- maikreeeesseGrand sage
Oui sûrement. Mais je crois que même sans internet c'était compliqué lorsque tu étais harcelé dans un village car tu revoyais ton harceleur dans l'unique rue principale, au catéchisme, à la petite MJC du coin avec ces 2 activites et à l'unique collège du coin. Mais il n'y avait pas de traffics d'image par exemple que permettent internet et l'IA.
- roxanneOracle
Je peux t'assure que vu le violent harcèlement (y compris physique) que j'ai subi en 3e, s'il y avait eu en plus les réseaux sociaux, je pense que je ne serais plus de ce monde et je le dis tout à fait sérieusement.
- DesolationRowEmpereur
roxanne a écrit:Je peux t'assure que vu le violent harcèlement (y compris physique) que j'ai subi en 3e, s'il y avait eu en plus les réseaux sociaux, je pense que je ne serais plus de ce monde et je le dis tout à fait sérieusement.
Idem pour moi ; avec les réseaux sociaux, ma vie aurait été infernale.
- maikreeeesseGrand sage
Vous avez sûrement raison. C'est que j'ai du mal à le concevoir je pense car par rapport à ce que j'ai vécu, il était (déjà ?) impossible de s'échapper ou de trouver un refuge.
- *Ombre*Grand sage
Oui, Maikresssse, je crois que derrière les oppositions apparentes, nous disons en fait la même chose : ce qui ne va pas, c'est l'absence de tout investissement matériel et humain, les réformes faites en dépit de ces considérations : celle du lycée, puis la dernière réforme du collège, faite au prix de la techno, qui devrait se poursuivre cette année malgré les contraintes délirantes que cela génère, en sacrifiant de nouvelles disciplines, donc de nouveaux collègues...
Il y a aussi un air du temps, effectivement, qui cumule les sources d'angoisse et de mal-être pour les jeunes. Mon mari, qui travaille en psychiatrie, le constate tous les jours. Le monde actuel est effrayant pour des enfants en construction : impression de fin du monde liée au dérèglement climatique et aux extinctions massives sur lesquelles alertent les scientifiques, menace terroriste mi-réelle, mi-fantasmée, perpétuellement agitée par les politiques qui vivent de la peur et par BFMTV, angoisse, voire dépression créée par les écrans et les réseaux sociaux, aujourd'hui documentée, mais fort peu prise en compte, et, en ce qui concerne l'école, prise en compte de façon très paradoxale, les écrans étant à la fois décriés (interdictions, casiers) et sollicités (déploiement du numérique, distribution de matériel non bridé...), angoisse liée à la multiplication des apparitions de maladies chelou depuis le COVID...
Nous aurions réellement besoin, surtout les enfants, de davantage de sérénité. Je pense que cela passe aussi, pour des enfants et des ados, par la possibilité de vivre autre chose dans la semaine que du temps contraint - mais sur le reste, nous sommes d'accord.
Il y a aussi un air du temps, effectivement, qui cumule les sources d'angoisse et de mal-être pour les jeunes. Mon mari, qui travaille en psychiatrie, le constate tous les jours. Le monde actuel est effrayant pour des enfants en construction : impression de fin du monde liée au dérèglement climatique et aux extinctions massives sur lesquelles alertent les scientifiques, menace terroriste mi-réelle, mi-fantasmée, perpétuellement agitée par les politiques qui vivent de la peur et par BFMTV, angoisse, voire dépression créée par les écrans et les réseaux sociaux, aujourd'hui documentée, mais fort peu prise en compte, et, en ce qui concerne l'école, prise en compte de façon très paradoxale, les écrans étant à la fois décriés (interdictions, casiers) et sollicités (déploiement du numérique, distribution de matériel non bridé...), angoisse liée à la multiplication des apparitions de maladies chelou depuis le COVID...
Nous aurions réellement besoin, surtout les enfants, de davantage de sérénité. Je pense que cela passe aussi, pour des enfants et des ados, par la possibilité de vivre autre chose dans la semaine que du temps contraint - mais sur le reste, nous sommes d'accord.
- ElaïnaDevin
Lene, ce que je dis, c'est qu'en soi, 8h 18h, évidemment on n'en meurt pas. Mais ça devient infernal si les établissements ressemblent à des poubelles géantes bruyantes et sans surveillance. Et les problèmes de vétusté, d'hygiène (on a un vrai problème d'hygiène en France, c'est bien connu), de surveillance, sont si nombreux, que moi je comprends quand un lycéen dit que c'est infernal ces amplitudes horaires dans ces conditions-là. Et c'est pareil pour les enfants à l'école : l'amplitude 8h 18h avec le périscolaire c'est compliqué quand les locaux de l'école sont indignes et que les animateurs sont nuls.
Je dis ça en étant de mon côté assez privilégiée, puisque je suis à 20 minutes porte à porte à vélo de chez moi, dans un établissement où les professeurs ont des salles de travail, une salle des profs conviviale, et où j'ai un emploi du temps plus que confortable, la possibilité de laisser son sac quelque part. Quand j'étais au collège et au lycée, les classes avaient leur salle (eh oui), on avait des casiers pour laisser nos affaires, un CDI fort agréable pour bosser pendant nos trous, un cloître ombragé pour les récréations (les joies d'être élève dans un ancien couvent marseillais). Mais je vois bien maintenant que même dans mon bahut privilégié, c'est compliqué. Et je sais bien qu'ailleurs c'est pire (j'ai discuté hier avec une enseignante en PS dans un coin défavorisé de Mantes la Jolie, comment dire...).
A titre personnel donc, je ne réclame rien, même si je suis contente quand je ne fais pas la fermeture du lycée à 17h45. J'ai souvent fait 8h30 17h45 avec parfois 7h de cours dedans, ça ne me gène pas plus que ça, mais je ne suis pas lycéenne.
Je dis ça en étant de mon côté assez privilégiée, puisque je suis à 20 minutes porte à porte à vélo de chez moi, dans un établissement où les professeurs ont des salles de travail, une salle des profs conviviale, et où j'ai un emploi du temps plus que confortable, la possibilité de laisser son sac quelque part. Quand j'étais au collège et au lycée, les classes avaient leur salle (eh oui), on avait des casiers pour laisser nos affaires, un CDI fort agréable pour bosser pendant nos trous, un cloître ombragé pour les récréations (les joies d'être élève dans un ancien couvent marseillais). Mais je vois bien maintenant que même dans mon bahut privilégié, c'est compliqué. Et je sais bien qu'ailleurs c'est pire (j'ai discuté hier avec une enseignante en PS dans un coin défavorisé de Mantes la Jolie, comment dire...).
A titre personnel donc, je ne réclame rien, même si je suis contente quand je ne fais pas la fermeture du lycée à 17h45. J'ai souvent fait 8h30 17h45 avec parfois 7h de cours dedans, ça ne me gène pas plus que ça, mais je ne suis pas lycéenne.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
*Ombre* a écrit:Oui, Maikresssse, je crois que derrière les oppositions apparentes, nous disons en fait la même chose : ce qui ne va pas, c'est l'absence de tout investissement matériel et humain, les réformes faites en dépit de ces considérations : celle du lycée, puis la dernière réforme du collège, faite au prix de la techno, qui devrait se poursuivre cette année malgré les contraintes délirantes que cela génère, en sacrifiant de nouvelles disciplines, donc de nouveaux collègues...
Il y a aussi un air du temps, effectivement, qui cumule les sources d'angoisse et de mal-être pour les jeunes. Mon mari, qui travaille en psychiatrie, le constate tous les jours. Le monde actuel est effrayant pour des enfants en construction : impression de fin du monde liée au dérèglement climatique et aux extinctions massives sur lesquelles alertent les scientifiques, menace terroriste mi-réelle, mi-fantasmée, perpétuellement agitée par les politiques qui vivent de la peur et par BFMTV, angoisse, voire dépression créée par les écrans et les réseaux sociaux, aujourd'hui documentée, mais fort peu prise en compte, et, en ce qui concerne l'école, prise en compte de façon très paradoxale, les écrans étant à la fois décriés (interdictions, casiers) et sollicités (déploiement du numérique, distribution de matériel non bridé...), angoisse liée à la multiplication des apparitions de maladies chelou depuis le COVID...
Nous aurions réellement besoin, surtout les enfants, de davantage de sérénité. Je pense que cela passe aussi, pour des enfants et des ados, par la possibilité de vivre autre chose dans la semaine que du temps contraint - mais sur le reste, nous sommes d'accord.
Oui, et je le redis, je crois qu’il n’est pas pertinent d’affirmer que les élèves d’aujourd’hui n’ont pas de raison d’aller mal du fait de l'école parce que la bienveillance semble présente (parfois jusqu’à la complaisance) à tous les étages du système éducatif. Je dirais presque au contraire, puisqu’il peut être très culpabilisant de se voir rappeler que l’on a tout pour aller bien dans un système qui – et c’est là le fond du problème – est de plus en plus maltraitant. Et quand je dis "maltraitant", je ne parle pas de quantité de travail ou des horaires (même si ces paramètres ne sont évidemment pas sans importance), mais du sens que les élèves peuvent donner à leur travail dans une démarche de construction personnelle, démarche qui ne devrait pas se résumer en gros à "j'élabore la meilleure stratégie pour Parcoursup", et de la possibilité – qu’ils ont de moins en moins – de nouer des liens en dehors d’une logique de conditionnement à l’émulation concurrentielle.
De ce point de vue, il me semble qu’il y a une sorte de continuum (c’est aussi un peu ce que j’ai tenté de dire plus haut, pas très clairement peut-être) entre la perte de sens que nous pouvons ressentir dans l’exercice de notre métier et le mal-être des élèves. Ici et là, ce sont les mêmes principes qui s’appliquent et se font de plus en plus pesants.
D’ailleurs en élargissant le champ, on constate que d’une manière générale, une forme de maltraitance structurelle semble avoir gagné du terrain dans le monde du travail en France. On pourra au moins dire que sur ce point, l’EN prépare de mieux en mieux les élèves à la "vie active", comme on dit.
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/zoom-zoom-zen/zoom-zoom-zen-du-lundi-18-mars-2024-4805226
- Dame JouanneÉrudit
Je ne peux que rejoindre ce qui a été dits dans les derniers posts. Quand il n'y a pas un problème de vétusté, c'est un problème d'espace et de place. Mon lycée est récent et plutôt agréable...mais trop petit pour le nombre d'élèves. Il n'y a donc pas beaucoup de place et pas de salle pour que les élèves puissent travailler pendant leurs heures de trou, trouver une salle libre sur certains horaires est mission impossible. Tout simplement, parce que les calculs d’effectifs ont été, comme toujours, minorés. De même pour les effectifs de classe et le calcul des heures, nous savons tous que les rectorats obéissent toujours au principe de la boîte à sardine. Ces calculs au plus juste où on rogne sur tous les plans se retrouvent bien sûr pour le ménage, l'encadrement, ...
Cette façon de rogner sur tous les plans matériels et humains quand il s'agit d'éducation ne date pas d'hier et impacte forcément la scolarité des élèves et le fait qu'ils se sentent bien à l'école. Mais on peut ajouter un problème récent qui s'ajoute et impacte beaucoup la fatigue des élèves : les transports se dégradent (bus bondés , manque de chauffeurs, ...) et cela rajoute de la fatigue et du stress.
Quand on voit toutes ces économies faites sur le concret (locaux, transports, personnel), on voit bien que la fameuse bienveillance affichée ne se traduit pas dans les faits.
Cette façon de rogner sur tous les plans matériels et humains quand il s'agit d'éducation ne date pas d'hier et impacte forcément la scolarité des élèves et le fait qu'ils se sentent bien à l'école. Mais on peut ajouter un problème récent qui s'ajoute et impacte beaucoup la fatigue des élèves : les transports se dégradent (bus bondés , manque de chauffeurs, ...) et cela rajoute de la fatigue et du stress.
Quand on voit toutes ces économies faites sur le concret (locaux, transports, personnel), on voit bien que la fameuse bienveillance affichée ne se traduit pas dans les faits.
- lene75Prophète
Aperçu par hasard a écrit:[
De ce point de vue, il me semble qu’il y a une sorte de continuum (c’est aussi un peu ce que j’ai tenté de dire plus haut, pas très clairement peut-être) entre la perte de sens que nous pouvons ressentir dans l’exercice de notre métier et le mal-être des élèves. Ici et là, ce sont les mêmes principes qui s’appliquent et se font de plus en plus pesants.
+1
Un dîner avec d’anciens élèves que nous avions eus il y a 10 ans nous a fichu une sacrée claque. Au-delà du fait même d'avoir conservé des liens et de se retrouver après 10 ans quand nos élèves actuels ne nous envoient même plus un mail pour nous donner leurs résultats de bac, ils nous ont raconté des souvenirs de nos cours et de leurs années lycée, et nous la manière dont les choses se passent aujourd'hui. Ils ont été stupéfaits et ont plaint leurs successeurs et nous ne nous souvenions même plus que cette époque avait existé. Choc des civilisations. Même lycée, élèves similaires, mêmes professeurs (j'allais dire même équipe pédagogique, mais cette notion n'a plus de sens)... 10 ans d'écart.
Les élèves le subissent doublement, puisqu'en plus de le subir directement, ils ont en face d'eux des professeurs eux-mêmes cassés par le système et en perte de sens. Or ce que nos anciens élèves avaient d'abord retenu de nous, et ce dont ils témoignaient que ça avait eu une importance dans leur vie de jeunes adultes, c'était qui nous étions plus que ce que nous disions : notre enthousiasme et notre passion à transmettre une discipline qui comptait pour nous.
- Ajonc35Sage
Je valide ce que tu écris lene75. C'est une grande dégringolade pour tout le monde!lene75 a écrit:Aperçu par hasard a écrit:[
De ce point de vue, il me semble qu’il y a une sorte de continuum (c’est aussi un peu ce que j’ai tenté de dire plus haut, pas très clairement peut-être) entre la perte de sens que nous pouvons ressentir dans l’exercice de notre métier et le mal-être des élèves. Ici et là, ce sont les mêmes principes qui s’appliquent et se font de plus en plus pesants.
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Un dîner avec d’anciens élèves que nous avions eus il y a 10 ans nous a fichu une sacrée claque. Au-delà du fait même d'avoir conservé des liens et de se retrouver après 10 ans quand nos élèves actuels ne nous envoient même plus un mail pour nous donner leurs résultats de bac, ils nous ont raconté des souvenirs de nos cours et de leurs années lycée, et nous la manière dont les choses se passent aujourd'hui. Ils ont été stupéfaits et ont plaint leurs successeurs et nous ne nous souvenions même plus que cette époque avait existé. Choc des civilisations. Même lycée, élèves similaires, mêmes professeurs (j'allais dire même équipe pédagogique, mais cette notion n'a plus de sens)... 10 ans d'écart.
Les élèves le subissent doublement, puisqu'en plus de le subir directement, ils ont en face d'eux des professeurs eux-mêmes cassés par le système et en perte de sens. Or ce que nos anciens élèves avaient d'abord retenu de nous, et ce dont ils témoignaient que ça avait eu une importance dans leur vie de jeunes adultes, c'était qui nous étions plus que ce que nous disions : notre enthousiasme et notre passion à transmettre une discipline qui comptait pour nous.
J'étais en lep donc je ne peux douter des edt pourris que connaissent les élèves, un manque d'espace pour travailler que ce soit les enseignants ou les les élèves et cela impacte la santé de tous.
Vu des ministères cela n'a aucune importance. Marche ou crève. Si vous ne marchez pas, c'est que vous êtes fragiles ou comment reporter un problème créer par les hautes sphères sur ceux qui sont sur le terrain!
- elisa18Neoprof expérimenté
J'ajoute aussi un point important dans la vie de l'élève : la cantine. Avec la flambée des prix de l'alimentaire, le contenu des assiettes est devenu indigent et les ados se plaignent de sortir de table avec la faim (dans les deux derniers lycées de mon fils, j'ai vu la situation empirer)
- JennyMédiateur
elisa18 a écrit:J'ajoute aussi un point important dans la vie de l'élève : la cantine. Avec la flambée des prix de l'alimentaire, le contenu des assiettes est devenu indigent et les ados se plaignent de sortir de table avec la faim (dans les deux derniers lycées de mon fils, j'ai vu la situation empirer)
On nous a rappelé qu'un établissement scolaire n'était pas tenu de fournir un service de restauration scolaire. J'ai vérifié et j'ai halluciné.
Il y a un vrai effort à faire sur l'état du bâti, sur des lieux où travailler dans le calme est possible, d'autres où on peut travailler en groupe, d'autres où se détendre.
Ce ne sont pas les horaires qui m'interpellent le plus, mais les conditions dans lesquelles on accueille les élèves. Pour les activités à vrai dire, je trouve plus égalitaire que l'établissement propose pas mal de choses. Ca implique aussi des horaires étendus.
- AscagneGrand sage
@Jenny : On voit une différence importante quand on passe de mauvais locaux à des locaux neufs (expérience dans mon établissement)... au moins pour une majorité d'élèves. Quand je regarde la configuration des lieux dans mon lycée, je continue de trouver qu'il suffit d'être relativement introverti pour ne pas se sentir très à l'aise, par exemple quand le CDI est fermé, vu que ça reste assez conçu pour l'ado grégaire moyen. C'est un sujet qui reste assez peu considéré.
- lene75Prophète
La taille des salles de cours, aussi. Les conditions ne sont pas du tout les mêmes, même ne serait-ce qu'en termes d'ambiance de classe, quand on a la chance d'avoir cours dans une grande salle et quand les élèves sont entassés sans qu'il soit possible de circuler entre les tables. Avec la disparition des demi-groupes, on manque cruellement de grandes salles.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- LaotziSage
https://www.bfmtv.com/tech/actualites/reseaux-sociaux/je-n-ai-aucun-tabou-la-ministre-de-l-education-nationale-invite-le-tiktokeur-qui-veut-mettre-fin-aux-cours-a-12h_AV-202410010589.html
La nouvelle ministre de l'Éducation nationale, Anne Genetet, a répondu au tiktokeur senseidesmots, qui réclame la fin des cours l'après-midi.
"Je sais que vous avez des journées déjà bien chargées". Sur Titkok, la ministre de l'Éducation nationale, Anne Genetet, a publié une vidéo pour répondre aux multiples demandes concernant l'emploi du temps des collégiens et lycéens. Une fronde initiée par le tiktokeur senseidesmots début septembre, dans une vidéo vue plus de 3 millions de fois. (...)
"J'ai proposé à senseidesmots qu'on se parle ici au ministère. Mes équipes lui ont envoyé une invitation. Dans ma méthode, j'écoute beaucoup ce qu'on me dit, j'ai lu beaucoup de vos commentaires et je n'ai aucun tabou" répond Anne Genetet, dans une vidéo vue 2 millions de fois. Tout en prenant le soin de rappeler les nombreuses contraintes de cette solution radicale.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- trompettemarineMonarque
Ça commence fort.ln reçoit les tiktokeurs avant les professeurs ?Laotzi a écrit:https://www.bfmtv.com/tech/actualites/reseaux-sociaux/je-n-ai-aucun-tabou-la-ministre-de-l-education-nationale-invite-le-tiktokeur-qui-veut-mettre-fin-aux-cours-a-12h_AV-202410010589.html
La nouvelle ministre de l'Éducation nationale, Anne Genetet, a répondu au tiktokeur senseidesmots, qui réclame la fin des cours l'après-midi.
"Je sais que vous avez des journées déjà bien chargées". Sur Titkok, la ministre de l'Éducation nationale, Anne Genetet, a publié une vidéo pour répondre aux multiples demandes concernant l'emploi du temps des collégiens et lycéens. Une fronde initiée par le tiktokeur senseidesmots début septembre, dans une vidéo vue plus de 3 millions de fois. (...)
"J'ai proposé à senseidesmots qu'on se parle ici au ministère. Mes équipes lui ont envoyé une invitation. Dans ma méthode, j'écoute beaucoup ce qu'on me dit, j'ai lu beaucoup de vos commentaires et je n'ai aucun tabou" répond Anne Genetet, dans une vidéo vue 2 millions de fois. Tout en prenant le soin de rappeler les nombreuses contraintes de cette solution radicale.
- Clecle78Bon génie
Ça me rappelle un certain Emmanuel.
- Dame JouanneÉrudit
Il nous manque des syndicats tiktokeurs : elle demanderait sûrement à les recevoir...Laotzi a écrit:https://www.bfmtv.com/tech/actualites/reseaux-sociaux/je-n-ai-aucun-tabou-la-ministre-de-l-education-nationale-invite-le-tiktokeur-qui-veut-mettre-fin-aux-cours-a-12h_AV-202410010589.html
La nouvelle ministre de l'Éducation nationale, Anne Genetet, a répondu au tiktokeur senseidesmots, qui réclame la fin des cours l'après-midi.
"Je sais que vous avez des journées déjà bien chargées". Sur Titkok, la ministre de l'Éducation nationale, Anne Genetet, a publié une vidéo pour répondre aux multiples demandes concernant l'emploi du temps des collégiens et lycéens. Une fronde initiée par le tiktokeur senseidesmots début septembre, dans une vidéo vue plus de 3 millions de fois. (...)
"J'ai proposé à senseidesmots qu'on se parle ici au ministère. Mes équipes lui ont envoyé une invitation. Dans ma méthode, j'écoute beaucoup ce qu'on me dit, j'ai lu beaucoup de vos commentaires et je n'ai aucun tabou" répond Anne Genetet, dans une vidéo vue 2 millions de fois. Tout en prenant le soin de rappeler les nombreuses contraintes de cette solution radicale.
- profdoctoujoursNiveau 7
Où sont les profs tiktokeurs ? Vous avez vu ce que vous avez à faire pour obtenir un rendez-vous. Sinon, je crains que le petit personnel n'atteigne jamais ses oreilles.
- LemmyKHabitué du forum
Gros avantages du tiktokeur:trompettemarine a écrit:Ça commence fort.ln reçoit les tiktokeurs avant les professeurs ?Laotzi a écrit:https://www.bfmtv.com/tech/actualites/reseaux-sociaux/je-n-ai-aucun-tabou-la-ministre-de-l-education-nationale-invite-le-tiktokeur-qui-veut-mettre-fin-aux-cours-a-12h_AV-202410010589.html
La nouvelle ministre de l'Éducation nationale, Anne Genetet, a répondu au tiktokeur senseidesmots, qui réclame la fin des cours l'après-midi.
"Je sais que vous avez des journées déjà bien chargées". Sur Titkok, la ministre de l'Éducation nationale, Anne Genetet, a publié une vidéo pour répondre aux multiples demandes concernant l'emploi du temps des collégiens et lycéens. Une fronde initiée par le tiktokeur senseidesmots début septembre, dans une vidéo vue plus de 3 millions de fois. (...)
"J'ai proposé à senseidesmots qu'on se parle ici au ministère. Mes équipes lui ont envoyé une invitation. Dans ma méthode, j'écoute beaucoup ce qu'on me dit, j'ai lu beaucoup de vos commentaires et je n'ai aucun tabou" répond Anne Genetet, dans une vidéo vue 2 millions de fois. Tout en prenant le soin de rappeler les nombreuses contraintes de cette solution radicale.
Il ne connait rien au problème.
Il ne demande pas d'argent.
- Une passanteEsprit éclairé
Quelle démagogie ! Quand je pense au nombre de pétitions de professeurs qui n'ont jamais été même lues... On voit où est l'important pour notre nouvelle ministre (et ce n'est pas nous).
- elisa18Neoprof expérimenté
Je viens de lire l'article. Il aurait eu sa place dans j'hallucine
- UntitledNiveau 8
Ok. Donc on est à 4 semaines de la rentrée et j'ai envie de tout cramer au lance-flammes
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« Los pájaros nacidos en jaula creen que volar es una enfermedad. »
- mimileDoyen
profdoctoujours a écrit:Où sont les profs tiktokeurs ? Vous avez vu ce que vous avez à faire pour obtenir un rendez-vous. Sinon, je crains que le petit personnel n'atteigne jamais ses oreilles.
Le prof de sciences physiques timth_c ?
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Mon vide dressing fille du 2 au 7 ans.
- *Ombre*Grand sage
Ce Tiktokeur qui s'autoproclame senseidesmots en malmenant la langue se croit capable de discerner ce qui, dans la formation du futur citoyen, est utile ou non. Par exemple, il ne voit pas l'intérêt d'imposer des cours d'Histoire à tous. Avec de pareils penseurs au MEN, je sens que nous allons avancer dans le bon sens.
- UntitledNiveau 8
*Ombre* a écrit:Ce Tiktokeur qui s'autoproclame senseidesmots en malmenant la langue se croit capable de discerner ce qui, dans la formation du futur citoyen, est utile ou non. Par exemple, il ne voit pas l'intérêt d'imposer des cours d'Histoire à tous. Avec de pareils penseurs au MEN, je sens que nous allons avancer dans le bon sens.
En effet c'est grotesque. Mais ce qui l'est encore plus, c'est que la nouvelle ministre prenne la peine de lui répondre dans une vidéo. Franchement, j'en ai assez que mes impôts servent à payer des cabinets de com. Il faut vraiment que je regarde Idiocracy pour voir si la réalité a encore quelque chose à envier à la fiction...
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- Vos cours du capes (préparation d'oraux..) et espe vous servent ils pour le M2 et les cours ?
- Cours individuel avec des élèves ayant déjà suivi des cours de FLE
- Interdisciplinarité : après le cours d'histoire, l'institutrice fait dessiner des croix gammées en cours de géométrie.
- Utilisation de mes cours par une boite privée de cours particuliers
- Donner des cours particuliers à une étudiante que j'ai en cours
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