamaillent entre eux, parfois même entre courants au sein d'un même syndicat.
- Ils semblent proches des partis politiques.
On n'y comprend finalement pas grand chose, d'autant que ça fait beaucoup de sigles, mais si la section locale est efficace, on se syndique...
Absolument d'accord avec toi.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- PascalNiveau 9
Rendash a écrit:Dimka a écrit:
Sans parler de toutes les petites résistances individuelles, qui ne sont pas dans la lutte mais plutôt dans le rien à foutre. Par exemple, l’attitude d’un nombre non-négligeable de stagiaires face à leur formation, ou pour élargir, les gens qui téléchargent illégalement leurs produits culturels.
Tu peux développer?
Mon attitude face à notre "formation", la voilà :
- je déplore profondément qu'on n'ait pas la formation sérieuse, concrète et théorique, à laquelle j'aspire et dont j'aurais grandement besoin.
- j'en fais part à qui je peux, à savoir les directeurs du Master MEEF, qui n'en peuvent mais ; pour avoir un interlocuteur dans l'ESPé, il faut se lever tôt. Que ce soit sur les contenus, parfois indigents, sur les horaires, qui changent tous les quatre matins, sur les chevauchements de cours, sur les déplacements de cours, sur la somme de boulot donnée en plus de tout le reste, il n'y a pas moyen de parler à qui que ce soit : tous se renvoient la balle, ils ne communiquent pas entre eux, et refusent énergiquement de tenir compte des remontées, qui sont pourtant parfois salées.
Alors, tu proposes quoi, concrètement, sur le plan de la lutte? J'en parle à qui, je fais quoi? Dans le meilleur des cas, la réponse est "oui, on sait, on en a conscience, mais on ne peut rien faire", ou bien "de toute façon c'est mort pour cette année". Mais tu as peut-être une idée pour remplacer cet hypothétique "rien à foutre" par une lutte utile et efficace. Je suis preneur. Vraiment.
A défaut, je fais avec ce que j'ai, c'est-à-dire rien :
- je vais aux cours de l'ESPé sauf quand j'ai une échappatoire licite, telles que les formations PAF (à ce propos, j'ai beaucoup aimé le stage "Gérer les conflits avec les élèves" organisé hier et aujourd'hui. J'ai vraiment eu l'impression d'avoir appris des choses.), les ordres de mission de mon CDE pour le CA et autres choses utiles pour un stagiaire
- je rends le boulot demandé, quand bien même il n'apporte pas grand-chose à un stagiaire qui a tout à apprendre de son métier.
- je passe mes nuits à lire tout ce que je peux, à grappiller toutes les informations possibles, pour faire mon travail le moins mal possible.
Le soutien aux collègues stagiaires en difficulté, on l'apporte, comme on peut, avec nos armes à nous. Dommage qu'on n'ait pas quelques professionnels pour nous aider à les soutenir, pour donner des conseils concrets, éprouvés par l'expérience ; mais faute de grives...Lornet a écrit:M'enfin...Tout le problème est là.
Qu'attend un enseignant d'un syndicat ?
- Qu'il l'aide au moment des mutations, en cas de soucis avec sa hiérarchie.
- Qu'il l'informe sur les réformes en cours, sur les salaires, sur les suppressions de classe...et qu'il défende l'ensemble des fonctionnaires.
- Qu'il soit une force d'opposition.
Que font les syndicats ?
- Ils se chamaillent entre eux, parfois même entre courants au sein d'un même syndicat.
- Ils semblent proches des partis politiques.
On n'y comprend finalement pas grand chose, d'autant que ça fait beaucoup de sigles, mais si la section locale est efficace, on se syndique...
Absolument d'accord avec toi.
Pourquoi ne pas décharger de quelques heures les enseignants en fin de carrière face aux élèves pour qu'ils consacrent plus de temps aux stagiaires? Pour les former, les guider?
- LefterisEsprit sacré
Connais pas candelec, mais pour la procédure, je confirme : mon syndicat m'envoie chaque fois un document à signer, et je fais savoir à chaque fois que je ne souhaite pas être en position éligible. Et on respecte mon voeu. Mais on peut être candidat sur une liste sans être adhérent, selon la même procédure...Mathmax a écrit:
Encore une fois, cette histoire paraît très étrange. Je dois avouer ne pas savoir ce qu'est candelec, mais la procédure pour déclarer un candidat me semble devoir être la même partout : présenter un acte de candidature signé du candidat ! Si on procède autrement dans ton académie, il faut peut-être se pencher sur le problème ?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- User19866Expert
HS : J'aimerais bien qu'on décharge quelques heures les stagiaires 18h qui ont des formations à suivre en plus de tout le reste.Pascal a écrit:Pourquoi ne pas décharger de quelques heures les enseignants en fin de carrière face aux élèves pour qu'ils consacrent plus de temps aux stagiaires? Pour les former, les guider?
Nos formations sont assurées par des enseignants déchargés partiellement, mais les pauvres sont obligés de nous servir la doxa officielle, ce qui fait qu'on n'y apprend rien. Ils mentent comme des arracheurs de dents en assurant qu'ils terminent le programme alors que mathématiquement, si on fait tout bien comme ils disent, on a besoin de 6h/semaine.
Je grommelle.
- RendashBon génie
Au moins, vous parlez de cours, vous. On n'a même pas cette chance. Je préférerais qu'on me présente la super séquence de-la-mort-qui-tue-la-vie, à faire en quatre heures alors que si toi tu essaies, tu mets dix heures, etc. Au moins, on aurait moins l'impression qu'on se paie notre tête, ce serait un bon début.
Après, sont-ce les formateurs qui sont obligés de suivre cette doxa, ou sélectionne-t-on pour être formateurs uniquement les enseignants qui prônent cette voie-là?
Après, sont-ce les formateurs qui sont obligés de suivre cette doxa, ou sélectionne-t-on pour être formateurs uniquement les enseignants qui prônent cette voie-là?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- PascalNiveau 9
Lefteris a écrit:Connais pas candelec, mais pour la procédure, je confirme : mon syndicat m'envoie chaque fois un document à signer, et je fais savoir à chaque fois que je ne souhaite pas être en position éligible. Et on respecte mon voeu. Mais on peut être candidat sur une liste sans être adhérent, selon la même procédure...Mathmax a écrit:
Encore une fois, cette histoire paraît très étrange. Je dois avouer ne pas savoir ce qu'est candelec, mais la procédure pour déclarer un candidat me semble devoir être la même partout : présenter un acte de candidature signé du candidat ! Si on procède autrement dans ton académie, il faut peut-être se pencher sur le problème ?
Si tu veux sur Candelec tu peux mettre 100 profs certifiés en attente, empêchant ainsi les autres syndicats d'inscrire leurs syndiqués, et tu peux les enlever juste avant de valider tes listes avec les documents signés au rectorat.
- PascalNiveau 9
Dalathée2 a écrit:HS : J'aimerais bien qu'on décharge quelques heures les stagiaires 18h qui ont des formations à suivre en plus de tout le reste.Pascal a écrit:Pourquoi ne pas décharger de quelques heures les enseignants en fin de carrière face aux élèves pour qu'ils consacrent plus de temps aux stagiaires? Pour les former, les guider?
Nos formations sont assurées par des enseignants déchargés partiellement, mais les pauvres sont obligés de nous servir la doxa officielle, ce qui fait qu'on n'y apprend rien. Ils mentent comme des arracheurs de dents en assurant qu'ils terminent le programme alors que mathématiquement, si on fait tout bien comme ils disent, on a besoin de 6h/semaine.
Je grommelle.
Ca s'est vraiment dégradé. A mon époque j'avais une seule classe (4h) et 2h d'aide en sixième. C'était vraiment confortable. Malheureusement, certains décriaient les I.U.F.M. qui n'apportaient pas assez de réponses.
- User19866Expert
Non mais on s'est mal compris. On entend des énormités, du genre : "Vous traitez les propositions subordonnées en heure", alors que nos élèves ne savent pas repérer un verbe. Ou bien "Vous devez avoir A, B, C et D dans chacune de vos séquences" alors que mathématiquement, ça ne rentre pas. Et, je répète, je suis à plus de 18h/semaine avec ces formations où on se paye ma tête pendant six heures. Dois-je répéter également que la dernière fois, j'ai entendu que les comportements des élèves envers nous étaient l'exact miroir de nos comportements envers eux ? J'ai, vraiment, eu envie de hurler. Il s'en est fallu de peu pour que je quitte la salle. On nous a mis en groupe une heure trente (montre en main !) pour "échanger des anecdotes". Je suis noyée sous les copies, je n'ai pas eu un seul week-end chômé depuis deux mois et demi, parce que le seul jour où je ne donne pas cours, je suis sommée d'assister à ces formations indignes, indigentes, inutiles et culpabilisantes à quarante minutes de chez moi en prenant sur mes deniers personnels pour m'y rendre et y déjeuner.Rendash a écrit:Au moins, vous parlez de cours, vous. On n'a même pas cette chance. Je préférerais qu'on me présente la super séquence de-la-mort-qui-tue-la-vie, à faire en quatre heures alors que si toi tu essaies, tu mets dix heures, etc. Au moins, on aurait moins l'impression qu'on se paie notre tête, ce serait un bon début.
Aucune idée, mais quand je vois qu'on paye jusqu'à trois formateurs en même temps pour ces âneries, alors que dans le même temps on nous explique qu'il n'y a plus de place en ITEP, en classes d'accueil, en hôpital psy (cf. le post de Ronin), plus d'argent pour rémunérer les AVS, que de pauvres gosses sont noyés dans des classes à trente avec des élèves qui n'ont rien à faire dans le système général, qu'on n'a plus d'AED, que les couloirs deviennent des zones de non droit où les profs doivent faire la police, que les profs doivent prendre en charge les colles s'ils veulent qu'elles aient lieu, que les lieux de travail sont dégueu une fois sur deux parce qu'on n'a plus d'agents d'entretien non plus, ça me fout hors de moi !Rendash a écrit:Après, sont-ce les formateurs qui sont obligés de suivre cette doxa, ou sélectionne-t-on pour être formateurs uniquement les enseignants qui prônent cette voie-là?
- RendashBon génie
Si si, on s'est bien compris. Justement. Quitte à entendre des énormités, qu'elles aient au moins un semblant de rapport avec notre pratique professionnelle, même un vague rapport, même un rapport absurde. C'est ce que je dis : au moins, vous, vous parlez de cours.
Evidemment, il y a de quoi hurler, là dessus on est bien d'accord. Et cette phrase du miroir est proprement écœurante. Idem pour le reste de ton post. (edit : je veux dire par là que je suis d'accord avec ce que tu écris, pas que le reste de ton post est écœurant. Naturellement.)
C'est là dessus que les stagiaires aimeraient, ou auraient aimé, entendre un peu les syndicats. Personnellement, qu'on trouve des frontistes chez FO ou au SNALC, ça m'en touche une sans ébranler l'autre. Que le SGEN fasse des vidéos nazes pour dénoncer un système qui n'existe plus que dans son imagination, grand bien lui fasse. Mais du concret?
Donc, oui, en effet, le peu de stagiaires de mon entourage qui s'est syndiqué, l'a fait pour cette question des mutations, moi le premier. Beaucoup s'en désintéressent, parce qu'ils ont l'impression d'avoir été lâchés. On va (encore) me dire que c'est faux, que des syndicalistes se battent pour les stagiaires, et encore une fois, je veux bien le croire. Mais c'est difficile d'avaler ça quand on voit dans quel pétrin on est ; et on peut difficilement reprocher à un stagiaire en perdition, comme beaucoup le sont (et pas toujours à cause de leurs classes) de ne pas prendre du temps pour militer et...comment on dit, déjà? "faire changer les choses?" "faire de son syndicat ce qu'on veut en faire?"
Evidemment, il y a de quoi hurler, là dessus on est bien d'accord. Et cette phrase du miroir est proprement écœurante. Idem pour le reste de ton post. (edit : je veux dire par là que je suis d'accord avec ce que tu écris, pas que le reste de ton post est écœurant. Naturellement.)
C'est là dessus que les stagiaires aimeraient, ou auraient aimé, entendre un peu les syndicats. Personnellement, qu'on trouve des frontistes chez FO ou au SNALC, ça m'en touche une sans ébranler l'autre. Que le SGEN fasse des vidéos nazes pour dénoncer un système qui n'existe plus que dans son imagination, grand bien lui fasse. Mais du concret?
Donc, oui, en effet, le peu de stagiaires de mon entourage qui s'est syndiqué, l'a fait pour cette question des mutations, moi le premier. Beaucoup s'en désintéressent, parce qu'ils ont l'impression d'avoir été lâchés. On va (encore) me dire que c'est faux, que des syndicalistes se battent pour les stagiaires, et encore une fois, je veux bien le croire. Mais c'est difficile d'avaler ça quand on voit dans quel pétrin on est ; et on peut difficilement reprocher à un stagiaire en perdition, comme beaucoup le sont (et pas toujours à cause de leurs classes) de ne pas prendre du temps pour militer et...comment on dit, déjà? "faire changer les choses?" "faire de son syndicat ce qu'on veut en faire?"
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User19866Expert
Voilà.Rendash a écrit:Donc, oui, en effet, le peu de stagiaires de mon entourage qui s'est syndiqué, l'a fait pour cette question des mutations, moi le premier.
Pardon, mais je n'ai pas fait cinq années d'études et passé un concours difficile (et j'*mm*rde ceux qui diraient que le niveau baisse et que le concours était facile à décrocher) pour me faire traiter comme un paillasson par les élèves et leurs parents, pendant que les CdE perçoivent une prime à cinq chiffres s'ils n'organisent aucun conseil de discipline dans leur établissement.
Il y a de graves dysfonctionnements dans la manière dont l'EN est gérée à tous les niveaux et ce sont de ces sujets-ci que j'aimerais que les syndicats se saisissent. Le reste est accessoire.
Sur ce, je viens de terminer de corriger mon premier paquet de copies (sur quatre), il est une heure du matin, je vais me coucher, tout est normal.
- CelebornEsprit sacré
Presse-purée a écrit:Cripure a écrit:
Bah, on n'arrête pas de dire que le SNALC a voté pour ce décret, alors qu'il n'est pas au CTM...
Il l'a voté au CSE. C'est symbolique, certes, mais dans tous les sens du terme.
Ben non, car ce type de texte ne relève pas des attributions du CSE. Donc il n'y a logiquement pas été présenté. Merci de se renseigner…
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- RendashBon génie
Dalathée2 a écrit:Voilà.Rendash a écrit:Donc, oui, en effet, le peu de stagiaires de mon entourage qui s'est syndiqué, l'a fait pour cette question des mutations, moi le premier.
Pardon, mais je n'ai pas fait cinq années d'études et passé un concours difficile (et j'*mm*rde ceux qui diraient que le niveau baisse et que le concours était facile à décrocher) pour me faire traiter comme un paillasson par les élèves et leurs parents, pendant que les CdE perçoivent une prime à cinq chiffres s'ils n'organisent aucun conseil de discipline dans leur établissement.
Il y a de graves dysfonctionnements dans la manière dont l'EN est gérée à tous les niveaux et ce sont de ces sujets-ci que j'aimerais que les syndicats se saisissent. Le reste est accessoire.
Sur ce, je viens de terminer de corriger mon premier paquet de copies (sur quatre), il est une heure du matin, je vais me coucher, tout est normal.
Comme chacun sait, le niveau du master 2 est à peine celui du collège de 1972. C'est bien pour ça que certains formateurs se comportent avec nous comme si nous étions des élèves de 3e préparant le brevet, dans le meilleur des cas.
Plus sérieusement, je te rejoins totalement sur la phrase que j'ai mise en gras. C'est désolant de voir à quel point les p'tites querelles de chapelle prennent le pas sur les questions de fond, dans beaucoup de fils. Soit dit en passant, certains Néos me font malgré tout garder foi en les syndicats. Coucou Gryphe. (pas que, mais Gryphe j'la kiffe. Et si d'aucuns sont choqués par mon langage vulgaire de "pseudo kikoolol-gamer", fin de citation, je les invite bien volontiers à... m'en faire part, disons.).
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- DimkaVénérable
Je vois le rien à foutre comme une attitude alternative à la lutte directe et politisée, mais assez efficace en son genre. Une sorte de résistance passive, par devant on prend un air vaguement intéressé, on sèche discrètement quand on peut, on corrige des copies ou prépare un cours, on fait le dos rond en cas de problème, et une fois tranquille face à ses classes, on fait ce qu’on veut (ou ce qu’on peut).Rendash a écrit:Dimka a écrit:
Sans parler de toutes les petites résistances individuelles, qui ne sont pas dans la lutte mais plutôt dans le rien à foutre. Par exemple, l’attitude d’un nombre non-négligeable de stagiaires face à leur formation, ou pour élargir, les gens qui téléchargent illégalement leurs produits culturels.
Tu peux développer?
[…]
Alors, tu proposes quoi, concrètement, sur le plan de la lutte? J'en parle à qui, je fais quoi? Dans le meilleur des cas, la réponse est "oui, on sait, on en a conscience, mais on ne peut rien faire", ou bien "de toute façon c'est mort pour cette année". Mais tu as peut-être une idée pour remplacer cet hypothétique "rien à foutre" par une lutte utile et efficace. Je suis preneur. Vraiment.
Je pensais plus au contenu idéologique de la formation (Meirieu, Meirieu, Meirieu, les tâches complexes, le constructivisme, pas de frontal, pas de savoir mort, et éventuellement, si on a le temps, Meirieu) ou aux discours des inspecteurs : l’année dernière, peu de stagiaires contestaient ouvertement ce type de discours des formateurs, mais par derrière, beaucoup s’en moquaient. Du coup, il n’y a pas de lutte telle qu’on peut l’envisager de façon politique ou syndicale, les gens vivent leur vie comme ils l’entendent, plutôt que s’opposer frontalement ou que vouloir changer les choses. Je pense qu’il y a une forme d’efficacité, dans ce type de réaction (les gens sont titularisés et font cours comme ils l’entendent… Meirieu est là depuis des décennies, et ses idées n’atteignent le corps professoral, dans ses pratiques quotidiennes, que de façon limitée, il me semble) qui est pourtant souvent méprisée par les gens politisés.
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- Spoiler:
- DimkaVénérable
C’est un peu ringard, « kiffer », non ? ’fin voilà, t’es devenu adulte, prof, has been.Rendash a écrit:(pas que, mais Gryphe j'la kiffe. Et si d'aucuns sont choqués par mon langage vulgaire de "pseudo kikoolol-gamer", fin de citation, je les invite bien volontiers à... m'en faire part, disons.).
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- Spoiler:
- RendashBon génie
Dimka a écrit:Je voir le rien à foutre comme une attitude alternative à la lutte directe et politisée, mais assez efficace en son genre. Une sorte de résistance passive, par devant on prend un air vaguement intéressé, on sèche discrètement quand on peut, on corrige des copies ou prépare un cours, on fait le dos rond en cas de problème, et une fois tranquille face à ses classes, on fait ce qu’on veut (ou ce qu’on peut).Rendash a écrit:Dimka a écrit:
Sans parler de toutes les petites résistances individuelles, qui ne sont pas dans la lutte mais plutôt dans le rien à foutre. Par exemple, l’attitude d’un nombre non-négligeable de stagiaires face à leur formation, ou pour élargir, les gens qui téléchargent illégalement leurs produits culturels.
Tu peux développer?
[…]
Alors, tu proposes quoi, concrètement, sur le plan de la lutte? J'en parle à qui, je fais quoi? Dans le meilleur des cas, la réponse est "oui, on sait, on en a conscience, mais on ne peut rien faire", ou bien "de toute façon c'est mort pour cette année". Mais tu as peut-être une idée pour remplacer cet hypothétique "rien à foutre" par une lutte utile et efficace. Je suis preneur. Vraiment.
Je pensais plus au contenu idéologique de la formation (Meirieu, Meirieu, Meirieu, les tâches complexes, le constructivisme, pas de frontal, pas de savoir mort, et éventuellement, si on a le temps, Meirieu) ou aux discours des inspecteurs : l’année dernière, peu de stagiaires contestaient ouvertement ce type de discours des formateurs, mais par derrière, beaucoup s’en moquaient. Du coup, il n’y a pas de lutte telle qu’on peut l’envisager de façon politique ou syndicale, les gens vivent leur vie comme ils l’entendent, plutôt que s’opposer frontalement ou que vouloir changer les choses. Je pense qu’il y a une forme d’efficacité, dans ce type de réaction (les gens sont titularisés et font cours comme ils l’entendent… Meirieu est là depuis des décennies, et ses idées n’atteignent le corps professoral, dans ses pratiques quotidiennes, que de façon limitée, il me semble) qui est pourtant souvent méprisée par les gens politisés.
D'accord, je comprends ce que tu voulais dire.
Mais c'est difficile de corriger ses copies ou préparer ses cours quand on est un groupe de dix face à un, deux, voire trois formateurs.
En outre, la "formation" que je suis ne propose même pas ce contenu idéologique auquel tu fais allusion. Parce qu'à la limite, bosser sur le constructivisme, sur les théories de Meirieu, etc, ça aurait au moins un vague rapport avec le métier, quoi qu'on en puisse penser par ailleurs. Je dirais même que je souhaiterais avoir ce genre de formation, ne serait-ce que pour les comparer à ma pratique quotidienne et aux retours que j'ai de la part de collègues plus expérimentés.
Dimka a écrit:C’est un peu ringard, « kiffer », non ? ’fin voilà, t’es devenu adulte, prof, has been.Rendash a écrit:(pas que, mais Gryphe j'la kiffe. Et si d'aucuns sont choqués par mon langage vulgaire de "pseudo kikoolol-gamer", fin de citation, je les invite bien volontiers à... m'en faire part, disons.).
Soit.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- DimkaVénérable
Je ne vais pas dire l’inverse, vu que je me suis moi-même fait salement griller, dans le genre.Rendash a écrit:Mais c'est difficile de corriger ses copies ou préparer ses cours quand on est un groupe de dix face à un, deux, voire trois formateurs.
Peut-être avec un ordinateur portable ? Ça fait tellement branché (ha, ha, c’est le cas de le dire)… C’est à la mode donc en général, ce n’est pas refusé, et c’est super simple de passer d’un bureau à un autre (de celui de la formation à celui du cours à préparer ou à ta page facebook).
Sinon, tu peux prendre des notes, voire les enregistrer, et après ça te fera de la matière pour écrire un livre qui te rendra riche et célèbre.
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- Spoiler:
- RendashBon génie
T'inquiète, des notes, j'en ai en pagaille. A la fois sur ce qui ne va pas dans cette année de stage, et sur ce que je glane comme éléments intéressants au fil de mes lectures. Mais le Goncourt attendra.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- DaphnéDemi-dieu
Pascal a écrit:Lornet a écrit:Pascal a écrit:
1. Attention ! "combatif".
2. F.O. a posé un nombre impressionnant de listes, mais j'ai bien peur que la plupart soient des hommes de paille. Ils ont souvent des méthodes peu orthodoxes.
3. Le SNALC, un syndicat F.N. ? Il ne faut pas exagérer non plus, d'autant plus que F.O.doit avoir plus d'adhérents F.N. que le SNALC et qu'on n'y exclut pas les frontistes.
Ce sont les syndiqués au SNES de mon établissement qui critiquent le SNALC en disant que c'est le syndicat du FN et je l'ai déjà entendu ailleurs.
Oui, ils caricaturent. J'ai déjà rencontré des syndiqués du SNALC dans mes établissements et ils ne partagent pas du tout les idées du F.N.
J'en connais même qui votent à gauche dis donc :lol:
- User21714Expert spécialisé
Pascal a écrit:
1. Attention ! "combatif".
2. F.O. a posé un nombre impressionnant de listes, mais j'ai bien peur que la plupart soient des hommes de paille. Ils ont souvent des méthodes peu orthodoxes.
3. Le SNALC, un syndicat F.N. ? Il ne faut pas exagérer non plus, d'autant plus que F.O.doit avoir plus d'adhérents F.N. que le SNALC et qu'on n'y exclut pas les frontistes.
Pascal, j'ai l'immense joie de te dire que tu vas voir un très bon score de FO aux professionnelles, malgré tes tentatives systématiques de nous discréditer.
Tu as commencé par taper sur le SNALC, mais tu t'es rendu compte que ce forum en comptait, sinon une majorité, en tous les cas un très grand nombre.
Changement de stratégie, donc, tu tentes d'assimiler FO et FN... Quand on connaît les militants de la FNEC-FP-FO, c'est à mourir de rire!
Ton attitude sur ce forum montre que le SGEN commence à s'affoler, et il a bien raison. Difficile d'assumer le statut de "jaune", pas vrai?
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