- *Ombre*Grand sage
Décidément, les goûts et les couleurs... Pour ma part, je trouve cette famille très attachante. J'apprécie cette alternance entre des personnages fouillés, qui varie les points de vue, nuance les portraits, permet de comprendre les uns et les autres...
Je viens de terminer le tome 3, Confusion, que je placerai sans doute dans l'item Séduction, parce que ça dragouille dans tous les sens !
Je viens de terminer le tome 3, Confusion, que je placerai sans doute dans l'item Séduction, parce que ça dragouille dans tous les sens !
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Ah mais moi jusqu'au tome 4 j'ai bien aimé !
_________________
" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- EloahExpert spécialisé
Écusette de Noireuil a écrit:
9. Un "book about books" (livre parlant de livres, de lecture, de lecteurs, de bibliothèques ou de librairies...).The thirteenth tale, de Diane Setterfield. (Le treizième conte). Lu autrefois en français, et en VO cette-fois-ci. J’adore vraiment ce roman ! Je le place ici car les héroïnes sont d’une part une lectrice acharnée qui travaille dans une librairie de livres anciens avec son père, d’autre part une autrice célèbre et mystérieuse. Margaret Lea, la jeune libraire, qui vit dans l’amour de la littérature du XIXème siècle et n’a rien publié qu’une biographie des frères Landier (une transposition des Goncourt) , reçoit à sa grande surprise une lettre de Vida Winter, autrice célèbre et très populaire, lui enjoignant de la rencontrer pour écrire sa biographie. Or, Vida Winter est connue pour ne jamais livrer deux fois la même version de son passé aux différents journalistes qui l’interviewent… Pourquoi choisir une inconnue pour se dévoiler ? Comment être sûre qu’elle dira la vérité ? Margaret se décide à rencontrer Vida Winter pour en avoir le cœur net. Le récit alterne entre retranscription du récit de vie de l’autrice, et enquête sur le terrain. Les deux femmes et leur relation évoluent au cours du récit ; nous découvrons aussi peu à peu le secret de la discrète Margaret. L’intrigue est tortueuse mais pas trop, et on sent chez Diane Setterfield un goût pour le roman « à l’ancienne » (Jane Eyre est souvent mentionné) et pour les intrigues bien ficelées. Prenant et très agréable. Convient aussi très bien pour « trompeuses apparences ».
Il est dans ma PAL car je l'ai trouvé en boîte à livres. Tu me donnes bien envie de le lire !
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Ah, tant mieux, tu nous diras ce que tu en penses ! De la même autrice je suis en train de lire "Bellman and Black", je ne sais pas encore dans quel item le classer mais j'aime bien pour le moment !
_________________
" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- CasparProphète
48. Faire la paix: La douce colmobe est morte./The Sweet Dove Died, Barbara Pym
Ce sera mon dernier Barbara Pym pour le défi je pense, et je le fais entrer un peu au forceps dans la catégorie "faire la paix" (aurait pu convenir aussi pour "objets inanimés" ou "séduction"): les deux personnages principaux font bien la paix à la fin, même s'il s'agit d'une paix bien amère.
Roman très jamesien, et d'ailleurs Henry James est cité explicitement dans le roman, même si le titre est inspiré par un poème de Keats. Écrit dans les années 60, traversée du désert de Barbara Pym pendant laquelle elle s'est essayée à des styles différents de ses romans des années 60, considérés comme démodés par les éditeurs, il a été finalement publié à la fin des années 70, époque du "retour en grâce" pour la romancière (voir mon post plus haut sur Civil to Strangers). L'humour est ici mis en sourdine au profit de la noirceur, aucun des personnages n'étant vraiment sympathique.
Leonora Eyre, une femme d'âge mûr presque trop parfaite: élégante, imperturbable dans son intérieur meublé d'antiquités victoriennes...Elle a reçu assez d'argent de ses parents pour ne pas avoir à travailler. Lors d'une vente aux enchères, elle rencontre Humphrey, un antiquaire et son neveu James, que son oncle initie au commerce des antiquités. Leonora et James entament une relation (platonique), est-ce de l'amitié ? de l'amour ?
Roman lu de nombreuses fois, comme les autres de la même autrice et si j'avais à choisir je pourrais dire que c'est mon préféré, même s'il est très atypique dans son œuvre, et partiellement autobiographique puisque Barbara avait la mauvaise habitude de tomber amoureuse d'hommes inaccessibles pour une raison ou pour une autre.
27/50
Ce sera mon dernier Barbara Pym pour le défi je pense, et je le fais entrer un peu au forceps dans la catégorie "faire la paix" (aurait pu convenir aussi pour "objets inanimés" ou "séduction"): les deux personnages principaux font bien la paix à la fin, même s'il s'agit d'une paix bien amère.
Roman très jamesien, et d'ailleurs Henry James est cité explicitement dans le roman, même si le titre est inspiré par un poème de Keats. Écrit dans les années 60, traversée du désert de Barbara Pym pendant laquelle elle s'est essayée à des styles différents de ses romans des années 60, considérés comme démodés par les éditeurs, il a été finalement publié à la fin des années 70, époque du "retour en grâce" pour la romancière (voir mon post plus haut sur Civil to Strangers). L'humour est ici mis en sourdine au profit de la noirceur, aucun des personnages n'étant vraiment sympathique.
Leonora Eyre, une femme d'âge mûr presque trop parfaite: élégante, imperturbable dans son intérieur meublé d'antiquités victoriennes...Elle a reçu assez d'argent de ses parents pour ne pas avoir à travailler. Lors d'une vente aux enchères, elle rencontre Humphrey, un antiquaire et son neveu James, que son oncle initie au commerce des antiquités. Leonora et James entament une relation (platonique), est-ce de l'amitié ? de l'amour ?
Roman lu de nombreuses fois, comme les autres de la même autrice et si j'avais à choisir je pourrais dire que c'est mon préféré, même s'il est très atypique dans son œuvre, et partiellement autobiographique puisque Barbara avait la mauvaise habitude de tomber amoureuse d'hommes inaccessibles pour une raison ou pour une autre.
27/50
- nicole 86Expert spécialisé
C'est celui par lequel j'ai découvert Barbara Pym, la médiathèque l'a mis au pilon, tu m'encourages à l'acheter mais je ne retrouverai pas le charme de la couverture originelle. J'hésite avec Un brin de verdure. Comme je ne les ai pas relus depuis leur parution en français, ne reste que le souvenir du plaisir de livres "so british".
- CasparProphète
nicole 86 a écrit:C'est celui par lequel j'ai découvert Barbara Pym, la médiathèque l'a mis au pilon, tu m'encourages à l'acheter mais je ne retrouverai pas le charme de la couverture originelle. J'hésite avec Un brin de verdure. Comme je ne les ai pas relus depuis leur parution en français, ne reste que le souvenir du plaisir de livres "so british".
Un brin de verdure est plus "pymien": galerie de portraits dans un village anglais.
Les couvertures de mes éditions des trois romans tardifs sont horriblement moches mais j'y suis attaché...pas au point de les lire en public quand même.
- StephieNiveau 5
Me voilà arrivée à mi-chemin du défi. Je suis très contente car ça m'a relancée dans un bon rythme de lecture, après une année 2023 plutôt décevante de ce point de vue-là
45. Quel temps ! Voltiges de Valérie Tong Cuong : Tout réussissait à cette famille : l'argent, l'amour, la réussite sportive de l'enfant. Et puis, petit à petit tout se délite. Jusqu'à un ouragan inattendu qui fait tout voler en éclat, au sens propre comme au figuré.
J'adore cette autrice dont je lis chaque nouvelle sortie depuis que je l'ai découverte en 2013. La toute fin m'a laissée un peu perplexe, mais sinon, j'ai été happée dans ce roman lu en moins de 24h
45. Quel temps ! Voltiges de Valérie Tong Cuong : Tout réussissait à cette famille : l'argent, l'amour, la réussite sportive de l'enfant. Et puis, petit à petit tout se délite. Jusqu'à un ouragan inattendu qui fait tout voler en éclat, au sens propre comme au figuré.
J'adore cette autrice dont je lis chaque nouvelle sortie depuis que je l'ai découverte en 2013. La toute fin m'a laissée un peu perplexe, mais sinon, j'ai été happée dans ce roman lu en moins de 24h
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour le défi Quel temps! j'ai lu Dans l'ourlet de nos jupes de Florence Cadier. Temps est à prendre ici au sens époque car ce roman se passe pendant la première guerre mondiale. Bouclée dans Lille occupée par les Allemands, la jeune Adèle, qui est devenue infirmière, rejoint un réseau de renseignements clandestin et mène des missions diverses.
Le thème est assez intéressant, sur un aspect méconnu de la 1GM, mais comme c'est un roman jeunesse, rien ne va très loin, c'est assez gentillet. Ma fille a adoré, je n'ai pas trop aimé, mais au moins c'était vite lu.
J'en suis je crois à 27 ou 28 livres avec celui-là.
J'ai commencé Dark Matter (mais je ne sais pas encore si je vais pouvoir l'utiliser), j'ai un essai historique en cours, le livre de William Lafleur aussi (qui convient bien pour nom commun????) et j'ai emprunté un Sabine Wespeiser!
Il va maintenant falloir que je la joue stratégique sur mes prochains emprunts pour pouvoir avancer convenablement.
Le thème est assez intéressant, sur un aspect méconnu de la 1GM, mais comme c'est un roman jeunesse, rien ne va très loin, c'est assez gentillet. Ma fille a adoré, je n'ai pas trop aimé, mais au moins c'était vite lu.
J'en suis je crois à 27 ou 28 livres avec celui-là.
J'ai commencé Dark Matter (mais je ne sais pas encore si je vais pouvoir l'utiliser), j'ai un essai historique en cours, le livre de William Lafleur aussi (qui convient bien pour nom commun????) et j'ai emprunté un Sabine Wespeiser!
Il va maintenant falloir que je la joue stratégique sur mes prochains emprunts pour pouvoir avancer convenablement.
- EloahExpert spécialisé
Bonsoir ! Pour le défi 19 "un livre dont le personnage principal est danseur ou musicien", j'ai lu Les Brouillards noirs de Patrice Gain que j'ai beaucoup aimé mais que je ne recommande pas à tout le monde : en effet c'est un thriller engagé avec des scènes difficiles à lire mais pour moi nécessaires car elles témoignent d'une réalité.
Raphaël est violoncelliste, il se consacre entièrement à son art et cela fait 11 ans qu'il n'a plus aucune nouvelle de son ex femme ni surtout de sa fille Maud. Lorsqu'il apprend que Maud n'est pas rentrée d'un voyage dans les îles Féroé, il ne réfléchit pas, dès la fin d'un concert il s'envole pour cet archipel avec son instrument. Là-bas, il découvre que sa fille est activiste dans une ONG qui milite contre la chasse à la baleine et qu'elle a disparu suite à l'une de ces actions violentes. C'est là qu'il y a des scènes très dures de chasse ... mais, moi qui fuis d'habitude les récits de maltraitance animale, j'ai ouvert ce livre sans trop savoir et je suis finalement "contente" de l'avoir lu car je crois qu'il faut parfois se confronter à certaines réalités. Ce que j'ai aimé dans ce roman ce sont : la quête éperdue de ce père dans un milieu particulièrement hostile, c'est la force des gens qui militent dans cette ONG et risquent leurs vies, c'est la place du violoncelle, comme une bouée de secours, seul "ami" du personnage principal. C'est un livre poignant, nécessaire mais aussi très beau car le style de l'auteur est immersif, on ressent pleinement cette nature inquiétante autour des personnages. J'ai enfin aimé que le roman ne soit pas manichéen : il montre parfaitement qu'en aiguisant les tensions, les activistes incitent aussi malgré eux certains habitants à renouer avec une tradition qu'ils avaient abandonnée, par esprit de contradiction et pour défendre leur culture.
Raphaël est violoncelliste, il se consacre entièrement à son art et cela fait 11 ans qu'il n'a plus aucune nouvelle de son ex femme ni surtout de sa fille Maud. Lorsqu'il apprend que Maud n'est pas rentrée d'un voyage dans les îles Féroé, il ne réfléchit pas, dès la fin d'un concert il s'envole pour cet archipel avec son instrument. Là-bas, il découvre que sa fille est activiste dans une ONG qui milite contre la chasse à la baleine et qu'elle a disparu suite à l'une de ces actions violentes. C'est là qu'il y a des scènes très dures de chasse ... mais, moi qui fuis d'habitude les récits de maltraitance animale, j'ai ouvert ce livre sans trop savoir et je suis finalement "contente" de l'avoir lu car je crois qu'il faut parfois se confronter à certaines réalités. Ce que j'ai aimé dans ce roman ce sont : la quête éperdue de ce père dans un milieu particulièrement hostile, c'est la force des gens qui militent dans cette ONG et risquent leurs vies, c'est la place du violoncelle, comme une bouée de secours, seul "ami" du personnage principal. C'est un livre poignant, nécessaire mais aussi très beau car le style de l'auteur est immersif, on ressent pleinement cette nature inquiétante autour des personnages. J'ai enfin aimé que le roman ne soit pas manichéen : il montre parfaitement qu'en aiguisant les tensions, les activistes incitent aussi malgré eux certains habitants à renouer avec une tradition qu'ils avaient abandonnée, par esprit de contradiction et pour défendre leur culture.
- julilibulleNiveau 10
Danska a écrit:Écusette de Noireuil a écrit:Quelques comptes-rendus en retard :
24. So British ! Elisabeth Jane Howard, All Change, Cazalet tome 5. Contente d’avoir lu les 5 tomes, mais franchement celui-ci écrit d’ailleurs 18 ans après le 4, même s’il reste d’une lecture distrayante, n’est pas réellement indispensable. Je ne dévoilerai rien de l’intrigue, mais dans ce tome-ci la façon de passer sans arrêt d’un personnage à l’autre donne parfois le tournis et fait qu’il devient difficile de s’attacher vraiment aux personnages nouveaux, et de s’intéresser aux enjeux qui souvent ne sont évoqués que superficiellement.
C'est exactement ce que je pense des deux premiers tomes : trop de personnages, trop de points de vues, trop de passages d'un personnage à l'autre - dès qu'on commence à se laisser entraîner par un épisode, pouf ! on passe à tout autre chose. J'ai terminé le deuxième tome hier et j'arrête la série, je ne me suis pas assez attachée aux personnages pour avoir envie de continuer.
Je n'ai pas réussi à aller au-delà du 1er en partie pour les mêmes raisons. Et je dois avouer que les pensées des enfants, les jeux des enfants, la vie des enfants ne m'ont pas tellement intéressée alors que je peux adorer des livres à hauteur d'enfant (la vie devant soi ou ne tirez pas sur l'oiseau moqueur).
- StephieNiveau 5
Ma 26e participation
33. Le diable. Le filtre de Florence Hinckel : Petit roman fantastique dans lequel la narratrice a installé un filtre qui lui permet d'avoir l'air belle en permanence. Mais rien n'est sans contrepartie avec cette application nommée "DevilFilterMaker", surtout quand le diable en personne s'adresse à toi.
Intéressant pour les petits lecteurs de collège. Vite lu, vite oublié à mon avis.
33. Le diable. Le filtre de Florence Hinckel : Petit roman fantastique dans lequel la narratrice a installé un filtre qui lui permet d'avoir l'air belle en permanence. Mais rien n'est sans contrepartie avec cette application nommée "DevilFilterMaker", surtout quand le diable en personne s'adresse à toi.
Intéressant pour les petits lecteurs de collège. Vite lu, vite oublié à mon avis.
- floisaNiveau 9
50. Trompeuses apparences. Lotus et bouches cousues, de Mi Jianxiu
2ème polar lu de cet auteur (le 1er était pour le défi À la recherche de...)
Celui-ci se passe au tout début des années 80 et donc de la libéralisation du pays, dans une campagne profonde. Je l'ai mis en "trompeuses apparences" car j'ai dégotté l'édition originale de 2009, où le véritable auteur français se faisait encore passer pour le traducteur d'un auteur chinois. C'est très convaincant.
2ème polar lu de cet auteur (le 1er était pour le défi À la recherche de...)
Celui-ci se passe au tout début des années 80 et donc de la libéralisation du pays, dans une campagne profonde. Je l'ai mis en "trompeuses apparences" car j'ai dégotté l'édition originale de 2009, où le véritable auteur français se faisait encore passer pour le traducteur d'un auteur chinois. C'est très convaincant.
- lagoulueNiveau 8
lagoulue a écrit:Lecture 10 : item 36 : Pirates ou hors-la-loi : Les Aiguilles d’or, Mickael Mc Dowell
Eh oui, j’ai donc lu ce roman que vous m’aviez donné très envie de lire. Et j’ai bien aimé ma foi, c’était très bien comme livre de rentrée (pas compliqué, accrocheur, addictif même, et … horrifiant !).
C’est peut-être un peu (comme pour Blackwater) expéditif à certains moments. Mais bon, je ne vais pas bouder mon plaisir, ça m’a vraiment tenue en haleine (et peut-être que c’est pour cela que j’en aurais voulu plus !).
Bon ben...je viens de précommander Katie, du même auteur...
- AsarteLilithBon génie
Pour le défi 9: La Librairie de Téhéran, Marjan Kamali.
1953. Iran, Téhéran. Roya a dix-sept ans et est lycéenne. Elle est l'espoir de ses parents, qui la rêvent en grande scientifique ou autrice. Roya adore par-dessus tout aller à la Librairie de Téhéran, boutique tenue par M. Fakhri. Elle y fait la rencontre de Bahman Aslan, jeune activiste politique. Une rencontre qui bouleverse sa vie et donne naissance à une histoire extraordinaire. Mais la mère de Bahman ne l'entend pas de cette oreille : elle a trop de projets, trop de sacrifices faits pour son avenir.
Verdict: wow. Superbe histoire, tragique hélas, dans un Iran en proie à la tourmente politique, au milieu de la cuisine traditionnelle et des évolutions sociales.
1953. Iran, Téhéran. Roya a dix-sept ans et est lycéenne. Elle est l'espoir de ses parents, qui la rêvent en grande scientifique ou autrice. Roya adore par-dessus tout aller à la Librairie de Téhéran, boutique tenue par M. Fakhri. Elle y fait la rencontre de Bahman Aslan, jeune activiste politique. Une rencontre qui bouleverse sa vie et donne naissance à une histoire extraordinaire. Mais la mère de Bahman ne l'entend pas de cette oreille : elle a trop de projets, trop de sacrifices faits pour son avenir.
Verdict: wow. Superbe histoire, tragique hélas, dans un Iran en proie à la tourmente politique, au milieu de la cuisine traditionnelle et des évolutions sociales.
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
pour le défi 21 "se passe en Russie", j'ai lu Le Mage du Kremlin de Giuliano da Empoli dont il avait déjà été question ici il me semble.
Le roman revient sur les années d'ascension de Vladimir Poutine, nommé "Le Tsar", vues par celui qui a été nommé pour promouvoir son image à ses débuts. Le temps d'une nuit, il en fait le récit au narrateur, venu en Russie pour faire des recherches sur Zamiatine, auteur du début du XXe siècle qui permet la rencontre des deux personnages. Le style de l'auteur est vraiment très agréable à lire, chaque phrase ou presque mériterait une citation. Cela dit, histoire et fiction sont très emmêlées et il est parfois difficile de savoir où réside l'invention de l'écrivain, surtout si on n'est pas particulièrement familier avec l'histoire de la Russie à la fin des années 1990. Les analyses que l'on lit en filigrane font froid dans le dos.
pour le défi 21 "se passe en Russie", j'ai lu Le Mage du Kremlin de Giuliano da Empoli dont il avait déjà été question ici il me semble.
Le roman revient sur les années d'ascension de Vladimir Poutine, nommé "Le Tsar", vues par celui qui a été nommé pour promouvoir son image à ses débuts. Le temps d'une nuit, il en fait le récit au narrateur, venu en Russie pour faire des recherches sur Zamiatine, auteur du début du XXe siècle qui permet la rencontre des deux personnages. Le style de l'auteur est vraiment très agréable à lire, chaque phrase ou presque mériterait une citation. Cela dit, histoire et fiction sont très emmêlées et il est parfois difficile de savoir où réside l'invention de l'écrivain, surtout si on n'est pas particulièrement familier avec l'histoire de la Russie à la fin des années 1990. Les analyses que l'on lit en filigrane font froid dans le dos.
- OudemiaBon génie
Quatuor d’automne, de Barbara Pym, pour l’item 32 bien sûr. Mon premier livre de cet auteur, et pas le dernier ! Caspard en a longuement parlé plus haut, j’ajoute que l’écriture est très détachée, froide, observatrice, ce qui convient parfaitement à ce roman. Je suis curieuse de lire autre chose.
Je ne pensais pas pouvoir caser Sang trouble ce nouveau tome des enquêtes Cormoran Strike quelque part, mais finalement je le mets en 48 car la fille de la femme disparue quarante ans plus tôt, qui a chargé Cormoran de faire la lumière sur cette vieille affaire, trouve la paix à la fin (et, clin d’œil, dans les dernières pages Robin tire la Paix dans un jeu de tarot !). Plus de 900 pages, mais agréables à lire, et justifiées : d’une part pour nous montrer la foison d’informations dont disposent les enquêteurs et qu'ils doivent trier, et, d’autre part, la vie qui continue pour eux (le divorce de Robin, la maladie de la tante de Cormoran, ses relations avec son père) et qui peut interférer avec leur disponibilité. On a même droit à d’autres enquêtes du cabinet, comme dans les tomes précédents.
Bref, Galbraith est un écrivain talentueux, et Rawling a eu raison de choisir un pseudonyme pour ne pas vivre sur sa renommée !
Je ne pensais pas pouvoir caser Sang trouble ce nouveau tome des enquêtes Cormoran Strike quelque part, mais finalement je le mets en 48 car la fille de la femme disparue quarante ans plus tôt, qui a chargé Cormoran de faire la lumière sur cette vieille affaire, trouve la paix à la fin (et, clin d’œil, dans les dernières pages Robin tire la Paix dans un jeu de tarot !). Plus de 900 pages, mais agréables à lire, et justifiées : d’une part pour nous montrer la foison d’informations dont disposent les enquêteurs et qu'ils doivent trier, et, d’autre part, la vie qui continue pour eux (le divorce de Robin, la maladie de la tante de Cormoran, ses relations avec son père) et qui peut interférer avec leur disponibilité. On a même droit à d’autres enquêtes du cabinet, comme dans les tomes précédents.
Bref, Galbraith est un écrivain talentueux, et Rawling a eu raison de choisir un pseudonyme pour ne pas vivre sur sa renommée !
- AdrenFidèle du forum
Rebonjour,
pour le défi n°33 "le diable" j'avais dans ma bibliothèque Le portrait du Diable de Daniel Arasse, historien de l'art dont j'avais déjà beaucoup aimé d'autres essais. Celui-ci m'a moins plu, peut-être parce que naviguer entre le texte, les illustrations et les notes de fin m'a plusieurs fois fait perdre ma page, peut-être aussi parce que l'arrière-plan historique était un peu effacé de mon point de vue. Sinon, comme son nom l'indique ou presque, c'est une histoire de la représentation du diable en peinture, les traits qu'il prend en fonction du sens qu'on veut lui donner.
Je commence à sécher un peu pour les défis qu'il me reste. Soit j'ai des idées, mais pas le livre, soit je n'ai ni l'un ni l'autre. Je vais voir ce que je peux faire et monter une expédition médiathèque / librairie.
pour le défi n°33 "le diable" j'avais dans ma bibliothèque Le portrait du Diable de Daniel Arasse, historien de l'art dont j'avais déjà beaucoup aimé d'autres essais. Celui-ci m'a moins plu, peut-être parce que naviguer entre le texte, les illustrations et les notes de fin m'a plusieurs fois fait perdre ma page, peut-être aussi parce que l'arrière-plan historique était un peu effacé de mon point de vue. Sinon, comme son nom l'indique ou presque, c'est une histoire de la représentation du diable en peinture, les traits qu'il prend en fonction du sens qu'on veut lui donner.
Je commence à sécher un peu pour les défis qu'il me reste. Soit j'ai des idées, mais pas le livre, soit je n'ai ni l'un ni l'autre. Je vais voir ce que je peux faire et monter une expédition médiathèque / librairie.
- cavatineNiveau 9
Oudemia a écrit:Je ne pensais pas pouvoir caser Sang trouble ce nouveau tome des enquêtes Cormoran Strike quelque part, mais finalement je le mets en 48 car la fille de la femme disparue quarante ans plus tôt, qui a chargé Cormoran de faire la lumière sur cette vieille affaire, trouve la paix à la fin (et, clin d’œil, dans les dernières pages Robin tire la Paix dans un jeu de tarot !). Plus de 900 pages, mais agréables à lire, et justifiées : d’une part pour nous montrer la foison d’informations dont disposent les enquêteurs et qu'ils doivent trier, et, d’autre part, la vie qui continue pour eux (le divorce de Robin, la maladie de la tante de Cormoran, ses relations avec son père) et qui peut interférer avec leur disponibilité. On a même droit à d’autres enquêtes du cabinet, comme dans les tomes précédents.
Bref, Galbraith est un écrivain talentueux, et Rawling a eu raison de choisir un pseudonyme pour ne pas vivre sur sa renommée !
Je n'ai pas encore lu le tome 5, tu m'as dépassée !
Mais, je n'ai pas vu trace du tome 4 dans tes comptes rendus, est-ce un oubli ou ai-je mal lu ?
- Pour la taille du texte:
- Pour éviter que des balises "size" ne s'invitent dans tes messages, tu peux copier-coller ton texte écrit sous Word sur un programme comme "Bloc- notes", qui ne garde que le strict minimum au niveau de la mise en page. Sinon, enlever lors de l'édition de ton message les balises "size", mais comme il y en a pas mal, cela peut être fastidieux.
- StephieNiveau 5
Bonsoir
peut-on considérer qu'une unité de mesure correspond à un terme de géométrie ? (Vous noterez ma grande expertise mathématique, rires)
peut-on considérer qu'une unité de mesure correspond à un terme de géométrie ? (Vous noterez ma grande expertise mathématique, rires)
- JennyMédiateur
Pour le défi 1, un livre dont la couverture est verte, j'ai lu Récitatif de Toni Morrison - . Seule nouvelle de l'oeuvre du prix Nobel de littérature, Récitatif raconte les parcours de deux fillettes placées dans un foyer. Twyla et Roberta ont 8 ans, y partagent leur chambre et mises à l'écart par les autres, se lient d'amitié. De couleurs de peau différentes, elles ont toutes deux été délaissées par leur famille au contraire des orphelins du foyer. Leurs rencontres à l'âge adulte sont tendues.
Elles ont des trajectoires différentes, s'opposent lors de manifestations liées au busing. Le souvenir d'avoir assisté ou participé à des violences contre plus faible qu'elles les hante, mais leurs mémoires divergent. Le sentiment qu'il y avait "quelqu'un dans ce corps" les fait en tout cas réfléchir à l'âge adulte. Si la question raciale est au coeur de la nouvelle, nous ne savons jamais laquelle des deux est noire ou blanche, comme l'explique Zadie Smith dans une postface très complète qui éclaire l'oeuvre.
Elles ont des trajectoires différentes, s'opposent lors de manifestations liées au busing. Le souvenir d'avoir assisté ou participé à des violences contre plus faible qu'elles les hante, mais leurs mémoires divergent. Le sentiment qu'il y avait "quelqu'un dans ce corps" les fait en tout cas réfléchir à l'âge adulte. Si la question raciale est au coeur de la nouvelle, nous ne savons jamais laquelle des deux est noire ou blanche, comme l'explique Zadie Smith dans une postface très complète qui éclaire l'oeuvre.
- CasparProphète
Stephie a écrit:Bonsoir
peut-on considérer qu'une unité de mesure correspond à un terme de géométrie ? (Vous noterez ma grande expertise mathématique, rires)
J'ai demandé à ChatGPT et il dit que oui.
- StephieNiveau 5
Caspar a écrit:Stephie a écrit:Bonsoir
peut-on considérer qu'une unité de mesure correspond à un terme de géométrie ? (Vous noterez ma grande expertise mathématique, rires)
J'ai demandé à ChatGPT et il dit que oui.
Merci beaucoup pour ta réponse
Voilà qui me permet de valider ma 27e participation
42. Géométrie (thème du livre ou terme géométrique dans le titre ou représenté en couverture). 17 millimètres de Florence Médina Roman en vers ; la voix de Mona qui découvre, après sa première fois, qu'elle est enceinte. Que faire ? Le garder ou non ? Le dire à ses parents ou non ? Le dire au garçon ou non ? Un livre très sensible et nécessaire sur la question de la grossesse non désirée à l'adolescence (mais pas que...)
- OudemiaBon génie
Je ne savais pas où le mettre, tout simplement !cavatine a écrit:Oudemia a écrit:Je ne pensais pas pouvoir caser Sang trouble ce nouveau tome des enquêtes Cormoran Strike quelque part, mais finalement je le mets en 48 car la fille de la femme disparue quarante ans plus tôt, qui a chargé Cormoran de faire la lumière sur cette vieille affaire, trouve la paix à la fin (et, clin d’œil, dans les dernières pages Robin tire la Paix dans un jeu de tarot !). Plus de 900 pages, mais agréables à lire, et justifiées : d’une part pour nous montrer la foison d’informations dont disposent les enquêteurs et qu'ils doivent trier, et, d’autre part, la vie qui continue pour eux (le divorce de Robin, la maladie de la tante de Cormoran, ses relations avec son père) et qui peut interférer avec leur disponibilité. On a même droit à d’autres enquêtes du cabinet, comme dans les tomes précédents.
Bref, Galbraith est un écrivain talentueux, et Rawling a eu raison de choisir un pseudonyme pour ne pas vivre sur sa renommée !
Je n'ai pas encore lu le tome 5, tu m'as dépassée !
- cavatineNiveau 9
L'ami, de Tiffany Tavernier
Avis :
Un roman court mais dense ; le style de l'autrice, puissant et nuancé, donne au personnage de Thierry une réelle consistance. J'ai été tout à fait emportée durant ma lecture (qui est tout de même bien lourde, non pas tant au niveau des crimes commis par le voisin que par les vagues de désespoir qui mettent à terre les personnages), mais le seul gros bémol est pour moi la fin, qui semblait presque appartenir à un autre roman, et qui m'a laissée assez perplexe.
Pour autant, je ne peux que louer le talent de l'autrice, qui dresse un portrait très convaincant de Thierry, perdu vis-à-vis de lui-même et d'autrui, et je ne regrette pas du tout ma lecture (que je n'aurais probablement jamais effectuée sans le défi !).
Je le place dans l'item 16. Un livre publié chez Sabine Wespieser Éditeur (j'avais prévu d'y mettre, initialement, Le café sans nom, de Robert Seethaler, mais je n'arrive pas à avancer dans cette lecture... !).
Le roman de Tiffany Tavernier peut aussi bien convenir pour l'item 2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun), l'item 48. Faire la paix (avec soi-même, avec les autres, avec son passé), et l'item 33. Le diable.
@Oudemia : ah, oui, je l'avais mis pour ma part dans So British !, mais tu l'as déjà validé, ainsi que l'item Ombre et lumière... En joker, sinon ? J'avais adoré ce quatrième tome, le suivant a l'air très chouette aussi, en tout cas !
- Résumé (éditeur):
- Un samedi matin comme un autre, Thierry entend des bruits de moteur inhabituels tandis qu’il s’apprête à partir à la rivière. La scène qu’il découvre en sortant de chez lui est proprement impensable : des individus casqués, arme au poing, des voitures de police, une ambulance. Tout va très vite, et c’est en état de choc qu’il apprend l’arrestation de ses voisins, les seuls à la ronde. Quand il saisit la monstruosité des faits qui leur sont reprochés, il réalise, abasourdi, à quel point il s’est trompé sur Guy, dont il avait fini par se sentir si proche.
Entre déni, culpabilité, colère et chagrin, commence alors une effarante plongée dans les ténèbres pour cet être taciturne, dont la vie se déroulait jusqu’ici de sa maison à l’usine. Son environnement brutalement dévasté, il prend la mesure de sa solitude.
C’est le début d’une longue et bouleversante quête, véritable objet de ce roman hypnotique. Au terme de ce parcours quasi initiatique, Thierry sera amené à répondre à la question qui le taraude : comment n’a-t-il pas vu que son unique ami était l’incarnation du mal ?
Avis :
Un roman court mais dense ; le style de l'autrice, puissant et nuancé, donne au personnage de Thierry une réelle consistance. J'ai été tout à fait emportée durant ma lecture (qui est tout de même bien lourde, non pas tant au niveau des crimes commis par le voisin que par les vagues de désespoir qui mettent à terre les personnages), mais le seul gros bémol est pour moi la fin, qui semblait presque appartenir à un autre roman, et qui m'a laissée assez perplexe.
Pour autant, je ne peux que louer le talent de l'autrice, qui dresse un portrait très convaincant de Thierry, perdu vis-à-vis de lui-même et d'autrui, et je ne regrette pas du tout ma lecture (que je n'aurais probablement jamais effectuée sans le défi !).
Je le place dans l'item 16. Un livre publié chez Sabine Wespieser Éditeur (j'avais prévu d'y mettre, initialement, Le café sans nom, de Robert Seethaler, mais je n'arrive pas à avancer dans cette lecture... !).
Le roman de Tiffany Tavernier peut aussi bien convenir pour l'item 2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun), l'item 48. Faire la paix (avec soi-même, avec les autres, avec son passé), et l'item 33. Le diable.
@Oudemia : ah, oui, je l'avais mis pour ma part dans So British !, mais tu l'as déjà validé, ainsi que l'item Ombre et lumière... En joker, sinon ? J'avais adoré ce quatrième tome, le suivant a l'air très chouette aussi, en tout cas !
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum