- cavatineNiveau 9
L'ami, de Tiffany Tavernier
Avis :
Un roman court mais dense ; le style de l'autrice, puissant et nuancé, donne au personnage de Thierry une réelle consistance. J'ai été tout à fait emportée durant ma lecture (qui est tout de même bien lourde, non pas tant au niveau des crimes commis par le voisin que par les vagues de désespoir qui mettent à terre les personnages), mais le seul gros bémol est pour moi la fin, qui semblait presque appartenir à un autre roman, et qui m'a laissée assez perplexe.
Pour autant, je ne peux que louer le talent de l'autrice, qui dresse un portrait très convaincant de Thierry, perdu vis-à-vis de lui-même et d'autrui, et je ne regrette pas du tout ma lecture (que je n'aurais probablement jamais effectuée sans le défi !).
Je le place dans l'item 16. Un livre publié chez Sabine Wespieser Éditeur (j'avais prévu d'y mettre, initialement, Le café sans nom, de Robert Seethaler, mais je n'arrive pas à avancer dans cette lecture... !).
Le roman de Tiffany Tavernier peut aussi bien convenir pour l'item 2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun), l'item 48. Faire la paix (avec soi-même, avec les autres, avec son passé), et l'item 33. Le diable.
@Oudemia : ah, oui, je l'avais mis pour ma part dans So British !, mais tu l'as déjà validé, ainsi que l'item Ombre et lumière... En joker, sinon ? J'avais adoré ce quatrième tome, le suivant a l'air très chouette aussi, en tout cas !
- Résumé (éditeur):
- Un samedi matin comme un autre, Thierry entend des bruits de moteur inhabituels tandis qu’il s’apprête à partir à la rivière. La scène qu’il découvre en sortant de chez lui est proprement impensable : des individus casqués, arme au poing, des voitures de police, une ambulance. Tout va très vite, et c’est en état de choc qu’il apprend l’arrestation de ses voisins, les seuls à la ronde. Quand il saisit la monstruosité des faits qui leur sont reprochés, il réalise, abasourdi, à quel point il s’est trompé sur Guy, dont il avait fini par se sentir si proche.
Entre déni, culpabilité, colère et chagrin, commence alors une effarante plongée dans les ténèbres pour cet être taciturne, dont la vie se déroulait jusqu’ici de sa maison à l’usine. Son environnement brutalement dévasté, il prend la mesure de sa solitude.
C’est le début d’une longue et bouleversante quête, véritable objet de ce roman hypnotique. Au terme de ce parcours quasi initiatique, Thierry sera amené à répondre à la question qui le taraude : comment n’a-t-il pas vu que son unique ami était l’incarnation du mal ?
Avis :
Un roman court mais dense ; le style de l'autrice, puissant et nuancé, donne au personnage de Thierry une réelle consistance. J'ai été tout à fait emportée durant ma lecture (qui est tout de même bien lourde, non pas tant au niveau des crimes commis par le voisin que par les vagues de désespoir qui mettent à terre les personnages), mais le seul gros bémol est pour moi la fin, qui semblait presque appartenir à un autre roman, et qui m'a laissée assez perplexe.
Pour autant, je ne peux que louer le talent de l'autrice, qui dresse un portrait très convaincant de Thierry, perdu vis-à-vis de lui-même et d'autrui, et je ne regrette pas du tout ma lecture (que je n'aurais probablement jamais effectuée sans le défi !).
Je le place dans l'item 16. Un livre publié chez Sabine Wespieser Éditeur (j'avais prévu d'y mettre, initialement, Le café sans nom, de Robert Seethaler, mais je n'arrive pas à avancer dans cette lecture... !).
Le roman de Tiffany Tavernier peut aussi bien convenir pour l'item 2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun), l'item 48. Faire la paix (avec soi-même, avec les autres, avec son passé), et l'item 33. Le diable.
@Oudemia : ah, oui, je l'avais mis pour ma part dans So British !, mais tu l'as déjà validé, ainsi que l'item Ombre et lumière... En joker, sinon ? J'avais adoré ce quatrième tome, le suivant a l'air très chouette aussi, en tout cas !
- OudemiaBon génie
Vous êtes plusieurs à avoir lu la BD de Chloé Cruchaudet pour l'item 29, alors quand j'ai vu qu'il y avait le tome 2, Il est temps Monsieur Proust, à la bibliothèque, je l'ai emprunté.
J'ai bien retrouvé la Céleste des Entretiens, l'interprétation graphique est intéressante, mais répétitive, je l'ai parcouru très vite.
J'ai bien retrouvé la Céleste des Entretiens, l'interprétation graphique est intéressante, mais répétitive, je l'ai parcouru très vite.
- AsarteLilithEsprit sacré
Oui c est très beau. J'ai trouvé le personnage de Celeste très touchant et celui de Proust tantôt drôle, tantôt vraiment horripilant.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- OudemiaBon génie
J'ai enfin trouvé un livre pour l'item 27 un nom de fruit dans le titre : Les amandes amères, de Laurence Cossé. C'est un récit magnifique, comment Edith, dont on devine qu'elle est une bourgeoise quadragénaire, heureuse épouse et mère de famille, s'efforce d'apprendre à lire et à écrire à la Marocaine âgée qui fait du repassage chez elle. C'est écrit au présent, ce qui passe bien ici pour livrer les touches, plus ou moins longues, de la relation qui s'établit, les petites avancées, les nombreux reculs, la découverte de la vie, passée et actuelle de Fadila. La fin, inattendue, est poignante.
On m'a offert un autre livre de cet auteur, en m'en disant grand bien, je sens que je vais lire toute sa production !
On m'a offert un autre livre de cet auteur, en m'en disant grand bien, je sens que je vais lire toute sa production !
- AdrenFidèle du forum
Merci Oudemia, je n'avais pas d'idée pour cet item, je verrai si je peux me procurer ce titre.
- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 4, j'ai lu Que notre joie demeure de Kevin Lambert.
L'histoire de Céline, architecte mondialement célébrée, et de sa descente aux enfers suite à divers polémiques sur sa manière de faire des affaires et de gérer ses employés.
Le premier chapitre est une logorrhée sur une soirée d'anniversaire chez les ultra-riches. Un mix entre Proust et Claude Simon... J'ai été surprise et j'ai un peu peiné à accrocher, le texte est très dense (quasi pas de ponctuation ni d'alinéas, une mise en page très serrée + un sujet qui ne m'emballe pas tellement).
Ouf on reprend une goulée d'air au bout de 30 pages avec une présentation plus "classique" (découpage en chapitres et phrases moins longues).
J'ai trouvé la lecture exigeante au sens où il faut sacrément se concentrer pour s'y retrouver car le discours indirect libre concerne un personnage puis l'autre puis à nouveau le personnage de début dans la même page.
Les passages sur l'architecture m'ont un peu ennuyée, comme les longues descriptions des soirées mondaines et maisons de luxe.
J'ai en revanche beaucoup aimé l'ironie très subtile de l'ensemble.
Et c'est le deuxième auteur du défi qui me souffle de relire Proust !
L'histoire de Céline, architecte mondialement célébrée, et de sa descente aux enfers suite à divers polémiques sur sa manière de faire des affaires et de gérer ses employés.
Le premier chapitre est une logorrhée sur une soirée d'anniversaire chez les ultra-riches. Un mix entre Proust et Claude Simon... J'ai été surprise et j'ai un peu peiné à accrocher, le texte est très dense (quasi pas de ponctuation ni d'alinéas, une mise en page très serrée + un sujet qui ne m'emballe pas tellement).
Ouf on reprend une goulée d'air au bout de 30 pages avec une présentation plus "classique" (découpage en chapitres et phrases moins longues).
J'ai trouvé la lecture exigeante au sens où il faut sacrément se concentrer pour s'y retrouver car le discours indirect libre concerne un personnage puis l'autre puis à nouveau le personnage de début dans la même page.
Les passages sur l'architecture m'ont un peu ennuyée, comme les longues descriptions des soirées mondaines et maisons de luxe.
J'ai en revanche beaucoup aimé l'ironie très subtile de l'ensemble.
Et c'est le deuxième auteur du défi qui me souffle de relire Proust !
- glucheNiveau 10
Nouvelles avancées dans les lectures ce week-end.
J'ai un roman de J. M. Coetzee qui traîne dans ma bibliothèque depuis des années et sur lequel je n'ai jamais réussi à avancer. Finalement, j'en ai emprunté un autre du même auteur, Disgrâce. Le début de l'histoire est somme toute peu dépaysant. Nous suivons la relation entre David, professeur à la fac d'une cinquantaine d'années, et une étudiante. Puis vient le moment de la disgrâce, David doit quitter la fac et s'en va passer quelques jours chez sa fille unique qui tient une ferme. Là, on change d'univers en quelque sorte et se dessine progressivement la société sud-africaine dans sa violence avec le lourd héritage de l'apartheid. C'est Lucy qui, d'une certaine manière et malgré elle, tombe en disgrâce et cherche une planche de salut pour préserver, mais à quel prix, tout ce qu'elle a construit, tandis que son père s'efforce de la soutenir tout en alternant entre écriture d'un opéra et bénévolat auprès de chiens destinés à être piqués.
J'ai particulièrement aimé la façon dont l'auteur exprime sans crudité la violence, ou plutôt les violences que la civilisation apprend plus ou moins à contenir. Il y a tout un chapitre consacré à l'écriture d'un opéra mettant en scène Byron qui forme un contrepoint intéressant avec les difficultés rencontrées par Lucy. Je suis contente d'avoir finalement relevé ce défi 26, Un livre d'un auteur sud-africain, qui a priori ne m'enthousiasmait pas.
Lecture très différente avec La dame Blanche de Christian Bobin, évocation bobinesque à souhait de la vie de recluse la poétesse américaine Emily Dickinson qui vécu sans presque jamais sortir de sa chambre, "chambre avec vue sur l'éternité" pour reprendre le titre d'un autre livre qui parle d'elle. Christian Bobin est un auteur découvert il y a bien longtemps, mais que j'ai pas mal lu et relu depuis sa mort fin 2022: sa présence au monde et sa singularité me manquent. C'est une voix particulière, qui s'intéresse aux petites choses, à la poésie du minuscule, au sublime des petits riens, qui cultive le paradoxe - ça peut aussi être énervant. Rien d'étonnant en tout cas à ce que le "cas" d'Emily Dickinson retienne son attention. Le livre est donc une ode à la vie intérieure, à la spiritualité, avec quelques portraits fulgurants des personnages qui gravitent autour d'elle, son frère Austin, sa belle-sœur Susan, la figure sévère du père, Edward... Une lecture à rebours du monde moderne - et c'est bien ce que je cherche chez cet auteur - qui me permet de valider le défi 7: Un livre féministe ou sur une femme (réelle) qui a marqué son temps.
Je vais maintenant me faire une petite liste à partir de vos compte-rendu les plus alléchants
J'ai un roman de J. M. Coetzee qui traîne dans ma bibliothèque depuis des années et sur lequel je n'ai jamais réussi à avancer. Finalement, j'en ai emprunté un autre du même auteur, Disgrâce. Le début de l'histoire est somme toute peu dépaysant. Nous suivons la relation entre David, professeur à la fac d'une cinquantaine d'années, et une étudiante. Puis vient le moment de la disgrâce, David doit quitter la fac et s'en va passer quelques jours chez sa fille unique qui tient une ferme. Là, on change d'univers en quelque sorte et se dessine progressivement la société sud-africaine dans sa violence avec le lourd héritage de l'apartheid. C'est Lucy qui, d'une certaine manière et malgré elle, tombe en disgrâce et cherche une planche de salut pour préserver, mais à quel prix, tout ce qu'elle a construit, tandis que son père s'efforce de la soutenir tout en alternant entre écriture d'un opéra et bénévolat auprès de chiens destinés à être piqués.
J'ai particulièrement aimé la façon dont l'auteur exprime sans crudité la violence, ou plutôt les violences que la civilisation apprend plus ou moins à contenir. Il y a tout un chapitre consacré à l'écriture d'un opéra mettant en scène Byron qui forme un contrepoint intéressant avec les difficultés rencontrées par Lucy. Je suis contente d'avoir finalement relevé ce défi 26, Un livre d'un auteur sud-africain, qui a priori ne m'enthousiasmait pas.
Lecture très différente avec La dame Blanche de Christian Bobin, évocation bobinesque à souhait de la vie de recluse la poétesse américaine Emily Dickinson qui vécu sans presque jamais sortir de sa chambre, "chambre avec vue sur l'éternité" pour reprendre le titre d'un autre livre qui parle d'elle. Christian Bobin est un auteur découvert il y a bien longtemps, mais que j'ai pas mal lu et relu depuis sa mort fin 2022: sa présence au monde et sa singularité me manquent. C'est une voix particulière, qui s'intéresse aux petites choses, à la poésie du minuscule, au sublime des petits riens, qui cultive le paradoxe - ça peut aussi être énervant. Rien d'étonnant en tout cas à ce que le "cas" d'Emily Dickinson retienne son attention. Le livre est donc une ode à la vie intérieure, à la spiritualité, avec quelques portraits fulgurants des personnages qui gravitent autour d'elle, son frère Austin, sa belle-sœur Susan, la figure sévère du père, Edward... Une lecture à rebours du monde moderne - et c'est bien ce que je cherche chez cet auteur - qui me permet de valider le défi 7: Un livre féministe ou sur une femme (réelle) qui a marqué son temps.
Je vais maintenant me faire une petite liste à partir de vos compte-rendu les plus alléchants
- MaaaHNiveau 2
24. So British !
En ce moment je lis Mungo de Douglas Stuart. C'est comme Shuggie Bain dans les thèmes, c'est assez dur comme récit mais c'est très bien.
49. Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?
Ce titre me fait penser à "Les Terriens" de Sayaka Murata. Je ne m'attendais pas à autant de violence de la part d'un petit hérisson en peluche. Je conseille ce livre mais ce n'est pas pour les personnes sensibles (tout comme Mungo - forcément en ce moment mes lectures sont glauques).
En ce moment je lis Mungo de Douglas Stuart. C'est comme Shuggie Bain dans les thèmes, c'est assez dur comme récit mais c'est très bien.
49. Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?
Ce titre me fait penser à "Les Terriens" de Sayaka Murata. Je ne m'attendais pas à autant de violence de la part d'un petit hérisson en peluche. Je conseille ce livre mais ce n'est pas pour les personnes sensibles (tout comme Mungo - forcément en ce moment mes lectures sont glauques).
- cavatineNiveau 9
Pour l'item 47. Un livre publié une année bissextile (en l'occurrence, ici, 2020), je mets Le festival de l'Apocalypse (tome 3 de Signé Sixtine), de Roxane Dambre.
J'ai trouvé ce troisième tome un peu moins enthousiasmant que les deux précédents, mais j'ai apprécié ma lecture (trop) rapide en compagnie de la petite troupe de Sixtine. Cela reste en tout cas une bonne lecture détente et sans prise de tête, avec une petite visite d'Angers et quelques informations culturelles en prime !
Je déguste tranquillement les nouvelles contenues dans le recueil Jardins de poussière, de Ken Liu. A priori, cela devrait fonctionner pour l'item 15. Un livre dont le titre repose sur une antithèse ou un oxymore, qu'en pensez-vous ?
J'ai trouvé ce troisième tome un peu moins enthousiasmant que les deux précédents, mais j'ai apprécié ma lecture (trop) rapide en compagnie de la petite troupe de Sixtine. Cela reste en tout cas une bonne lecture détente et sans prise de tête, avec une petite visite d'Angers et quelques informations culturelles en prime !
Je déguste tranquillement les nouvelles contenues dans le recueil Jardins de poussière, de Ken Liu. A priori, cela devrait fonctionner pour l'item 15. Un livre dont le titre repose sur une antithèse ou un oxymore, qu'en pensez-vous ?
- Cléopatra2Guide spirituel
cavatine a écrit:L'ami, de Tiffany Tavernier
- Résumé (éditeur):
Un samedi matin comme un autre, Thierry entend des bruits de moteur inhabituels tandis qu’il s’apprête à partir à la rivière. La scène qu’il découvre en sortant de chez lui est proprement impensable : des individus casqués, arme au poing, des voitures de police, une ambulance. Tout va très vite, et c’est en état de choc qu’il apprend l’arrestation de ses voisins, les seuls à la ronde. Quand il saisit la monstruosité des faits qui leur sont reprochés, il réalise, abasourdi, à quel point il s’est trompé sur Guy, dont il avait fini par se sentir si proche.
Entre déni, culpabilité, colère et chagrin, commence alors une effarante plongée dans les ténèbres pour cet être taciturne, dont la vie se déroulait jusqu’ici de sa maison à l’usine. Son environnement brutalement dévasté, il prend la mesure de sa solitude.
C’est le début d’une longue et bouleversante quête, véritable objet de ce roman hypnotique. Au terme de ce parcours quasi initiatique, Thierry sera amené à répondre à la question qui le taraude : comment n’a-t-il pas vu que son unique ami était l’incarnation du mal ?
Avis :
Un roman court mais dense ; le style de l'autrice, puissant et nuancé, donne au personnage de Thierry une réelle consistance. J'ai été tout à fait emportée durant ma lecture (qui est tout de même bien lourde, non pas tant au niveau des crimes commis par le voisin que par les vagues de désespoir qui mettent à terre les personnages), mais le seul gros bémol est pour moi la fin, qui semblait presque appartenir à un autre roman, et qui m'a laissée assez perplexe.
Pour autant, je ne peux que louer le talent de l'autrice, qui dresse un portrait très convaincant de Thierry, perdu vis-à-vis de lui-même et d'autrui, et je ne regrette pas du tout ma lecture (que je n'aurais probablement jamais effectuée sans le défi !).
Je le place dans l'item 16. Un livre publié chez Sabine Wespieser Éditeur (j'avais prévu d'y mettre, initialement, Le café sans nom, de Robert Seethaler, mais je n'arrive pas à avancer dans cette lecture... !).
Le roman de Tiffany Tavernier peut aussi bien convenir pour l'item 2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun), l'item 48. Faire la paix (avec soi-même, avec les autres, avec son passé), et l'item 33. Le diable.
@Oudemia : ah, oui, je l'avais mis pour ma part dans So British !, mais tu l'as déjà validé, ainsi que l'item Ombre et lumière... En joker, sinon ? J'avais adoré ce quatrième tome, le suivant a l'air très chouette aussi, en tout cas !
Ah je suis en train de le lire! Et je ne l'aurais pas emprunté sans le défi non plus.
- RyuzakiNiveau 9
Pour le défi 5, séduction, j'ai lu Le chant d'Achille de Madeline Miller. Une très belle réécriture de l'histoire d'amour entre Achille et Patrocle, depuis leur rencontre jusqu'à la guerre de Troie, racontée du point de vue de Patrocle. J'ai beaucoup aimé, c'était beau et touchant.
- DanskaProphète
cavatine a écrit:Le roman de Tiffany Tavernier peut aussi bien convenir pour l'item 2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun), l'item 48. Faire la paix (avec soi-même, avec les autres, avec son passé), et l'item 33. Le diable.
Je note pour l'item "diable", je n'avais pas d'idée pour ce défi
Dernière lecture en date : Le Foyer des mères heureuses, d'Amulya Malladi. Priya rêve d'un enfant, d'agrandir la famille qu'elle forme avec son mari, Madhu. Mais plusieurs fausses couches et échecs médicaux ont mis un terme à son rêve : elle ne peut être enceinte, et n'aura jamais d'enfant... sauf si une autre femme accepte de porter leur enfant à sa place. Cette femme ce sera Asha, qui accepte un peu malgré elle d'être mère porteuse pour offrir à sa famille et à ses propres enfants l'avenir que son mari, un homme honorable mais pauvre, ne peut leur payer.
J'ai beaucoup aimé ce livre, avec ses personnages attachants et la complexité de la question qu'il aborde. Quelques aspects peut-être un peu trop caricaturaux, mais à travers les portraits de ces deux femmes et de leur entourage, on explore toutes les facettes de la GPA : le désir de maternité et ce qu'il nous pousse à faire, la honte, la culpabilité, la tristesse, le doute, la pauvreté, les questions éthiques, les façons dont les mères porteuses vivent le fait de porter pendant des mois "un bébé blanc aux yeux bleus" qui n'est pas le leur mais se nourrit d'elles, l'espoir fou aussi.
Je pensais le placer dans le défi 44. Un livre qui évoque l'Inde, mais finalement il va aller pour des raisons évidentes dans le 39, rêve(s) d'enfant, tant cette thématique irrigue l'ensemble du roman.
- CasparProphète
17. Un livre avec trois A dans le titre: An academic question (Une question purement académique), de Barbara Pym
Barbra Pym étant une drogue dure pour moi, j'ai réussi à la caser dans une quatrième (et sans doute dernière) catégorie. Commencé au début des années 70, ce roman a été abandonné au profit de Quatuor d'Automne et finalement publié en 1986 à titre posthume. L'amie et exécutrice testamentaire de Barbara Pym, Hazel Holt, a rassemblé diverses notes et ébauches pour en faire un tout cohérent.
Considérée comme démodée par les éditeurs, Barbara s'est essayée à un sujet plus moderne: un campus novel plus ou moins inspiré par Margaret Drabble, romancière très en vogue à l'époque. On ne sent pas Barbara très à l'aise avec sa narratrice jeune mère de famille qui s'ennuie dans une petite ville universitaire ou son mari a obtenu un poste dans le département d'anthropologie (Barbara Pym travaillait à l'Institut International Africain de Londres et éditait la revue Africa, donc on trouve souvent des anthropologues dans son œuvre et elle voyait le travail de romancier comme celui d'un observateur prenant des notes, pas si loin du sociologue ou de l'ethnologue).
Ennui provincial, adultère, mesquineries entre universitaires et vol de manuscrit sont au programme de ce roman à réserver aux fans inconditionnels.
28/50
Barbra Pym étant une drogue dure pour moi, j'ai réussi à la caser dans une quatrième (et sans doute dernière) catégorie. Commencé au début des années 70, ce roman a été abandonné au profit de Quatuor d'Automne et finalement publié en 1986 à titre posthume. L'amie et exécutrice testamentaire de Barbara Pym, Hazel Holt, a rassemblé diverses notes et ébauches pour en faire un tout cohérent.
Considérée comme démodée par les éditeurs, Barbara s'est essayée à un sujet plus moderne: un campus novel plus ou moins inspiré par Margaret Drabble, romancière très en vogue à l'époque. On ne sent pas Barbara très à l'aise avec sa narratrice jeune mère de famille qui s'ennuie dans une petite ville universitaire ou son mari a obtenu un poste dans le département d'anthropologie (Barbara Pym travaillait à l'Institut International Africain de Londres et éditait la revue Africa, donc on trouve souvent des anthropologues dans son œuvre et elle voyait le travail de romancier comme celui d'un observateur prenant des notes, pas si loin du sociologue ou de l'ethnologue).
Ennui provincial, adultère, mesquineries entre universitaires et vol de manuscrit sont au programme de ce roman à réserver aux fans inconditionnels.
28/50
- Reine MargotDemi-dieu
34.Négritude: tant que je serai noire, Maya Angelou
J'avais beaucoup aimé le premier tome de son autobiographie "je sais pourquoi l'oiseau chante en cage", je craignais un peu l'ennui avec le récit de son parcours politique et artistique("j'ai rencontré machin, j'ai fait ceci"), qui m'avait fait tomber des mains des livres comme l'Ode à la joie de Golliarda Sapienza ou le Carnet d'or de Doris Lessing.
Finalement maya Angelou réussit à rendre très vivante et attirante l'histoire de ses tribulations entre Hollywood (où elle rencontre une Billie Holliday fanée), New-York (où elle monte une revue musicale engagée pour les droits civiques "le cabaret de la liberté"), et l'Afrique (terre fantasmée où l'emmène son mari, Vus Make, un leader sud-africain contre l'appartheid, mais le mari se révélera un époux africain traditionnel, qui est infidèle et n'aime pas que sa femme travaille...).
Intéressant, le livre montre bien l'effervescence de la période des années 60 pour les Noirs Américains.
J'avais beaucoup aimé le premier tome de son autobiographie "je sais pourquoi l'oiseau chante en cage", je craignais un peu l'ennui avec le récit de son parcours politique et artistique("j'ai rencontré machin, j'ai fait ceci"), qui m'avait fait tomber des mains des livres comme l'Ode à la joie de Golliarda Sapienza ou le Carnet d'or de Doris Lessing.
Finalement maya Angelou réussit à rendre très vivante et attirante l'histoire de ses tribulations entre Hollywood (où elle rencontre une Billie Holliday fanée), New-York (où elle monte une revue musicale engagée pour les droits civiques "le cabaret de la liberté"), et l'Afrique (terre fantasmée où l'emmène son mari, Vus Make, un leader sud-africain contre l'appartheid, mais le mari se révélera un époux africain traditionnel, qui est infidèle et n'aime pas que sa femme travaille...).
Intéressant, le livre montre bien l'effervescence de la période des années 60 pour les Noirs Américains.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
pour le défi n°30 "un livre qui parle d'animaux", j'ai lu La Grande Ourse de Maylis Adhémar, trouvé sur le présentoir de la médiathèque.
Dans un petit village des Pyrénées, la vie des habitants est réglée par l'élevage des chèvres, pour le lait, pour la viande, à la ferme ou à l'estive selon la saison. Mais c'est aussi le lieu où ont été introduits des ours slovènes dans les années 1990, grand prédateur dans les troupeaux. On suit les personnages, malheureusement fort caricaturaux, de deux clans qui s'affrontent. D'une part les éleveurs qui aimeraient qu'on les laisse faire leur travail, d'autre part les néoruraux végétariens, mangeurs de produits bio venus de l'autre bout du monde, qui trouvent que l'ours doit être protégé de tous ces fous furieux. Au milieu, le couple improbable entre Zita, fille d'éleveurs et ingénieure agronome et "zut j'ai oublie son nom tellement il est fade" jeune homme divorcé de bonne famille et déjà père d'une petit fille qui ne comprend pas les enjeux auxquels il est mêlé. Une lecture agréable sans plus. L'autrice est journaliste, cela se ressent dans ses phrases courtes et son style plutôt plat. Le récit a des airs autobiographiques, en tout cas, on comprend que le sujet la touche.
pour le défi n°30 "un livre qui parle d'animaux", j'ai lu La Grande Ourse de Maylis Adhémar, trouvé sur le présentoir de la médiathèque.
Dans un petit village des Pyrénées, la vie des habitants est réglée par l'élevage des chèvres, pour le lait, pour la viande, à la ferme ou à l'estive selon la saison. Mais c'est aussi le lieu où ont été introduits des ours slovènes dans les années 1990, grand prédateur dans les troupeaux. On suit les personnages, malheureusement fort caricaturaux, de deux clans qui s'affrontent. D'une part les éleveurs qui aimeraient qu'on les laisse faire leur travail, d'autre part les néoruraux végétariens, mangeurs de produits bio venus de l'autre bout du monde, qui trouvent que l'ours doit être protégé de tous ces fous furieux. Au milieu, le couple improbable entre Zita, fille d'éleveurs et ingénieure agronome et "zut j'ai oublie son nom tellement il est fade" jeune homme divorcé de bonne famille et déjà père d'une petit fille qui ne comprend pas les enjeux auxquels il est mêlé. Une lecture agréable sans plus. L'autrice est journaliste, cela se ressent dans ses phrases courtes et son style plutôt plat. Le récit a des airs autobiographiques, en tout cas, on comprend que le sujet la touche.
- floisaNiveau 9
2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun. Inverted World (Le Monde inverti), de Christopher Priest
Relecture d'un bon vieux classique de la SF des '70s. Une ville doit, pour survivre, constamment être tirée le long de rails éternnellement démontés à l'arrière, remontés à l'avant. Le temps se compte en miles. Mais pourquoi?
Chaque partie est narrée d'un point de vue différent: 1ère puis 3ème personne, autre personnage...
Beaucoup de points communs avec The World Inside (Les Monades urbaines) de Silverberg, datant de la même époque.
Relecture d'un bon vieux classique de la SF des '70s. Une ville doit, pour survivre, constamment être tirée le long de rails éternnellement démontés à l'arrière, remontés à l'avant. Le temps se compte en miles. Mais pourquoi?
Chaque partie est narrée d'un point de vue différent: 1ère puis 3ème personne, autre personnage...
Beaucoup de points communs avec The World Inside (Les Monades urbaines) de Silverberg, datant de la même époque.
- lagoulueNiveau 8
Lecture 11 : item 1 : Un livre dont la couverture est verte : Wayward Pines 1 : Révélation, Blake Crouch
Premier titre d’une série de trois, dont le vert de la couverture vient d’un paysage de forêt de sapins, entourant une petite ville qui s’avère être celle de Wayward Pines.
C’est un livre au début accrocheur, intrigant, avec un homme qui se réveille à l’écart d’une petite ville, blessé et amnésique. Il parvient à se rendre dans la ville proche (Wayward Pines), qui a l’apparence d’une ville idyllique où il fait bon vivre. Cependant, rapidement, l’homme a le sentiment que les choses sont « détraquées »…
C’est un livre qui se lit, notamment grâce à ce mystère qui entoure la ville et le sort du personnage. J’ai cependant trouvé ça un peu long à certains moments, et n’ ai pas eu d’atomes crochus avec l’écriture.
Je lirai quand même la suite, soit à un moment stratégique, entre deux lectures un peu plus soutenues … Soit dès ce soir, si je suis trop fatiguée pour commencer quelque chose de vraiment nouveau ou si j’ai quand même déjà envie de connaître la suite !
Premier titre d’une série de trois, dont le vert de la couverture vient d’un paysage de forêt de sapins, entourant une petite ville qui s’avère être celle de Wayward Pines.
C’est un livre au début accrocheur, intrigant, avec un homme qui se réveille à l’écart d’une petite ville, blessé et amnésique. Il parvient à se rendre dans la ville proche (Wayward Pines), qui a l’apparence d’une ville idyllique où il fait bon vivre. Cependant, rapidement, l’homme a le sentiment que les choses sont « détraquées »…
C’est un livre qui se lit, notamment grâce à ce mystère qui entoure la ville et le sort du personnage. J’ai cependant trouvé ça un peu long à certains moments, et n’ ai pas eu d’atomes crochus avec l’écriture.
Je lirai quand même la suite, soit à un moment stratégique, entre deux lectures un peu plus soutenues … Soit dès ce soir, si je suis trop fatiguée pour commencer quelque chose de vraiment nouveau ou si j’ai quand même déjà envie de connaître la suite !
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour l'item Editions Sabine Wespeiser j'ai lu L'ami de Tiffany Tavernier. Le résumé a été posté plus haut. Thierry est réveillé un matin par les forces de gendarmerie : ces dernières vont arrêter le couple de voisins, ses amis.
Le roman raconte la réaction, sur quelques jours puis semaines, de Thierry face à cette arrestation. Le livre est découpé en plusieurs parties. La première m'a plutôt plu, même si je n'ai pas réussi à trouver Thierry sympathique. Les autres parties m'ont semblé totalement déconnectées, et je n'ai pas compris la fin.
Ca se lit vite, je n'en garderai pas un souvenir impérissable.
Le roman raconte la réaction, sur quelques jours puis semaines, de Thierry face à cette arrestation. Le livre est découpé en plusieurs parties. La première m'a plutôt plu, même si je n'ai pas réussi à trouver Thierry sympathique. Les autres parties m'ont semblé totalement déconnectées, et je n'ai pas compris la fin.
Ca se lit vite, je n'en garderai pas un souvenir impérissable.
- Clecle78Bon génie
J'ai vu une série tirée de ce roman, du moins la première saison.lagoulue a écrit:Lecture 11 : item 1 : Un livre dont la couverture est verte : Wayward Pines 1 : Révélation, Blake Crouch
Premier titre d’une série de trois, dont le vert de la couverture vient d’un paysage de forêt de sapins, entourant une petite ville qui s’avère être celle de Wayward Pines.
C’est un livre au début accrocheur, intrigant, avec un homme qui se réveille à l’écart d’une petite ville, blessé et amnésique. Il parvient à se rendre dans la ville proche (Wayward Pines), qui a l’apparence d’une ville idyllique où il fait bon vivre. Cependant, rapidement, l’homme a le sentiment que les choses sont « détraquées »…
C’est un livre qui se lit, notamment grâce à ce mystère qui entoure la ville et le sort du personnage. J’ai cependant trouvé ça un peu long à certains moments, et n’ ai pas eu d’atomes crochus avec l’écriture.
Je lirai quand même la suite, soit à un moment stratégique, entre deux lectures un peu plus soutenues … Soit dès ce soir, si je suis trop fatiguée pour commencer quelque chose de vraiment nouveau ou si j’ai quand même déjà envie de connaître la suite !
- lagoulueNiveau 8
Clecle78 a écrit:J'ai vu une série tirée de ce roman, du moins la première saison.lagoulue a écrit:Lecture 11 : item 1 : Un livre dont la couverture est verte : Wayward Pines 1 : Révélation, Blake Crouch
Premier titre d’une série de trois, dont le vert de la couverture vient d’un paysage de forêt de sapins, entourant une petite ville qui s’avère être celle de Wayward Pines.
C’est un livre au début accrocheur, intrigant, avec un homme qui se réveille à l’écart d’une petite ville, blessé et amnésique. Il parvient à se rendre dans la ville proche (Wayward Pines), qui a l’apparence d’une ville idyllique où il fait bon vivre. Cependant, rapidement, l’homme a le sentiment que les choses sont « détraquées »…
C’est un livre qui se lit, notamment grâce à ce mystère qui entoure la ville et le sort du personnage. J’ai cependant trouvé ça un peu long à certains moments, et n’ ai pas eu d’atomes crochus avec l’écriture.
Je lirai quand même la suite, soit à un moment stratégique, entre deux lectures un peu plus soutenues … Soit dès ce soir, si je suis trop fatiguée pour commencer quelque chose de vraiment nouveau ou si j’ai quand même déjà envie de connaître la suite !
Je suis pas sûre de pouvoir passer à la version série (je pense que certaines scènes à l'écran me rebuteraient).
- EloahExpert spécialisé
Bonsoir, j'ai un peu de mal avec le roman noir car je m'aperçois que sur les 4è de couverture il est souvent indiqué que c'est un roman noir alors que pour moi c'est plutôt du thriller ... Par exemple, je viens de lire L'Ile de Yule de Johanna Gustawsson et je ne sais pas si je peux le placer dans cette catégorie ... Quelqu'un l'a lu ? C'est l'histoire d'une jeune femme qui se fait engager dans un manoir auprès d'une famille riche pour expertiser des objets de valeur. Or sa sœur a été retrouvée pendue à un arbre de cette demeure 12 ans auparavant, assassinée. Le roman mène l'enquête dans une ambiance glaçante (ça se passe sur une île au large de Stockholm) dans une ambiance sombre, avec des personnages secondaires complexes car menant pour certains une double vie qu'on ne peut soupçonner, les personnages de la famille riche étant eux-mêmes froids et inquiétants. Roman noir ou pas ??
- AdrenFidèle du forum
Eloah, je l'ai lu et j'ai les mêmes interrogations que toi. Je le trouve glaçant, effrayant, mais est-ce noir ? Il y manque peut-être un bon vieil alcoolique misogyne
J'avais vu et bien aimé la série Wayward pines et ça ne me donne justement pas envie d'en essayer la lecture en connaissant la chute.
J'avais vu et bien aimé la série Wayward pines et ça ne me donne justement pas envie d'en essayer la lecture en connaissant la chute.
- Cléopatra2Guide spirituel
La description me semble être thriller.Eloah a écrit:Bonsoir, j'ai un peu de mal avec le roman noir car je m'aperçois que sur les 4è de couverture il est souvent indiqué que c'est un roman noir alors que pour moi c'est plutôt du thriller ... Par exemple, je viens de lire L'Ile de Yule de Johanna Gustawsson et je ne sais pas si je peux le placer dans cette catégorie ... Quelqu'un l'a lu ? C'est l'histoire d'une jeune femme qui se fait engager dans un manoir auprès d'une famille riche pour expertiser des objets de valeur. Or sa sœur a été retrouvée pendue à un arbre de cette demeure 12 ans auparavant, assassinée. Le roman mène l'enquête dans une ambiance glaçante (ça se passe sur une île au large de Stockholm) dans une ambiance sombre, avec des personnages secondaires complexes car menant pour certains une double vie qu'on ne peut soupçonner, les personnages de la famille riche étant eux-mêmes froids et inquiétants. Roman noir ou pas ??
- AnguaGrand sage
Je suis très, très en retard dans le défi... j'ai lu beaucoup de choses qui n'y trouvent pas leur place. Parmi celles que je peux y glisser :
La sœur de la tempête, de Lucinda Riley, pour le 19. Un livre dont le personnage principal est danseur ou musicien. 2e tome d'une série intitulée Les Sept Soeurs, où six femmes viennent de perdre leur père adoptif, on y suit l'une des sœurs en quête de ses origines jusqu'en Norvège sur les traces de Grieg et de Peer Gynt. C'est très romanesque et détendant, je ne pensais pas me laisser ainsi emporter. (et dans la foulée, j'ai ressorti Ibsen de ma bibliothèque...)
Pour le 35. Un livre dont l'un des personnages est un(e) prostitué(e ), vous validez King Kong Théorie, de Despentes ? Je l'ai lu en une soirée, trouvée bien intéressant et puis... quinze après, je ne sais plus vraiment ce que j'ai retenu de cette lecture.
Et pour 42. Géométrie (thème du livre ou terme géométrique dans le titre ou représenté en couverture), j'ai laissé de côté mes a priori envers Dos Pasos qui m'attendait depuis des années et lu 42e parallèle. J'en ressors... éblouie. J'ai parfois l'impression de passer à côté de ce qui fait un texte classique, mais pas là : à travers une galerie de personnages, Dos Pasos nous fait vivre les États-Unis du début du XXe, nous y suivons la trajectoire de plusieurs personnages, à travers leurs réussites, leurs désillusions, une sorte d'ultra réalisme entremêlée de de titres de presse... j'ai adoré.
La sœur de la tempête, de Lucinda Riley, pour le 19. Un livre dont le personnage principal est danseur ou musicien. 2e tome d'une série intitulée Les Sept Soeurs, où six femmes viennent de perdre leur père adoptif, on y suit l'une des sœurs en quête de ses origines jusqu'en Norvège sur les traces de Grieg et de Peer Gynt. C'est très romanesque et détendant, je ne pensais pas me laisser ainsi emporter. (et dans la foulée, j'ai ressorti Ibsen de ma bibliothèque...)
Pour le 35. Un livre dont l'un des personnages est un(e) prostitué(e ), vous validez King Kong Théorie, de Despentes ? Je l'ai lu en une soirée, trouvée bien intéressant et puis... quinze après, je ne sais plus vraiment ce que j'ai retenu de cette lecture.
Et pour 42. Géométrie (thème du livre ou terme géométrique dans le titre ou représenté en couverture), j'ai laissé de côté mes a priori envers Dos Pasos qui m'attendait depuis des années et lu 42e parallèle. J'en ressors... éblouie. J'ai parfois l'impression de passer à côté de ce qui fait un texte classique, mais pas là : à travers une galerie de personnages, Dos Pasos nous fait vivre les États-Unis du début du XXe, nous y suivons la trajectoire de plusieurs personnages, à travers leurs réussites, leurs désillusions, une sorte d'ultra réalisme entremêlée de de titres de presse... j'ai adoré.
- *Ombre*Grand sage
Je pensais que ce serait une lecture hors défi, mais je me rends compte que Attaquer la terre et le soleil, de Mathieu Bélézi, valide l'item 3 a dans le titre. Le roman se passe au moment de l'installation des premiers colons en Algérie et alterne deux points de vue, celui d'une femme qui fait partie de ces premiers colons, et celui d'un soldat appartenant à une troupe chargée de "pacifier" la région à grands coups de baïonnette. La langue, qui peut évoquer Céline, est saisissante. C'est un récit fort et très bien écrit, qui fera probablement partie de mon top 5 de cette année.
Le livre a reçu le prix du livre Inter l'année dernière, et c'est amplement mérité. Je vous le recommande chaudement.
Le livre a reçu le prix du livre Inter l'année dernière, et c'est amplement mérité. Je vous le recommande chaudement.
- OudemiaBon génie
Item 10 : Une longue route pour m'unir au chant français, de François Cheng. On pourrait considérer que c'est une autobiographie de F.Cheng, tout au moins pour ses rapports avec le français : ce qu'il a connu de la littérature quand il était lycéen, ses premières tentatives poétiques à cette époque, son départ de Chine avec ses parents et son installation, seul, en France à 19 ans seulement (on apprend au passage qu'il avait fugué à 18 ans, ce que je n'aurais jamais imaginé).
Mais c'est surtout une réflexion sur la langue française, d'abord quand il remarque qu'un ami installé depuis de longues années ne parle qu'un français sommaire, sans tournures un peu recherchées et qu'il fait une brillante analyse de l'Invitation au voyage ; il passe en revue son travail, et celui de nombreux auteurs, fait des réflexions sur ce pays qui a institué une académie pour la défense de sa langue.
Un livre très intéressant, aussi pour ceux qui s'intéressent à la langue chinoise, évoquée en parallèle.
Mais c'est surtout une réflexion sur la langue française, d'abord quand il remarque qu'un ami installé depuis de longues années ne parle qu'un français sommaire, sans tournures un peu recherchées et qu'il fait une brillante analyse de l'Invitation au voyage ; il passe en revue son travail, et celui de nombreux auteurs, fait des réflexions sur ce pays qui a institué une académie pour la défense de sa langue.
Un livre très intéressant, aussi pour ceux qui s'intéressent à la langue chinoise, évoquée en parallèle.
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