Nicole Belloubet, notre nouvelle (nouvelle) ministre

Petite surprise !
Je suis tombée sur l'existence d'un sommet en ligne international sur la confiance en soi et regardez !  

Spoiler:

J'ai oublié de donner la source :lien pour source

Ça donne vraiment envie de s'inscrire, quelle horreur.

Sommet en ligne ? Vont-ils limiter à 3 Go le flux de données pour leur conférence ?

ETO, tu m'as intriguée. Que met-on sous le terme de "licences inutiles" ?

Est-ce que les annonces actuelles de la ministre disent vraiment autre chose que le contenu du document qui avait fuité, présenté dans cet article : https://www.cafepedagogique.net/2024/03/28/ecoles-normales-du-xxie-siecle-un-projet-dont-ne-veulent-ni-les-universites-ni-les-syndicats/ ?

En dehors qu'on est passé de 1 400 € net en M1 à 900 € bruts...

Tugrec-µ a écrit:Est-ce que les annonces actuelles de la ministre disent vraiment autre chose que le contenu du document qui avait fuité, présenté dans cet article : https://www.cafepedagogique.net/2024/03/28/ecoles-normales-du-xxie-siecle-un-projet-dont-ne-veulent-ni-les-universites-ni-les-syndicats/ ?

En dehors qu'on est passé de 1 400 € net en M1 à 900 € bruts...

Ce n'est pas définitif, qui dit moins ?
Il faut faire des économies, il paraît.

Je ne vois pas non plus de mention des rémunérations pour les tuteurs : là aussi, il y a une certaine pénurie.

Enaeco a écrit:Je n'ai pas compris ton message.

Les maths ne sont pas avec les sciences mais avec les SHS ?

Voila le jeu de données :
Droit – sciences politiques 1,4
Economie, AES 2,5
Lettres, langues, sciences humaines 74,9 dont : Arts, lettres, sciences du langage 12,9           Langues 11,0          Sciences humaines et sociales 49,8
Sciences 13,7
S.T.A.P.S. 7,5

Pas tout à fait étonnant, il y a, en licence, plus d'étudiants en SHS qu'en Arts, lettres, sciences du langage et en langues réunis (les effectifs en licence d'histoire seuls doivent être supérieurs à l'effectif de toute la catégorie "arts, lettres, sciences du langage"). Au sein de cette catégorie, ce n'est donc que le reflet des effectifs en licence. Quant aux sciences, on connaît relativement bien le problème qui n'est pas lié à l'effectif en licence mais à la faiblesse de l'attractivité du métier de PE (salaires etc.) pour ceux qui sont engagés dans ces filières.

ipomee a écrit:ETO, tu m'as intriguée. Que met-on sous le terme de "licences inutiles" ?

Je n'en sais fichtrement rien. Je crois deviner qu'il s'agit de toutes les licences qui coûtent des sous, ont de faibles effectifs, ne mènent pas à enrichir la nation, et même pas à permettre de recruter des profs pour le premier et le second degré. Mais on va sans doute me dire que j'ai mauvais esprit, ce qui n'est pas faux.

Sibylle a écrit:Petite surprise !
Je suis tombée sur l'existence d'un sommet en ligne international sur la confiance en soi et regardez !  

Spoiler:

J'ai oublié de donner la source :lien pour source

Je n'irai pas plus loin....

ET SI CETTE SITUATION DE MANQUE DE CONFIANCE PRENAIENT FIN AUJOURD’HUI ?

N’est-il pas temps que tu te Priorises et de faire sortir en toi ses innombrables forces qui sommeillent pour que tu puisses t'affirmer librement ?

epekeina.tes.ousias a écrit:

ipomee a écrit:ETO, tu m'as intriguée. Que met-on sous le terme de "licences inutiles" ?

Je n'en sais fichtrement rien. Je crois deviner qu'il s'agit de toutes les licences qui coûtent des sous, ont de faibles effectifs, ne mènent pas à enrichir la nation, et même pas à permettre de recruter des profs pour le premier et le second degré. Mais on va sans doute me dire que j'ai mauvais esprit, ce qui n'est pas faux.

Merci pour la réponse. Et pour le mauvais esprit.

Les licences à faibles effectifs, sans insertion professionnelle ni débouchés en recherche "productive"?

#mauvais_esprit

lisa81 a écrit:

Sibylle a écrit:Petite surprise !
Je suis tombée sur l'existence d'un sommet en ligne international sur la confiance en soi et regardez !  

Spoiler:

J'ai oublié de donner la source :lien pour source

Je n'irai pas plus loin....

ET SI CETTE SITUATION DE MANQUE DE CONFIANCE PRENAIENT FIN AUJOURD’HUI ?

N’est-il pas temps que tu te Priorises et de faire sortir en toi ses innombrables forces qui sommeillent pour que tu puisses t'affirmer librement ?

Ouh la, oui, je n'avais pas du tout regardé le texte !...

Laotzi a écrit:

Enaeco a écrit:Je n'ai pas compris ton message.

Les maths ne sont pas avec les sciences mais avec les SHS ?

Voila le jeu de données :
Droit – sciences politiques 1,4
Economie, AES 2,5
Lettres, langues, sciences humaines 74,9 dont : Arts, lettres, sciences du langage 12,9           Langues 11,0          Sciences humaines et sociales 49,8
Sciences 13,7
S.T.A.P.S. 7,5

Pas tout à fait étonnant, il y a, en licence, plus d'étudiants en SHS qu'en Arts, lettres, sciences du langage et en langues réunis (les effectifs en licence d'histoire seuls doivent être supérieurs à l'effectif de toute la catégorie "arts, lettres, sciences du langage"). Au sein de cette catégorie, ce n'est donc que le reflet des effectifs en licence. Quant aux sciences, on connaît relativement bien le problème qui n'est pas lié à l'effectif en licence mais à la faiblesse de l'attractivité du métier de PE (salaires etc.) pour ceux qui sont engagés dans ces filières.

C'est sans doute un problème de flux d'orientation qui se forment avant, dès le choix des spé au lycée, avec une part de choix par défaut chez les élèves les plus faibles (et ce n'est pas une critique des disciplines concernées et de ceux qui les enseignent).

Jenny a écrit:

Enaeco a écrit:Financièrement, tu parles de M2 recherche. On touche combien en M2 recherche ?

Vu le nombre d'heures de cours, on peut travailler (et cumuler avec une bourse éventuellement) et c'est le cas de beaucoup d'étudiants.
900 euros par mois, sans aide parentale, on ne se loge pas dans certaines villes.

Avec des APL, 900 euros, ce sera royal , si on fait ses études à Limoges, à Châteauroux, voire à Orléans  (Logés à La Source).
Bref, ces jeunes pourront se consacrer seulement à leurs études.

Sur la région parisienne, c'est différent bien sûr.
Encore que je connais des jeunes qui en région parisienne, en étant originaires, sont restés chez papa-maman, quitte à faire du transport. Ils n'avaient pas à payer un logement. C'est le cas de la compagne de mon fils et ses copines, d'une petite ville près de Versailles. Bus, RER, métro, et fac au coeur de Paris.

Dans une petite ville ou une campagne profonde dans les régions, il faut le plus souvent se loger à la ville universitaire, le cadencement des transports n'est pas top...

Je suis sincèrement que ces 900 euros vont paraître une sacrée aubaine (au sens positif) pour beaucoup de jeunes provinciaux qui ont envie d'être enseignants.

Car, c'est mon seconde point, je connais encore des jeunes qui en ont envie, cela reste une voie de promotion sociale pour des familles dont les parents sont ouvriers ou dans le tertiaire de base.

Sur Néo, ça raisonne un peu comme chez les professions libérales ou les cadres sup : choisir d'être enseignant actuellement = déclassement.

Studio à Montpellier = 450€ minimum. Bordeaux = mon frère a acheté un appart pour sa fille, aucune location correcte, leur  remboursement d’emprunt est moins cher qu’un loyer. Beaucoup de villes de province sont très chères maintenant…900€ c’est vraiment ridicule. À peine le minimum vieillesse !

Honchamp a écrit:

Jenny a écrit:

Enaeco a écrit:Financièrement, tu parles de M2 recherche. On touche combien en M2 recherche ?

Vu le nombre d'heures de cours, on peut travailler (et cumuler avec une bourse éventuellement) et c'est le cas de beaucoup d'étudiants.
900 euros par mois, sans aide parentale, on ne se loge pas dans certaines villes.

Avec des APL, 900 euros, ce sera royal , si on fait ses études à Limoges, à Châteauroux, voire à Orléans  (Logés à La Source).
Bref, ces jeunes pourront se consacrer seulement à leurs études.

Seulement à leur métier tu veux dire. Ils auront réussi le concours, seront "élèves fonctionnaire" même s'ils ne seront qu'en pratique accompagnée.
Avant Sarkozy, quand on réussissait le concours après une licence (certes, il fallait y consacrer en général au moins une année de préparation), on était payé échelon 1. Et on pouvait (sauf peut-être déjà à Paris) se loger et vivre décemment.

Derrière cette question des rémunérations, il faut tenir compte des failles au vu desquelles il ne s'agit plus du tout de l'ancien système : “élèves fonctionnaire”, ce n'est pas “fonctionnaire stagiaire” (=année M2 = 1800€ brut) ; de même le “concours” à l'issue de L3 est un concours donnant accès à un master (par conséquent, il se passera très très probablement à l'échelle régionale) et non un concours d'accès à la fonction publique, même si l'on essaie de nous vendre les deux années comme “période de stagiérat ; le master ENSP (pour PE, et pour PEPS, PLP et CPE, mais je parie que ce sera à peu de choses près la même chose pour les certifiés) est un master professionnel dont l'obtention avec la réussite en stages fait partie des conditions de titularisation (sans le master obtenu alors que le concours l'est déjà, il n'y a pas de titularisation). Les comparaisons avec l'ancien système sont à mon avis, par avance, à contre sens. Ce n'est plus le schéma prépa concours / concours / stagiérat /titularisation ou reconduction ou licenciement : c'est un tout autre modèle, qui à la fois écarte le procédé des concours nationaux et régionalise le recrutement.

Honchamp a écrit:Avec des APL, 900 euros, ce sera royal , si on fait ses études à Limoges, à Châteauroux, voire à Orléans  (Logés à La Source).
Bref, ces jeunes pourront se consacrer seulement à leurs études.

Sur la région parisienne, c'est différent bien sûr.
Encore que je connais des jeunes qui en région parisienne, en étant originaires, sont restés chez papa-maman, quitte à faire du transport. Ils n'avaient pas à payer un logement. C'est le cas de la compagne de mon fils et ses copines, d'une petite ville près de Versailles. Bus, RER, métro, et fac au coeur de Paris.

C’est différent mais ils auront aussi 900 euros.
Dans mon lycée parisien, on a des stagiaires de M1 de province, elles n’ont pas eu de place dans l’inspe de leur région. Alors non, il ne suffit pas de dormir en banlieue un peu plus loin. L’une d’elle avait demandé Strasbourg.

C'est différent partout. Il y a aussi des départements pas spécialement riches, dont les étudiants auront bien des difficultés à partir pour aller s'installer jusqu'à la fac qui proposera ce type d'études — ne serait-ce que parce que c'est déjà le cas… En tout état de cause, il me semble évident que 900€ pour vivre près de son lieu d'étude (sans compter les déplacements pour stages) est nettement insuffisant : le non-dit c'est que c'est très suffisant quand les parents peuvent payer le complément. Par conséquent, c'est une caution de plus donnée aux inégalités que l'on constate déjà depuis un bon moment.

Oui, et bien c'est mieux d'avoir 900 euros en M1 que d'être obligé d'aller faire 10 h le WE chez intermarché ou Lidl pour 400 euros par mois.
Cela ne résoudra pas le problème des inégalités, mais ça limitera les dégats.
Visiblement, peu ici connaissent des étudiants qui calent en licence parce qu'ils n'en peuvent plus de vivoter entre bourses minables et boulot hyper mal payé.

Et , je me répète, il me semble qu'à 900 euros, on a des APL, non ?


Alors on peut rêver, se rappeler des élèves profs qui avaient réussi les IPES à la fac, des jeunes de l'école normale d'instits payés dès leur 1ère année post-bac, des élèves certifiés préparant un CAPET recrutés au BTS et payés pour cette 3ème année... Et les MI-SE? Je l'ai été , à mi-temps, 1 jour et demi par semaine. Et à plein temps, 3 jours par semaine.
C'étaient vraiment des moyens d'ascension sociale. Je pourrais vous donner des exemples à la pelle, sachant qu'une somme d'exemples n'établit pas une loi.
Je vomis les gens qui ont dézingué tout ça.

Mais que proposez vous ? On laisse des jeunes abandonner parce que 5 ans , c'est long à financer et sans visibilité ?

On EXIGE (le beau mot syndical , le SNES EXIGE depuis que je le connais) une rémunération élevée dès la 4ème année ? Dans un monde idéal, j'adhère, bien sûr. Mais retombons sur terre...

Bref, vous êtes ministre, contraint budgétairement, vous faites quoi ?

Honchamp : lire que 900 euros, c’est « royal » me choque.
Je connais des étudiants qui travaillent et qui ne veulent pas d’un contrat à 900 euros en établissement scolaire (ça existe déjà et les étudiants n’en veulent pas comme l’a dit ETO pour une autre académie) parce que ça ne leur permet pas de se loger même avec les APL, qui ne sont pas si importantes que ça. Garderont-ils leur bourse ?

Je remets un stage à 6h ou à 9h comme avant, recrutement niveau master si tu me demandes mon avis. Et des économies, on peut en faire ailleurs.

Jenny a écrit:Honchamp : lire que 900 euros, c’est « royal » me choque.
Je connais des étudiants qui travaillent et qui ne veulent pas d’un contrat à 900 euros en établissement scolaire (ça existe déjà et les étudiants n’en veulent pas comme l’a dit ETO pour une autre académie) parce que ça ne leur permet pas de se loger.

Je remets un stage à 6h ou à 9h comme avant, recrutement niveau master si tu me demandes mon avis.

Pour certains jeunes que je connais , 900 euros, ça sera bienvenu. "Royal" , c'était manière de dire que ça serait apprécié. Au regard, je le réitère des 400 euros en contrat étudiant chez Intermarché.

Où travaillent les jeunes que tu connais,et qui sont donc mieux payés qu'ils ne le seraient à 900 euros ?

Sur les APL en complément des 900 euros, personne pour me dire si c'est possible, ce que je pense , ou si cela ne marche pas ?

Par ailleurs, ETO, Edith, vous dites que les villes universitaires sont chères, etc, etc... Alors comment font les jeunes de milieu modeste qui y sont confrontés, ceux qui ne raccrochent pas les gants très vite ?

- 1er cas : les parents se saignent ? 900 euros soulageront les parents... (Certes, il faudra choisir entre les déclarer dans les revenus parentaux , ou émanciper fiscalement le jeune... calcul à faire chaque année)

- 2ème cas : les jeunes en bavent en faisant des boulots mal payés (Mac Do ? Inter et Lidl comme dans les petites villes de province ? ). Ils auront 900 euros, strictement pour étudier.

Bref, je ne comprends pas.

(A part le fait d'admettre, et c'est douloureux, qu'un élève prof ne vaut QUE 900 euros).

Ils travaillent le dimanche et la nuit, plus que 10h par semaine et à temps plein l'été.
Certains donnent des cours particuliers aussi, plus rémunérateurs que quelques heures en supermarché. Les APL passent à priori car ce sont les revenus de l’année précédente (excepté pour les étudiants qui travaillaient déjà beaucoup). En M2, ça ne passera plus.


Le problème, c'est que le budget étudiant a considérablement augmenté ces dernières années :

En 2023, le loyer national moyen dans le parc privé représente 570,69 euros contre 561,07 euros en 2022, soit une hausse de 1,72%. Le coût du logement est toujours considérablement plus élevé en région parisienne que dans le reste de la France, avec un loyer moyen de 820,04 euros et une hausse de 2,01% sur un an contre un loyer moyen hors région parisienne de 490,97 euros et une hausse de 1,56%.

https://ugc.production.linktr.ee/6cb125e2-d2c8-4342-8801-718a76591172_Enque-te-sur-le-cou-t-de-la-vie-e-tudiante-2023.pdf

Loyer moyen de 820 euros avec un revenu de 900 euros bruts et 200 euros d'APL, je ne sais pas comment on paye les transports, la nourriture, les factures...

Il y a, il me semble, un biais de raisonnement dans l'exposé de @Honchamp.
Annoncer que tou.te.s les étudiant.e.s à moyen de subsistance modeste signeraient des 2 mains pour avoir 900€ (brut)/mois, afin de poursuivre de façon sereine leur année et entendre, dans le projet en discussion sur la formation des PE, que ces étudiant.e.s là, en M1-ENSP professionnalisant, seront indemnisé.e.s à hauteur de 900€ (brut)/mois, pour de la pratique accompagnée, à raison de 1,5 jours/semaine (en plus de travail qu'il auront à abattre  relatif à ces missions), dans des établissements peut-être pas toujours enviables, il y a quand même une marche que, je pense, peu franchiront. Rajouter à cela, le fil à la patte pour 5 ans (quid des éventuels remboursements pour ceux-celles abandonnant ?), ce projet ne vend pas du rêve, si le but affiché est de rendre le métier attractif.
L'avenir me donnera peut-être tort, mais quand je vois dans mon U. de rattachement la désertion en Master Meef, le problème est bien autre que financier.
Les actualités tragiques dans le monde de l'éduc, depuis S. Paty, et la réalité de la pratique du métier, fait fuir une bonne partie des candidat.e.s potentiel.le.s, préférant passer des concours de la FP, pour des métiers bien mieux rémunérés et bien moins soumis à la violence du quotidien.

La plupart des étudiant.e.s que j'ai pu fréquenter, depuis une quinzaine d'années que j'exerce en ens. sup., en recherche d'un financement d'études ou tout simplement de vie, préfère suivre un Master professionnalisant (qui à l'heure actuelle est bien mieux rémunéré que ce propose Mme Belloubet).

+1.
Je crains que ça n'attire que des étudiants au niveau très fragile, qui n'ont pas les moyens de trouver facilement un travail ailleurs.
A vrai dire, en terme de communication, c'est aussi un désastre. Comment ne pas entendre qu'on va passer un concours pour travailler en dessous du SMIC ?

Jenny a écrit:+1.
Je crains que ça n'attire que des étudiants au niveau très fragile, qui n'ont pas les moyens de trouver facilement un travail ailleurs.
A vrai dire, en terme de communication, c'est aussi un désastre. Comment ne pas entendre qu'on va passer un concours pour travailler en dessous du SMIC ?

Ben tant, que du haut de la pyramide de décision, on pensera que le plus beau métier du monde est avant tout un sacerdoce pour lequel l'esprit de sacrifice est un élément déterminant, y'a pas raison de nous payer plus/mieux. Le denier du culte version EN, en sorte.
Autant préparer les séminaristes à la réalité