- henrietteMédiateur
J'ai pensé la même chose. Et venant de ceux qui ont osé récupérer l'acronyme CNR pour leur programme, rien de surprenant : aucune vergogne.
- nonoHabitué du forum
Oui, tout comme le "chef-d'œuvre" en CAP ou en BAC PRO. Exécuté (bâclé) avec peu de moyens et peu de temps.
Mais la référence au compagnonnage "claque".
Des bouffons !
Mais la référence au compagnonnage "claque".
Des bouffons !
_________________
Prof en LP
- JacqGuide spirituel
Tout cela dure tant que cela dure.
Au LP Blanquer 2 nous a pondu le "Chef-d’œuvre" qui n'était qu'un gaspillage d'heures avec un titre ronflant rappelant le compagnonnage (introduit d'ailleurs brutalement dans le programme d'histoire comme un progrès merveilleux dans le monde du travail). Tout cela se termine maintenant, en bac pro, par un "projet" obligatoire, comme si les collègues de pro (avec des collègues de matières générales) n'avaient jamais fait de "projets" avec leurs élèves (mais ce Chef-d’œuvre demeure encore en CAP, où il consomme encore un nombre astronomique d'heures).
Tout ce qui demeure du chef-d’œuvre en Bac pro c'est un "Grand oral" (ça ne vous dit rien ?).
Bon, le Grand oral, c'est permanent avec Macron, mais au bout d'un moment, ça lasse un peu ! Non ?
Au LP Blanquer 2 nous a pondu le "Chef-d’œuvre" qui n'était qu'un gaspillage d'heures avec un titre ronflant rappelant le compagnonnage (introduit d'ailleurs brutalement dans le programme d'histoire comme un progrès merveilleux dans le monde du travail). Tout cela se termine maintenant, en bac pro, par un "projet" obligatoire, comme si les collègues de pro (avec des collègues de matières générales) n'avaient jamais fait de "projets" avec leurs élèves (mais ce Chef-d’œuvre demeure encore en CAP, où il consomme encore un nombre astronomique d'heures).
Tout ce qui demeure du chef-d’œuvre en Bac pro c'est un "Grand oral" (ça ne vous dit rien ?).
Bon, le Grand oral, c'est permanent avec Macron, mais au bout d'un moment, ça lasse un peu ! Non ?
- PrezboGrand Maître
elsassfrei a écrit:Je me demande si l'appellation même de ce dispositif n'est pas déjà une agression contre les classes prépas (les CPGE, les vraies).
C'est une honte d'appeler un tel dispositif "prépa", car à part une catastrophe de plus, cela ne semble rien préparer de sérieux.
C'est une remarque que je me suis faite en voyant le projet : peut-être que je vais enfin l'avoir, ce poste en classes prépas.
(Est-ce qu'ils ont prévu la pondération ?)
- MaroussiaHabitué du forum
j'ai ouvert ce fil en pensant y trouver des informations sur les CPGE "classiques", sans remarquer le terme "lycée".
Effectivement, comment entretenir la confusion ...
Effectivement, comment entretenir la confusion ...
- BenjiNiveau 1
La bonne nouvelle: tous les profs qui rêvent depuis des années d'enseigner en "classe prépa", et bien vous voilà exaucés
En dehors de cela, une question essentielle, quid des effectifs? Parce que si c'est pour réunir 25 mômes venant de collèges différents qui ont réussi la performance de ne pas avoir leur brevet, je souhaite bon courage à leurs enseignants. Lors de mes années collège, les élèves non-admis au brevet cumulaient souvent avec de sacrés problèmes comportementaux; tous les réunir dans la même salle de classe, et leur demander de passer une année de plus les fesses vissées à une chaise de 8h à 17h, ... Je pense qu'il y a moyen de bien se marrer.
En dehors de cela, une question essentielle, quid des effectifs? Parce que si c'est pour réunir 25 mômes venant de collèges différents qui ont réussi la performance de ne pas avoir leur brevet, je souhaite bon courage à leurs enseignants. Lors de mes années collège, les élèves non-admis au brevet cumulaient souvent avec de sacrés problèmes comportementaux; tous les réunir dans la même salle de classe, et leur demander de passer une année de plus les fesses vissées à une chaise de 8h à 17h, ... Je pense qu'il y a moyen de bien se marrer.
- Ajonc35Sage
Comme l'a fit Jacq, de la communication. Et ça marche... En fait, si l'Ecole ne " marche" pas, c'est la faute à qui?nono a écrit:Oui, tout comme le "chef-d'œuvre" en CAP ou en BAC PRO. Exécuté (bâclé) avec peu de moyens et peu de temps.
Mais la référence au compagnonnage "claque".
Des bouffons !
Même quand on est avertis, vigilants, on se fait prendre au piège. Alors quand on ne l'est pas.
Prepa lycée, grand oral, soutien, chef d'oeuvre etc. ne sont que bouffonnerie ( dans le sens bouffon du roi) et surtout permettent de poursuivre la dégringolade...
Mes petits- enfants la subissent déjà.
Quand Gabriel Attal a communiqué sur l'école , tout le monde, ou presque a applaudi, y compris M Ajonc et grosses, grosses discussions.
Ma belle- fille et ma fille, investies dans leurs écoles, ont plus peur que la moyenne. Et surtout ma fille, petite école de campagne où tout le monde discute ( un maire très soucieux, une équipe très stable), les informations vont vite et sont vite décryptées.
- somacNiveau 7
Jacq a écrit:Volonté du Prince, affichage public, débrouillez-vous ensuite.
Dommage pour les élèves.
Ce qui importe, ce sont les élections !
Exactement !
En décembre, G. Attal annonce le "choc des savoirs" : "Le brevet deviendra obligatoire pour passer directement en 2de : les élèves qui n’auront pas le brevet seront scolarisés en "prépa-lycée" pendant un an."
Ca semble répondre aux attentes de ceux qui en ont assez que les gamins passent en Seconde même s'ils n'ont pas le Brevet. Ca semble permettre de "réhausser le niveau d'exigence et d'ambition".
Un très joli nom par dessus : "prépa-lycée".
Et hop le tour est joué, le peuple est convaincu.
Nous on est vaincus.
https://www.education.gouv.fr/choc-des-savoirs-une-mobilisation-generale-pour-elever-le-niveau-de-notre-ecole-380226. Axe 3
- EdithWGrand sage
Prezbo a écrit:elsassfrei a écrit:Je me demande si l'appellation même de ce dispositif n'est pas déjà une agression contre les classes prépas (les CPGE, les vraies).
C'est une honte d'appeler un tel dispositif "prépa", car à part une catastrophe de plus, cela ne semble rien préparer de sérieux.
C'est une remarque que je me suis faite en voyant le projet : peut-être que je vais enfin l'avoir, ce poste en classes prépas.
(Est-ce qu'ils ont prévu la pondération ?)
On a bien la troisième prépa-métiers qui ne semble pas poser de problème (pour son appellation tout du moins, pour les élèves, c’est très variable ). Est-ce que l’actualité autour du tri des élèves, des CPGE qui ferment ou pas, etc, ne nous rend pas plus sensibles à un terme assez anodin?
- zigmag17Guide spirituel
EdithW a écrit:Prezbo a écrit:elsassfrei a écrit:Je me demande si l'appellation même de ce dispositif n'est pas déjà une agression contre les classes prépas (les CPGE, les vraies).
C'est une honte d'appeler un tel dispositif "prépa", car à part une catastrophe de plus, cela ne semble rien préparer de sérieux.
C'est une remarque que je me suis faite en voyant le projet : peut-être que je vais enfin l'avoir, ce poste en classes prépas.
(Est-ce qu'ils ont prévu la pondération ?)
On a bien la troisième prépa-métiers qui ne semble pas poser de problème (pour son appellation tout du moins, pour les élèves, c’est très variable ). Est-ce que l’actualité autour du tri des élèves, des CPGE qui ferment ou pas, etc, ne nous rend pas plus sensibles à un terme assez anodin?
Je trouve que c'est tout sauf anodin. C'est utiliser des termes qui normalement s'appliquent à des formations ou des savoir-faire prestigieux ( "prépa ", " chef-d'oeuvre ") à des formations basiques ou des savoir-faire qui n'existent pas. Nos élèves ne préparent pas des concours dans de Grandes Ecoles ni ne deviendront Compagnons.
Je ressens cela comme un ridicule assumé et revendiqué de la part du ministère envers nos élèves et notre travail et je le vis comme un mépris absolu.
- nonoHabitué du forum
+1000zigmag17 a écrit:EdithW a écrit:Prezbo a écrit:elsassfrei a écrit:Je me demande si l'appellation même de ce dispositif n'est pas déjà une agression contre les classes prépas (les CPGE, les vraies).
C'est une honte d'appeler un tel dispositif "prépa", car à part une catastrophe de plus, cela ne semble rien préparer de sérieux.
C'est une remarque que je me suis faite en voyant le projet : peut-être que je vais enfin l'avoir, ce poste en classes prépas.
(Est-ce qu'ils ont prévu la pondération ?)
On a bien la troisième prépa-métiers qui ne semble pas poser de problème (pour son appellation tout du moins, pour les élèves, c’est très variable ). Est-ce que l’actualité autour du tri des élèves, des CPGE qui ferment ou pas, etc, ne nous rend pas plus sensibles à un terme assez anodin?
Je trouve que c'est tout sauf anodin. C'est utiliser des termes qui normalement s'appliquent à des formations ou des savoir-faire prestigieux ( "prépa ", " chef-d'oeuvre ") à des formations basiques ou des savoir-faire qui n'existent pas. Nos élèves ne préparent pas des concours dans de Grandes Ecoles ni ne deviendront Compagnons.
Je ressens cela comme un ridicule assumé et revendiqué de la part du ministère envers nos élèves et notre travail et je le vis comme un mépris absolu.
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Prof en LP
- zigmag17Guide spirituel
J'ajoute que dans ce contexte l'appellation "prépa-métiers" ne m'a jamais choquée car il s'agit bien pour les élèves de se préparer à un futur métier.
Mais "prépa-lycée" faut pas exagérer.
Mais "prépa-lycée" faut pas exagérer.
- ProtonExpert
Il existe des prépas pour tout aujourd'hui ...
- JennyMédiateur
Au moins, les familles ne risquent pas de confondre.
- JacqGuide spirituel
somac a écrit:Jacq a écrit:Volonté du Prince, affichage public, débrouillez-vous ensuite.
Dommage pour les élèves.
Ce qui importe, ce sont les élections !
Exactement !
En décembre, G. Attal annonce le "choc des savoirs" : "Le brevet deviendra obligatoire pour passer directement en 2de : les élèves qui n’auront pas le brevet seront scolarisés en "prépa-lycée" pendant un an."
Ca semble répondre aux attentes de ceux qui en ont assez que les gamins passent en Seconde même s'ils n'ont pas le Brevet. Ca semble permettre de "rehausser le niveau d'exigence et d'ambition".
Un très joli nom par dessus : "prépa-lycée".
[...]
Une supposée exigence des savoirs acquis... mais dans la réalité ? C'est du "en même temps", une fois de plus. On exigerait un certain niveau, acquis ou non acquis, le brevet serait alors la garantie de ce niveau exigé... C'est du "en même temps" car on exigerait le brevet pour aller en seconde, mais on passe en seconde sans l'avoir, mais une seconde particulière où on n'a pas les mêmes enseignements qu'en seconde générale et pas les mêmes qu'en seconde pro...
Et lorsque je vois arriver dans mes secondes (pro, certes) le niveau de ceux qui ont obtenu le Brevet, on se pose aussi des questions.
Nous verrons, mais le risque c'est bien la classe poubelle (ce qui est dégueulasse pour les élèves) avec le risque que ce soit aussi la classe dont personne (enseignant) ne voudra. Est-ce que cela va remplacer les secondes F2O ? Mais en seconde F2O il y a des élèves qui ont obtenu leur brevet, ce sont simplement les recalés de l'orientation. Et qui va dispenser les 4h d'orientation ? Ce souci des heures consacrées à l'orientation se pose aussi en 3 Prépa métiers (donc on en vient à la suite), mais les 3PMET sont souvent dans des LP ou des Lycée Polyvalents. Et là ?
Derrière ces effets d'annonces, beaucoup d'incertitudes.
Nous pouvons adhérer à l'idée de "tu n'as pas le brevet", c'est que "tu n'as pas le niveau pour entrer en seconde", ok... Mais qu'avons-nous fait avant ?
Demeure pour moi la question : avons-nous besoin du Brevet pour passer en seconde pro ou en CAP ?
EdithW a écrit:Prezbo a écrit:elsassfrei a écrit:Je me demande si l'appellation même de ce dispositif n'est pas déjà une agression contre les classes prépas (les CPGE, les vraies).
C'est une honte d'appeler un tel dispositif "prépa", car à part une catastrophe de plus, cela ne semble rien préparer de sérieux.
C'est une remarque que je me suis faite en voyant le projet : peut-être que je vais enfin l'avoir, ce poste en classes prépas.
(Est-ce qu'ils ont prévu la pondération ?)
On a bien la troisième prépa-métiers qui ne semble pas poser de problème (pour son appellation tout du moins, pour les élèves, c’est très variable ). Est-ce que l’actualité autour du tri des élèves, des CPGE qui ferment ou pas, etc, ne nous rend pas plus sensibles à un terme assez anodin?
Nous avons discuté du sujet des 3 Prépa Métiers sur Néo. Ces classes peuvent être une véritable opportunité et une chance pour des élèves qui ont besoin de sortir du collège "classique" et ont besoin ou souhaitent s'orienter en formation professionnelle (LP, lycée agricole, apprentissage...) comme une classe poubelle déversoir pour certain collèges. Ce qui joue aussi c'est le fait que la classe soit dans un LP ou lycée polyvalent où les filières sont attractives, dans ce cas ce sont des sas d'entrée dans les classes à fort taux de pression... dans les LP où les filières ne sont pas attractives, cela peut être un dépotoir.
Dans ma ville, 5 lycées (publics et privés), 3 avec des 3e Prépa (dans le public, comme le privé). Pour deux de ces lycées (je ne peux me prononcer pour le 3e, pas d'info) ces classes sont recherchées par des parents qui y voient à juste titre une chance pour leurs enfants, chance d'une pédagogie plus adaptée au niveau de leur enfant et une chance pour ensuite ou venir dans les filières pro du lycée en question ou pour aller dans la "voie professionnelle". Nous sommes presque, souvent, dans une stratégie de contournement d'AFFELNET (ce qui pose d'ailleurs quelques soucis, notamment vis à vis d'élèves qui sont restés en 3e "classique" et qui veulent ensuite s'orienter en pro). Donc des parents très impliqués (il suffit de voir le plein des réunions parents-profs). Mais je sais, comme nous l'avons vu sur Néo à propos de ces classes, que ce n'est pas représentatif de toutes les 3e Prépa Pro (métiers).
- Hermione0908Modérateur
Avec mes collègues de SEGPA nous nous interrogeons pour le devenir de ces élèves de 3e SEGPA orientés en bac pro, qui passent le DNB pro, qui parfois l'obtiennent, parfois non. On en a tous les ans. Que va-t-il advenir d'eux ? On va leur refuser l'entrée en 2nde pro et leur faire refaire une année de 3e ? Et en SEGPA, le redoublement n'existe pas.
Mais comme le disent mes collègues de SEGPA désabusées qui se défoncent pour amener leurs élèves au meilleur d'eux-mêmes : "Nos élèves et nous, tout le monde s'en fout."
Mais comme le disent mes collègues de SEGPA désabusées qui se défoncent pour amener leurs élèves au meilleur d'eux-mêmes : "Nos élèves et nous, tout le monde s'en fout."
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Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- JennyMédiateur
Hermione0908 a écrit:Mais comme le disent mes collègues de SEGPA désabusées qui se défoncent pour amener leurs élèves au meilleur d'eux-mêmes : "Nos élèves et nous, tout le monde s'en fout."
C'est ça...
- JacqGuide spirituel
Hermione0908 a écrit:Avec mes collègues de SEGPA nous nous interrogeons pour le devenir de ces élèves de 3e SEGPA orientés en bac pro, qui passent le DNB pro, qui parfois l'obtiennent, parfois non. On en a tous les ans. Que va-t-il advenir d'eux ? On va leur refuser l'entrée en 2nde pro et leur faire refaire une année de 3e ? Et en SEGPA, le redoublement n'existe pas.
Mais comme le disent mes collègues de SEGPA désabusées qui se défoncent pour amener leurs élèves au meilleur d'eux-mêmes : "Nos élèves et nous, tout le monde s'en fout."
Vous avez tout à fait raison, en amont, de vous inquiéter, comme nous (LP) nous nous inquiétons en aval. Nous avons la même interrogation.
Je profite de ton message pour vous remercier, les collègues qui interviennent en SEGPA pour le formidable travail que vous effectuez pour ces élèves. On en mesure le résultat en LP, merci pour nous ou plutôt pour vos élèves !
Mais, comme tu le dis, "tout le monde" (ou plutôt : l'opinion publique) "s'en fout". Alors que nous (LP) on se fout qu'ils aient ou non leur brevet pour les accueillir en CAP ou en bac pro. L'essentiel c'est que vous en avez fait des élèves travailleurs et désireux de réussir en dépassant toutes leurs difficultés.
- SisypheHabitué du forum
Dans mon académie, seuls deux lycée ouvriraient une classe de prépa lycée. Soit entre 50 et 60 places pour toute l'académie (c'est ce que nous a dit mon CDE en conseil pédagogique mais c'est tellement énorme que je ne me résous pas à utiliser l'indicatif). La moyenne au DNB de nos élèves de secondes actuellement est de 9/20 et nous avons 7 classes de secondes . Autrement dit, il est évident qu'il n'y aura pas de place pour tous ceux qui échouent au brevet. De nombreux élèves de mon lycée entrent en seconde GT en raison d'un manque de place au LP qu'ils avaient demandé. Je ne vous l'apprends pas, on ferme des sections de LP à tour de bras. Alors comment résoudre cette équation ? Je prédis un taux record de réussite au DNB 2024.
- LaotziSage
La prépa lycée reste en "expérimentation" à raison d'une par département environ pour la rentrée 2024, uniquement sur volontariat des élèves (familles).
Ce n'est qu'à la session 2025 que le brevet sera obligatoire pour rentrer en lycée si la réforme est adoptée et publiée d'ici là (et donc les "prépa lycée" devraient ouvrir plus largement).
Ce n'est qu'à la session 2025 que le brevet sera obligatoire pour rentrer en lycée si la réforme est adoptée et publiée d'ici là (et donc les "prépa lycée" devraient ouvrir plus largement).
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- JacqGuide spirituel
Sisyphe a écrit:Dans mon académie, seuls deux lycée ouvriraient une classe de prépa lycée. Soit entre 50 et 60 places pour toute l'académie (c'est ce que nous a dit mon CDE en conseil pédagogique mais c'est tellement énorme que je ne me résous pas à utiliser l'indicatif). La moyenne au DNB de nos élèves de secondes actuellement est de 9/20 et nous avons 7 classes de secondes . Autrement dit, il est évident qu'il n'y aura pas de place pour tous ceux qui échouent au brevet. De nombreux élèves de mon lycée entrent en seconde GT en raison d'un manque de place au LP qu'ils avaient demandé. Je ne vous l'apprends pas, on ferme des sections de LP à tour de bras. Alors comment résoudre cette équation ? Je prédis un taux record de réussite au DNB 2024.
Même inquiétude que toi, mais dans le même temps une nuance.
Dans mon LP on a ouvert trois sections à 15, on déborde de partout (plus assez de salles). Les situations sont vraiment différentes selon les lieux et les établissements. Dans mon département, aucune fermeture.
Mais aussi les questions sur cette supposée seconde. Dans un vaste département, que faire de ces supposées ouvertures de classe de seconde prépa lycée... on ouvre ou ajoute des places dans les internats pour accueillir ces élèves ?
Je prédis un taux d'échec monumental à cette idée.
- fanetteFidèle du forum
Une classe de remise à niveau pour des élèves qui n'ont aucune appétence pour l'enseignement professionnel, et qui souhaitent une 2nde GT, sans en avoir le niveau, cela pourrait être une bonne idée. Mettre dans cette classe des élèves qui n'en peuvent plus des enseignements abstraits et qui iront en 2nde pro ensuite, c'est irresponsable !
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L'école nuit gravement à l'obscurantisme !
- frimoussette77Guide spirituel
Ils ont le CFG, c'est peut-être suffisant ?Hermione0908 a écrit:Avec mes collègues de SEGPA nous nous interrogeons pour le devenir de ces élèves de 3e SEGPA orientés en bac pro, qui passent le DNB pro, qui parfois l'obtiennent, parfois non. On en a tous les ans. Que va-t-il advenir d'eux ? On va leur refuser l'entrée en 2nde pro et leur faire refaire une année de 3e ? Et en SEGPA, le redoublement n'existe pas.
Mais comme le disent mes collègues de SEGPA désabusées qui se défoncent pour amener leurs élèves au meilleur d'eux-mêmes : "Nos élèves et nous, tout le monde s'en fout."
- Ajonc35Sage
Ne prédis rien, Jacq. Je suis attentive à ce qui se passe en collège depuis toujours, mais encore plus depuis cette rentrée 2023.Jacq a écrit:Sisyphe a écrit:Dans mon académie, seuls deux lycée ouvriraient une classe de prépa lycée. Soit entre 50 et 60 places pour toute l'académie (c'est ce que nous a dit mon CDE en conseil pédagogique mais c'est tellement énorme que je ne me résous pas à utiliser l'indicatif). La moyenne au DNB de nos élèves de secondes actuellement est de 9/20 et nous avons 7 classes de secondes . Autrement dit, il est évident qu'il n'y aura pas de place pour tous ceux qui échouent au brevet. De nombreux élèves de mon lycée entrent en seconde GT en raison d'un manque de place au LP qu'ils avaient demandé. Je ne vous l'apprends pas, on ferme des sections de LP à tour de bras. Alors comment résoudre cette équation ? Je prédis un taux record de réussite au DNB 2024.
Même inquiétude que toi, mais dans le même temps une nuance.
Dans mon LP on a ouvert trois sections à 15, on déborde de partout (plus assez de salles). Les situations sont vraiment différentes selon les lieux et les établissements. Dans mon département, aucune fermeture.
Mais aussi les questions sur cette supposée seconde. Dans un vaste département, que faire de ces supposées ouvertures de classe de seconde prépa lycée... on ouvre ou ajoute des places dans les internats pour accueillir ces élèves ?
Je prédis un taux d'échec monumental à cette idée.
Ma petite- fille connaît l'heure d'approfondissement ( mais pas de soutien dans l'edt). Au passage, c'est une heure d'approndissement qu'elle n'aime pas ( elle me dit qu'elle n'y fait rien. Elle me dit...) alors que c'est son enseignant habituel et qu'elle aime bien ses autres cours.
Ben.... Le système soutien/approfondissement mis en place au détriment de heures de technologie, meurt à peine né. Une idee-nourrisson .
- alprechac2Expert
Sisyphe a écrit:Dans mon académie, seuls deux lycée ouvriraient une classe de prépa lycée. Soit entre 50 et 60 places pour toute l'académie (c'est ce que nous a dit mon CDE en conseil pédagogique mais c'est tellement énorme que je ne me résous pas à utiliser l'indicatif). La moyenne au DNB de nos élèves de secondes actuellement est de 9/20 et nous avons 7 classes de secondes . Autrement dit, il est évident qu'il n'y aura pas de place pour tous ceux qui échouent au brevet. De nombreux élèves de mon lycée entrent en seconde GT en raison d'un manque de place au LP qu'ils avaient demandé. Je ne vous l'apprends pas, on ferme des sections de LP à tour de bras. Alors comment résoudre cette équation ? Je prédis un taux record de réussite au DNB 2024.
Dans notre académie, la rectrice a annoncé aux syndicats en CSA une seule classe pour tout notre département. Ce que dit, @Sisyphe, ne m'étonne donc pas.
Si on enlève le fumeux contrôle continu via les compétences, je en suis pas sûre que plus de 50 % des élèves aient le DNB chez nous (même avec les notes de l'année).
Je vois déjà la pression sur les enseignants pour augmenter leurs notes, à l'image de ce que connaissent les collègues de lycée, je pense.
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Habillez vos petits ! Mise à jour 18/04/2022 :
https://www.neoprofs.org/t120915-vd-fille-6-mois-9-ans-sm-pb-maj-18-04-2022#4574437
- LaotziSage
Je répète, mais le DNB ne sera obligatoire qu'à la rentrée 2025 avec un déploiement probablement plus important des classes "prépa lycées" (sauf changement d'orientation de la politique ministérielle d'ici là). Le déploiement de ces classes à la rentrée 2024 ne présage à mon avis rien du taux de réussite du DNB pour la session qui vient.
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