- Fab72Niveau 5
D'accord avec Prezbo, pas tout compris, moi...Prezbo a écrit:Jenny a écrit:Les autres vont dans une seconde classique ou dans la formation qu’ils avaient obtenu.
Ils intègrent ensuite une seconde : « A l'issue de la classe préparatoire à la classe de seconde, les élèves poursuivent en 2025-2026 leur scolarité dans la formation et l'établissement dans lesquels ils avaient initialement été admis ».
Les 20 heures sont détaillées dans le tableau.
Mais qui peut être intéressé dans ces conditions ? C'est redoubler un an pour finalement aller là où on serait allé si on n'avait pas redoublé ?
- lene75Prophète
Laotzi a écrit:lene75 a écrit:Ça sent encore le truc conçu par les élites parisiennes. Si ce n'est pas proposé dans tous les établissements ou presque, je vois mal comment ça pourra fonctionner : des élèves de 15 ans, qui plus est déjà en délicatesse avec l'école, ne vont pas faire 300 000 km seuls pour se rendre dans un établissement inaccessible depuis chez eux en transports en commun.
J'ai un neveu en seconde "avenir". On avait très très peur de la classe poubelle. En réalité c'est miraculeux : personne n'aurait parié un kopeck qu'il irait un jour à l'école avec le sourire et s’investirait. Il avait besoin de concret. Mais je vois mal sur quoi c'est censé déboucher : on lui propose à nouveau le bac pro dans lequel il était déjà admis, pour lequel il est doué puisqu'il est tombé dans la marmite depuis tout petit, mais que son père refuse qu'il fasse parce que c'est son métier et qu'il est bien placé pour savoir que c'est un métier sans avenir. Il était déjà admis aussi dans un bac pro qui le motive et qui a l'aval de son père... mais où il ne peut pas aller pour des raisons de distance. Je ne vois pas trop ce qui pourra lui être proposé de plus. Le lycée qui a la formation qu'il veut ne va pas se rapprocher miraculeusement. Peut-être qu'à Paris intra-muros il y a suffisamment d'établissements divers pour ne pas tout proposer dans chaque, mais dès qu'on s'éloigne, les économies d'échelle consistant à spécialiser les établissements par formation font que les choix d’orientation des élèves se font par défaut en fonction de ce qui est proposé à proximité. On le voit déjà avec les spécialités.
Ça n'est pas viable de croire qu'on va pouvoir envoyer des élèves en échec scolaire au bout du monde sans mettre en place les transports idoines, ce qui ne sera jamais fait pour une poignée d'élèves en difficulté.
C'est une "expérimentation" (classe pilote) pour la rentrée 2024-2025 sur la base du volontariat ("intéressés par le dispositif"). Elle a vocation à être généralisée à la rentrée 2025 mais cela dépendra d'un autre décret.
Ça veut dire qu'on va avoir des moyens pour avoir dans chaque établissement ou presque une classe pour une poignée d'élèves alors qu'on rogne sur tout ? Je n'entends pas ça derrière le mot "généralisation".
- LaotziSage
lene75 a écrit:Laotzi a écrit:lene75 a écrit:Ça sent encore le truc conçu par les élites parisiennes. Si ce n'est pas proposé dans tous les établissements ou presque, je vois mal comment ça pourra fonctionner : des élèves de 15 ans, qui plus est déjà en délicatesse avec l'école, ne vont pas faire 300 000 km seuls pour se rendre dans un établissement inaccessible depuis chez eux en transports en commun.
J'ai un neveu en seconde "avenir". On avait très très peur de la classe poubelle. En réalité c'est miraculeux : personne n'aurait parié un kopeck qu'il irait un jour à l'école avec le sourire et s’investirait. Il avait besoin de concret. Mais je vois mal sur quoi c'est censé déboucher : on lui propose à nouveau le bac pro dans lequel il était déjà admis, pour lequel il est doué puisqu'il est tombé dans la marmite depuis tout petit, mais que son père refuse qu'il fasse parce que c'est son métier et qu'il est bien placé pour savoir que c'est un métier sans avenir. Il était déjà admis aussi dans un bac pro qui le motive et qui a l'aval de son père... mais où il ne peut pas aller pour des raisons de distance. Je ne vois pas trop ce qui pourra lui être proposé de plus. Le lycée qui a la formation qu'il veut ne va pas se rapprocher miraculeusement. Peut-être qu'à Paris intra-muros il y a suffisamment d'établissements divers pour ne pas tout proposer dans chaque, mais dès qu'on s'éloigne, les économies d'échelle consistant à spécialiser les établissements par formation font que les choix d’orientation des élèves se font par défaut en fonction de ce qui est proposé à proximité. On le voit déjà avec les spécialités.
Ça n'est pas viable de croire qu'on va pouvoir envoyer des élèves en échec scolaire au bout du monde sans mettre en place les transports idoines, ce qui ne sera jamais fait pour une poignée d'élèves en difficulté.
C'est une "expérimentation" (classe pilote) pour la rentrée 2024-2025 sur la base du volontariat ("intéressés par le dispositif"). Elle a vocation à être généralisée à la rentrée 2025 mais cela dépendra d'un autre décret.
Ça veut dire qu'on va avoir des moyens pour avoir dans chaque établissement ou presque une classe pour une poignée d'élèves alors qu'on rogne sur tout ? Je n'entends pas ça derrière le mot "généralisation".
Grâce au "choc des savoirs", le niveau va monter en flèche, tous les élèves auront donc le brevet. Problème réglé
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- JennyMédiateur
On ne sera pas à une classe par établissement. Ça repose sur le volontariat, il y aura peu d’élèves concernés et je suppose que ça va venir remplacer des dispositifs existants type actions de démobilisation post-3e.
Ou alors on l'imposerait aux élèves sans le DNB et on remonterait le niveau du DNB. Ce n'est pas fait à mon avis...
Ou alors on l'imposerait aux élèves sans le DNB et on remonterait le niveau du DNB. Ce n'est pas fait à mon avis...
- lene75Prophète
Jenny a écrit:On ne sera pas à une classe par établissement. Ça repose sur le volontariat, il y aura peu d’élèves concernés et je suppose que ça va venir remplacer des dispositifs existants type actions de démobilisation post-3e.
Ce ne sera donc accessible qu'à une minorité des élèves potentiellement volontaires, ceux qui habitent à proximité d'un établissement le proposant. Ce n'est donc encore une fois que de l'affichage.
- ProvençalLeGauloisExpert
A la rentrée 2024, c'est en experimentation, sur un seul lycée par département et donc sur volontariat.
A la rentrée 2025, c'est censé être généralisé pour les élèves ratant le brevet et ne pouvant plus être acceptés en 2nd pro ou gt.
A la rentrée 2025, c'est censé être généralisé pour les élèves ratant le brevet et ne pouvant plus être acceptés en 2nd pro ou gt.
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N'empêche que je suis une légende.
Perceval
- JennyMédiateur
Lene : Plus que le système actuel ? On n'a pas pu ouvrir de place pour eux dans mon secteur cette année... On verra bien.
J'ai surtout des doutes sur les effectifs et sur la question des enseignants qui interviendront dans ces classes. Si c'est pour envoyer le dernier prof arrivé sans formation devant une classe à 35 d'élèves en difficulté, ce sera un flop.
J'ai surtout des doutes sur les effectifs et sur la question des enseignants qui interviendront dans ces classes. Si c'est pour envoyer le dernier prof arrivé sans formation devant une classe à 35 d'élèves en difficulté, ce sera un flop.
- somacNiveau 7
joebar69 a écrit:@Prezbo : Pour moi la fin de phrase (graissée par mes soins) dans cet extrait : "Cette classe préparatoire à la classe de seconde est accessible aux élèves admis dans une classe du cycle de détermination des voies générale et technologique ou de seconde professionnelle n'ayant pas obtenu le diplôme national du brevet l'année scolaire précédente et qui sont intéressés par ce dispositif.", signe la mort, avant même son existence, de ce bidule.
Oui.
Ce n'est que de la communication politique.
Pour faire croire qu'on revenait à l'époque où les gamins qui n'avaient pas le niveau ou pas le diplôme ne passaient pas dans le niveau supérieur.
G. Attal a parlé fin décembre de "remettre de l'exigence".
Si on sonde les gens autour de nous (hors EN) je suis sûre qu'ils croient que désormais les élèves n'ayant pas le brevet redoublent... ou vont tous dans des classes spéciales ("prépa lycée) avant de repasser le brevet.
- PrezboGrand Maître
ProvençalLeGaulois a écrit:A la rentrée 2024, c'est en experimentation, sur un seul lycée par département et donc sur volontariat.
A la rentrée 2025, c'est censé être généralisé pour les élèves ratant le brevet et ne pouvant plus être acceptés en 2nd pro ou gt.
Si j'étais cynique (heureusement que ça ne m'arrive jamais), je dirais donc qu'on prévoit une expérimentation dans des conditions foireuses avant de la généraliser de toute façon quels que seront les résultats.
- profdoctoujoursNiveau 6
Mais c'est ridicule, même pour une expérimentation. Quels élèves vont avoir envie de se lancer là-dedans volontairement, tout ça pour obtenir l'affectation qu'ils auraient eu de toute façon ? Possible que les parents en poussent certains, mais le peu que ça intéressera seront rebutés par les transports et le temps de trajet, s'il n'y a qu'un seul lycée par département. J'ai dû mal à voir comment ils vont remplir ces prépas lycée...
- JennyMédiateur
Des élèves qui ont eu une 2nde GT sans l'affectation, des élèves qui ont une place en CFA sans avoir trouvé de patron ?
Je pense aussi qu'on les laissera changer d'affectation si l'année est concluante.
Je pense aussi qu'on les laissera changer d'affectation si l'année est concluante.
- HélipsProphète
Enfin soyons réalistes, Lene a raison : tu as 15 ans, tu es en délicatesse scolaire et tu habites à Houdan, et le lycée du département est à Vélizy, tu ne fais pas le trajet, ce n'est pas raisonnable.Jenny a écrit:Lene : Plus que le système actuel ? On n'a pas pu ouvrir de place pour eux dans mon secteur cette année... On verra bien.
J'ai surtout des doutes sur les effectifs et sur la question des enseignants qui interviendront dans ces classes. Si c'est pour envoyer le dernier prof arrivé sans formation devant une classe à 35 d'élèves en difficulté, ce sera un flop.
Alors ok, ça ne sera pas nécessairement pire que maintenant, mais ce sera mieux ? Franchement ?
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- JennyMédiateur
Je ne sais pas. L'année prochaine, non, mais si ça se développe, je n'y suis pas forcément opposée.
Il faut avoir conscience qu'actuellement, les lycéens sont parfois affectés dans un autre département voire dans une autre académie faute de place. En fait, ce que vous décrivez, ça arrive pour ce genre de profils. Versailles est d'ailleurs coutumière de la pratique, hop, on balance les lycéens dont on ne veut pas dans l'académie voisine. Tant pis si ça fait 1h ou 1h30 aller...
Je ne suis pas confiante, parce que je pense que l'Etat n'y mettra pas l'argent nécessaire, mais j'attends de voir. Une solution de ce type ne me semble pas a priori mauvaise si on y met les moyens.
Il faut avoir conscience qu'actuellement, les lycéens sont parfois affectés dans un autre département voire dans une autre académie faute de place. En fait, ce que vous décrivez, ça arrive pour ce genre de profils. Versailles est d'ailleurs coutumière de la pratique, hop, on balance les lycéens dont on ne veut pas dans l'académie voisine. Tant pis si ça fait 1h ou 1h30 aller...
Je ne suis pas confiante, parce que je pense que l'Etat n'y mettra pas l'argent nécessaire, mais j'attends de voir. Une solution de ce type ne me semble pas a priori mauvaise si on y met les moyens.
- JacqGuide spirituel
Jenny a écrit:Des élèves qui ont eu une 2nde GT sans l'affectation, des élèves qui ont une place en CFA sans avoir trouvé de patron ?
Je pense aussi qu'on les laissera changer d'affectation si l'année est concluante.
Je ne juge pas pour la première partie, étant en LP.
Pour la seconde partie : les élèves qui ont cherché un patron pour aller en alternance/apprentissage (CFA ou pas) font en général des demandes en LP aussi. S'ils sont pris ils entrent en LP et parfois le quittent s'ils trouvent ensuite un patron (j'ai le cas dans ma classe actuelle de seconde, deux élèves vont partir après leur première année de formation pro).
Ce qui me rassure c'est que les élèves pourront refuser cette classe "prépa seconde" qui n'a aucune utilité pour les élèves venant en LP, bac pro et CAP. Dans certaines filières pro où le taux de pression peut être fort, la question ne va pas se poser. S'ils sont pris, ils prendront le LP, ils ne vont pas perdre une année (surtout que nos classes ont des effectifs contraints, donc dans celles où les places sont chères, ils ne vont pas prendre de risque).
Je me pose une petite question, que je vous pose donc, chers collègues du lycée général ou du collège (qui connaissent les élèves en amont) : avez-vous beaucoup d'élèves qui en seconde générale n'ont pas obtenu leur brevet ? Pour mon actuelle classe de seconde pro (certes avec un taux de pression supérieur à d'autres, mais pas le plus élevé) je n'ai que 2 élèves sur 32 qui n'ont pas obtenu le brevet.
Il y a deux semaines nous avons eu nos portes ouvertes et nous avons eu quelques questions inquiètes de certains parents.
- JennyMédiateur
J'ai des élèves sans le DNB en seconde, oui. Ma seconde est extrêmement faible. Ils viennent d'ailleurs de 3 académies, affectés sur les derniers tours pour rejoindre ce que je disais précédemment. Certains demandent une place dans leur académie et leur ville.
Jacq, il y a assez de place en LP ?
Jacq, il y a assez de place en LP ?
- chmarmottineGuide spirituel
Jacq a écrit:Jenny a écrit:Des élèves qui ont eu une 2nde GT sans l'affectation, des élèves qui ont une place en CFA sans avoir trouvé de patron ?
Je pense aussi qu'on les laissera changer d'affectation si l'année est concluante.
Je ne juge pas pour la première partie, étant en LP.
Pour la seconde partie : les élèves qui ont cherché un patron pour aller en alternance/apprentissage (CFA ou pas) font en général des demandes en LP aussi. S'ils sont pris ils entrent en LP et parfois le quittent s'ils trouvent ensuite un patron (j'ai le cas dans ma classe actuelle de seconde, deux élèves vont partir après leur première année de formation pro).
Ce qui me rassure c'est que les élèves pourront refuser cette classe "prépa seconde" qui n'a aucune utilité pour les élèves venant en LP, bac pro et CAP. Dans certaines filières pro où le taux de pression peut être fort, la question ne va pas se poser. S'ils sont pris, ils prendront le LP, ils ne vont pas perdre une année (surtout que nos classes ont des effectifs contraints, donc dans celles où les places sont chères, ils ne vont pas prendre de risque).
Je me pose une petite question, que je vous pose donc, chers collègues du lycée général ou du collège (qui connaissent les élèves en amont) : avez-vous beaucoup d'élèves qui en seconde générale n'ont pas obtenu leur brevet ? Pour mon actuelle classe de seconde pro (certes avec un taux de pression supérieur à d'autres, mais pas le plus élevé) je n'ai que 2 élèves sur 32 qui n'ont pas obtenu le brevet.
Il y a deux semaines nous avons eu nos portes ouvertes et nous avons eu quelques questions inquiètes de certains parents.
A l'avenir, il devrait y a voir plus d'élèves qui n'obtiennent pas le DNB.
Je ne comprends pas trop : d'une part, un élève sans DNB n'obtient pas le droit de s'inscrire en 2de et d'autre part, il intègre cette nouvelle classe seulement s'il est intéressé. Cela signifie-t-il que s'il refuse cette classe, il redouble la 3e ?
- Cléopatra2Guide spirituel
Je ne comprends pas les élèves de 2de sans affectation. N'ont-ils pas un lycée de secteur? Nous ne refusons personne.
- JacqGuide spirituel
Jenny a écrit:J'ai des élèves sans le DNB en seconde, oui. Ma seconde est extrêmement faible. Ils viennent d'ailleurs de 3 académies, affectés sur les derniers tours pour rejoindre ce que je disais précédemment. Certains demandent une place dans leur académie et leur ville.
Jacq, il y a assez de place en LP ?
Cela dépend totalement des filières pro et des années, mais surtout de la filière. Certaines filières restent en manque de postulants, d'autres sont pleines et refoulent des élèves (y compris de bons dossiers - pour un LP - qui sont recalés, ça c'est l'opacité voulue d'AFFELNET, avec ses incohérences qui sont cohérentes pour nos "penseurs", mais seulement pour eux).
- AscagneGrand sage
Un cas où l'élève a manqué plus d'un tiers de la troisième en raison de tel ou tel problème : pourtant, elle est passée en seconde et ça a été fort compliqué pour elle. Mais c'est donc particulier.Jacq a écrit:Je me pose une petite question, que je vous pose donc, chers collègues du lycée général ou du collège (qui connaissent les élèves en amont) : avez-vous beaucoup d'élèves qui en seconde générale n'ont pas obtenu leur brevet ?
Un cas cette année d'élève n'ayant pas eu son brevet et qui est passé en seconde GT après appel. Il est en décalage avec la plupart des attentes. Ses parents ne voulaient pas qu'il aille en filière professionnelle, mais jusqu'à présent, les signaux sont au rouge pour poursuivre.
Au moins aussi un autre cas lorsque j'ai repris dans le secondaire, mais j'ai déjà perdu les détails.
La question qui se pose, c'est effectivement de celle du brevet non obtenu après le redressement des exigences (mesure spécifique que j'approuve, ce qui ne vaut pas acceptation du reste, qui pose une nuée de problèmes, à plus forte raison plus on précipite la réforme). Mais cette idée de transformer le brevet en pallier effectif, dans une société où le rapport à l'éducation a viré vers le consumérisme et trop souvent vers tels ou tels vices, n'a rien d'une solution miracle, en effet...
- valleExpert spécialisé
Si jamais cette prépa-lycée venais à se généraliser, je suppose que ce serait sur les moyens actuellement affectés aux 3es prépa-pro. On dira en 4e à ces élèves qu'il vaut mieux qu'ils fassent une 3e "ordinaire" (prépa-GT, si on veut) avec la possibilité d'enchaîner avec une prépa-lycée.
- henrietteMédiateur
La région parisienne, dont parle Jenny, est un cas très particulier. On ne rencontre pas cela dans les autres académies, il me semble.Cléopatra2 a écrit:Je ne comprends pas les élèves de 2de sans affectation. N'ont-ils pas un lycée de secteur? Nous ne refusons personne.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- JennyMédiateur
henriette a écrit:La région parisienne, dont parle Jenny, est un cas très particulier. On ne rencontre pas cela dans les autres académies, il me semble.Cléopatra2 a écrit:Je ne comprends pas les élèves de 2de sans affectation. N'ont-ils pas un lycée de secteur? Nous ne refusons personne.
Le lycée de secteur est plein. Ce n'est pas le lycée qui le refuse, mais le rectorat qui n'est pas en mesure de les affecter. On ne crée pas actuellement une classe pour 2 ou 5 élèves en carafe. Ils peuvent être affectés loin ou être en attente quelques mois. Cléopâtra, tu ne les vois pas en fait, on les voit quand on est dans un lycée qui finit par les accueillir ou quand on a des missions particulières.
Je ne sais pas en dehors de Paris/Créteil/Versailles pour les 2nde, je crains que ça ne soit pas limité à ces trois académies.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32777Si, en fin de 3e, vous avez une décision d'orientation pour la seconde générale et technologique ou professionnelle (public ou privé sous contrat) vous devez être admis dans un lycée public. L'affectation se fait de préférence dans votre secteur géographique.
Si vous n'avez pas reçu d'avis d'affectation par manque de place disponible, vous devez contacter la direction des services départementaux de l'éducation nationale de votre secteur géographique.
Ca concerne aussi la voie pro :
Elle ne croit pas si bien dire : la Défenseure des droits, Claire Hédon, a dévoilé ce jeudi matin une décision qui dénonce l’aggravation du phénomène. Les chiffres, fournis par le ministère de l’Éducation sont effarants : à la rentrée 2022, 17 832 élèves étaient sans affectation, en augmentation de 33 % par rapport à 2021. Près des trois quarts d’entre eux appartenaient à la voie professionnelle.
https://www.humanite.fr/societe/lycees/33-de-lyceens-sans-affectation-quels-eleves-et-quelles-consequencesCeux qui, sortant du collège, ne trouvent pas de place en seconde, « en particulier dans la voie professionnelle ».
Claire Hédon a en effet essayé d'alerter sur le sujet.
Personnellement, la situation actuelle me révolte. Alors cette idée de prépa lycée, ce n'est sans doute pas la panacée et je ne me fais pas vraiment d'illusion, mais je n'y suis pas opposée par principe.
Edit : Si le sujet vous intéresse, j'avais essayé d'en faire un topic ici : https://www.neoprofs.org/t141780-le-monde-claire-hedon-13500-lyceens-sans-affectation?
Sans réaction... Elle parle de la RP, mais aussi de Marseille dans les zones où la situation est particulièrement alarmante.
- Cléopatra2Guide spirituel
Oui en LP je sais qu'ils peuvent ne pas être affectés. En revanche en lycée général, il me semble que c'est une faute du rectorat, je me demande comment l'Etat n'a pas encore été condamné dans ces cas-là.
- JennyMédiateur
Je te confirme qu'on en a en LGT.
Ou alors ils sont affectés en octobre/novembre, loin de chez eux.
Ou alors ils sont affectés en octobre/novembre, loin de chez eux.
- NadejdaGrand sage
Jenny a écrit:Je te confirme qu'on en a en LGT.
Ou alors ils sont affectés en octobre/novembre, loin de chez eux.
Oui, cela fait quelques années que certains de nos élèves admis en 2de GT n'ont pas de place dans notre lycée de secteur (trop chargé).
Soit le lycée finit par ouvrir une classe soit certains élèves se retrouvent dans un autre lycée (parfois très demandé d'ailleurs).
La situation des élèves orientés en voie pro et qui n'ont pas d'affectation est encore plus critique. Dans mon collège, l'an dernier, nous en avions 8 sur le carreau - certains redoublent chez nous, d'autres ont attendu début octobre une place quelque part...
- SisypheHabitué du forum
Dans mon lycée, la moyenne des élèves qui arrivent en seconde est de 9 au DNB. Nous ouvrons une de ces classes prépa lycée l'an prochain et je me dis que je vais peut-être me porter volontaire l'an prochain (si c'est dans mon ORS et pas en heure supplémentaire). Nous avons pour habitude de faire tourner les classes les plus difficiles. J'ai les 1STMG cette année, je ne les aurais pas l'an prochain, ni les deux années suivantes (nous sommes 4 en lettres). Si je prends la prépa lycée, je serais sans doute exempté les trois années suivantes. Or, si cette année les élèves sont volontaires, ils seront sans soute moins difficiles que l'année suivante où ils ne le seront pas.
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