- Docteur OXGrand sage
http://www.lexpress.fr/education/grave-hemorragie-d-adherents-au-snes-fsu_1623131.html
[quote]En seulement dix ans, plus de 20% des adhérents ont rendu leur carte du Snes-FSU, syndicat majoritaire chez les enseignants du secondaire.
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[quote]En seulement dix ans, plus de 20% des adhérents ont rendu leur carte du Snes-FSU, syndicat majoritaire chez les enseignants du secondaire.
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- NestyaEsprit sacré
Ces personnes ont-elles simplement changé de syndicat ou ont-elles cessé de se syndiquer?
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- Presse-puréeGrand sage
Je ne suis pas au SNES mais je trouve que c'est un drôle de coïncidence que cette information sorte juste avant les élections.
On sent que les minoritaires ont des copains dans la presse...
On sent que les minoritaires ont des copains dans la presse...
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Reine MargotDemi-dieu
Bah oui, il me semble que le taux de syndicalisation baisse de manière générale et pas que pour la FSU...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- florestanGrand sage
Je suis trésorière SNES dans mon établissement et c'est vrai, mais c'est le cas au SNALC et au SGEN aussi (autres syndicats représentés). Je pense que d'une part les collègues comptent leurs sous et que d'autre part les nouveaux entrants (et jeunes collègues en général) se syndiquent beaucoup moins que les anciens. Pourquoi? Bonne question...
- DimkaVénérable
Bonsoir,
Peut-être que le modèle syndical est un peu dépassé, aussi.
J’avais plutôt l’impression que les nouveaux se syndiquaient car c’est le moment où on a plein d’embrouilles, les mutations à gérer, tout ça. Une fois installés, ils arrêtent de renouveler leur adhésion. Après, je ne sais pas, je n’ai pas un nombre significatif d’exemples, mais plusieurs amis ou proches ont fait cela ou comptent faire cela.florestan a écrit:les nouveaux entrants (et jeunes collègues en général) se syndiquent beaucoup moins que les anciens. Pourquoi? Bonne question...
Peut-être que le modèle syndical est un peu dépassé, aussi.
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- Spoiler:
- GrypheMédiateur
En plus, l'article confond les notions d'"adhérents" et de "militants" (si je lis bien). Donc en gros... article pas significatif sur ce coup-là.Reine Margot a écrit: il me semble que le taux de syndicalisation baisse de manière générale
Honnêtement, j'avais déjà lu des articles de Libie Cousteau beaucoup plus pertinents.
- florestanGrand sage
Dimka a écrit:Bonsoir,J’avais plutôt l’impression que les nouveaux se syndiquaient car c’est le moment où on a plein d’embrouilles, les mutations à gérer, tout ça. Une fois installés, ils arrêtent de renouveler leur adhésion. Après, je ne sais pas, je n’ai pas un nombre significatif d’exemples, mais plusieurs amis ou proches ont fait cela ou comptent faire cela.florestan a écrit:les nouveaux entrants (et jeunes collègues en général) se syndiquent beaucoup moins que les anciens. Pourquoi? Bonne question...
Peut-être que le modèle syndical est un peu dépassé, aussi.
Il y a aussi ce phénomène c'est vrai, les adhérents volatils.
Sinon quel modèle opposer au syndicalisme si on se sent concerné par ses conditions de travail et l'évolution du métier? C'est une vraie question pour moi et ça m'inquiète.
- GrypheMédiateur
Il paraît que c'est parce qu'ils vont chercher les infos directement sur les réseaux sociaux.florestan a écrit: d'autre part les nouveaux entrants (et jeunes collègues en général) se syndiquent beaucoup moins que les anciens. Pourquoi? Bonne question...
C'est pas de notre faute, M'dame, sur Neo, les gens sont sur-syndiqués. :lol:
- florestanGrand sage
C'est vrai!Gryphe a écrit:Il paraît que c'est parce qu'ils vont chercher les infos directement sur les réseaux sociaux.florestan a écrit: d'autre part les nouveaux entrants (et jeunes collègues en général) se syndiquent beaucoup moins que les anciens. Pourquoi? Bonne question...
C'est pas de notre faute, M'dame, sur Neo, les gens sont sur-syndi
qués. :lol:
- DimkaVénérable
Je n’ai pas de solution toute faite, et je ne suis même pas certain d’avoir un avis représentatif. Mais, je crois que les modèles, aussi balbutiants et modérément efficaces soient-ils, sont plus à chercher dans des mouvements types Occupy Wall Street, quadrature du net, indignés, partis pirates, anonymous, zad, WikiLeaks (j’en oublie)… En gros, nettement plus horizontaux et très liés à internet.florestan a écrit:Sinon quel modèle opposer au syndicalisme si on se sent concerné par ses conditions de travail et l'évolution du métier? C'est une vraie question pour moi et ça m'inquiète.
Le syndicalisme, tel qu’il se présente en ce moment, donne l’impression d’être maintenu en vie essentiellement parce que les dirigeants sont bien contents d’avoir des interlocuteurs adaptés au cadre actuel (ce qui les rend de fait utile aussi du point de vue des individus). Mais, il me semble, les mouvements qui tiennent en échec les États et les multinationales aussi puissantes que les États ne sont pas des mouvements sur le modèle syndical traditionnel.
D’ailleurs, c’est évident ici-même : des gens qui ont un problème viennent en discuter sur ce forum, à la place ou en complément du syndicat.
Sans parler de toutes les petites résistances individuelles, qui ne sont pas dans la lutte mais plutôt dans le rien à foutre. Par exemple, l’attitude d’un nombre non-négligeable de stagiaires face à leur formation, ou pour élargir, les gens qui téléchargent illégalement leurs produits culturels.
Tout ceci étant dit non pour polémiquer ou pour porter un jugement, mais simplement en tant qu’observation.
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- Spoiler:
- college.iniqueNiveau 3
Effectivement nous sommes à une époque où l'on compte ses sous et l'on se mobilise plus vraiment syndicalement, excepter pour obtenir qq choses à court terme (mutations, coup de main contre le CDE,...). Le coeur de cible du SNES çà a été la génération des babyboomer et la gauche des années 80... l'hémorragie devrait continuer.
De plus quand on se revendique premier syndicat de l'EN, et que l'on fait le bilan de ces trente dernières années dans l'éducation et de toutes couleuvres avalées, j'entends pas là perte du pouvoir d'achat de 25%, dégradation des conditions de travail, collège unique, socle commun, les grèves répétition pour peanuts,.... faut pas non plus s'étonner ! (ps : 5 ans adhérent au SNES jusqu'en 2003 !)
Du manière générale, il faudrait que les syndicats arrêtent de faire de la politique ou de l'idéologie, et être plus corporatiste pour peut-être attiré de nouveau des adhérents et des militants.
De plus quand on se revendique premier syndicat de l'EN, et que l'on fait le bilan de ces trente dernières années dans l'éducation et de toutes couleuvres avalées, j'entends pas là perte du pouvoir d'achat de 25%, dégradation des conditions de travail, collège unique, socle commun, les grèves répétition pour peanuts,.... faut pas non plus s'étonner ! (ps : 5 ans adhérent au SNES jusqu'en 2003 !)
Du manière générale, il faudrait que les syndicats arrêtent de faire de la politique ou de l'idéologie, et être plus corporatiste pour peut-être attiré de nouveau des adhérents et des militants.
- florestanGrand sage
Dimka a écrit:Je n’ai pas de solution toute faite, et je ne suis même pas certain d’avoir un avis représentatif. Mais, je crois que les modèles, aussi balbutiants et modérément efficaces soient-ils, sont plus à chercher dans des mouvements types Occupy Wall Street, quadrature du net, indignés, partis pirates, anonymous, zad, WikiLeaks (j’en oublie)… En gros, nettement plus horizontaux et très liés à internet.florestan a écrit:Sinon quel modèle opposer au syndicalisme si on se sent concerné par ses conditions de travail et l'évolution du métier? C'est une vraie question pour moi et ça m'inquiète.
Le syndicalisme, tel qu’il se présente en ce moment, donne l’impression d’être maintenu en vie essentiellement parce que les dirigeants sont bien contents d’avoir des interlocuteurs adaptés au cadre actuel (ce qui les rend de fait utile aussi du point de vue des individus). Mais, il me semble, les mouvements qui tiennent en échec les États et les multinationales aussi puissantes que les États ne sont pas des mouvements sur le modèle syndical traditionnel.
D’ailleurs, c’est évident ici-même : des gens qui ont un problème viennent en discuter sur ce forum, à la place ou en complément du syndicat.
Sans parler de toutes les petites résistances individuelles, qui ne sont pas dans la lutte mais plutôt dans le rien à foutre. Par exemple, l’attitude d’un nombre non-négligeable de stagiaires face à leur formation, ou pour élargir, les gens qui téléchargent illégalement leurs produits culturels.
Tout ceci étant dit non pour polémiquer ou pour porter un jugement, mais simplement en tant qu’observation.
Merci pour ta réponse. En fait c'est le désintérêt pour le politique en général qui me fait peur, et le syndicalisme n'en est qu'un aspect bien entendu. Quand je vois les sondages je me dis que ça ne serait pas mal si la population pouvait participer à la vie publique autrement que par l'abstention ou un vote protestataire. Mais tout ce qui relève de la sphère internet est essentiel c'est vrai.
- florestanGrand sage
college.inique a écrit:Effectivement nous sommes à une époque où l'on compte ses sous et l'on se mobilise plus vraiment syndicalement, excepter pour obtenir qq choses à court terme (mutations, coup de main contre le CDE,...). Le coeur de cible du SNES çà a été la génération des babyboomer et la gauche des années 80... l'hémorragie devrait continuer.
De plus quand on se revendique premier syndicat de l'EN, et que l'on fait le bilan de ces trente dernières années dans l'éducation et de toutes couleuvres avalées, j'entends pas là perte du pouvoir d'achat de 25%, dégradation des conditions de travail, collège unique, socle commun, les grèves répétition pour peanuts,.... faut pas non plus s'étonner ! (ps : 5 ans adhérent au SNES jusqu'en 2003 !)
Du manière générale, il faudrait que les syndicats arrêtent de faire de la politique ou de l'idéologie, et être plus corporatiste pour peut-être attiré de nouveau des adhérents et des militants.
Je suis chaque fois stupéfaite qu'on puisse faire à un syndicat le reproche de corporatisme, il est là pour défendre les intérêts des adhérents non? Pourtant que de fois ai-je entendu oui mais le SNES est trop corporatiste...
- DimkaVénérable
Peut-être que la politique traditionnelle n’offre plus un cadre satisfaisant, la participation que l’on y demande est essentiellement symbolique. Tous les mouvements que je cite sont politiques, et ils le sont tellement que les citoyens y prennent les choses en main, nettement plus que quand ils sont des électeurs qui doivent choisir entre Nicolas Valls et Manuel Sarkozy. Le syndicalisme et la politique traditonnels sont quand même dans une impasse, c’est normal de chercher ailleurs.florestan a écrit:Merci pour ta réponse. En fait c'est le désintérêt pour le politique en général qui me fait peur, et le syndicalisme n'en est qu'un aspect bien entendu. Quand je vois les sondages je me dis que ça ne serait pas mal si la population pouvait participer à la vie publique autrement que par l'abstention ou un vote protestataire. Mais tout ce qui relève de la sphère internet est essentiel c'est vrai.
Bref, je ne serais pas aussi négatif que toi… Les gens ne sont peut-être pas moins politisés, mais les pratiques se déplacent et à mon avis s’améliorent. Et puis, je ne crois pas que la majorité ait déjà été politisée : il y a une minorité active, et une majorité qui, au mieux, suit. En ce moment, une partie de la minorité active expérimente d’autres choses.
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- Spoiler:
- AlwidisNiveau 5
florestan a écrit: Je suis trésorière SNES dans mon établissement et c'est vrai, mais c'est le cas au SNALC et au SGEN aussi (autres syndicats représentés). Je pense que d'une part les collègues comptent leurs sous et que d'autre part les nouveaux entrants (et jeunes collègues en général) se syndiquent beaucoup moins que les anciens. Pourquoi? Bonne question...
Parce qu'à la fin du mois, je n'ai plus de sous... tout simplement.
- Presse-puréeGrand sage
florestan a écrit:
Je suis chaque fois stupéfaite qu'on puisse faire à un syndicat le reproche de corporatisme, il est là pour défendre les intérêts des adhérents non? Pourtant que de fois ai-je entendu oui mais le SNES est trop corporatiste...
Tandis que les députés ne le sont pas lorsqu'il s'agit de faire le non cumul des mandats, la réforme territoriale ou la déclaration de patrimoine...
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- RagnetrudeExpert spécialisé
Les plus anciens pourront peut-être le confirmer, mais j'ai l'impression que ça va aussi de pair avec une montée de l'individualisme. Beaucoup de personnes se syndiquent quand elles en ont besoin et ne reprennent plus jamais leur carte une fois qu'elles sont bien au chaud sur leur poste. Les nouvelles méthodes des CDE sont faites pour individualiser les collègues et dans nombre d'établissement on constate un manque de solidarité. Est-ce que ça a toujours été comme ça ?... je me demande.
- OsmieSage
Même constat ; en revanche, les collègues savent toujours parfaitement vers qui se tourner en cas de problème.florestan a écrit: Je suis trésorière SNES dans mon établissement et c'est vrai, mais c'est le cas au SNALC et au SGEN aussi (autres syndicats représentés). Je pense que d'une part les collègues comptent leurs sous et que d'autre part les nouveaux entrants (et jeunes collègues en général) se syndiquent beaucoup moins que les anciens. Pourquoi? Bonne question...
- marjoDoyen
Oui, alors depuis que j'ai appris que le SNES-FSU s'est abstenu lors du vote du décret Hamon en août, et que c'est cette abstention qui a permis au décret de passer, je peux vous dire que je regrette amèrement d'avoir renvoyé mes coordonnées bancaires au SNES pour ré-adhésion ! L'année prochaine, je me syndiquerai à nouveau, mais ailleurs. Désolée pour le HS.
- OsmieSage
C'est vrai, ça ! Le SNES ne défend pas les intérêts des maraîchers, et c'est scandaleux.florestan a écrit:college.inique a écrit:Effectivement nous sommes à une époque où l'on compte ses sous et l'on se mobilise plus vraiment syndicalement, excepter pour obtenir qq choses à court terme (mutations, coup de main contre le CDE,...). Le coeur de cible du SNES çà a été la génération des babyboomer et la gauche des années 80... l'hémorragie devrait continuer.
De plus quand on se revendique premier syndicat de l'EN, et que l'on fait le bilan de ces trente dernières années dans l'éducation et de toutes couleuvres avalées, j'entends pas là perte du pouvoir d'achat de 25%, dégradation des conditions de travail, collège unique, socle commun, les grèves répétition pour peanuts,.... faut pas non plus s'étonner ! (ps : 5 ans adhérent au SNES jusqu'en 2003 !)
Du manière générale, il faudrait que les syndicats arrêtent de faire de la politique ou de l'idéologie, et être plus corporatiste pour peut-être attiré de nouveau des adhérents et des militants.
Je suis chaque fois stupéfaite qu'on puisse faire à un syndicat le reproche de corporatisme, il est là pour défendre les intérêts des adhérents non? Pourtant que de fois ai-je entendu oui mais le SNES est trop corporatiste...
D'accord avec Florestan.
- coindeparadisGuide spirituel
Je crois aussi que certains sont gênés par le fait que les syndicats de l'EN mélangent problématiques d'emploi (comme tous les syndicats) et opinions pédagogiques. Et parfois, on en arrive à se dire à quoi sert un syndicat ? A défendre des individus (sorte d'aide juridique professionnelle), à défendre les intérêts professionnels collectifs ou à influer sur les questions pédagogiques ?
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- LefterisEsprit sacré
Il n'y a pas que dans l'enseignement, j'ai été secrétaire régional d'un syndicat. Il y a de moins en moins de syndiqués partout, pour l'une ou l'autre de ces raisons : scepticisme généralisé, individualisme galopant, adhésion à un syndicat juste pour obtenir un service, désintérêt pour tout combat collectif, économie d'une cotisation (ce qui soit dit en passant est stupide, sachant que 66% sont défalqués des impôts).
Maintenant que je suis simple adhérent et "correspondant", je suis souvent sollicité pour des renseignements, mais les collègues n'adhèrent pas.
Ce qui est très important pour les syndicats, autant et même plus que les adhésions , ce sont les votes , ils donnent au syndicat les moyens de fonctionner (nombres de jours de détachement en article 16, subvention annuelle, qui dépend aussi du ratio de participants, présence dans les organes paritaires...).
Un faible taux de vote , ou un vote néfaste pour des organisations qui veulent ce que veut le "patron" est un désastre collectif.
Maintenant que je suis simple adhérent et "correspondant", je suis souvent sollicité pour des renseignements, mais les collègues n'adhèrent pas.
Ce qui est très important pour les syndicats, autant et même plus que les adhésions , ce sont les votes , ils donnent au syndicat les moyens de fonctionner (nombres de jours de détachement en article 16, subvention annuelle, qui dépend aussi du ratio de participants, présence dans les organes paritaires...).
Un faible taux de vote , ou un vote néfaste pour des organisations qui veulent ce que veut le "patron" est un désastre collectif.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- JPhMMDemi-dieu
Je crois aussi. Surtout quand les réponses proposées aux questions pédagogiques viennent influer négativement sur les conditions de travail.coindeparadis a écrit:Je crois aussi que certains sont gênés par le fait que les syndicats de l'EN mélangent problématiques d'emploi (comme tous les syndicats) et opinions pédagogiques. Et parfois, on en arrive à se dire à quoi sert un syndicat ? A défendre des individus (sorte d'aide juridique professionnelle), à défendre les intérêts professionnels collectifs ou à influer sur les questions pédagogiques ?
Peut-être est-ce une crise de confiance aussi. Comme en politique, voter pour un programme et voir ses élus utiliser sa voix (et celle des autres) pour mettre en œuvre un tout autre programme... cela écœure. Durablement.Dimka a écrit:Peut-être que le modèle syndical est un peu dépassé, aussi.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Marie LaetitiaBon génie
Alwidis a écrit:florestan a écrit: Je suis trésorière SNES dans mon établissement et c'est vrai, mais c'est le cas au SNALC et au SGEN aussi (autres syndicats représentés). Je pense que d'une part les collègues comptent leurs sous et que d'autre part les nouveaux entrants (et jeunes collègues en général) se syndiquent beaucoup moins que les anciens. Pourquoi? Bonne question...
Parce qu'à la fin du mois, je n'ai plus de sous... tout simplement.
Moi non plus... Surtout avec mon mi-temps. Mais enfin, 7 euros par mois, ce n'est pas la mort. Je préfère me restreindre sur le reste et avoir un appui. Faut dire que dans un bahut pourri, compter sur soi seul ou sur les collègues, c'est aimer le risque...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
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