- Marie LaetitiaBon génie
Thalia de G a écrit:ML, il y a quelques années mon mari pouvait négocier ses autorisations de découvert. Il ne le pourrait sans doute plus maintenant (mais nous, nous sommes sortis d'affaire)
nous, c'est pareil. Et en plus la banque où mon mari avait le compte de la société a pas mal changé (au symbole d'un machin qui nous a bien cassé les noisettes). On est passé de types compétents (pas prêts à dire oui à tout, je ne confonds pas banque et institut de charité) à des branques. Des vrais, capables de vous foirer des contrats de plusieurs millions d'euros*** parce qu'ils ne savent pas faire un papier qui fait partie de leurs compétences élémentaires. On a vu les chargés de clientèles d'une incompétence crasse arriver (toujours en formation, ben oui, heureusement en même temps) qui croulaient sous les dossiers clients.
***je précise que ça comprend le coût d'achat de matériel qui lui-même coûte des millions et des dizaines d'heures de négociations avec des gouvernements étrangers à la déontologie aussi variable que le thermomètre en Bretagne (en clair, il faut ruser pour échaper au bakchich )
- User5899Demi-dieu
Si j'avais un compte à régler, ce ne serait ni par des mots ni sur internet.Thalia de G a écrit:Cripure, vous m'avez donné l'impression d'avoir un compte à régler
Toute l'argumentation de Marie-Laetitia repose en aval du principe que je pose, que j'ai le droit de poser (je veux dire le droit intellectuel), et elle repose sur un contenu personnel, affectivo-sentimentalo-personnel dirais-je même. Quant à son club de supporters, il témoigne en mon sens : c'est une question qu'on ne pose jamais tant il est tenu pour acquis que l'entreprise est le moteur de la vie.
Dès lors, le problème n'étant pas posé, il ne peut que dégénérer (ce qui a commencé, puisque dès sa 1re phrase, ML émoticone son propos avec :colere:). Donc, ce sera sans moi. Je note que lorsque les chiens de garde aboient très fort, c'est qu'il y a un danger. Vénérez bien qui nous asservit, qui nous vole, nous pompe, nous gruge. Vous ne me ferez jamais pleurer sur un entrepreneur.
"La première entreprise", vous connaissez ? "Entreprendre" signifie séduire dans l'idée de niquer. Pardon, oui, c'est cru.
Bonsoir
- CatalunyaExpert spécialisé
Je te soutiens, cher Cripure
- JPhMMDemi-dieu
Cher Cripure,
"Infâmes profiteurs", donc.
Deux mots. Considérons donc ces deux mots, que vous exhibez non sans malice.
"Profiteurs", ils le sont assurément. Un entrepreneur qui entreprendrait sans profit pour objectif n'en serait que ridicule.
"Infâmes", cela relève du jugement de valeur, et de celle-ci qui ne se discute pas. Je conçois bien que le profit pour objectif puisse heurter l'homme de vertu que vous êtes (en toute sincérité, je ne suis pas loin d'être heurté, connaissant l'ancienneté canonique des miennes, valeurs). Mais que voulez-vous, nous ne sommes plus à la mode. Celui qui œuvre pour le profit est le parangon de cette société. Rien n'est plus grand en ce bas monde que de réussir en matière de profit. La réputation de ce grand profit-eur, que cela nous plaise ou non, n'en est que plus grande.
Conséquemment, ce n'est certes pas l'infâme qui est à déconsidérer, mais la société qui transforma l'infâme en fameux.
Mais je conçois que le sujet blesse. Car les mots ont perdu de leur sens. La loi nomme entrepreneur celui qui simplement se met à son propre compte, où mieux, celui qui trouve en lui-même le salaire de son propre travail. En quoi un travailleur indépendant serait-il un entrepreneur, si l'on prend le mot entrepreneur dans un sens plus historique, plus ancré, disons ? La réponse ne m'est pas encore acquise. Malheureusement.
"Infâmes profiteurs", donc.
Deux mots. Considérons donc ces deux mots, que vous exhibez non sans malice.
"Profiteurs", ils le sont assurément. Un entrepreneur qui entreprendrait sans profit pour objectif n'en serait que ridicule.
"Infâmes", cela relève du jugement de valeur, et de celle-ci qui ne se discute pas. Je conçois bien que le profit pour objectif puisse heurter l'homme de vertu que vous êtes (en toute sincérité, je ne suis pas loin d'être heurté, connaissant l'ancienneté canonique des miennes, valeurs). Mais que voulez-vous, nous ne sommes plus à la mode. Celui qui œuvre pour le profit est le parangon de cette société. Rien n'est plus grand en ce bas monde que de réussir en matière de profit. La réputation de ce grand profit-eur, que cela nous plaise ou non, n'en est que plus grande.
Conséquemment, ce n'est certes pas l'infâme qui est à déconsidérer, mais la société qui transforma l'infâme en fameux.
Mais je conçois que le sujet blesse. Car les mots ont perdu de leur sens. La loi nomme entrepreneur celui qui simplement se met à son propre compte, où mieux, celui qui trouve en lui-même le salaire de son propre travail. En quoi un travailleur indépendant serait-il un entrepreneur, si l'on prend le mot entrepreneur dans un sens plus historique, plus ancré, disons ? La réponse ne m'est pas encore acquise. Malheureusement.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JohnMédiateur
Bref, il y a des véreux partout, des honnêtes partout, des exploiteurs partout et des exploités partout ; donc stigmatiser les uns plus ou moins que les autres est une erreur, quelle que soit la catégorie qu'on prend.
Ce n'est pas plus compliqué que cela, et roulez jeunesse.
Ce n'est pas plus compliqué que cela, et roulez jeunesse.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- User5899Demi-dieu
JPhMM & al., j'ai bien relu mes propos, je n'ai pas utilisé l'adjectif "infâme". En revanche, la "discussion" de ces deux pages laisse coi. Cet étalage de cas particuliers sans le moindre rapport avec la notion de départ est effarant. On pourrait pourtant discuter utilement de service public, de fonctionnaires, y compris inutiles, y compris surprotégés illégitimement, mais non. Ca caquette...
Dans les poulaillers d'acajou
Les belles basses cours à bijoux
On entend la conversation
D'la volaille qui fait l'opinion...
Ca tombe bien, y'a Sarko et Pernaud à la télé. Allez vite, devant vos maîtres, et remuez bien la queue en rythme. Après, si vous êtes sages, y'aura Hollande :lol:
Dans les poulaillers d'acajou
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Ca tombe bien, y'a Sarko et Pernaud à la télé. Allez vite, devant vos maîtres, et remuez bien la queue en rythme. Après, si vous êtes sages, y'aura Hollande :lol:
- JPhMMDemi-dieu
Je me bornais à répondre à la question qui fait titre. Sans doute ai-je eu tort.Cripure a écrit:JPhMM & al., j'ai bien relu mes propos, je n'ai pas utilisé l'adjectif "infâme". En revanche, la "discussion" de ces deux pages laisse coi. Cet étalage de cas particuliers sans le moindre rapport avec la notion de départ est effarant. On pourrait pourtant discuter utilement de service public, de fonctionnaires, y compris inutiles, y compris surprotégés illégitimement, mais non. Ca caquette...
Dans les poulaillers d'acajou
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On entend la conversation
D'la volaille qui fait l'opinion...
Ca tombe bien, y'a Sarko et Pernaud à la télé. Allez vite, devant vos maîtres, et remuez bien la queue en rythme. Après, si vous êtes sages, y'aura Hollande :lol:
Et je m'étonne que vous preniez avec tant d'amertume mon propos sur les exocets. Il parlait précisément de généralisations, et non de cas particuliers. Et de grâce, n'en déduisez rien sur devant qui ma queue pourrait remuer, vous en seriez inconvenant. Merci.
Nanmé !
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Thalia de GMédiateur
Bou Diou ! Votre réponse est absconse, abstruse, amphigourique, etc.Cripure a écrit:Si j'avais un compte à régler, ce ne serait ni par des mots ni sur internet.Thalia de G a écrit:Cripure, vous m'avez donné l'impression d'avoir un compte à régler
Toute l'argumentation de Marie-Laetitia repose en aval du principe que je pose, que j'ai le droit de poser (je veux dire le droit intellectuel), et elle repose sur un contenu personnel, affectivo-sentimentalo-personnel dirais-je même. Quant à son club de supporters, il témoigne en mon sens : c'est une question qu'on ne pose jamais tant il est tenu pour acquis que l'entreprise est le moteur de la vie.
Dès lors, le problème n'étant pas posé, il ne peut que dégénérer (ce qui a commencé, puisque dès sa 1re phrase, ML émoticone son propos avec ). Donc, ce sera sans moi. Je note que lorsque les chiens de garde aboient très fort, c'est qu'il y a un danger. Vénérez bien qui nous asservit, qui nous vole, nous pompe, nous gruge. Vous ne me ferez jamais pleurer sur un entrepreneur.
"La première entreprise", vous connaissez ? "Entreprendre" signifie séduire dans l'idée de niquer. Pardon, oui, c'est cru.
Bonsoir
"elle repose sur un contenu personnel, affectivo-sentimentalo-personnel dirais-je même." C'est bien ce que je disais, un compte personnel à régler ? C'est faire fi de tous ceux, les entrepreneurs ou professions libérales qui travaillent, parfois survivent en travaillant beaucoup et en étant d'une honnêteté scrupuleuse.
John, je trouve que ta réponse ménage trop bien la chèvre et le chou. Bien sûr que que nous en connaissons tous des véreux. Et je ne suis plus assez jeune pour me contenter d'un "Roulez jeunesse".Bref, il y a des véreux partout, des honnêtes partout, des exploiteurs
partout et des exploités partout ; donc stigmatiser les uns plus ou
moins que les autres est une erreur, quelle que soit la catégorie qu'on
prend.
Ce n'est pas plus compliqué que cela, et roulez jeunesse.
Fin de la discussion pour ce soir, je vais parcourir les nouveaux messages et replonger dans mon roman.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- JohnMédiateur
Etant donné le niveau de réflexion dans la citation de départ, et surtout dans ta réponse narquoise, empreinte d'auto-satisfaction suffisante, je trouve plutôt que la discussion est exemplaire.En revanche, la "discussion" de ces deux pages laisse coi.
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Marie LaetitiaBon génie
Cripure a écrit: En revanche, la "discussion" de ces deux pages laisse coi. Cet étalage de cas particuliers sans le moindre rapport avec la notion de départ est effarant. On pourrait pourtant discuter utilement de service public, de fonctionnaires, y compris inutiles, y compris surprotégés illégitimement, mais non. Ca caquette...
pourriez-vous me faire la grâce de m'expliquer la notion de départ, sieur Cripure ?
(ouaip je suis d'humeur grand siècle ce soir, ça doit être ma journée qui veut ça)
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- User5899Demi-dieu
M'enfin, je ne vous engueule pas J'ai simplement dit à votre adresse que je n'ai pas usé d'"infâme", c'est tout ! Le reste est général, je n'ai pas cité votre propos pour le critiquer !JPhMM a écrit:Je me bornais à répondre à la question qui fait titre. Sans doute ai-je eu tort.Cripure a écrit:JPhMM & al., j'ai bien relu mes propos, je n'ai pas utilisé l'adjectif "infâme". En revanche, la "discussion" de ces deux pages laisse coi. Cet étalage de cas particuliers sans le moindre rapport avec la notion de départ est effarant. On pourrait pourtant discuter utilement de service public, de fonctionnaires, y compris inutiles, y compris surprotégés illégitimement, mais non. Ca caquette...
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On entend la conversation
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Ca tombe bien, y'a Sarko et Pernaud à la télé. Allez vite, devant vos maîtres, et remuez bien la queue en rythme. Après, si vous êtes sages, y'aura Hollande :lol:
Et je m'étonne que vous preniez avec tant d'amertume mon propos sur les exocets. Il parlait précisément de généralisations, et non de cas particuliers. Et de grâce, n'en déduisez rien sur devant qui ma queue pourrait remuer, vous en seriez inconvenant. Merci.
Nanmé !
Désolé pour ce malentendu.
- User5899Demi-dieu
Non Je ne crois pas que ce soit ce que vous disiez. Par ailleurs, il m'est arrivé de parler de la démarche d'entreprendre, et vous me répondez "il y a des entrepreneurs honnêtes". Certes. Mais ça n'a aucun rapportThalia de G a écrit:Votre réponse est absconse, abstruse, amphigourique, etc.
"elle repose sur un contenu personnel, affectivo-sentimentalo-personnel dirais-je même." C'est bien ce que je disais, un compte personnel à régler ? C'est faire fi de tous ceux, les entrepreneurs ou professions libérales qui travaillent, parfois survivent en travaillant beaucoup et en étant d'une honnêteté scrupuleuse.
Je crois qu'il vaut mieux s'arrêter, sérieux. Ou alors, il faut faire effort pour rester dans la question. Pour ma part, ce soir, c'est stop.
- JPhMMDemi-dieu
Je ne crois pas que ce fut un malentendu, j'ai tout à fait compris que la seconde partie de votre message était à adresse générale — et donc conséquemment à ma personne aussi.
Et je vous sais trop intelligent pour nous engueuler, collectivement.
Mais vos propos (ci-dessus en citation) sont... blessants. Et vous le savez pertinemment, puisque vous les avez utilisés à dessein.
Je trouve cela dommage, la discussion que vous proposez est intéressante. Je peux me tromper, mais il me semble que le malentendu est initial, et relatif à ce que vous voulez dire sur l'entrepreneuriat.
Et je vous sais trop intelligent pour nous engueuler, collectivement.
Mais vos propos (ci-dessus en citation) sont... blessants. Et vous le savez pertinemment, puisque vous les avez utilisés à dessein.
Je trouve cela dommage, la discussion que vous proposez est intéressante. Je peux me tromper, mais il me semble que le malentendu est initial, et relatif à ce que vous voulez dire sur l'entrepreneuriat.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- FineNiveau 5
Triste, ces généralisations abusives!!...C'est du même niveau que celles qui disent que tous les profs sont des glandeurs!Pfff.....
- pg73Niveau 8
Respect total Marie laeticia... Je suis d'une famille dont certains de mes cousins sont petits patrons de PME-PMI (carosserie, boulangerie...) dont un suite à un licenciement, et franchement je te comprends...Marie Laetitia a écrit:Je vais essayer de rester zen, en dépit des réflexions de Cripure qui me :colere:
Hum.
Donc. Oui je suis bien placée pour connaître UN PEU le monde de l'entreprise, vu que mon conjoint est patron de PME (oui je sais, il mérite le pilori). Et profession libérale vu que, conséquence des troubles économiques qui se sont multipliés depuis 2007-2008, il ne réussit pas à bouffer (quand je dis bouffer, c'est bouffer, pas s'acheter un pull en cachemire) grâce aux revenus de l'entreprise. Donc il travaille à l'extérieur de sa boîte, en profession libérale.
Au moins ils gagnent maintenant correctement leur vie, mais cette vie d'artisan ou patron de PME est une vie de dingue, jamais je ne permettrai de me plaindre de mes conditions de travail qui sont des peccadilles, quand je vois qu'ils font facilement leurs 35h en deux jours ! Et surtout les risques incroyables pris et et les sacrifices qu'ils ont fait pour en arriver là.
Ce que j'admire le plus chez mes cousins entrepreneurs, c'est le courage qu'ils ont eu à monter leur affaire, et aussi l'aptitude qu'ils ont à se remettre en cause quand ça ne marche pas.
Nous autres enseignants avons une capacité inouïe à geindre beaucoup et à chercher des bouc émissaires systématiquement dans le monde entier lorsqu'il s'agit d'analyser le malaise de notre profession ! ( ainsi la faute revient au ministre quand la photocopieuse est en panne, le fameux manque de moyen !) . Au moins grâce à cet environnement familial très salutaire (puisque je suis le seul prof dans mon entourage) je relativise beaucoup quand j'entends les gémissements de certains de mes collègues qui se plaignent de trop travailler...
Toutefois il ne faut jamais oublier non plus que dans notre profession, il existe des situations personnelles très difficiles, des profs qui dérouillent grave, et des établissements-pétaudières dans lesquels il est tout à fait insupportable d'y exercer ne serait-ce que 5 minutes ! A chaque job sa croix...
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In tartiflette i trust...
- CondorcetOracle
Cripure a écrit:Si j'avais un compte à régler, ce ne serait ni par des mots ni sur internet.Thalia de G a écrit:Cripure, vous m'avez donné l'impression d'avoir un compte à régler
Toute l'argumentation de Marie-Laetitia repose en aval du principe que je pose, que j'ai le droit de poser (je veux dire le droit intellectuel), et elle repose sur un contenu personnel, affectivo-sentimentalo-personnel dirais-je même. Quant à son club de supporters, il témoigne en mon sens : c'est une question qu'on ne pose jamais tant il est tenu pour acquis que l'entreprise est le moteur de la vie.
Dès lors, le problème n'étant pas posé, il ne peut que dégénérer (ce qui a commencé, puisque dès sa 1re phrase, ML émoticone son propos avec :colere:). Donc, ce sera sans moi. Je note que lorsque les chiens de garde aboient très fort, c'est qu'il y a un danger. Vénérez bien qui nous asservit, qui nous vole, nous pompe, nous gruge. Vous ne me ferez jamais pleurer sur un entrepreneur.
"La première entreprise", vous connaissez ? "Entreprendre" signifie séduire dans l'idée de niquer. Pardon, oui, c'est cru.
Bonsoir
Je n'ai jamais écrit rien de tel. S'intéresser à l'économie (microéconomie ou macroéconomie) et à l'importance qu'elle a pris dans l'histoire contemporaine ne signifie nullement que l'on (et en l'occurrence que j'adhère) à tous les dogmes dominants (ni à ceux des détracteurs). Conserver une liberté intellectuelle implique de considérer avec recul, mesure et circonspection les arguments de chacun. C'est le privilège du citoyen et du politique de trancher entre les diverses solutions qui lui sont proposées, c'est l'honneur de l'historien que de les analyser sans parti pris et en mettant ses affects à bonne distance.
- CatalunyaExpert spécialisé
j'allais verser quelques larmes sur le sort de vos cousins mais vos derniers mots m'ont permis de retrouver le sourire, en apprenant que nous étions payés à ne rien foutre. Quelle chance, par rapport à vos cousins qui triment des heures durant par pure philanthropie!Au moins ils gagnent maintenant correctement leur vie, mais cette vie d'artisan ou patron de PME est une vie de dingue, jamais je ne permettrai de me plaindre de mes conditions de travail qui sont des peccadilles, quand je vois qu'ils font facilement leurs 35h en deux jours ! Et surtout les risques incroyables pris et et les sacrifices qu'ils ont fait pour en arriver là.
Ce que j'admire le plus chez mes cousins entrepreneurs, c'est le courage qu'ils ont eu à monter leur affaire, et aussi l'aptitude qu'ils ont à se remettre en cause quand ça ne marche pas.
Nous autres enseignants avons une capacité inouïe à geindre beaucoup
J'aurais bien terminé par un "espèce de connard de cousin, viens donc enseigner une heure dans un collège parisien lambda" mais je ne me permettrais pas
- User5899Demi-dieu
Vous vous trompez, Fine. Ce serait une généralisation si je partais d'exemples. Je me suis contenté, et c'était ailleurs et c'est Marie-Laetitia qui a remis ça sur le tapis, de formuler ce que je tiens pour un concept. Que voulez-vous, nous avons quand même bien le droit de voir tel ou tel aspect de la société à notre façon !Fine a écrit:Triste, ces généralisations abusives!!...C'est du même niveau que celles qui disent que tous les profs sont des glandeurs!Pfff.....
- pg73Niveau 8
Catalunya a écrit:j'allais verser quelques larmes sur le sort de vos cousins mais vos derniers mots m'ont permis de retrouver le sourire, en apprenant que nous étions payés à ne rien foutre. Quelle chance, par rapport à vos cousins qui triment des heures durant par pure philanthropie!Au moins ils gagnent maintenant correctement leur vie, mais cette vie d'artisan ou patron de PME est une vie de dingue, jamais je ne permettrai de me plaindre de mes conditions de travail qui sont des peccadilles, quand je vois qu'ils font facilement leurs 35h en deux jours ! Et surtout les risques incroyables pris et et les sacrifices qu'ils ont fait pour en arriver là.
Ce que j'admire le plus chez mes cousins entrepreneurs, c'est le courage qu'ils ont eu à monter leur affaire, et aussi l'aptitude qu'ils ont à se remettre en cause quand ça ne marche pas.
Nous autres enseignants avons une capacité inouïe à geindre beaucoup
J'aurais bien terminé par un "espèce de connard de cousin, viens donc enseigner une heure dans un collège parisien lambda" mais je ne me permettrais pas
Commencez par lire mon post entièrement, et surtout les 3 dernières lignes qui disent l'exact contraire de ce que vous croyez avoir lu, ça sera un bon début...
pg73 a écrit: Toutefois il ne faut jamais oublier non plus que dans notre profession, il existe des situations personnelles très difficiles, des profs qui dérouillent grave, et des établissements-pétaudières dans lesquels il est tout à fait insupportable d'y exercer ne serait-ce que 5 minutes ! A chaque job sa croix...
Maintenant, puisque c'est ce que vous croyez avoir retenu je veux bien vous accorder que les profs qui ne glandent rien, ou qui ne sont absolument pas à plaindre, il y en a aussi... Je ne pense pas faire partie des premiers car je bosse énormément, mais je m'inscris pleinement dans la seconde catégorie et je n'ai pas à en avoir honte.
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In tartiflette i trust...
- User5899Demi-dieu
Attention, je déteins sur vous, dirait-on.John a écrit:Etant donné le niveau de réflexion dans la citation de départ, et surtout dans ta réponse narquoise, empreinte d'auto-satisfaction suffisante,En revanche, la "discussion" de ces deux pages laisse coi.
- FineNiveau 5
Cripure a écrit:Vous vous trompez, Fine. Ce serait une généralisation si je partais d'exemples. Je me suis contenté, et c'était ailleurs et c'est Marie-Laetitia qui a remis ça sur le tapis, de formuler ce que je tiens pour un concept. Que voulez-vous, nous avons quand même bien le droit de voir tel ou tel aspect de la société à notre façon !Fine a écrit:Triste, ces généralisations abusives!!...C'est du même niveau que celles qui disent que tous les profs sont des glandeurs!Pfff.....
Ok,Cripure.Je reprends alors "Triste,ces conceptualisations abusives!" :lol:
- JPhMMDemi-dieu
Il est clair que tout le monde ne l'a pas compris ainsi.Cripure a écrit:Je me suis contenté, et c'était ailleurs et c'est Marie-Laetitia qui a remis ça sur le tapis, de formuler ce que je tiens pour un concept. Que voulez-vous, nous avons quand même bien le droit de voir tel ou tel aspect de la société à notre façon !
C'est pour cela que je trouvais la discussion proposée intéressante, mais mal partie car basée sur un malentendu initial.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Marie LaetitiaBon génie
Cripure a écrit:Vous vous trompez, Fine. Ce serait une généralisation si je partais d'exemples. Je me suis contenté, et c'était ailleurs et c'est Marie-Laetitia qui a remis ça sur le tapis, de formuler ce que je tiens pour un concept. Que voulez-vous, nous avons quand même bien le droit de voir tel ou tel aspect de la société à notre façon !Fine a écrit:Triste, ces généralisations abusives!!...C'est du même niveau que celles qui disent que tous les profs sont des glandeurs!Pfff.....
alors expliquez-moi, svp, ce que vous désignez par le terme de "concept" et, dans un second temps, en quoi consiste votre concept de l'entreprise.
J'aimerais comprendre (je suis née très curieuse des systèmes de pensée différents du mien)
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Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
George, faut-il vraiment vous expliquer la différence entre un sujet de dissertation et un sujet qui touche au sensible, jusqu'à la souffrance personnelle, qui va jusqu'aux nuits sans sommeil, aux crises d'angoisse, ou qui reporte sine die l'arrivée d'enfants?
Forcer le trait pour pousser à la discussion, fort bien, encore faut-il discuter sans virer au mépris. J'ai donné une partie des arguments, j'attendais que Cripure donne les siens. Et rien. Sauf son mépris.
Forcer le trait pour pousser à la discussion, fort bien, encore faut-il discuter sans virer au mépris. J'ai donné une partie des arguments, j'attendais que Cripure donne les siens. Et rien. Sauf son mépris.
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Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Thalia de GMédiateur
J'ai la même conclusion que toi.Marie Laetitia a écrit:
Forcer le trait pour pousser à la discussion, fort bien, encore faut-il discuter sans virer au mépris. J'ai donné une partie des arguments, j'attendais que Cripure donne les siens. Et rien. Sauf son mépris.
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