- EloahExpert spécialisé
*Ombre* a écrit:Que s'est-il passé ? Quelqu'un a affirmé que Marguerite Duras, c'est épouvantable ? Ou que la notice du Thermomix méritait le prochain Goncourt ?
Pour le défi 23 "archéologie", j'ai tenté de lire La Mort n'est pas une fin d'Agatha Christie ... mais ça m'est tombé des mains !! Quelqu'un l'a lu ?
- AmaliahEmpereur
nicole 86 a écrit:Je pense qu'il s'agit de SemiAmaliah a écrit:lulucastagnette a écrit:Ombre, figure-toi que je voulais justement préciser mon message de départ en disant qu'en revanche j'avais bien aimé cet auteur découvert grâce à Amaliah . J'ai lu 3/4 romans d'affilée l'an dernier.*Ombre* a écrit:
Lulu, une fois de plus, je me retrouve dans ce que tu dis. J'étais un peu étonnée par l'unanimité autour de ce petit roman qui m'a laissée plutôt indifférente. (D'ailleurs, je l'ai lu il y a un an ou deux et déjà parfaitement oublié.) Je commençais à me dire que j'étais passée à côté d'un petit bijou. Mais effectivement, moi qui suis passionnée par d'autres aspects de la civilisation japonaise, je ne suis généralement pas séduite par leur littérature, en dehors de la poésie.
édit : Pour découvrir un certain état d'esprit japonais, j'ai bien aimé les enquêtes de Kaga Kyoichiro, personnage créé par Keigo Hagashino. Chaque enquête est aussi une plongée dans certains détails de la vie japonaise, mais... il y a davantage d'intrigue puisque ce sont des romans policiers.
Une fois de plus, je suis d'accord avec Lulu, j'ai dû lire La Papeterie Tsubaki pour le défi de l'an dernier ou le précédent et je ne me souviens que de ma déception. J'ai trouvé cette lecture insignifiante : je ne me souviens de rien. La littérature japonaise et moi, ça fait deux sauf Keigo Higashino et un petit roman japonais d'Aki Shimazaki qui me laisse un doux souvenir mais dont j'ai oublié le nom (je crois que ça parle d'Alzheimer ).
- Spoiler:
Oserai-je dire que j'ai apprécié ce roman respectueux envers la personne atteinte de la maladie ?
Oui, c'est ce titre. Un des rares japonais que j'ai appréciés.
- OudemiaBon génie
Un de mes premiers Agatha Christie, quand j'étais en 6e ! Je l'ai relu depuis, bien sûr : c'est très classique comme intrigue et construction, même si le cadre est très spécial.Eloah a écrit:*Ombre* a écrit:Que s'est-il passé ? Quelqu'un a affirmé que Marguerite Duras, c'est épouvantable ? Ou que la notice du Thermomix méritait le prochain Goncourt ?
Pour le défi 23 "archéologie", j'ai tenté de lire La Mort n'est pas une fin d'Agatha Christie ... mais ça m'est tombé des mains !! Quelqu'un l'a lu ?
- cavatineNiveau 9
Je l'avais déjà inclus.Oudemia a écrit:Les cordonniers, c’est bien connu, sont les plus mal chaussés : je m’aperçois que j’ai oublié dans la liste récapitulative mon CR du Chevalier d’Harmental, pourtant publié au bas de la page 33, qui va en 17. Un livre avec trois « a » dans le titre… Cavatine, pourras-tu le réintégrer ?
- j'ai moi-même failli oublier deux de mes propres comptes rendus dans le récapitulatif de février, si ça peut te rassurer ! -
- EloahExpert spécialisé
Oudemia a écrit:Un de mes premiers Agatha Christie, quand j'étais en 6e ! Je l'ai relu depuis, bien sûr : c'est très classique comme intrigue et construction, même si le cadre est très spécial.Eloah a écrit:*Ombre* a écrit:Que s'est-il passé ? Quelqu'un a affirmé que Marguerite Duras, c'est épouvantable ? Ou que la notice du Thermomix méritait le prochain Goncourt ?
Pour le défi 23 "archéologie", j'ai tenté de lire La Mort n'est pas une fin d'Agatha Christie ... mais ça m'est tombé des mains !! Quelqu'un l'a lu ?
Le cadre ne m'a pas gênée, même si j'ai rapidement pensé qu'il ne conviendrait pas pour cet item du défi. Non, ce qui m'a déplu c'est que les personnages tergiversent beaucoup .. trop ... Il faut 100 pages pour qu'une mort survienne, certes cela m'a semblé un peu long mais justifié. Sauf qu'après, ça cause, ça cause ... et ça n'avance guère. Je me demande si je n'ai pas été assez patiente, si j'ai eu le tort de le lire en ce début de semaine sachant que ce sont pour moi les pires jours de lecture car j'ai des journées très très chargées le lundi et le mardi. Bref, je me demande si je suis passée à côté et le fait que tu l'aies lu très jeune puis relu me laisse à penser que oui !
- Cléopatra2Guide spirituel
Celui qui se passe en Egypte antique? Je l'ai lu il y a longtemps. J'avais beaucoup aimé mais j'adore Agatha Christie.Eloah a écrit:*Ombre* a écrit:Que s'est-il passé ? Quelqu'un a affirmé que Marguerite Duras, c'est épouvantable ? Ou que la notice du Thermomix méritait le prochain Goncourt ?
Pour le défi 23 "archéologie", j'ai tenté de lire La Mort n'est pas une fin d'Agatha Christie ... mais ça m'est tombé des mains !! Quelqu'un l'a lu ?
Je suis très déçue, j'ai loupé le message visé par la modération et ne comprends pas les allusions!
- DanskaProphète
Tant qu'on est dans les déceptions, je finis péniblement le deuxième tome de la saga des Cazalet - je n'ai pas du tout accroché au premier, le deuxième est un peu plus intéressant, mais je ne suis pas sûre du tout de lire la suite. Beaucoup trop de personnages à mon goût, c'est impossible de s'attacher à tous en même temps, et je trouve la narration très décousue : on n'arrête pas de passer d'un personnage à l'autre, sans toujours très bien savoir où et quand on se situe par rapport aux autres, des débuts d'intrigues sont esquissés et jamais terminés, beaucoup d'éléments ne sont jamais expliqués (pas forcément centraux, mais par exemple, pourquoi Villy critique-t-elle autant sa fille ?) alors que l'auteur consacre des pages entières à décrire des vêtements ou des menus dont on pourrait se passer. Sa façon de citer des marques à tout bout de champ me saoule aussi (au bout d'un moment c'est bon, on a compris que les personnages portent des chemises Aertex et mangent des biscuits Marie) ; et, plus problématique encore, les membres de la famille Cazalet ne sont pas franchement sympathiques - pour ne pas dire que certains sont carrément antipathiques, Edward notamment.
Au moins les deux premiers tomes me permettent de valider le défi 24. So British ! et 3. Un livre avec un moyen de transport sur la couverture (avec l'avion sur la couverture du deuxième tome).
Un nouvel inscrit qui a posté un gros pavé commençant par "j'ai bien lu ce topic et ses réponses, et ça m'inspire cette réflexion..." suivi d'un truc qui n'avait rien à voir. En gros il voulait faire de la pub pour son projet de révolution de l'éducation et avait besoin de "collaborateurs". Passionnant, non ?
Au moins les deux premiers tomes me permettent de valider le défi 24. So British ! et 3. Un livre avec un moyen de transport sur la couverture (avec l'avion sur la couverture du deuxième tome).
Cléopatra2 a écrit:Je suis très déçue, j'ai loupé le message visé par la modération et ne comprends pas les allusions!
Un nouvel inscrit qui a posté un gros pavé commençant par "j'ai bien lu ce topic et ses réponses, et ça m'inspire cette réflexion..." suivi d'un truc qui n'avait rien à voir. En gros il voulait faire de la pub pour son projet de révolution de l'éducation et avait besoin de "collaborateurs". Passionnant, non ?
- Reine MargotDemi-dieu
*Ombre* a écrit:Et cela t'a plu, Reine ?
Ben justement c'est le prochain sur ma liste, j'ai hâte de finir Maya Angelou pour m'y mettre!
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- CarabasVénérable
Alors moi qui adore la Papeterie Tsubaki, je me suis terriblement ennuyée en lisant la librairie Morisaki. Il y a en ce moment une mode de ce type de romans mais tous ne se valent pas. Par ailleurs, je comprends qu'on soit insensible à leur charme.Oudemia a écrit:Ah, voilà, c'est La librairie Morisaki dont parle Caspard qui m'est tombée des mains à moi aussi !
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- RyuzakiNiveau 9
Défi 6, Déplacement : La constance du jardinier, John Le Carré. Quand sa femme Tessa meurt assassinée au Kenya, le diplomate britannique Justin Quayle doit fuir dans plusieurs pays et mène l'enquête pour savoir ce qui est arrivé. C'est un thriller assez prenant, qui aborde le sujet de l'industrie pharmaceutique et des scandales sanitaires auxquels elle a été mêlée. Ce n'est pas un livre très optimiste, l'auteur a une vision désabusée d'un monde dans lequel la justice triomphe rarement. J'ai bien aimé, même si c'est un peu déprimant et inquiétant, si on considère qu'il s'inspire de la réalité.
- nicole 86Expert spécialisé
Retour à Lemberg de Philippe Sands faisait partie de la catégorie "Urgent" de ma LAL (liste à lire, c'est différent de la PAL car je ne les possède pas nécessairement). Je le place dans le défi 2, un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun mais il a été publié en 2016, année bissextile donc défi 47, il prend son origine lorsque l'auteur est convié à une conférence à Lemberg donc défi 6, déplacement, l'auteur part à la recherche du passé de son grand-père maternel donc défi 13, ce dernier est peut-être celui qui convient le mieux mais je ne peux pas placer ailleurs le roman d'Antoine Wauters.
L'auteur est un avocat franco-britannique spécialisé en droit international, lors d'une conférence à Lviv (Lemberg) où il expose la notion de génocide de Raphael Lemkin et celle de crime contre l’humanité de Hersch Lauterpacht une étudiante lui suggère d'enquêter sur son grand-père, en effet les trois hommes sont juifs, ont vécu à Lemberg à la même époque et ont appris tardivement le sort tragique de leur famille. A ces trois hommes, l'auteur ajoutera le « Boucher de Pologne » Hans Frank qui est impliqué directement dans l'extermination de leurs parents.
Un "gros" livre qui alterne recherche généalogique personnelle, réflexion sur les notions juridiques de génocide et crime contre l'humanité à l’œuvre lors du procès de Nuremberg, un domaine qui m'était totalement inconnu et que j'ai trouvé intéressant et stimulant (malgré quelques longueurs et répétitions) et le récit historique des exactions de Hans Frank. Ce dernier bénéficie d'un éclairage inattendu puisque l'auteur est devenu l'ami de Niklas Franck, le fils de Hans.
Un livre inclassable et passionnant qui comporte des passages ardus, à la fois roman familial, essai juridique et étude historique que je pense compléter par Le père, un règlement de comptes de Niklas Frank.
Si vous avez envie d'en savoir davantage :
https://blogs.letemps.ch/dominique-de-la-barre/retour-a-lemberg/
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2018/01/23/lviv-lemberg-sands/
L'auteur est un avocat franco-britannique spécialisé en droit international, lors d'une conférence à Lviv (Lemberg) où il expose la notion de génocide de Raphael Lemkin et celle de crime contre l’humanité de Hersch Lauterpacht une étudiante lui suggère d'enquêter sur son grand-père, en effet les trois hommes sont juifs, ont vécu à Lemberg à la même époque et ont appris tardivement le sort tragique de leur famille. A ces trois hommes, l'auteur ajoutera le « Boucher de Pologne » Hans Frank qui est impliqué directement dans l'extermination de leurs parents.
Un "gros" livre qui alterne recherche généalogique personnelle, réflexion sur les notions juridiques de génocide et crime contre l'humanité à l’œuvre lors du procès de Nuremberg, un domaine qui m'était totalement inconnu et que j'ai trouvé intéressant et stimulant (malgré quelques longueurs et répétitions) et le récit historique des exactions de Hans Frank. Ce dernier bénéficie d'un éclairage inattendu puisque l'auteur est devenu l'ami de Niklas Franck, le fils de Hans.
Un livre inclassable et passionnant qui comporte des passages ardus, à la fois roman familial, essai juridique et étude historique que je pense compléter par Le père, un règlement de comptes de Niklas Frank.
Si vous avez envie d'en savoir davantage :
https://blogs.letemps.ch/dominique-de-la-barre/retour-a-lemberg/
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2018/01/23/lviv-lemberg-sands/
- AdrenFidèle du forum
Bonsoir à tous,
comme je l'avais acheté initialement suite à un de vos retours pour le défi "écrit par une historienne" avant que Sur la dalle ne m'arrive entre les mains, j'ai lu Anatomie de l'affiche rouge d'Annette Wieviorka. Après lecture, je pense qu'il peut convenir pour "Ombre et lumière" dans le sens où il sort de l'ombre les compagnons de Missak Manouchian, quand c'est habituellement lui qui prend toute la lumière. J'ai aimé la clarté du propos, l'historienne développe les portraits des hommes qui sont sur la célèbre affiche rouge et explique aussi les autres photos qui les accompagnent. Elle montre comment à partir de cet événement et jusqu'à la Panthéonisation du couple Manouchian par Emmanuel Macron, c'est un véritable mythe qui s'est construit.
comme je l'avais acheté initialement suite à un de vos retours pour le défi "écrit par une historienne" avant que Sur la dalle ne m'arrive entre les mains, j'ai lu Anatomie de l'affiche rouge d'Annette Wieviorka. Après lecture, je pense qu'il peut convenir pour "Ombre et lumière" dans le sens où il sort de l'ombre les compagnons de Missak Manouchian, quand c'est habituellement lui qui prend toute la lumière. J'ai aimé la clarté du propos, l'historienne développe les portraits des hommes qui sont sur la célèbre affiche rouge et explique aussi les autres photos qui les accompagnent. Elle montre comment à partir de cet événement et jusqu'à la Panthéonisation du couple Manouchian par Emmanuel Macron, c'est un véritable mythe qui s'est construit.
- Cléopatra2Guide spirituel
Je ne l'ai pas lu, mais j'ai écouté ce podcast, de Philipp Sands.nicole 86 a écrit:Retour à Lemberg de Philippe Sands faisait partie de la catégorie "Urgent" de ma LAL (liste à lire, c'est différent de la PAL car je ne les possède pas nécessairement). Je le place dans le défi 2, un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun mais il a été publié en 2016, année bissextile donc défi 47, il prend son origine lorsque l'auteur est convié à une conférence à Lemberg donc défi 6, déplacement, l'auteur part à la recherche du passé de son grand-père maternel donc défi 13, ce dernier est peut-être celui qui convient le mieux mais je ne peux pas placer ailleurs le roman d'Antoine Wauters.
L'auteur est un avocat franco-britannique spécialisé en droit international, lors d'une conférence à Lviv (Lemberg) où il expose la notion de génocide de Raphael Lemkin et celle de crime contre l’humanité de Hersch Lauterpacht une étudiante lui suggère d'enquêter sur son grand-père, en effet les trois hommes sont juifs, ont vécu à Lemberg à la même époque et ont appris tardivement le sort tragique de leur famille. A ces trois hommes, l'auteur ajoutera le « Boucher de Pologne » Hans Frank qui est impliqué directement dans l'extermination de leurs parents.
Un "gros" livre qui alterne recherche généalogique personnelle, réflexion sur les notions juridiques de génocide et crime contre l'humanité à l’œuvre lors du procès de Nuremberg, un domaine qui m'était totalement inconnu et que j'ai trouvé intéressant et stimulant (malgré quelques longueurs et répétitions) et le récit historique des exactions de Hans Frank. Ce dernier bénéficie d'un éclairage inattendu puisque l'auteur est devenu l'ami de Niklas Franck, le fils de Hans.
Un livre inclassable et passionnant qui comporte des passages ardus, à la fois roman familial, essai juridique et étude historique que je pense compléter par Le père, un règlement de comptes de Niklas Frank.
Si vous avez envie d'en savoir davantage :
https://blogs.letemps.ch/dominique-de-la-barre/retour-a-lemberg/
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2018/01/23/lviv-lemberg-sands/
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-filiere
- nicole 86Expert spécialisé
Merci Cléopatra2, le personnage recherché est évoqué dans le livre précédent.
- JennyMédiateur
Nicole : Ca fait un moment que je me dis que je dois le lire absolument.
- nicole 86Expert spécialisé
Jenny je pense que ce livre pourrait t'intéresser. Il faut accepter le souci d'exhaustivité de l'auteur et passer rapidement sur des détails anecdotiques.
- CasparProphète
Une fois que j'ai replongé dans l'univers de Barbara Pym j'ai du mal à en sortir donc...
32. Automne: Quatuor d'automne/Quartet in Autumn.
Il ne s'agit pas vraiment de la saison dans le titre, mais de l'automne de la vie.
Roman écrit au début des années 70 pendant la traversée du désert de Barbara Pym, et sorti en 1977, il était sur la shortlist du Booker Prize mais n'a pas obtenu le prix.
Si vous voulez des aventures palpitantes, passez votre chemin: les quatre membres du quatuor sont des employés de bureau (deux femmes et deux hommes) qui on atteint la soixantaine et dont on devine que leur travail n'est ni gratifiant, ni passionnant mais sa nature exacte n'est pas révélée. Les deux femmes partent à la retraite, ne sont pas remplacées et...voilà. Il y a quand même quelques péripéties mais comme toujours chez Barbara Pym, ce sont les personnages qui comptent, pas l'intrigue.
Réflexion sur la solitude, la vieillesse, la maladie et la mort (oui, c'est gai), on retrouve quand même l'humour des premiers romans en filigrane dans la description de certains personnages et une pincée de satire sociale. Les deux personnages féminins sont mieux dessinés et plus mémorables que les personnages masculins qui servent un peu de faire-valoir (je confonds toujours Norman et Edwin): Marcia, qui plonge peu à peu dans la folie, et Letty, la plus attachante, qui partage certains traits de caractère avec la romancière.
Toujours autant de plaisir à relire ce roman doux-amer, que j'aimais déjà à 20 ans (j'étais un jeune-vieux ).
26/50
32. Automne: Quatuor d'automne/Quartet in Autumn.
Il ne s'agit pas vraiment de la saison dans le titre, mais de l'automne de la vie.
Roman écrit au début des années 70 pendant la traversée du désert de Barbara Pym, et sorti en 1977, il était sur la shortlist du Booker Prize mais n'a pas obtenu le prix.
Si vous voulez des aventures palpitantes, passez votre chemin: les quatre membres du quatuor sont des employés de bureau (deux femmes et deux hommes) qui on atteint la soixantaine et dont on devine que leur travail n'est ni gratifiant, ni passionnant mais sa nature exacte n'est pas révélée. Les deux femmes partent à la retraite, ne sont pas remplacées et...voilà. Il y a quand même quelques péripéties mais comme toujours chez Barbara Pym, ce sont les personnages qui comptent, pas l'intrigue.
Réflexion sur la solitude, la vieillesse, la maladie et la mort (oui, c'est gai), on retrouve quand même l'humour des premiers romans en filigrane dans la description de certains personnages et une pincée de satire sociale. Les deux personnages féminins sont mieux dessinés et plus mémorables que les personnages masculins qui servent un peu de faire-valoir (je confonds toujours Norman et Edwin): Marcia, qui plonge peu à peu dans la folie, et Letty, la plus attachante, qui partage certains traits de caractère avec la romancière.
Toujours autant de plaisir à relire ce roman doux-amer, que j'aimais déjà à 20 ans (j'étais un jeune-vieux ).
26/50
- JennyMédiateur
nicole 86 a écrit:Jenny je pense que ce livre pourrait t'intéresser. Il faut accepter le souci d'exhaustivité de l'auteur et passer rapidement sur des détails anecdotiques.
Je n'en doute pas. Mais les livres s'amoncellent et les journées sont chargées.
Je vais déjà diminuer un peu la PAL. Merci pour le conseil.
- glucheNiveau 10
Je crois que le premier roman japonais que j'ai lu était Une Carte pour l'Enfer de Miyuki Miyabe et je garde le souvenir d'un policier palpitant! Même si j'aime bien aussi la lenteur, j'ai lu le mois dernier toute une pentalogie d'Aki Shimazaki, L'ombre du Chardon, dans l'espoir, un peu déçu d'en caser un maximum dans le défi*Ombre* a écrit:
édit : Pour découvrir un certain état d'esprit japonais, j'ai bien aimé les enquêtes de Kaga Kyoichiro, personnage créé par Keigo Hagashino. Chaque enquête est aussi une plongée dans certains détails de la vie japonaise, mais... il y a davantage d'intrigue puisque ce sont des romans policiers.
Contente que le roman t'ait plu , c'est une de mes lectures préférées de cette année.
Alors, j'essaie de me mettre un peu à jour: j'ai lu pas mal mais je ne prends pas le temps d’écrire des compte-rendus.
Pour le défi 2 Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun, j'ai lu Triste Tigre de Neige Sinno dont d'autres ont déjà parlé. L'histoire ne peut que toucher, évidemment. Malgré cela, je dois dire que le livre ne m'a pas plu particulièrement et son souvenir s'estompe déjà, sans que je cherche vraiment à savoir pourquoi.
Concernant le défi 3 Un livre avec un moyen de transport sur la couverture, j'ai lu Voyage en territoire inconnu de David Park, traduit de l'anglais irlandais par Cécile Arnaud qui a obtenu le prix de traduction 2023. Livre coup de cœur d'une libraire, c'est ce qui m'a décidée à l'acheter alors que le titre ne me disait rien. A quelques jours de Noël, une tempête de neige paralyse l'Irlande du Nord et la Grande-Bretagne. Tom entreprend un long voyage en voiture pour ramener à la maison son fils étudiant malade et coincé au loin. Passé et présent se mêlent lors des réflexions qui accompagnent ce voyage. Il est question de la relation père-fils, de la famille. Par petites touches, se dessine ce territoire inconnu de la paternité, de la parentalité avec ses joies et ses difficultés. J'ai trouvé ça très beau, simple et subtil, touchant mais sans effusion. Vraiment une belle découverte pour moi.
Je classe Lady Susan dans 5 Séduction. mais il pourrait convenir aussi pour "So British". Je ne connaissais pas du tout ce petit roman épistolaire de Jane Austen - dont je suis fan - et je dois dire qu'il m'a beaucoup plu. Alors certes, il n'a pas l'ampleur d'Orgueil et Préjugés et la fin est un peu bâclée: plus de lettres, l'histoire est bouclée en un bref récit. Néanmoins, j'ai bien aimé le personnage de Lady Susan qui a quelque chose de la marquise de Merteuil et dont on découvre les différents visages grâce aux lettres adressées à ceux qu'elle manipule comme à sa confidente. Je viens de le donner à lire à mes élèves d'ailleurs, sa brièveté le rendant accessible.
Autre belle découverte, La Lectrice disparue de Sigridur Hagalin Björnsdottir. Je le mets pour l'item 6 Déplacement (mais il peut convenir pour 9. Un "book about books" (livre parlant de livres, de lecture, de lecteurs, de bibliothèques ou de librairies...)) car l'un des héros, Einar, s'envole bien loin de son Islande natale pour retrouver sa soeur Edda qui a brusquement disparu quelques jours à peine après son accouchement. Le roman alterne entre passé et présent et fait parfois entendre la voix de la mère d'Einar même si la narration se fait principalement à la 3e personne. Et bien sûr il est question de lecture. Car Edda a été une lectrice effrénée avant d'abandonner les livres brutalement. Cela permet de développer une réflexion sur la lecture, la lecture dans le monde moderne, avec quelques accents dystopiques. Il y a surtout une vraie histoire qui débute avec les deux mères d'Einar et Edda, avec une belle galerie de personnages. Les relations entre les deux mères, entre le frère et la sœur, originales, suscitent l'intérêt et nourrissent une réflexion sur la tolérance, l’acceptation de l'autre dans son altérité. Alors certes, la fin m'a un peu déçue mais il est possible que les fins décevantes sont parfois préférables.
J'en ai lu d'autres mais j'arrête là pour aujourd'hui, d'autant plus que le hasard de l'ordre des items m'a permis de parler des livres que j'ai préférés dans mes dernières lectures . Il est d'ailleurs possible que je renonce à certains compte-rendus surtout si je trouve à la bibliothèque des livres de Barbara Pym , ayant un petit faible pour les livres "So british" .
- StephieNiveau 5
24e participation :
48. Faire la paix. Inexorable de Claire Favan : Un roman très fort sur ces enfants qui ne rentrent pas dans le moule et qui sont les victimes non seulement des choix de leurs parents mais aussi des autres enfants qui les maltraitent. Le parcours très dur d'une mère et d'un fils qui vont se déchirer presque jusqu'au bout, suite aux mauvais choix répétés du père.
48. Faire la paix. Inexorable de Claire Favan : Un roman très fort sur ces enfants qui ne rentrent pas dans le moule et qui sont les victimes non seulement des choix de leurs parents mais aussi des autres enfants qui les maltraitent. Le parcours très dur d'une mère et d'un fils qui vont se déchirer presque jusqu'au bout, suite aux mauvais choix répétés du père.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Quelques comptes-rendus en retard :
18. Accusé à tort. Sans feu ni lieu, Fred Vargas. Un des premiers policiers de Vargas, avant Adamsberg. Une ambiance vraiment particulière, plus de « fraîcheur » que dans le dernier tome de Vargas que j’ai lu ! Dès le début du roman, Clément, un jeune homme un peu simplet, se rend compte qu’il est victime d’une « machinerie » : il risque d’être accusé d’un crime qu’il n’a pas commis, et trouve refuge auprès d’une prostituée qui lui a servi de mère de substitution lorsqu’il était enfant. Celle-ci le met en relation avec un ancien policier, qui va l’aider et résoudre le mystère. Enquêteurs improbables et intrigue bien menée, c’est une lecture rapide! Si vous ne connaissez pas les premiers romans de Vargas, par contre, je vous conseille de ne pas commencer par celui-là, il vaut mieux faire la connaissance des personnages récurrents d’abord.
24. So British ! Elisabeth Jane Howard, All Change, Cazalet tome 5. Contente d’avoir lu les 5 tomes, mais franchement celui-ci écrit d’ailleurs 18 ans après le 4, même s’il reste d’une lecture distrayante, n’est pas réellement indispensable. Je ne dévoilerai rien de l’intrigue, mais dans ce tome-ci la façon de passer sans arrêt d’un personnage à l’autre donne parfois le tournis et fait qu’il devient difficile de s’attacher vraiment aux personnages nouveaux, et de s’intéresser aux enjeux qui souvent ne sont évoqués que superficiellement. Il y a aussi pas mal de personnages qui passent purement et simplement à la trappe (littéralement, pour Christopher !)…Bref : pas désagréable, mais si les premiers tomes avaient été dans ce goût-là je n’aurais pas lu toute la série !
29. Un livre qui concerne un auteur, une autrice ou un artiste ayant existé. Mary Dollinger, La seconde vie de Jane Austen. Un petit roman curieux, qui imagine une Jane Austen transplantée en France à notre époque. Le parti-pris est bizarre et pas toujours cohérent (par exemple Jane Austen écrit tous ses romans en français…Et ce sont les mêmes que ceux qu’elle a écrits en anglais…). Mais si on oublie de s’inquiéter de la logique on peut trouver un certain plaisir à la caricature du milieu littéraire parisien dans certains chapitres. Pour fans de Jane Austen exclusivement. Je précise que l’autrice, anglaise, écrit — elle aussi— en français.
9. Un "book about books" (livre parlant de livres, de lecture, de lecteurs, de bibliothèques ou de librairies...).The thirteenth tale, de Diane Setterfield. (Le treizième conte). Lu autrefois en français, et en VO cette-fois-ci. J’adore vraiment ce roman ! Je le place ici car les héroïnes sont d’une part une lectrice acharnée qui travaille dans une librairie de livres anciens avec son père, d’autre part une autrice célèbre et mystérieuse. Margaret Lea, la jeune libraire, qui vit dans l’amour de la littérature du XIXème siècle et n’a rien publié qu’une biographie des frères Landier (une transposition des Goncourt) , reçoit à sa grande surprise une lettre de Vida Winter, autrice célèbre et très populaire, lui enjoignant de la rencontrer pour écrire sa biographie. Or, Vida Winter est connue pour ne jamais livrer deux fois la même version de son passé aux différents journalistes qui l’interviewent… Pourquoi choisir une inconnue pour se dévoiler ? Comment être sûre qu’elle dira la vérité ? Margaret se décide à rencontrer Vida Winter pour en avoir le cœur net. Le récit alterne entre retranscription du récit de vie de l’autrice, et enquête sur le terrain. Les deux femmes et leur relation évoluent au cours du récit ; nous découvrons aussi peu à peu le secret de la discrète Margaret. L’intrigue est tortueuse mais pas trop, et on sent chez Diane Setterfield un goût pour le roman « à l’ancienne » (Jane Eyre est souvent mentionné) et pour les intrigues bien ficelées. Prenant et très agréable. Convient aussi très bien pour « trompeuses apparences ».
Me voilà à jour!
18. Accusé à tort. Sans feu ni lieu, Fred Vargas. Un des premiers policiers de Vargas, avant Adamsberg. Une ambiance vraiment particulière, plus de « fraîcheur » que dans le dernier tome de Vargas que j’ai lu ! Dès le début du roman, Clément, un jeune homme un peu simplet, se rend compte qu’il est victime d’une « machinerie » : il risque d’être accusé d’un crime qu’il n’a pas commis, et trouve refuge auprès d’une prostituée qui lui a servi de mère de substitution lorsqu’il était enfant. Celle-ci le met en relation avec un ancien policier, qui va l’aider et résoudre le mystère. Enquêteurs improbables et intrigue bien menée, c’est une lecture rapide! Si vous ne connaissez pas les premiers romans de Vargas, par contre, je vous conseille de ne pas commencer par celui-là, il vaut mieux faire la connaissance des personnages récurrents d’abord.
24. So British ! Elisabeth Jane Howard, All Change, Cazalet tome 5. Contente d’avoir lu les 5 tomes, mais franchement celui-ci écrit d’ailleurs 18 ans après le 4, même s’il reste d’une lecture distrayante, n’est pas réellement indispensable. Je ne dévoilerai rien de l’intrigue, mais dans ce tome-ci la façon de passer sans arrêt d’un personnage à l’autre donne parfois le tournis et fait qu’il devient difficile de s’attacher vraiment aux personnages nouveaux, et de s’intéresser aux enjeux qui souvent ne sont évoqués que superficiellement. Il y a aussi pas mal de personnages qui passent purement et simplement à la trappe (littéralement, pour Christopher !)…Bref : pas désagréable, mais si les premiers tomes avaient été dans ce goût-là je n’aurais pas lu toute la série !
29. Un livre qui concerne un auteur, une autrice ou un artiste ayant existé. Mary Dollinger, La seconde vie de Jane Austen. Un petit roman curieux, qui imagine une Jane Austen transplantée en France à notre époque. Le parti-pris est bizarre et pas toujours cohérent (par exemple Jane Austen écrit tous ses romans en français…Et ce sont les mêmes que ceux qu’elle a écrits en anglais…). Mais si on oublie de s’inquiéter de la logique on peut trouver un certain plaisir à la caricature du milieu littéraire parisien dans certains chapitres. Pour fans de Jane Austen exclusivement. Je précise que l’autrice, anglaise, écrit — elle aussi— en français.
9. Un "book about books" (livre parlant de livres, de lecture, de lecteurs, de bibliothèques ou de librairies...).The thirteenth tale, de Diane Setterfield. (Le treizième conte). Lu autrefois en français, et en VO cette-fois-ci. J’adore vraiment ce roman ! Je le place ici car les héroïnes sont d’une part une lectrice acharnée qui travaille dans une librairie de livres anciens avec son père, d’autre part une autrice célèbre et mystérieuse. Margaret Lea, la jeune libraire, qui vit dans l’amour de la littérature du XIXème siècle et n’a rien publié qu’une biographie des frères Landier (une transposition des Goncourt) , reçoit à sa grande surprise une lettre de Vida Winter, autrice célèbre et très populaire, lui enjoignant de la rencontrer pour écrire sa biographie. Or, Vida Winter est connue pour ne jamais livrer deux fois la même version de son passé aux différents journalistes qui l’interviewent… Pourquoi choisir une inconnue pour se dévoiler ? Comment être sûre qu’elle dira la vérité ? Margaret se décide à rencontrer Vida Winter pour en avoir le cœur net. Le récit alterne entre retranscription du récit de vie de l’autrice, et enquête sur le terrain. Les deux femmes et leur relation évoluent au cours du récit ; nous découvrons aussi peu à peu le secret de la discrète Margaret. L’intrigue est tortueuse mais pas trop, et on sent chez Diane Setterfield un goût pour le roman « à l’ancienne » (Jane Eyre est souvent mentionné) et pour les intrigues bien ficelées. Prenant et très agréable. Convient aussi très bien pour « trompeuses apparences ».
Me voilà à jour!
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- DanskaProphète
Écusette de Noireuil a écrit:Quelques comptes-rendus en retard :
24. So British ! Elisabeth Jane Howard, All Change, Cazalet tome 5. Contente d’avoir lu les 5 tomes, mais franchement celui-ci écrit d’ailleurs 18 ans après le 4, même s’il reste d’une lecture distrayante, n’est pas réellement indispensable. Je ne dévoilerai rien de l’intrigue, mais dans ce tome-ci la façon de passer sans arrêt d’un personnage à l’autre donne parfois le tournis et fait qu’il devient difficile de s’attacher vraiment aux personnages nouveaux, et de s’intéresser aux enjeux qui souvent ne sont évoqués que superficiellement.
C'est exactement ce que je pense des deux premiers tomes : trop de personnages, trop de points de vues, trop de passages d'un personnage à l'autre - dès qu'on commence à se laisser entraîner par un épisode, pouf ! on passe à tout autre chose. J'ai terminé le deuxième tome hier et j'arrête la série, je ne me suis pas assez attachée aux personnages pour avoir envie de continuer.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Tu fais bien car je trouvais que ça allait encore sur les premiers tomes, et ça ne fait que s'accélérer ensuite!
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- *Ombre*Grand sage
Décidément, les goûts et les couleurs... Pour ma part, je trouve cette famille très attachante. J'apprécie cette alternance entre des personnages fouillés, qui varie les points de vue, nuance les portraits, permet de comprendre les uns et les autres...
Je viens de terminer le tome 3, Confusion, que je placerai sans doute dans l'item Séduction, parce que ça dragouille dans tous les sens !
Je viens de terminer le tome 3, Confusion, que je placerai sans doute dans l'item Séduction, parce que ça dragouille dans tous les sens !
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