- yphrogEsprit éclairé
Aurais-tu le même doute de grammaticalité (et non pas de style) pour:
elle a passé son temps à être allongée
?
elle a passé son temps à être allongée
?
- yphrogEsprit éclairé
merci à tout le monde pour les réponses (et la question). Dans ma phrase j'imagine qu'il y a une passivation est une complément d'intérêt?
(ce qui n'est pas le cas de l'option zéro)
mais avec l'équi-sujet je crois que j'y vois plus clair qu'avant
(ce qui n'est pas le cas de l'option zéro)
mais avec l'équi-sujet je crois que j'y vois plus clair qu'avant
- retraitéeDoyen
Mon exemple n'était pas bien choisi sans doute, j'ai improvisé ma réponse, mais je trouverai d'autres exemples!jilucorg a écrit:Pour ma part, je ne considère pas ces emplois du gérondif comme d'usage correct. Le gérondif est utilisé pour deux actions qui se passent en même temps. Passer l'après-midi n'est pas une action. Il a manifesté sa mauvaise humeur en s'enfermant dans sa chambre, oui.
- yphrogEsprit éclairé
Bon, en attendant je l'ai bien aimé, les exemples ne me choquent pas trop, même si effectivement la simultanéitié semble bizarre avec un état en français -- mais certainement pas en anglais.
Mais dans la phrase avec à être il y a bien deux types de relation prédicative.
1) attribut de sujet 2) ce que le sujet fait (il occupe son temps). L'infinitive rend la simultanéité possible, car "à" (comme to) est modalement neutre, mais reste un modal (selon ma vision, hein). Donc, contrairement à en V-ant, il n'y a pas le problème sémantique/syntaxique d'incompatiblité de type sur l'axe du temps. (action v. état).
-ing ne pose pas le même problème en tout cas: He spent his time lying around in bed.
Si quelqu'un peut éclaircir ma lanterne sur une question que j'ai posé à un moment donné... je la repose par curiosité.
Quelle est la justification théorique de ce binarisme "fonction / nature"?
Il me semble que c'est acquis, dans la grammaire du secondaire, que ce binarisme est utile. Pourquoi? Comment?
Mais dans la phrase avec à être il y a bien deux types de relation prédicative.
1) attribut de sujet 2) ce que le sujet fait (il occupe son temps). L'infinitive rend la simultanéité possible, car "à" (comme to) est modalement neutre, mais reste un modal (selon ma vision, hein). Donc, contrairement à en V-ant, il n'y a pas le problème sémantique/syntaxique d'incompatiblité de type sur l'axe du temps. (action v. état).
-ing ne pose pas le même problème en tout cas: He spent his time lying around in bed.
Si quelqu'un peut éclaircir ma lanterne sur une question que j'ai posé à un moment donné... je la repose par curiosité.
Quelle est la justification théorique de ce binarisme "fonction / nature"?
Il me semble que c'est acquis, dans la grammaire du secondaire, que ce binarisme est utile. Pourquoi? Comment?
- AmaliahEmpereur
Bonjour, une petite question :
Camille regrette de partir si tôt.
Vous me confirmez qu'il n'y a pas de COI, mais un COD dans cette phrase, la nominalisation du complément et la construction transitive directe du verbe le prouvant?
Ma vraie question : comment appelle-t-on ce "de" qui ne sert qu'à introduire l'infinitif? Un "de" explétif?
Camille regrette de partir si tôt.
Vous me confirmez qu'il n'y a pas de COI, mais un COD dans cette phrase, la nominalisation du complément et la construction transitive directe du verbe le prouvant?
Ma vraie question : comment appelle-t-on ce "de" qui ne sert qu'à introduire l'infinitif? Un "de" explétif?
- Hervé HervéFidèle du forum
Une préposition tout simplement, non?
Voir le Bon usage de Grevisse, § 876
Voir le Bon usage de Grevisse, § 876
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« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- CarabasVénérable
Préposition vide, qui sert à introduire un infinitif.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- V.MarchaisEmpereur
Oui, c'est une préposition, mais elle ne fait pas partie de la construction du verbe, comme tu l'as bien observé, elle sert de "béquille de l'infinitif", comme on dit dans certaines grammaire. Ça arrive souvent, et pas seulement après un verbe recteur :
Tu ferais mieux de sortir plutôt que de traîner sur Néo...
Tu ferais mieux de sortir plutôt que de traîner sur Néo...
- AmaliahEmpereur
Ok merci! C'est dans l'exo de grammaire de mon fils (Bled CE2). La consigne est de reformer les phrases en remettant les groupes de mots dans le bon ordre, puis de souligner les COI...
- doctor whoDoyen
Je ne comprends toujours pas pourquoi "de" n'est pas bêtement une préposition. Pourquoi "regretter" ne peut-il pas être transitif direct avec un CO nominal et indirect avec un CO infinitif.
OK, ça se pronominalise en "en",mais est-ce une raison?
Je ne vois pas la différence entre "regretter de" et "parler de". Les deux "de" sont "vides", et dire que le premier est une "béquille" de l'infinitif parce qu'il disparaît devant un nom et se pronominalise en "en" me paraît un raisonnement très contourné. Dans les deux cas, "de" introduit le complément.
OK, ça se pronominalise en "en",mais est-ce une raison?
Je ne vois pas la différence entre "regretter de" et "parler de". Les deux "de" sont "vides", et dire que le premier est une "béquille" de l'infinitif parce qu'il disparaît devant un nom et se pronominalise en "en" me paraît un raisonnement très contourné. Dans les deux cas, "de" introduit le complément.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- AmaliahEmpereur
Pour moi, c'est parce qu'on dit "regretter quelque chose".
Mais ce n'est pas une grande théorie!
Mais ce n'est pas une grande théorie!
- doctor whoDoyen
Amaliah a écrit:Pour moi, c'est parce qu'on dit "regretter quelque chose".
Mais ce n'est pas une grande théorie!
Certes, mais on dit aussi "regretter de faire quelque chose". Pourquoi un CO verbal ne pourrait-il pas exiger une préposition et un CO nominal s'en passer ?
Le verbe "regretter" n'a pas, inscrit dans je ne sais quel ADN, la nécessité de se passer de préposition. Ou alors, cet ADN est décodable uniquement par quelque sémanticien pointu, ce qui ne nous avance pas plus au collège.
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- V.MarchaisEmpereur
Je regrette de t'avoir blessé = Je le regrette.
À moins de bouleverser toute la grammaire, tu ne peux pas faire analyser le pronom le comme un COI.
À moins de bouleverser toute la grammaire, tu ne peux pas faire analyser le pronom le comme un COI.
- User5899Demi-dieu
"le", non. Mais je comprends qu'on hésite pour "de t'avoir blessée". Qui se construit quand même avec une préposition... Tiens, moi, je dirais "complément du nom "regret" tiré du verbe"V.Marchais a écrit:Je regrette de t'avoir blessé = Je le regrette.
À moins de bouleverser toute la grammaire, tu ne peux pas faire analyser le pronom le comme un COI.
- dandelionVénérable
La consigne précise-t-elle qu'il faut souligner un COI dans chaque phrase? Il y a peut-être un piège (enfin, en CE2, aïe). Question bis: une infinitive qui remplace un nom, vous appellez ça une nominalisation? Depuis que j'ai découvert le présentatif, je me rends compte que j'ai loupé un épisode dans l'évolution de la grammaire
- AmaliahEmpereur
Le piège me semble à moi aussi étrange en CE2. Je verrai bien ce qu'en dira la maîtresse.
Dandelion, je ne comprends même pas ta question! Il me faudrait un exemple pour pouvoir comprendre (pas répondre, hein?!).
Dandelion, je ne comprends même pas ta question! Il me faudrait un exemple pour pouvoir comprendre (pas répondre, hein?!).
- AmaliahEmpereur
C'était donc un piège dans le Bled CE2 : la maîtresse a bien dit que c'était un COD et non un COI.
Petite question sur deux phrases qui m'ont posé problème dans le TDL 3°.
P. 333, exos sur les relatives.
Robin a revu plusieurs amis parmi lesquels Olivier.
Quelle est la focntion de "lesquels"? Le corrigé dit CCL et j'avoue bloquer sur cette phrase. Jamais en tout cas je n'aurais dit CCL pour des personnes.
Connais-tu mes amis? J'ai fait avec eux un long voyage.
Pour la fonction d'"eux", le corrigé propose CC de moyen. J'aurais dit CC d'accompagnement pour ma part.
Bref je suis perplexe...
Petite question sur deux phrases qui m'ont posé problème dans le TDL 3°.
P. 333, exos sur les relatives.
Robin a revu plusieurs amis parmi lesquels Olivier.
Quelle est la focntion de "lesquels"? Le corrigé dit CCL et j'avoue bloquer sur cette phrase. Jamais en tout cas je n'aurais dit CCL pour des personnes.
Connais-tu mes amis? J'ai fait avec eux un long voyage.
Pour la fonction d'"eux", le corrigé propose CC de moyen. J'aurais dit CC d'accompagnement pour ma part.
Bref je suis perplexe...
- CarabasVénérable
Je crois que le CC d'accompagnement n'existe pas officiellement.
Pour "parmi lesquels", j'ai dit aussi CCL. C'est la préposition "parmi" qui porte le sens locatif.
Pour "parmi lesquels", j'ai dit aussi CCL. C'est la préposition "parmi" qui porte le sens locatif.
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Terry Pratchett
- ClarinetteGrand Maître
Je ne vois vraiment pas l'intérêt de ce piège au CE2...Amaliah a écrit:C'était donc un piège dans le Bled CE2 : la maîtresse a bien dit que c'était un COD et non un COI.
En même temps, si tu dis "Je me sens bien parmi eux.", parmi eux est bien un CCL.Amaliah a écrit:P. 333, exos sur les relatives.
Robin a revu plusieurs amis parmi lesquels Olivier.
Quelle est la fonction de "lesquels"? Le corrigé dit CCL et j'avoue bloquer sur cette phrase. Jamais en tout cas je n'aurais dit CCL pour des personnes.
Idem.Amaliah a écrit:Connais-tu mes amis? J'ai fait avec eux un long voyage.
Pour la fonction d'"eux", le corrigé propose CC de moyen. J'aurais dit CC d'accompagnement pour ma part.
Il est parfois difficile de discerner le sens exact d'un CC. Pour ma part, j'insiste surtout sur la distinction CO/CC, et je laisse les subtilités sémantiques aux collègues de secondaire...
- AmaliahEmpereur
Pour moi je vois (à tort, je sais bien) cette phrase comme "Robin est parmi ses amis" = "Robin est un de ses amis", mais en l'écrivant je me rends bien compte que ce n'est pas la même chose.
Ah les subtilités de la grammaire!
Ah les subtilités de la grammaire!
- yphrogEsprit éclairé
Amaliah a écrit:Pour moi je vois (à tort, je sais bien) cette phrase comme "Robin est parmi ses amis" = "Robin est un de ses amis", mais en l'écrivant je me rends bien compte que ce n'est pas la même chose.
Ah les subtilités de la grammaire!
Tu as raison, les personnes ne sont pas des lieux. Membres d'un ensemble, plutôt. Il ne faut pas croire tout ce qu'on lit, il s'agit toujours d'un meilleur compromis à un moment T0 afin d'expliquer à des enfants les complexités de la langue par les prestidigitations semantiques...
- Spoiler:
- excuses à tout ceux ou à toutes celles à qui il faut présenter des excuses....
- CelebornEsprit sacré
Carabas a écrit:Je crois que le CC d'accompagnement n'existe pas officiellement.
Je ne crois pas qu'il y ait une liste officielle des circonstances exprimées quelque part. Cela relève de l'analyse sémantique, et il n'y aucune raison de se refuser à analyser l'accompagnement, à mon sens (surtout dans le cas ultra typique de "faire un voyage avec ses amis").
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- V.MarchaisEmpereur
Robin est parmi ses amis est la réponse à : Où est-il ? Le plus simple, dans une sémantique pas toujours très facile à saisir, est de parler de lieu.
"Avec ses amis" est un exemple assez canonique de CC d'accompagnement. Réduire les amis à un moyen est quelque peu indélicat. Des CC non exhaustifs, il y en a plein : CC de point de vue, d'accompagnement, d'origine, j'en passe et des meilleurs. Effectivement, c'est une question de sémantique, c'est-à-dire pas toujours une question fermée.
"Avec ses amis" est un exemple assez canonique de CC d'accompagnement. Réduire les amis à un moyen est quelque peu indélicat. Des CC non exhaustifs, il y en a plein : CC de point de vue, d'accompagnement, d'origine, j'en passe et des meilleurs. Effectivement, c'est une question de sémantique, c'est-à-dire pas toujours une question fermée.
- jilucorgNeoprof expérimenté
En latin, 'cum + Ablatif' ('en compagnie de, avec') et Ablatif sans préposition (moyen ou manière, donc souvent 'avec') ne peuvent pas être confondus.V.Marchais a écrit:"Avec ses amis" est un exemple assez canonique de CC d'accompagnement. Réduire les amis à un moyen est quelque peu indélicat.
- zolienneNiveau 9
Bonsoir,
Soit la phrase : "Il est reconnu comme le meilleur des chevaliers."
Quelle est la fonction de "comme le meilleur des chevaliers"?
Je suis en train de m'emmêler les pinceaux...
Soit la phrase : "Il est reconnu comme le meilleur des chevaliers."
Quelle est la fonction de "comme le meilleur des chevaliers"?
Je suis en train de m'emmêler les pinceaux...
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