- eviradnus18Niveau 2
Les AP c'est bien. Mais les groupes de niveaux sont une arnaque. Le snalc a eu une fausse bonne idée. Le ministère l'a détournée en employant l'expression "groupes de niveaux" alors que cela aboutit à des "CLASSES" de niveaux! L'aide aux élèves peut se faire mais seulement en petit groupe de 12 maximum. Et que ce soit hétérogène, cela marche très bien.
Mais la mode d'Attal et consorts c'est de faire de la grosse communication sans tenir compte du réel, sans se préoccuper des conséquences sur la réalité de terrain et sur les usines à gaz, stupides, stériles et vaines que cela va créer. Tout cela ne peut que nous mettre en colère, quand bien même nous sommes patients et pacifiques d'ordinaire. En tout cas, en ce qui me concerne. Ici, tout ce fracas me consterne!
Mais la mode d'Attal et consorts c'est de faire de la grosse communication sans tenir compte du réel, sans se préoccuper des conséquences sur la réalité de terrain et sur les usines à gaz, stupides, stériles et vaines que cela va créer. Tout cela ne peut que nous mettre en colère, quand bien même nous sommes patients et pacifiques d'ordinaire. En tout cas, en ce qui me concerne. Ici, tout ce fracas me consterne!
- trompettemarineMonarque
epekeina.tes.ousias a écrit:https://www.lefigaro.fr/actualite-france/groupes-de-niveau-au-college-le-grand-retropedalage-du-gouvernement-20240307
Il sera possible, « à titre dérogatoire, sous la responsabilité des chefs d’établissement, de préserver des temps de mathématiques et de français en classe complète, sur des temps distribués dans l’année, peut-être avant les conseils de classe », explique le ministère. Une porte ouverte qui revient à abandonner la mesure, qui avait beaucoup séduit à droite.
Ah... quelqu'un a peur de ne plus avoir assez de PP ?
- lagoulueNiveau 8
*Ombre* a écrit:Je ne comprends rien.
On fait des groupes de besoin en géométrie.
On refait d'autres groupes de besoin sur les fractions.
Entre les deux, on a deux semaines en classe entière. On fait quoi, pendant ces deux semaines ? Du tricot ?
Ils ont essayé de penser un équivalent en français ? Je n'arrive même pas à imaginer ce que ça donnerait. Parce que "Toi, tu es mauvais sur les récits de chevalerie mais vachement meilleur sur les grandes découvertes", ça ne marche pas. Et en grammaire ? Ben comme c'est cumulatif, ça ne marche pas non plus.
Je suis catastrophée. Je ne comprends pas moi non plus comment on peut envisager ça en français.
- trompettemarineMonarque
Ils peuvent l'envisager... on ne le fera pas.
- MyrrhaNiveau 9
Thalie a écrit:J'éructe là car c'est le pire des deux mondes. Les 6e déjà en difficultés vont passer dans l'année par 3 à 4 profs de français différents, plus aucun suivi annuel, du temps perdu à connaître ces élèves qui vont aller et venir...mais pourquoi ??? Cela ressemble à un truc qui avait été imposé il y a quelques années dont j'ai oublié le nom. On perdait une heure de classe entière et les élèves étaient répartis en groupe de besoin (c'était le début des PPRE il me semble, vous vous souvenez) et ils changeaient tous les trimestres environ mais dans quel but au final ??? Comme si en 7 semaines, on faisait des miracles avec des élèves qui lisent moins de 80 mots en 6e.
Oui, c'est catastrophique... les élèves en difficulté vont être encore plus perdus.
*Ombre* a écrit:Je ne comprends rien.
On fait des groupes de besoin en géométrie.
On refait d'autres groupes de besoin sur les fractions.
Entre les deux, on a deux semaines en classe entière. On fait quoi, pendant ces deux semaines ? Du tricot ?
Ils ont essayé de penser un équivalent en français ? Je n'arrive même pas à imaginer ce que ça donnerait. Parce que "Toi, tu es mauvais sur les récits de chevalerie mais vachement meilleur sur les grandes découvertes", ça ne marche pas. Et en grammaire ? Ben comme c'est cumulatif, ça ne marche pas non plus.
J'imagine qu'ils pensent qu'on fait de la lecture pendant un mois, puis de l'écriture le mois suivant, et enfin une petite période de conjugaison...
- TFSFidèle du forum
Myrrha a écrit:Thalie a écrit:J'éructe là car c'est le pire des deux mondes. Les 6e déjà en difficultés vont passer dans l'année par 3 à 4 profs de français différents, plus aucun suivi annuel, du temps perdu à connaître ces élèves qui vont aller et venir...mais pourquoi ??? Cela ressemble à un truc qui avait été imposé il y a quelques années dont j'ai oublié le nom. On perdait une heure de classe entière et les élèves étaient répartis en groupe de besoin (c'était le début des PPRE il me semble, vous vous souvenez) et ils changeaient tous les trimestres environ mais dans quel but au final ??? Comme si en 7 semaines, on faisait des miracles avec des élèves qui lisent moins de 80 mots en 6e.
Oui, c'est catastrophique... les élèves en difficulté vont être encore plus perdus.*Ombre* a écrit:Je ne comprends rien.
On fait des groupes de besoin en géométrie.
On refait d'autres groupes de besoin sur les fractions.
Entre les deux, on a deux semaines en classe entière. On fait quoi, pendant ces deux semaines ? Du tricot ?
Ils ont essayé de penser un équivalent en français ? Je n'arrive même pas à imaginer ce que ça donnerait. Parce que "Toi, tu es mauvais sur les récits de chevalerie mais vachement meilleur sur les grandes découvertes", ça ne marche pas. Et en grammaire ? Ben comme c'est cumulatif, ça ne marche pas non plus.
J'imagine qu'ils pensent qu'on fait de la lecture pendant un mois, puis de l'écriture le mois suivant, et enfin une petite période de conjugaison...
Mais en Maths aussi on spirale et on brasse les notions et les types d'activité... ce qui est proposé est une absurdité sans nom..
À mon sens, la seule chose qui vaille, ce sont des dédoublements sur une ou deux heures menés par le professeur de la classe qui en défini les compositions et les objectifs selon les besoins et les compétences du moment: c'est la seule souplesse nécessaire !
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Myrrha a écrit:
J'imagine qu'ils pensent qu'on fait de la lecture pendant un mois, puis de l'écriture le mois suivant, et enfin une petite période de conjugaison...
C'est bien l'impression que ça donne: ils prennent des décisions en tenant compte de ce qu'ils pensent que font les enseignants de français et de maths... heureusement que ces derniers ne s'occupent que de former les jeunes générations dans deux disciplines fondamentales (une chose sans grande importance, tout bien considéré), et qu'ils ne construisent pas des ponts ou des centrales nucléaires.
- MyrrhaNiveau 9
Oui, ils n'ont aucune idée de notre métier, et ils sont persuadés du contraire.
Je me suis rendu compte de cela à propos de leur lubie de nous garder dans les établissements de 8h à 18h. Ils s'imaginent sans doute que notre seul travail est de corriger quelques copies, ce qui peut se faire en salle des profs sans doute. Ils sont persuadés qu'on réutilise nos cours d'année en année. Ou bien, s'ils pensent qu'on prépare un peu de nouveaux cours, quand même, de temps en temps, ils ne voient pas le problème à le faire au collège/lycée. Préparer des cours ? C'est quelque chose qui se fait avec un manuel sans doute, et un ordinateur, et c'est tout. Pas besoin d'un espace personnel, de notre bibliothèque personnelle à disposition...
Je me suis rendu compte de cela à propos de leur lubie de nous garder dans les établissements de 8h à 18h. Ils s'imaginent sans doute que notre seul travail est de corriger quelques copies, ce qui peut se faire en salle des profs sans doute. Ils sont persuadés qu'on réutilise nos cours d'année en année. Ou bien, s'ils pensent qu'on prépare un peu de nouveaux cours, quand même, de temps en temps, ils ne voient pas le problème à le faire au collège/lycée. Préparer des cours ? C'est quelque chose qui se fait avec un manuel sans doute, et un ordinateur, et c'est tout. Pas besoin d'un espace personnel, de notre bibliothèque personnelle à disposition...
- uneodysséeNeoprof expérimenté
TFS a écrit:Myrrha a écrit:Thalie a écrit:J'éructe là car c'est le pire des deux mondes. Les 6e déjà en difficultés vont passer dans l'année par 3 à 4 profs de français différents, plus aucun suivi annuel, du temps perdu à connaître ces élèves qui vont aller et venir...mais pourquoi ??? Cela ressemble à un truc qui avait été imposé il y a quelques années dont j'ai oublié le nom. On perdait une heure de classe entière et les élèves étaient répartis en groupe de besoin (c'était le début des PPRE il me semble, vous vous souvenez) et ils changeaient tous les trimestres environ mais dans quel but au final ??? Comme si en 7 semaines, on faisait des miracles avec des élèves qui lisent moins de 80 mots en 6e.
Oui, c'est catastrophique... les élèves en difficulté vont être encore plus perdus.*Ombre* a écrit:Je ne comprends rien.
On fait des groupes de besoin en géométrie.
On refait d'autres groupes de besoin sur les fractions.
Entre les deux, on a deux semaines en classe entière. On fait quoi, pendant ces deux semaines ? Du tricot ?
Ils ont essayé de penser un équivalent en français ? Je n'arrive même pas à imaginer ce que ça donnerait. Parce que "Toi, tu es mauvais sur les récits de chevalerie mais vachement meilleur sur les grandes découvertes", ça ne marche pas. Et en grammaire ? Ben comme c'est cumulatif, ça ne marche pas non plus.
J'imagine qu'ils pensent qu'on fait de la lecture pendant un mois, puis de l'écriture le mois suivant, et enfin une petite période de conjugaison...
Mais en Maths aussi on spirale et on brasse les notions et les types d'activité... ce qui est proposé est une absurdité sans nom..
À mon sens, la seule chose qui vaille, ce sont des dédoublements sur une ou deux heures menés par le professeur de la classe qui en défini les compositions et les objectifs selon les besoins et les compétences du moment: c'est la seule souplesse nécessaire !
Entièrement d’accord. De mon temps on avait ça en 2de et 1re (L en tout cas), et ça s’appelait des modules…
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Myrrha a écrit:Oui, ils n'ont aucune idée de notre métier, et ils sont persuadés du contraire.
Je me suis rendu compte de cela à propos de leur lubie de nous garder dans les établissements de 8h à 18h. Ils s'imaginent sans doute que notre seul travail est de corriger quelques copies, ce qui peut se faire en salle des profs sans doute. Ils sont persuadés qu'on réutilise nos cours d'année en année. Ou bien, s'ils pensent qu'on prépare un peu de nouveaux cours, quand même, de temps en temps, ils ne voient pas le problème à le faire au collège/lycée. Préparer des cours ? C'est quelque chose qui se fait avec un manuel sans doute, et un ordinateur, et c'est tout. Pas besoin d'un espace personnel, de notre bibliothèque personnelle à disposition...
Je crois que c’est vrai aussi… à moins qu’ils ne souhaitent pas savoir ce qu’est notre métier. Imaginer que la principale compétence des enseignant·es est de suivre un manuel clé en main, ça arrange bien les recrutements et les finances aussi.
- EnaecoVénérable
Ils sont sûrement beaucoup à ne pas l'ignorer.
Mais ça occupe la scène médiatique (parce que la population, elle, ne se pose pas vraiment la question).
On donne l'impression de faire quelque chose, de sortir une idée, on en discute, on essaye de montrer qu'on se bat pour améliorer l EN. Puis l'idée tombe aux oubliettes parce que vient à la fois le temps de la mise en oeuvre qui s'avère impossible et celui du changement de ministre pour lancer une nouvelle idée.
Si cette idée voit le jour autrement que par le choix des établissements (donc qui bricoleront un truc pour faire semblant d'être dans l'esprit), elle sera abandonnée avant même de l'étendre aux niveaux 4eme et 3eme
Mais ça occupe la scène médiatique (parce que la population, elle, ne se pose pas vraiment la question).
On donne l'impression de faire quelque chose, de sortir une idée, on en discute, on essaye de montrer qu'on se bat pour améliorer l EN. Puis l'idée tombe aux oubliettes parce que vient à la fois le temps de la mise en oeuvre qui s'avère impossible et celui du changement de ministre pour lancer une nouvelle idée.
Si cette idée voit le jour autrement que par le choix des établissements (donc qui bricoleront un truc pour faire semblant d'être dans l'esprit), elle sera abandonnée avant même de l'étendre aux niveaux 4eme et 3eme
- Ajonc35Sage
En même temps, heureusement que l'on peut recycler les cours, car j'ai vu, avec les années, une inflation d'autres tâches soit du fait du ministère, soit du cde, soit des collègues eux- mêmes. Et comme nos élèves dont moins autonomes, moins impliqués, plus absents,... il faut les pister en permanence ce qui est épuisant.uneodyssée a écrit:Myrrha a écrit:Oui, ils n'ont aucune idée de notre métier, et ils sont persuadés du contraire.
Je me suis rendu compte de cela à propos de leur lubie de nous garder dans les établissements de 8h à 18h. Ils s'imaginent sans doute que notre seul travail est de corriger quelques copies, ce qui peut se faire en salle des profs sans doute. Ils sont persuadés qu'on réutilise nos cours d'année en année. Ou bien, s'ils pensent qu'on prépare un peu de nouveaux cours, quand même, de temps en temps, ils ne voient pas le problème à le faire au collège/lycée. Préparer des cours ? C'est quelque chose qui se fait avec un manuel sans doute, et un ordinateur, et c'est tout. Pas besoin d'un espace personnel, de notre bibliothèque personnelle à disposition...
Je crois que c’est vrai aussi… à moins qu’ils ne souhaitent pas savoir ce qu’est notre métier. Imaginer que la principale compétence des enseignant·es est de suivre un manuel clé en main, ça arrange bien les recrutements et les finances aussi.
Et je ne parle pas des évaluations de plus en plus indigestes ( les conseils occupent parfois plus de place que les écrits sur une copie)
Enfin, je devrais parler au passé, je n'y suis plus.
Ps. Quand je dis recycler, il ne s'agit pas de reprendre le cours sans, éventuellement, ajuster, mais pas tout jeter non plus ou presque.
- Ajonc35Sage
En même temps, heureusement que l'on peut recycler les cours, car j'ai vu, avec les années, une inflation d'autres tâches soit du fait du ministère, soit du cde, soit des collègues eux- mêmes. Et comme nos élèves sont moins autonomes, moins impliqués, plus absents,... il faut les pister en permanence ce qui est épuisant.uneodyssée a écrit:Myrrha a écrit:Oui, ils n'ont aucune idée de notre métier, et ils sont persuadés du contraire.
Je me suis rendu compte de cela à propos de leur lubie de nous garder dans les établissements de 8h à 18h. Ils s'imaginent sans doute que notre seul travail est de corriger quelques copies, ce qui peut se faire en salle des profs sans doute. Ils sont persuadés qu'on réutilise nos cours d'année en année. Ou bien, s'ils pensent qu'on prépare un peu de nouveaux cours, quand même, de temps en temps, ils ne voient pas le problème à le faire au collège/lycée. Préparer des cours ? C'est quelque chose qui se fait avec un manuel sans doute, et un ordinateur, et c'est tout. Pas besoin d'un espace personnel, de notre bibliothèque personnelle à disposition...
Je crois que c’est vrai aussi… à moins qu’ils ne souhaitent pas savoir ce qu’est notre métier. Imaginer que la principale compétence des enseignant·es est de suivre un manuel clé en main, ça arrange bien les recrutements et les finances aussi.
Et je ne parle pas des évaluations de plus en plus indigestes ( les conseils occupent parfois plus de place que les écrits sur une copie)
Enfin, je devrais parler au passé, je n'y suis plus.
Ps. Quand je dis recycler, il ne s'agit pas de reprendre le cours sans, éventuellement, ajuster, mais pas tout jeter non plus ou presque.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Nan, mais les enseignants travaillent trop, hein ! Donc toute stratégie qui réduit la charge de travail de l'enseignant sans réduire l'apprentissage des élèves est pertinente et prioritaire. C'est une question de santé au travail. Réutiliser les cours des années précédentes en fait évidemment partie. Il faut arrêter de s'excuser de l'utiliser.
Il y a un tel sentiment de culpabilité par rapport à la charge de travail que l'éthos professionnel nous pousse à sur-travailler, à être dans le surrégime. C'est de la maltraitance au travail intériorisée. Il faut lutter contre.
Revendiquons notre expertise et notre efficience. Mon objectif personnel est de travailler 32 heures par semaines quand je suis en présence des élèves. C'est déjà beaucoup.
Il y a un tel sentiment de culpabilité par rapport à la charge de travail que l'éthos professionnel nous pousse à sur-travailler, à être dans le surrégime. C'est de la maltraitance au travail intériorisée. Il faut lutter contre.
Revendiquons notre expertise et notre efficience. Mon objectif personnel est de travailler 32 heures par semaines quand je suis en présence des élèves. C'est déjà beaucoup.
- Clecle78Bon génie
Tout à fait d'accord avec ça. Je voyais les collègues, déjà au bord du burn out, toujours vouloir en faire plus. Personnellement j'ai beaucoup réutilisé quand c'était possible et ça ne voulait pas dire que je ne travaillais pas, loin de là.
- farfallaEmpereur
C’est aux élèves de travailler… on doit leur apporter un bon support, c’est certain. On s’adapte, on modifie, on améliore nos documents. Mais des fois j’ai l’impression que certains de mes collègues oublient que c’est aux élèves de travailler…
_________________
"Si nada nos salva de la muerte, al menos que el amor nos salve de la vida" Pablo Neruda
"Yo lloré porque no tenía zapatos hasta que vi un niño que no tenía pies." Oswaldo Guayasamin
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Oui, heureusement qu’on peut réutiliser et recycler… mais il faudrait aussi que les autres aient à l’esprit que ça ne supprime pas du tout le travail de préparation : quand les programmes changent tous les ans ou presque ; quand la classe est très différente de celle de l’année précédente (par exemple beaucoup plus faible dans tel ou tel domaine) ; quand ça n’a pas fonctionné et qu’on refuse de persévérer dans l’échec ; quand on s’aperçoit qu’on pourrait sûrement faire autrement et mieux (parfois justement pour se donner moins de travail : mais ça en demande davantage au début !) ; et même quand on reprend exactement son cours… mais qu’on ne le redécouvre pas juste après avoir fait l’appel en classe et qu’on prend quelques minutes pour se le remettre en tête ! et j’en oublie sans doute.
Ce mythe selon lequel au bout de quelques années tu n’as plus de cours à préparer nous fait beaucoup de tort.
Ce mythe selon lequel au bout de quelques années tu n’as plus de cours à préparer nous fait beaucoup de tort.
- gemshornNiveau 10
uneodyssée a écrit:
Je crois que c’est vrai aussi… à moins qu’ils ne souhaitent pas savoir ce qu’est notre métier. Imaginer que la principale compétence des enseignant·es est de suivre un manuel clé en main, ça arrange bien les recrutements et les finances aussi.
Et pour les professeurs de matières qui ne disposent pas de manuels (matières artistiques, EPS et autres), la tâche est plus aisée encore, n'est-ce pas : ils n'ont tout simplement pas à préparer de cours (ben oui, puisqu'il n'y a pas de manuels. D'ailleurs, y a-t-il seulement un programme dans ces matières-là ?).
Au train où vont les choses, d'ici peu de toute façon, les séquences arriveront fraîchement pondues du ministère sous forme de capsules vidéos que les "élèves professeurs" seront chargés de diffuser devant des
- PrezboGrand Maître
farfalla a écrit:C’est aux élèves de travailler… on doit leur apporter un bon support, c’est certain. On s’adapte, on modifie, on améliore nos documents. Mais des fois j’ai l’impression que certains de mes collègues oublient que c’est aux élèves de travailler…
Même pas. A vrai dire, je pense que notre travail n'est pas d'améliorer sans fin nos documents. C'est un piège chronophage et très peu efficace.
- HimpyExpert spécialisé
gemshorn a écrit:uneodyssée a écrit:
Je crois que c’est vrai aussi… à moins qu’ils ne souhaitent pas savoir ce qu’est notre métier. Imaginer que la principale compétence des enseignant·es est de suivre un manuel clé en main, ça arrange bien les recrutements et les finances aussi.
Et pour les professeurs de matières qui ne disposent pas de manuels (matières artistiques, EPS et autres), la tâche est plus aisée encore, n'est-ce pas : ils n'ont tout simplement pas à préparer de cours (ben oui, puisqu'il n'y a pas de manuels. D'ailleurs, y a-t-il seulement un programme dans ces matières-là ?).
Au train où vont les choses, d'ici peu de toute façon, les séquences arriveront fraîchement pondues du ministère sous forme de capsules vidéos que les "élèves professeurs" seront chargés de diffuser devant desclassesgroupes de besoin tout en surveillant les élèves d'un coin de l'oeil afin de vérifier qu'il n'y a pas trop de "débordements". Après visionnage, mise en place de petits travaux en îlots bonifiés pour occuper le temps jusqu'au repas de midi. Puis, au cours de la digestion post prandiale, des activités "d'éveil" (théâtre, histoire de l'art) favoriseront l'émergence d'une élite scolaire telle que souhaitée par l'actuel "locataire de l'Elysée".
Sans rire.... On me l'a souvent demandé, et pas seulement des personnes hors EN, des collègues aussi... Oui oui... Si nous avions un programme en Arts.
Ça plus mon statut de TZR... Je vous laisse imaginer....
- poutouNiveau 10
Mon CDE se dit maintenant que nous pourrons argumenter de notre autonomie pour faire plusieurs heures en classe entière par semaine et 1h ou 1h30 en groupes (façon AP, avec des élèves de nos classes). Changement de discours radical de son côté. Espérons que cela passe!
- henrietteMédiateur
C'est ce que prévoit mon CDE aussi.poutou a écrit:Mon CDE se dit maintenant que nous pourrons argumenter de notre autonomie pour faire plusieurs heures en classe entière par semaine et 1h ou 1h30 en groupes (façon AP, avec des élèves de nos classes). Changement de discours radical de son côté. Espérons que cela passe!
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Est-ce que ce ne serait pas ce que la DHG permet de financer ?
- henrietteMédiateur
Ben oui. Et sans nécessiter la création de nouveaux postes en lettres et en maths, en plus.beaverforever a écrit:Est-ce que ce ne serait pas ce que la DHG permet de financer ?
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Ah ben ça alors ! C'est totalement surprenant, quand même ! Qui aurait pu prédire ?henriette a écrit:Ben oui. Et sans nécessiter la création de nouveaux postes en lettres et en maths, en plus.beaverforever a écrit:Est-ce que ce ne serait pas ce que la DHG permet de financer ?
- henrietteMédiateur
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
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