Neo défi lecture 2024 - Ici, on papote!

Pas de Barbara Pym dans ma médiathèque. Je vais en acheter un, vous me donnez envie! Mais lequel me conseillez-vous pour commencer?

Amaliah a écrit:Pas de Barbara Pym dans ma médiathèque. Je vais en acheter un, vous me donnez envie! Mais lequel me conseillez-vous pour commencer?

Oui, Oui , Oui , dites nous

Amaliah a écrit:Pas de Barbara Pym dans ma médiathèque. Je vais en acheter un, vous me donnez envie! Mais lequel me conseillez-vous pour commencer?

J'aurais envie de dire "La douce colombe est morte " , c'est celui par lequel j'ai découvert l'autrice il y a presque 40 ans, cependant je ne l'ai pas encore relu car il n'est pas à  la médiathèque. 
@Caspar saura mieux te conseiller. Tu dois pouvoir retrouver plus haut ses analyses précises.

Analyses c'est un bien grand mot mais je dirais aussi La douce colombe est morte si on veut commencer par la "deuxième phase", plus mélancolique, même si on y retrouve tout de même l'humour et l'ironie de Pym.

Pour la première période, plus typique de ce que les lecteurs et lectrices attendent de Barbara Pym, je dirais Comme une gazelle apprivoisée pour le côté vie villageoise et galerie de portraits mais je préfère Des femmes remarquables, qui se passe à Londres juste après la Guerre.

lulucastagnette a écrit:

Eloah a écrit:Je valide enfin le défi 16 "un livre publié chez Sabine Wespieser" qui m'aura causé bien du souci ! En effet, j'ai parcouru tous les rayons de la librairie (une chaîne à l'enseigne bleue) de ma ville sans trouver un seul de ces livres et pourtant le rayon est assez grand ... J'ai établi une première liste à partir de vos comptes-rendus et je suis allée à la médiathèque mais je n'y ai rien trouvé.  Une liste élargie et un 2è passage à la médiathèque m'ont permis de dénicher 2 livres hier youhou !! J'en ai donc lu un aujourd'hui et ce fut une bonne lecture qui me réconcilie avec cet item : Ce genre de petites choses de Claire Keegan.  

L'histoire se déroule en Irlande au moment de Noël. On suit Bill qui a une petite entreprise de bois et de charbon et qui donc, en cette saison, est très sollicité. Alors qu'il fait une livraison au couvent voisin, il croise des jeunes femmes pieds nus malgré le froid, vêtues de haillons, l'air apeuré. Il se rend compte que les religieuses ferment le verrou à clé après son départ. Au village, tout le monde raconte que le couvent exploite de jeunes mères célibataires et ça n'empêche personne de vivre sa petite vie, d'aller à la messe ... Bill n'a jamais accordé d'intérêt aux rumeurs mais il sait tout de même ce qu'il a vu et sa conscience le tourmente.
J'ai aimé la délicatesse et la retenue du style ainsi que ce personnage simple et droit dans ses bottes. L'autrice fait ici référence à un scandale qui a secoué l'Irlande lorsqu'on a découvert que dans ses couvents l'église catholique a exploité et maltraité des milliers de jeunes mères, revendant leurs bébés, et ce avec la complicité de l'état mais aussi des populations.

Le scandale des "couvents de la Madeleine" dont parle ce livre est le sujet d'une série récente : The Woman in the wall. 
Affaire qui fait froid dans le dos...

Il y a eu aussi le très beau et très émouvant film de Peter Mullan, The Magdalene sisters en 2002.

Défi 44 : qui évoque l'Inde J'ai lu en deux jours les 250 pages du Rire des deesses d'Ananda Devi. Je vous ai parlé d'elle en début d'année pour son dernier roman qui m'avait un peu deconcertée.
Celui-ci se passe en Inde, dans une ville pauvre, dans la Ruelle, quartier des prostituée et des hijras (les transsexuels), autant dire le rebut de cette société de castes. Parmi elles, grandit Chimti, une magnifique enfant, délaissée par sa mère qui refuse de lui apprendre à aimer et adorée des autres, et notamment d'un prêtre de Kali qui a décidé qu'elle devait lui appartenir.
C'est agréable à lire,  pas du tout sordide mais au contraire plein de couleurs, de parfums... On est porté par l'espoir de page en page et cela se lit vite. Par contre, si je peux me permettre un jugement un peu définitif : l'organisation de la société indienne est déprimante.

Aphrodissia a écrit:

lulucastagnette a écrit:

Eloah a écrit:Je valide enfin le défi 16 "un livre publié chez Sabine Wespieser" qui m'aura causé bien du souci ! En effet, j'ai parcouru tous les rayons de la librairie (une chaîne à l'enseigne bleue) de ma ville sans trouver un seul de ces livres et pourtant le rayon est assez grand ... J'ai établi une première liste à partir de vos comptes-rendus et je suis allée à la médiathèque mais je n'y ai rien trouvé.  Une liste élargie et un 2è passage à la médiathèque m'ont permis de dénicher 2 livres hier youhou !! J'en ai donc lu un aujourd'hui et ce fut une bonne lecture qui me réconcilie avec cet item : Ce genre de petites choses de Claire Keegan.  

L'histoire se déroule en Irlande au moment de Noël. On suit Bill qui a une petite entreprise de bois et de charbon et qui donc, en cette saison, est très sollicité. Alors qu'il fait une livraison au couvent voisin, il croise des jeunes femmes pieds nus malgré le froid, vêtues de haillons, l'air apeuré. Il se rend compte que les religieuses ferment le verrou à clé après son départ. Au village, tout le monde raconte que le couvent exploite de jeunes mères célibataires et ça n'empêche personne de vivre sa petite vie, d'aller à la messe ... Bill n'a jamais accordé d'intérêt aux rumeurs mais il sait tout de même ce qu'il a vu et sa conscience le tourmente.
J'ai aimé la délicatesse et la retenue du style ainsi que ce personnage simple et droit dans ses bottes. L'autrice fait ici référence à un scandale qui a secoué l'Irlande lorsqu'on a découvert que dans ses couvents l'église catholique a exploité et maltraité des milliers de jeunes mères, revendant leurs bébés, et ce avec la complicité de l'état mais aussi des populations.

Le scandale des "couvents de la Madeleine" dont parle ce livre est le sujet d'une série récente : The Woman in the wall. 
Affaire qui fait froid dans le dos...

Il y a eu aussi le très beau et très émouvant film de Peter Mullan, The Magdalene sisters en 2002.

Défi 44 : qui évoque l'Inde J'ai lu en deux jours les 250 pages du Rire des deesses d'Ananda Devi. Je vous ai parlé d'elle en début d'année pour son dernier roman qui m'avait un peu deconcertée.
Celui-ci se passe en Inde, dans une ville pauvre, dans la Ruelle, quartier des prostituée et des hijras (les transsexuels), autant dire le rebut de cette société de castes. Parmi elles, grandit Chimti, une magnifique enfant, délaissée par sa mère qui refuse de lui apprendre à aimer et adorée des autres, et notamment d'un prêtre de Kali qui a décidé qu'elle devait lui appartenir.
C'est agréable à lire,  pas du tout sordide mais au contraire plein de couleurs, de parfums... On est porté par l'espoir de page en page et cela se lit vite. Par contre, si je peux me permettre un jugement un peu définitif : l'organisation de la société indienne est déprimante.

Je crois que tu peux te permettre.

42. Géométrie: Le Cercle de Dave Eggers

Un classique des cours d'anglais au lycée, adapté au cinéma par James Ponsoldt dans un film avec Emma Watson et Tom Hanks.

Dystopie/satire sociale pas très subtile, très didactique, mais tout de même glaçante où une entreprise qui combine les attributions de Google et Meta en gros, envahit l'espace public au nom de la transparence présentée comme une bonne chose par les dirigeants de ladite entreprise: le Cercle, dont le logo est un C qui doit être complété petit à petit. Un bon moment de lecture, même si je suis déjà convaincu des dangers posés par les grandes entreprises de la tech et de la transparence absolue.

L'ironie étant bien sûr que j'utilise Facebook, Instagram etc, que j'ai lu le livre sur Kindle (donc dès que je quitterai le mode avion pour une raison ou pour une autre Amazon va pouvoir récolter pas mal de données sur ma lecture: vitesse, annotations etc) et que je fais part ici sur un forum public de ma lecture (j'ai aussi un compte Insta où je répertorie mes lectures, mais bon pour seulement 20 abonnés, je ne suis pas encore influenceur). le livre date de 2013 mais est encore plus d'actualité aujourd'hui avec l'explosion d'Instagram, TikTok et des émissions de télé-réalité (qui nourrissent les réseaux et s'en nourrissent).

Il y a une sorte de suite The Every, qui n'est pas encore traduite en français, om deux entreprises ressemblant à Google et Amazon fusionnent pour en former une troisième presque toute puissante.

J'ai du mal à vous suivre!

Aphrodissia a écrit:Défi 44 : qui évoque l'Inde J'ai lu en deux jours les 250 pages du Rire des deesses d'Ananda Devi. Je vous ai parlé d'elle en début d'année pour son dernier roman qui m'avait un peu deconcertée.
Celui-ci se passe en Inde, dans une ville pauvre, dans la Ruelle, quartier des prostituée et des hijras (les transsexuels), autant dire le rebut de cette société de castes. Parmi elles, grandit Chimti, une magnifique enfant, délaissée par sa mère qui refuse de lui apprendre à aimer et adorée des autres, et notamment d'un prêtre de Kali qui a décidé qu'elle devait lui appartenir.
C'est agréable à lire,  pas du tout sordide mais au contraire plein de couleurs, de parfums... On est porté par l'espoir de page en page et cela se lit vite. Par contre, si je peux me permettre un jugement un peu définitif : l'organisation de la société indienne est déprimante.

Pour le même défi, je viens de terminer Le Cerf-Volant de Laetitia Colombani et cette lecture m'a rappelé des récits de voyage d'amis et cette réflexion qu'on entend souvent sur l'Inde, "soit on adore soit on déteste". Le roman reprend l'un des fils de son roman à succès La Tresse. Léna, enseignante brisée par un drame personnel, part en Inde au bord  de l'océan pour fuir sa vie. Là, elle manque de perdre la vie et ne doit son salut qu'à l'intervention d'une petite fille qui jouait au cerf-volant sur la plage et qui va cherche de l'aide. Peu à peu, une relation se noue et Léna retrouve foi et rêves. C'est facile à lire, plein de bons sentiments, mais je n'ai pas accroché du tout et j'ai eu du mal à le terminer. Ce n'était sans doute pas ce que j'avais vraiment envie de lire en ce moment.

Pour le défi 36 Pirates ou hors-la-loi, je mets Les Contemplées de Pauline Hillier. C'est un roman largement inspirée de l'expérience qu'a connue l'autrice, ex-Femen, celle de la prison en Tunisie. Le roman commence avec l'arrestation de la narratrice et se termine quasiment avec sa sortie de prison. On apprend beaucoup sur les conditions - épouvantables - de détention, mais le sujet est surtout centré sur les femmes qu'elle rencontre: ce sont elles les contemplées, non donnée en référence au recueil des Contemplations que la jeune femme a pu emporter en prison. A travers, l'histoire de ces femmes, ce sont aussi différents pans de la société tunisienne que nous découvrons ainsi qu'un aperçu de la condition de la femme. Comme souvent aussi qiand il est question d'incarcération, c'est d'humanité dont il est question. Un beau roman, pas donneur de leçon ou grandiloquent, mais qui rend compte d'une expérience unique et initiatique pour l'autrice.

Autre lecture qui m'a bien plu, Huit Crimes parfaits de Peter Swandon qui convient pour le défi 9Un "book about books" (livre parlant de livres, de lecture, de lecteurs, de bibliothèques ou de librairies...). Le narrateur, Malcolm, tient une librairie consacrée aux livres policiers. Dans le blog de la librairie, il a écrit il y a longtemps un article intitulé "Huit crimes parfaits" dans lequel il sélectionnait les meurtres les plus "réussis" de la littérature. Un jour, un agent du FBI le contacte: il semble que quelqu'un ait décidé de suivre cette liste et d'accomplir ces crimes dans la réalité, quelqu'un qui, certainement, connaît Malcolm. On suit le narrateur dans son enquête et on replonge avec lui replonger dans les livres sélectionnés, dans d'autres aussi, classiques de la littérature policière (Agatha Christie, Patricia Hightsmith...). Je ne connaissais pas tous les romans évoqués, mais je ne suis pas une spécialiste. Cela dit, cela ne nuit pas à la lecture. C'est aussi une plongée dans le passé de Malcolm dont la vie semble s'être figée depuis le tragique accident qui a coûté la vie à sa femme Claire. Un policier réussi, intelligent, sans trash (je ne suis pas fan), mais avec du suspense et des surprises.

Enfin, pour le défi 8 Hors des sentiers battu, j'ai lu Sukkwan Island de David Vann , prix Médicis. 2010. C'est un roman de facture classique mais dans lequel les personnages sortent des sentiers battus. En effet, Jim part vivre avec son fils de treize ans dans une cabane isolée sur une île sauvage du Sud de l'Alaska. Il souhaite à la fois se rapprocher de son fils et se sauver lui-même d'une vie marquée par les échecs. Ce retour à la nature m'intéressait mais j'ai trouvé le livre terriblement oppressant. Car, évidemment, rien ne se passe comme prévu. Là non plus, ce n'était peut-être pas le bon moment pour moi de le lire.

A part ça, j'ai lu plein de livres dont aucun ne rentre dans la liste du défi, même pas réussi à en trouver un publié une année bissextile ! La liste des défis me restant se resserre: il va falloir que je m'y attaque plus sérieusement (même s'il reste encore du temps).

En effet, Sukkwan Island est une lecture très oppressante et marquante. Je vais sans doute le relire, ainsi que les autres nouvelles publiées en anglais dans le même recueil (toutes sur les relations père/fils et variations sur le même thème, à caser dans l'item Top 5 car il me semble qu'Eloah l'a mis dans son palmarès 2023.

@gluche : 2024 est une année bissextile, tu n'as rien trouvé qui te convienne dans les sorties de cette année ?

Oui, les récits de David Vann sont très durs ... Pour ma part c'est un auteur que j'aime beaucoup mais à chaque fois je me laisse surprendre ...

De mon côté, pour le défi 43 "un auteur dont le prénom ou le nom est composé" j'ai lu Pandore de Susan Stokes Chapman qui convient aussi pour le défi "archéologie" et pour le défi "objets inanimés avez-vous donc une âme ?". Le roman nous emmène dans l'univers des antiquaires dans le Londres de l'époque géorgienne. (Pan)Dora est une jeune fille contrainte à vivre avec son oncle abject depuis la mort de ses parents au cours de fouilles archéologiques. Depuis l'oncle a repris la petite boutique d'antiquités familiale mais il s'en occupe si mal que le lieu est en perdition au grand désespoir de Dora. La jeune fille, qui a appris à dessiner auprès de sa mère, rêve d'accéder à son indépendance en créant des bijoux. Lorsqu'elle découvre que son oncle lui cache l'acquisition de pièces précieuses et surtout authentiques, Dora se demande ce qu'il mijote.
J'ai beaucoup aimé ce roman, le style en particulier m'a beaucoup plu, les descriptions sont très immersives. On découvre le fonctionnement du marché des antiquités, entre passionnés et fouilles mais aussi marché noir et gros sous. Moi qui n'aime pas les romances là j'ai aimé qu'il y ait deux triangles amoureux avec deux traitements complètement différents des relations entre personnages. Enfin, bien sûr, le roman revisite le mythe de Pandore avec d'intéressants questionnements : les objets peuvent-ils avoir un réel pouvoir ? En effet, plusieurs drames s'enchainent dans le roman à partir de l'arrivée d'un objet précis, c'est étrange mais en même temps chaque drame pourrait avoir une explication rationnelle.

J'ai fini aujourd'hui L'élue, le tome 2 de Kushiel, de Jacqueline Carey. Je ne valide pas de défi avec ce dernier, les catégories qui auraient pu convenir ayant déjà été validées... Peut-être pour le tome 3 (j'hésite à le commencer dès ce soir d'ailleurs... je verrai bien !).

La première moitié a été tranquillement plaisante, mais, passé le chapitre 40, ce fut un magnifique tourbillon, à la façon, parfois, des romans feuilletons du XIXe siècle (avec des thèmes communs comme l'emprisonnement sur une île, la trahison au sommet, l'héroïne face à la piraterie, les péripéties politiques, etc.). J'ai pris grand plaisir à ma lecture, donc, encore une fois, merci Danska pour la découverte !

Laugarithme a écrit:@gluche : 2024 est une année bissextile, tu n'as rien trouvé qui te convienne dans les sorties de cette année ?

J'en ai au moins un que j'ai mis pour un autre défi. Il faut que je fasse le point (et que je me rappelle des livres lus empruntés à la bibliothèque puis rendus)...

Quant à moi j'avance, j'avance! J'ai presque fini L'ours et le rossignol pour Russie. J'adore. J'ai d'autres choses en cours. Il faut que j'emprunte un livre pour le défi sur l'Inde et que je me choisisse un roman noir (mais pas envie de lire ça en ce moment, ça sera sûrement le dernier défi!).

Alors j'ai fini L'Ours et le rossignol. J'ai vraiment été plongée dans ce récit au coeur de la Russie médiévale (et pourtant j'étais assez réticente). Le côté fantasy est présent sans être démesuré, on est plutôt dans le merveilleux. Je recommande chaudement ce roman et vais de ce pas trouver la suite (soit à la médiathèque soit en librairie vendredi). Je le place dans roman qui se déroule en Russie, mais ça peut convenir pour animaux, séduction, diable, quel temps!

Cléopatra2 a écrit:Alors j'ai fini L'Ours et le rossignol. J'ai vraiment été plongée dans ce récit au coeur de la Russie médiévale (et pourtant j'étais assez réticente). Le côté fantasy est présent sans être démesuré, on est plutôt dans le merveilleux. Je recommande chaudement ce roman et vais de ce pas trouver la suite (soit à la médiathèque soit en librairie vendredi). Je le place dans roman qui se déroule en Russie, mais ça peut convenir pour animaux, séduction, diable, quel temps!

J'ai adoré cette trilogie !

Eloah a écrit:

Cléopatra2 a écrit:Alors j'ai fini L'Ours et le rossignol. J'ai vraiment été plongée dans ce récit au coeur de la Russie médiévale (et pourtant j'étais assez réticente). Le côté fantasy est présent sans être démesuré, on est plutôt dans le merveilleux. Je recommande chaudement ce roman et vais de ce pas trouver la suite (soit à la médiathèque soit en librairie vendredi). Je le place dans roman qui se déroule en Russie, mais ça peut convenir pour animaux, séduction, diable, quel temps!

J'ai adoré cette trilogie !

Ça convient aussi pour le top 5 2023 (je l'y ai mis ainsi qu'Ecusette ).

Eloah a écrit:

Cléopatra2 a écrit:Alors j'ai fini L'Ours et le rossignol. J'ai vraiment été plongée dans ce récit au coeur de la Russie médiévale (et pourtant j'étais assez réticente). Le côté fantasy est présent sans être démesuré, on est plutôt dans le merveilleux. Je recommande chaudement ce roman et vais de ce pas trouver la suite (soit à la médiathèque soit en librairie vendredi). Je le place dans roman qui se déroule en Russie, mais ça peut convenir pour animaux, séduction, diable, quel temps!

J'ai adoré cette trilogie !

Idem, c'est une de mes premières lectures du défi 2024 et j'ai beaucoup aimé, une très belle écriture et beaucoup d'originalité - et une trilogie qui ne s'essouffle pas au fil des tomes, contrairement à beaucoup de trilogies de fantasy.


Je m'aperçois que j'ai oublié un compte-rendu : pour le défi 10. Un livre sur la langue ou les langues, La petite fille et le monde secret (ou Et voilà tout, autre titre pour le même livre) de Maren Uthaug (conseillé par @Eloah, je crois, pour ce même défi). Bon... Pour une fois, je ne sais pas trop ce que je pense de ce livre. On accroche bien, même si les noms norvégiens peuvent égarer un peu au début, il y a pas mal de passages émouvants - la séparation de Risten d'avec sa mère à 7 ans seulement, le déménagement de la Norvège au Danemark, la difficile intégration à l'école en raison des barrières linguistiques malgré une langue commune aux deux pays, le changement de nom de Risten pour coller davantage à sa nouvelle vie, "pour faire plus danois", le départ forcé de Niels plus tard -, mais je me suis demandé pendant un bon moment où l'auteur voulait en venir. Et surtout les adultes ont tous un comportement plus malsain les uns que les autres, au mieux ils sont ambigus quand ils ne sont pas tout bonnement obsédés par le sexe (les hommes en prennent pour leur grade à ce sujet), au pire ils sont carrément fous à lier. On a forcément pitié de la petite Risten, même si tous, au fond, ne veulent que son bien, mais certains passages m'ont vraiment mise mal à l'aise.


Et actuellement je peine sur le Dahlia noir  Après une centaine de pages au long desquelles le livre a failli me tomber des mains à dix reprises ça va mieux, mais j'ai vraiment du mal avec la tonalité argotique des discours et le mépris ambiant pour les Noirs, les homosexuels et ainsi de suite (je sais, c'est l'époque qui veut ça, mais ça me fait sursauter à chaque fois et m'empêche de m'immerger dans l'action).

Il est probable que je prenne l'un des autres tomes pour Russie et que je case L'ours et le rossignol dans le top 5 effectivement . Le tome 2 est à la médiathèque. Yes!
Bon en attendant vendredi, je vais peut-être finir La mare au diable commencé pendant les vacances et laissé en plan pour d'autres lectures! J'ai le livre écrit par un historien en cours également, et un livre prévu pour XVIe siècle.

Pour le défi 19. Un livre dont le personnage principal est danseur ou musicien, j'ai lu Lennon de Corbeyran et Foenkinos.

Le résumé : ce roman graphique nous raconte la vie de John Lennon. Ce sont ses séances (fictives) chez une psychanalyste que nous suivons, séances durant lesquelles le musicien et chanteur raconte ses souvenirs, en partant de sa petite enfance jusqu’à la naissance de son fils Sean en 1975, en passant évidemment par la folie des Beatles.

Mon avis : j’ai beaucoup aimé ce roman graphique, emprunté par hasard à la médiathèque. Le dessin, en noir et blanc, est très beau. Certaines vignettes se répètent de façon pertinente de nombreuses fois. Et j’ai beaucoup appris sur la vie de John Lennon que je connaissais finalement fort peu.

Petite mise à jour:

Défi 1: livre avec une couverture verte - J'ai terminé Mudwoman de Joyce Carol Oates. Ce roman dense évoque le parcours d'une femme que l'on suit sur deux périodes qui alternent régulièrement dans le roman: son enfance dans les années 60 où après avoir été quasiment noyée par sa mère dans la boue, elle est miraculeusement sauvée et élevée par un couple de quakers dans une contrée reculée des Etats-Unis. C'est Mudgirl. La seconde période (années 2000): après de brillantes études, elle devient une présidente d'Université progressiste et mène une existence plutôt solitaire. Un retour imprévu sur les lieux du drame de son enfance la fait basculer et réveille Mudwoman, la part d'elle enfouie derrière la personne de Meredith.
Comme toujours, l'autrice nous plonge dans les affres de personnalités tourmentées, tout en brossant un tableau au vitriol de l'Amérique contemporaine.
Certains passages malmènent le lecteur, mais c'est vraiment une grande écrivaine.

Lu aujourd'hui: Nos mondes perdus de Marion Montaigne que j'avais évoqué plus haut avec dans l'idée de le placer pour le défi archéologie. Damned! Il y est en réalité uniquement question de paléontologie... Je le conserve donc pour cocher l'item Quel temps! puisqu'il s'agit de remonter aux origines du monde et des premières espèces vivantes. Une BD érudite et très drôle, dont l'aspect "autobiographique" est un plus.

Encore 17 défis, et j'ai tous les livres pour les remplir, avec parfois l'embarras du choix pour certains.

(Et au passage, bravo aux participantes (je crois) qui ont terminé déjà!)

Défi 18 : Accusé à tort Pour que justice soit faite de Jodi Picoult .
Nina, substitut du procureur dans le Maine, se trouve confrontée à l'inimaginable :  son petit garçon de 5 ans a été violé mais il a pu dévoiler, croit-elle, le nom de son agresseur. De nombreux dossiers qu'elle a traités auparavant ayant été classés sans suite, elle décide dans une "logique" que semble partager d'autres personnages, de faire justice elle-même. Évidemment ce choix se révélera catastrophique, c'est un euphémisme

entre autre, car :

. Je n'ai pas du tout aimé ce livre. Le style ne rattrape même pas le sujet qui est plus que douteux. Les remords du personnage principal sont vite évacués. Finalement tout va bien puisque le vrai  méchant est puni à la fin, la famille un moment dispersée se retrouve, la petite victime va heureusement mieux. La question du roman étant : Est-il juste de se faire justice soi-même  ? Et bien non évidemment, autre chose ? Et bien non !

Défi 22 ascension[   Erri de Luca
En comparaison avec le roman commenté plus haut celui-ci est un chef-d'œuvre. Lors d'une ascension dans les Dolomites, deux hommes se rencontrent.  Est-ce par hasard ? on se le demandera jusqu'à la fin du livre. L'un d'entre-eux  ne rentrera pas vivant de cette ascension. Ces 2 hommes se sont connus lors des heures les plus sombres de l'Italie pendant les années de plomb. Ils ont été de membres d'un même groupe révolutionnaire 40 ans plus tôt. La chute de celui qui a trahi ses camarades est-elle accidentelle ou provoquée par son ancien ami ?  Le roman alterne entre les confrontations entre le  jeune magistrat et l'accusé et des lettres qu'écrit  ce dernier, durant son incarcération, à la femme qu'il aime. L'écriture est belle et on a envie de se ressourcer en se retrouvant en montagne comme allait le faire le vieil homme.
Cela reste cependant un peu froid et nettement en dessous, à mon avis,  du livre "article 353du code pénal" de Tanguy Viel, qui est le même style de récit.
Je me demande si j'aurais pu placer ce livre dans le défi précédent

Spoiler:

Par contre il irait très bien pour le défi écoute numéro 46.

Avec du retard, félicitations à Adren, lulucastagnette et Amaliah

Pour ma part, comme les vacances ont été bien remplies, je termine seulement aujourd'hui Le Comte de Monte-Cristo de Dumas pour le défi 18 "Accusé à tort". Nul besoin de s'étendre, c'était un plaisir de lecture assuré d'avance.

@Laugarithme : j'avais aussi beaucoup aimé ce livre d'Erri de Luca, Impossible, pour le rapport à la montagne et à l'histoire de l'Italie, même si c'est très lacunaire, et déroutant.

edelweis62 a écrit:Avec du retard, félicitations à Adren, lulucastagnette et Amaliah

Pour ma part, comme les vacances ont été bien remplies, je termine seulement aujourd'hui Le Comte de Monte-Cristo de Dumas pour le défi 18 "Accusé à tort". Nul besoin de s'étendre, c'était un plaisir de lecture assuré d'avance.

@Laugarithme : j'avais aussi beaucoup aimé ce livre d'Erri de Luca, Impossible, pour le rapport à la montagne et à l'histoire de l'Italie, même si c'est très lacunaire, et déroutant.

J'ai l'impression que d'autres titres de cet auteur ont été abordés dans le défi et/ou dans les précédents. Il se trouve que cela fait deux fois que ma belle-mère m'offre un roman d'Erri de Luca, et que je dois avouer ne pas réussir à entrer dans le texte. J'ai commencé le tour de l'oie, qui m'est tombé des mains au bout de deux pages. L'autre est justement Impossible. Je vais tenter pour Ascension (sinon j'ai un Ramuz).

" impossible " est assez court et aborde aussi le thème de l'amitié, du pardon , que je n'ai pas évoqué. Chacun des deux interlocuteurs (le jeune magistrat et le vieil anarchiste ) tente de convaincre l'autre. Leurs échanges sont "à fleurets mouchetés" mais permettent de mieux connaître chacun d'entre eux.

Laugarithme a écrit:" impossible " est assez court et aborde aussi le thème de l'amitié, du pardon , que je n'ai pas évoqué. Chacun des deux interlocuteurs (le jeune magistrat et le vieil anarchiste ) tente de convaincre l'autre. Leurs échanges sont "à fleurets mouchetés" mais permettent de mieux connaître chacun d'entre eux.

Il est assez court oui (160 pages en Folio) et il est sur le dessus de ma pile. Je commence ce soir!

Satellite a écrit:

Laugarithme a écrit:" impossible " est assez court et aborde aussi le thème de l'amitié, du pardon , que je n'ai pas évoqué. Chacun des deux interlocuteurs (le jeune magistrat et le vieil anarchiste ) tente de convaincre l'autre. Leurs échanges sont "à fleurets mouchetés" mais permettent de mieux connaître chacun d'entre eux.

Il est assez court oui (160 pages en Folio) et il est sur le dessus de ma pile. Je commence ce soir!

Il me tarde d'avoir ton avIs. J'ai du mal à expliquer ce que je ressens après une lecture. 
Je serais du genre à écrire comme certains élèves que des neos ont évoqués sur un autre fil : " je n'ai pas aimé ce livre parceque tous les personnages sont des affreux "