- ElietteNiveau 9
Elle s'était scarifiée une fois en décembre et avait confié son mal être à sa prof de maths qu'elle apprécie beaucoup. Ladite prof s'est rapproché de l'infirmière, puis de la psychologue, qui pour être franche n'a pas servi à grand chose. Au cours des vacances, nous avons essayé de prendre rendez vous avec un psychiatre, et c'est juste impossible, elle a donc vu un psychologue en ville. à la rentrée, elle a confié des idées suicidaires à une copine, qui nous a prévenus. On a jugé que c'était suffisamment sérieux pour l'emmener aux urgences pédiatriques. Là ils nous ont dit, soit on lui donne un médoc à prendre en cas d'angoisse, soit elle est hospitalisée, et ça vous donnera accès à un vrai suivi psychiatrique. Notre fille était partante, elle se rendait compte qu'elle avait besoin et voulait de l'aide.
Depuis sa sortie c'est mieux, mais voilà, il y a eu une autre scarification, au collège, au moment de passer un devoir sur un cours auquel elle n'avait pas assisté, elle a stressé. Et tout tourne autour de cet événement, déjà cicatrisé par ailleurs.
On sait très bien que le temps psychiatrique est long, qu'on ne guérit pas en un mois, qu'il y aura peut être des rechutes. Mais justement le risque de rechute est majoré par le fait de l'évincer du groupe.
Depuis sa sortie c'est mieux, mais voilà, il y a eu une autre scarification, au collège, au moment de passer un devoir sur un cours auquel elle n'avait pas assisté, elle a stressé. Et tout tourne autour de cet événement, déjà cicatrisé par ailleurs.
On sait très bien que le temps psychiatrique est long, qu'on ne guérit pas en un mois, qu'il y aura peut être des rechutes. Mais justement le risque de rechute est majoré par le fait de l'évincer du groupe.
- profdoctoujoursNiveau 6
zigmag17 a écrit:profdoctoujours a écrit:Numa a écrit:Ganbatte a écrit:
Un voyage n'est certes pas un droit, mais à partir du moment où il est organisé, il doit l'être selon des principes éthiques. On ne peut par exemple pas faire un voyage en triant les élèves selon qu'on les aime bien ou pas, ou autres critères encore pires.
La sécurité n'est pas un critère flou.
En l'occurrence, si, c'est assez flou. J'ai suivi tous les échanges, j'essaie de ne pas trop m'en mêler parce que je n'ai pas envie de me prendre le chou, néanmoins, je remarque qu'il a été plusieurs fois question de "problèmes de sécurité" mais que ces problèmes n'ont jamais été cités, ou alors celui que j'ai vu invoqué, à savoir la possibilité d'une "crise", est de la pure spéculation puisque Eliette n'a a aucun moment dit que sa fille faisait des crises, et comme rien dans ses messages ne laissent supposer que ce soit le cas, on peut supposer que ce n'est pas un risque. Bon après je suppose que Eliette n'a pas envie de s'étendre sur les problèmes de sa fille, surtout vu les réactions sur ce fil, mais je trouve quand même que les personnes qui invoquent des risques au niveau de la sécurité sont très floues dans le cas présent.
Maintenant, si le cde d'Eliette était capable de lui dire quels sont exactement les risques qu'il craint pour la sécurité durant le voyage, ce serait différent. Mais vu qu'il botte en touche et est incapable de fournir des rapports, j'imagine qu'il n'en a lui-même aucune idée et se terre dans son bureau parce que justement, il n'est pas capable de donner un motif autre que "j'ai vu que votre fille avait fit un séjour récent en hôpital psy donc je n'en veux pas, même si je n'ai aucune idée de son état mental actuel".
EDIT : ah et le rapport de la psychologue scolaire date de décembre, soit il y a deux mois, avant que l'élève ne reçoive des soins apparemment. Je ne vois pas comment il peut servir à émettre un avis sur la situation présente. Si vraiment on ne fait pas confiance aux psychiatres, pourquoi ne demande-t-on pas à la psychologue scolaire de recevoir à nouveau l'élève pour donner un nouvel avis suite à l'évolution de la situation ?
"Pensées suicidaires" et " scarifications" comme indices de risques de sécurité et particulièrement dans ce contexte je ne trouve pas ça "flou".
Pensée suicidaire n'équivaut pas à risque suicidaire. Ça peut y mener quand l'état s'aggrave mais là, rien n'indique que c'est le cas.
Quant à la scarification, quel est le risque exact de sécurité ? J'ai l'impression que beaucoup ici s'imaginent qu'elle va se couper en mettant du sang partout ou qu'il faudra l'amener en urgence à l'hôpital car elle fera une "crise". Or, si la scarification peut être le signe d'une souffrance psychique (qui ne va pas forcément présenter un risque sécuritaire), sur le plan physique, le plus probable si ça arrive c'est qu'elle revienne avec une cicatrice. Sans vouloir minimiser, je ne suis pas certaine que ça rentre dans la case "risque sécuritaire qui peut motiver un refus", ni que les parents pourraient effectuer des poursuites (puisque c'est de ça qu'il s'agit). Surtout qu'il n'y a aucune preuve qu'elle est encore sujette à se sacrifier. Les psychiatres estiment visiblement qu'il n'y a pas de risques. On compare beaucoup à la santé physique : mais s'il s'agissait de santé physique, aurait-on remis ainsi en cause l'avis des médecins ?
La cde aurait dû recevoir la famille au lieu de faire l'autruche. Ils auraient eu tout le temps de mettre en place un protocole et un PAI. Mais non, ils ont préféré exclure l'élève en se basant sur des préjugés. Et en plus il faudrait dire à l'élève : non mais c'est pas grave, essaie de les comprendre, ils n'ont pas fait l'effort de se renseigner sur ton état mais tu leur fous la trouille ? Il y aurait eu rdv et il aurait été décidé après qu'il y a un trop gros risque, ce serait différent.
- dandelionVénérable
C’est à dire qu’on est en France et que la plupart des gens ont fait l’expérience d’une hospitalisation raccourcie ou refusée pour des problèmes objectivement graves. Donc quand on dit qu’on a été hospitalisé quinze jours, on pense que c’est grave.
- CassandrineNiveau 10
Eliette n'a pas répondu la question concernant la Direction. Elle a peut-être été reçue une première fois non ?
Visiblement, il y a eu des incidents au collège qui ont alerté les professeurs.
Visiblement, il y a eu des incidents au collège qui ont alerté les professeurs.
- Fabrice25Habitué du forum
profdoctoujours a écrit:zigmag17 a écrit:profdoctoujours a écrit:Numa a écrit:
La sécurité n'est pas un critère flou.
En l'occurrence, si, c'est assez flou. J'ai suivi tous les échanges, j'essaie de ne pas trop m'en mêler parce que je n'ai pas envie de me prendre le chou, néanmoins, je remarque qu'il a été plusieurs fois question de "problèmes de sécurité" mais que ces problèmes n'ont jamais été cités, ou alors celui que j'ai vu invoqué, à savoir la possibilité d'une "crise", est de la pure spéculation puisque Eliette n'a a aucun moment dit que sa fille faisait des crises, et comme rien dans ses messages ne laissent supposer que ce soit le cas, on peut supposer que ce n'est pas un risque. Bon après je suppose que Eliette n'a pas envie de s'étendre sur les problèmes de sa fille, surtout vu les réactions sur ce fil, mais je trouve quand même que les personnes qui invoquent des risques au niveau de la sécurité sont très floues dans le cas présent.
Maintenant, si le cde d'Eliette était capable de lui dire quels sont exactement les risques qu'il craint pour la sécurité durant le voyage, ce serait différent. Mais vu qu'il botte en touche et est incapable de fournir des rapports, j'imagine qu'il n'en a lui-même aucune idée et se terre dans son bureau parce que justement, il n'est pas capable de donner un motif autre que "j'ai vu que votre fille avait fit un séjour récent en hôpital psy donc je n'en veux pas, même si je n'ai aucune idée de son état mental actuel".
EDIT : ah et le rapport de la psychologue scolaire date de décembre, soit il y a deux mois, avant que l'élève ne reçoive des soins apparemment. Je ne vois pas comment il peut servir à émettre un avis sur la situation présente. Si vraiment on ne fait pas confiance aux psychiatres, pourquoi ne demande-t-on pas à la psychologue scolaire de recevoir à nouveau l'élève pour donner un nouvel avis suite à l'évolution de la situation ?
"Pensées suicidaires" et " scarifications" comme indices de risques de sécurité et particulièrement dans ce contexte je ne trouve pas ça "flou".
Pensée suicidaire n'équivaut pas à risque suicidaire. Ça peut y mener quand l'état s'aggrave mais là, rien n'indique que c'est le cas.
Quant à la scarification, quel est le risque exact de sécurité ? J'ai l'impression que beaucoup ici s'imaginent qu'elle va se couper en mettant du sang partout ou qu'il faudra l'amener en urgence à l'hôpital car elle fera une "crise". Or, si la scarification peut être le signe d'une souffrance psychique (qui ne va pas forcément présenter un risque sécuritaire), sur le plan physique, le plus probable si ça arrive c'est qu'elle revienne avec une cicatrice. Sans vouloir minimiser, je ne suis pas certaine que ça rentre dans la case "risque sécuritaire qui peut motiver un refus", ni que les parents pourraient effectuer des poursuites (puisque c'est de ça qu'il s'agit). Surtout qu'il n'y a aucune preuve qu'elle est encore sujette à se sacrifier. Les psychiatres estiment visiblement qu'il n'y a pas de risques. On compare beaucoup à la santé physique : mais s'il s'agissait de santé physique, aurait-on remis ainsi en cause l'avis des médecins ?
La cde aurait dû recevoir la famille au lieu de faire l'autruche. Ils auraient eu tout le temps de mettre en place un protocole et un PAI. Mais non, ils ont préféré exclure l'élève en se basant sur des préjugés. Et en plus il faudrait dire à l'élève : non mais c'est pas grave, essaie de les comprendre, ils n'ont pas fait l'effort de se renseigner sur ton état mais tu leur fous la trouille ? Il y aurait eu rdv et il aurait été décidé après qu'il y a un trop gros risque, ce serait différent.
C'est exactement ce que j'aurais pu écrire, à la virgule près.
Si des professionnels de santé ont donné leur aval, c'est que les risques ont été écartés. Là, il ne s'agit pas de savoir si un professionnel de santé sait ce qu'est un voyage scolaire ou non : leur accord signifie que, quelles que soient les circonstances ou condition d'encadrement, il n'y a pas de risques compromettant la santé et/ou la sécurité de l'élève et du groupe. En tout cas, c'est comme ça que je l'interprète.
Le post que je cite fait écho à ce qu'écrit @Iridiane : cela peut paraître surprenant mais beaucoup d'adolescents se sacrifient (parfois même discrètement en cours...) sans que cela compromette la sécurité de qui que ce soit. Et effectivement, les inquiétudes et angoisses de certains professeurs (légitimes) peuvent aussi venir de leurs projections sur ce qu'ils pensent connaître de la situation : pour beaucoup scarification = se taillader des veines. D'où les réticences et le risque de TS évoqués sur le fil. Mais dans la majorité des cas, il n'en est rien, à fortiori quand des professionnels de santé ont écarté le risque.
Sans me prononcer sur cette affaire, on pourrait aussi s'interroger sur les conséquences psychiques que peut avoir une telle éviction sur cette jeune fille.
Par contre, la stratégie de jouer la montre pour éluder le problème, c'est franchement moyen...
- Fabrice25Habitué du forum
Cassandrine a écrit:Eliette n'a pas répondu la question concernant la Direction. Elle a peut-être été reçue une première fois non ?
Visiblement, il y a eu des incidents au collège qui ont alerté les professeurs.
Le problème c'est que lorsqu'elle demande des explications sur les incidents, elle se heurte à un mur.
Lesdits problèmes ont été consignés dans un rapport auxquels elle n'a jamais eu accès, si j'ai bien lu le fil. La description des prétendus problèmes se fait toujours par des formulations bruits de couloir du style "j'ai entendu que" "on m'a rapporté que".... Bref, tout cela cumulé avec la stratégie de jouer la montre, on peut aussi se poser des questions sur l'honnêteté des interlocuteurs.
Si leur position était si facilement justifiable avec incidents à l'appui, la direction ne se serait sans doute pas gênée pour le faire savoir. Sauf que là, ce n'est pas le cas. Qu'en conclure ?
- JennyMédiateur
Ce n’est pas normal que la direction ne reçoive pas Eliette et sa fille. Une telle décision doit être expliquée à la famille et à l’élève.
- CassandrineNiveau 10
Jenny a écrit:Ce n’est pas normal que la direction ne reçoive pas Eliette et sa fille. Une telle décision doit être expliquée à la famille et à l’élève.
La réponse à Eliette sur cette question n'est pas si claire que cela. La décision lui a été expliquée au moins une fois.
- LagomorpheFidèle du forum
Eliette a écrit:On sait très bien que le temps psychiatrique est long, qu'on ne guérit pas en un mois, qu'il y aura peut être des rechutes.
Ce qui justifie qu'elle ne parte pas en voyage outre-manche, dans un pays où le système de santé est fort différent du nôtre, dans une famille qu'elle ne connaît pas et qui ne la connaît pas, sous la responsabilité de professeurs qui déjà débordés par la gestion de quatre classe. Le plus prudent est qu'elle reste à portée immédiate de son psychiatre hospitalier.
Eliette a écrit:Mais justement le risque de rechute est majoré par le fait de l'évincer du groupe.
Risque certes réel mais tout à fait gérable, puisqu'elle sera chez elle et à portée immédiate de son psychiatre hospitalier.
Désolé @Eliette, mais plus tu nous fournis d'informations, plus j'ai l'impression que ton seul but est de faire plaisir à ta fille en forçant l'établissement à l'emmener quels qu'en soient les risques - que personnellement je ne prendrais pas s'il s'agissait de ma fille - et plus je comprends la position prudente de l'établissement. Si effectivement il joue la montre, je désapprouve évidemment le procédé, mais je ne crois pas à une issue satisfaisante pour toi.
Sur la question initiale, les voies de recours juridique, à part une vague évocation du défenseur des droits, je n'ai rien vu de très concret sur ce fil. En revanche @lene75, que je sais très au point sur ces questions, a été claire sur le fait qu'un passage par la case médecin scolaire - seul expert à la fois de la médecine et du scolaire - est indispensable.
- lene75Prophète
profdoctoujours a écrit:On compare beaucoup à la santé physique : mais s'il s'agissait de santé physique, aurait-on remis ainsi en cause l'avis des médecins ?
Remettre en cause est un bien grand mot, mais dans le cas de la santé physique, il faut passer par le médecin scolaire, qui évalue la situation et l'adapte au contexte scolaire (ou du voyage en cas de voyage), oui. Il rédige les protocoles à partir des certificats médicaux et souvent d'autres éléments qui lui sont transmis par ailleurs ou compléments d'informations qu'il demande. Je ne sais pas s'il existe une procédure d'urgence en cas de découverte de la maladie juste avant un départ, sinon en temps normal c'est souvent long.
- Fabrice25Habitué du forum
Cassandrine a écrit:Jenny a écrit:Ce n’est pas normal que la direction ne reçoive pas Eliette et sa fille. Une telle décision doit être expliquée à la famille et à l’élève.
La réponse à Eliette sur cette question n'est pas si claire que cela. La décision lui a été expliquée au moins une fois.
La réponse est, au contraire, très claire.
Elle a communiqué avec la direction via l'ENT où elle a reçu des informations évasives avec en conclusion "n'hésitez pas à prendre rdv avec la direction" (ce ne sont pas les mots exacts, j'ai la flemme de remonter le fil).
Et quand elle contacte la direction : silence radio.
Cela me paraît inextricable, là on est vendredi. À moins de se déplacer directement pour avoir des explications de vive voix, honnêtement @Eliette si j'étais toi, je lâcherais l'affaire. Des sorties scolaires, il y'en aura sûrement d'autres, ça ne vaut sans doute pas la peine de s'accrocher et de tendre les relations avec l'équipe enseignante.
Peut-être pouvez-vous compenser en l'emmenant en vacances avec une ou quelques amies à elle ?
- PrezboGrand Maître
J'avoue que je ne comprends pas très bien, sur ce fil, la volonté de démontrer, sur la base du peu d'informations dont nous disposons, que la décision de la direction et justifiée et que ce voyage comporte un risque majeur pour l'élève concernée. On manque de pédopsychiatres, mais heureusement il y a plein de néoprofs pour faire des diagnostics au vol.
Reste ce qui est objectif : une direction qui ne reçoit pas les parents et invoque des éléments qu'elle refuse de produire. Or, compte tenu des délais courts et du caractère exceptionnel et sensible de la décision, c'est bien un cas d'urgence.
Reste ce qui est objectif : une direction qui ne reçoit pas les parents et invoque des éléments qu'elle refuse de produire. Or, compte tenu des délais courts et du caractère exceptionnel et sensible de la décision, c'est bien un cas d'urgence.
- JennyMédiateur
Cassandrine a écrit:Jenny a écrit:Ce n’est pas normal que la direction ne reçoive pas Eliette et sa fille. Une telle décision doit être expliquée à la famille et à l’élève.
La réponse à Eliette sur cette question n'est pas si claire que cela. La décision lui a été expliquée au moins une fois.
On lui propose de la recevoir sans le faire. Ca ne peut susciter que de l'incompréhension.
- ElietteNiveau 9
Elle ne nous a pas reçus non.
On a remonté au médiateur académique, et à l'inspection, en urgence.
Si on n'y arrive pas, l'idée de l'emmener avec une ou deux camarades faire un truc sympa durant les vacances est très bonne, on le fera.
On a remonté au médiateur académique, et à l'inspection, en urgence.
Si on n'y arrive pas, l'idée de l'emmener avec une ou deux camarades faire un truc sympa durant les vacances est très bonne, on le fera.
- valleExpert spécialisé
J'ai l'impression qu'@Eliette veut nous "convincre" du tort de l'administration, alors qu'elle avait dans un preier temps déclaré ne vouloir que es pistes d'action pour faire évoluer la situation par la force.
Quoi qu'il en soit, nous n'avons pas "la" bonne éponse ; nous n'avons même pas tous les élélemts. Toutefois
- c'est évident que, même si un voyage scolaire n'est pas un droit de l'élève, un élève ne peut en être exclu par un motif injustifié, ce qui semblerait relever de la discrimination. L'exemple n'a pas été donné, mais il était un peu dans l'air : un enseignant ne peut pas dire "C'est de bénévolat pour moi, donc je ne prends pas cet élève qui est noir ; si la famille se plaint trop, plus de voyage à l'avenir et ce sera de leur faute".
- les choix de l'administration (ici, l'école) sont lourds de conséquences, il est normal qu'il puisse y avoir des mécanismes pour corriger ses éventuels torts,
MAIS
- malgré ce qui semble être dit à plusieurs reprises, un avis d'un professionel de la santé (médecin, psychologue) ne lie pas l'établissement sans plus. On ne peut pas se limiter à dire que, puisque le médecin est d'accord, l'établissement n'a qu'à s'y plier. Les expertises avec des effets si contraignants se passent autrement.
- l'élève a clirement un dossier médical fort, ce qui implique une décision individualisée afin de sauvegarder les droits de l'élève mais aussi de ne pas lui faire prendre des risques innécesaires.
Les autres arguments d'@Eliette (le voyage est mal organisé et la ville a été changée au dernier moment, les familles d'accueil ne le font que pour l'argent, les scarifications sont sans importance et en plus très habituelles, j'ai une connaissance qui habite à trois heures du lieu du voyage, les enseignants n'aurient pas à réagir, etc.) me paraissent peu pertinents.
Quoi qu'il en soit, nous n'avons pas "la" bonne éponse ; nous n'avons même pas tous les élélemts. Toutefois
- c'est évident que, même si un voyage scolaire n'est pas un droit de l'élève, un élève ne peut en être exclu par un motif injustifié, ce qui semblerait relever de la discrimination. L'exemple n'a pas été donné, mais il était un peu dans l'air : un enseignant ne peut pas dire "C'est de bénévolat pour moi, donc je ne prends pas cet élève qui est noir ; si la famille se plaint trop, plus de voyage à l'avenir et ce sera de leur faute".
- les choix de l'administration (ici, l'école) sont lourds de conséquences, il est normal qu'il puisse y avoir des mécanismes pour corriger ses éventuels torts,
MAIS
- malgré ce qui semble être dit à plusieurs reprises, un avis d'un professionel de la santé (médecin, psychologue) ne lie pas l'établissement sans plus. On ne peut pas se limiter à dire que, puisque le médecin est d'accord, l'établissement n'a qu'à s'y plier. Les expertises avec des effets si contraignants se passent autrement.
- l'élève a clirement un dossier médical fort, ce qui implique une décision individualisée afin de sauvegarder les droits de l'élève mais aussi de ne pas lui faire prendre des risques innécesaires.
Les autres arguments d'@Eliette (le voyage est mal organisé et la ville a été changée au dernier moment, les familles d'accueil ne le font que pour l'argent, les scarifications sont sans importance et en plus très habituelles, j'ai une connaissance qui habite à trois heures du lieu du voyage, les enseignants n'aurient pas à réagir, etc.) me paraissent peu pertinents.
- lene75Prophète
Lagomorphe a écrit: En revanche @lene75, que je sais très au point sur ces questions, a été claire sur le fait qu'un passage par la case médecin scolaire - seul expert à la fois de la médecine et du scolaire - est indispensable.
En fait il y a un moyen d'y échapper, c'est de dire qu'il n'y a aucune pathologie (ou de ne pas dire qu'il y en a une). On ne va pas demander à tous les enfants de justifier qu'ils vont bien. Je crois que c'est en ce sens qu’Eliette ne voit pas pourquoi il y aurait de démarches à faire puisque sa fille va bien et qu'il n'y a rien à faire sur place. Mais dès lors qu'il y a eu prise en charge par l'infirmière et la psychologue scolaire et hospitalisation déclarée à l'établissement, c'est difficilement tenable, encore plus maintenant qu'il y a un médicament à prendre sur place.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- ElietteNiveau 9
Ce n'était pas des arguments, juste des réponses données à des questions posées Le voyage n'est pas du tout mal organisé, les professeurs en charge sont compétents et je leur accorde toute ma confiance, c'est le prestataire qui est en cause là, et ce n'est pas grave.
Je pense juste qu'ils n'osent pas venir en contradiction de la principale. Car s'ils sont en copie de tous nos échanges, ils ne réagissent pas du tout pour exprimer leur accord à la décision prise. Ni le contraire d'ailleurs.
Je pense juste qu'ils n'osent pas venir en contradiction de la principale. Car s'ils sont en copie de tous nos échanges, ils ne réagissent pas du tout pour exprimer leur accord à la décision prise. Ni le contraire d'ailleurs.
- PrezboGrand Maître
lene75 a écrit:Lagomorphe a écrit: En revanche @lene75, que je sais très au point sur ces questions, a été claire sur le fait qu'un passage par la case médecin scolaire - seul expert à la fois de la médecine et du scolaire - est indispensable.
En fait il y a un moyen d'y échapper, c'est de dire qu'il n'y a aucune pathologie (ou de ne pas dire qu'il y en a une). On ne va pas demander à tous les enfants de justifier qu'ils vont bien. Je crois que c'est en ce sens qu’Eliette ne voit pas pourquoi il y aurait de démarches à faire puisque sa fille va bien et qu'il n'y a rien à faire sur place. Mais dès lors qu'il y a eu prise en charge par l'infirmière et la psychologue scolaire et hospitalisation déclarée à l'établissement, c'est difficilement tenable, encore plus maintenant qu'il y a un médicament à prendre sur place.
Ce n'est sans doute pas une volonté de l'établissement, mais une des conséquences de la situation est que le message envoyée à l'adolescente risque d'être "Il aurait mieux valu ne pas en parler" (et, selon toute probabilité tu serais partie sans que personne ne se rende compte de rien).
- PoupoutchModérateur
Je trouve quand même qu'il y a beaucoup de choses qui ne vont pas, et dans la décision, et dans l'organisation de ce voyage.
De ce que j'ai pu lire, la direction refuse purement et simplement d'autoriser ta fille à partir alors que la professeure organisatrice, bien qu'ayant des doutes, semble prête à l'intégrer au voyage sous réserve d'un avis médical que vous avez obtenu et qui semble favorable au voyage. La moindre des choses serait que la direction fasse preuve de transparence, vous reçoive et vous explique sa décision (que l'on peut comprendre, il y a effectivement une responsabilité à engager). Le timing m'interpelle également, dans la mesure où tout ça semble intervenir bien tard...
Bref, je comprends totalement ta position, Eliette, et d'autant plus que la plupart des réactions souvent fort virulentes sur ce film indique une grande méconnaissance de ce type de maladie. Parce qu'effectivement, ça te donne l'impression que le fait d'avoir agi, pour que ta fille soit suivie, finit par se retourner contre elle et contre toi.
Comme ça, dans le virtuel et à distance, c'est toujours compliqué de déterminer si à la place des enseignants, on accepterait ou non le risque. Et ça n'est pas ta question.
Je comprends ta position, parce que d'expérience (je me suis sacrifiée, j'ai eu des périodes de dépression avec pensées suicidaires), je sais que ces manifestations d'un mal-être ne conduisent pas nécessairement au passage à l'acte, en particulier lorsqu'on en parle autour de soi ce qui semble être le cas de ta fille. Mais je peux aussi comprendre qu'on se sente mal à l'aise avec l'idée d'engager sa responsabilité.
Plus que la décision en soi, donc, c'est la manière qui me choque. Le message que ça envoie, c'est que finalement ta fille est "punie" d'avoir demandé de l'aide, et vous êtes traités comme une famille posant problème alors que vous essayez de maintenir le dialogue.
J'espère en tous cas que vous pourrez apaiser la situation et que ça ne compromettra pas le chemin de ta fille vers une résolution des problèmes qu'elle rencontre.
De ce que j'ai pu lire, la direction refuse purement et simplement d'autoriser ta fille à partir alors que la professeure organisatrice, bien qu'ayant des doutes, semble prête à l'intégrer au voyage sous réserve d'un avis médical que vous avez obtenu et qui semble favorable au voyage. La moindre des choses serait que la direction fasse preuve de transparence, vous reçoive et vous explique sa décision (que l'on peut comprendre, il y a effectivement une responsabilité à engager). Le timing m'interpelle également, dans la mesure où tout ça semble intervenir bien tard...
Bref, je comprends totalement ta position, Eliette, et d'autant plus que la plupart des réactions souvent fort virulentes sur ce film indique une grande méconnaissance de ce type de maladie. Parce qu'effectivement, ça te donne l'impression que le fait d'avoir agi, pour que ta fille soit suivie, finit par se retourner contre elle et contre toi.
Comme ça, dans le virtuel et à distance, c'est toujours compliqué de déterminer si à la place des enseignants, on accepterait ou non le risque. Et ça n'est pas ta question.
Je comprends ta position, parce que d'expérience (je me suis sacrifiée, j'ai eu des périodes de dépression avec pensées suicidaires), je sais que ces manifestations d'un mal-être ne conduisent pas nécessairement au passage à l'acte, en particulier lorsqu'on en parle autour de soi ce qui semble être le cas de ta fille. Mais je peux aussi comprendre qu'on se sente mal à l'aise avec l'idée d'engager sa responsabilité.
Plus que la décision en soi, donc, c'est la manière qui me choque. Le message que ça envoie, c'est que finalement ta fille est "punie" d'avoir demandé de l'aide, et vous êtes traités comme une famille posant problème alors que vous essayez de maintenir le dialogue.
J'espère en tous cas que vous pourrez apaiser la situation et que ça ne compromettra pas le chemin de ta fille vers une résolution des problèmes qu'elle rencontre.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- Anne_68Habitué du forum
C'est un peu HS, mais en Allemagne deux enseignantes viennent d'être condamnées à de fortes amendes (23 K€ et 7K€) suite au décès d'une élève lors d'un voyage scolaire. Cette élève était diabétique (type I), les accompagnateurs n'étaient pas au courant parce qu'aucun questionnaire médical n'avait été fait, et ils ne l'avaient pas en cours. Les parents n'en avaient pas informé les organisateurs. La gamine a mal géré son apport d'insuline, elle allait mal mais les enseignantes n'avaient pas su interpréter ses symptômes. Cela aurait certainement été différent si elles avaient fait signer un questionnaire médical, et on aurait pu éviter l'issue fatale.
https://www.zeit.de/gesellschaft/zeitgeschehen/2024-02/moenchengladbach-landgericht-schuelerin-tod-insulinmangel-geldstrafe
Un questionnaire médical me semble indispensable pour connaître des situations particulières, et pour adapter éventuellement le nombre d'accompagnateurs. Je ne sais pas si c'est obligatoire en France, la législation peut être différente.
Je me souviens aussi d'un voyage scolaire à l'étranger dont une journée a dû être complètement réorganisée parce qu'une élève s'était fait voler son portefeuille avec pièce d'identité et carte bancaire. Il a fallu l'accompagner au commissariat pour porter plainte, cet accompagnateur n'était donc pas disponible pour les activités prévues avec le groupe. Cela peut aussi arriver s'il faut accompagner un.e élève malade. Je comprends les réticences à emmener un.e élève qui aura peut-être besoin d'un accompagnateur pour elle/lui seul.e .
https://www.zeit.de/gesellschaft/zeitgeschehen/2024-02/moenchengladbach-landgericht-schuelerin-tod-insulinmangel-geldstrafe
Un questionnaire médical me semble indispensable pour connaître des situations particulières, et pour adapter éventuellement le nombre d'accompagnateurs. Je ne sais pas si c'est obligatoire en France, la législation peut être différente.
Je me souviens aussi d'un voyage scolaire à l'étranger dont une journée a dû être complètement réorganisée parce qu'une élève s'était fait voler son portefeuille avec pièce d'identité et carte bancaire. Il a fallu l'accompagner au commissariat pour porter plainte, cet accompagnateur n'était donc pas disponible pour les activités prévues avec le groupe. Cela peut aussi arriver s'il faut accompagner un.e élève malade. Je comprends les réticences à emmener un.e élève qui aura peut-être besoin d'un accompagnateur pour elle/lui seul.e .
- dandelionVénérable
L’hospitalisation fait peur. On n’hospitalise pas les gens pour leur faire plaisir. Une personne qui prend des médicaments et continue de se scarifier ne va pas ‘bien’. Est-ce suffisant pour l’exclure d’un voyage? Pas forcément, surtout si le voyage est pour toute la classe, ce qui l’exclut de fait de sa scolarité (c’est ça la piste juridique, elle est invoquée par les élèves exclus pour se faire réintégrer: on doit pouvoir suivre sa scolarité, le voyage étant un voyage pédagogique avec je suppose des cours intégrés, la fille d’Eliette va manquer des cours, et une solution doit être trouvée).
- MalagaModérateur
Le refus de la principale de te recevoir et de recevoir également ta fille est une faute, selon moi. Si elle refuse que ta fille parte en voyage scolaire, ce refus doit être expliqué de façon claire à vous, sa famille, mais surtout à elle.
Si je comprends bien l'ordre des évènements, ta fille s'est scarifiée, au collège, après son hospitalisation de janvier, donc fin-janvier, début février, c'est bien cela ? Si c'est le cas, je comprends que cela joue dans le refus d'emmener ta fille. Le fait que cet évènement se soit déroulé dans un contexte scolaire et face à une situation de stress "mineure" peut, peut-être, faire penser à la principale qu'un risque de récidive est possible dans un contexte ô combien plus stressant qu'est un voyage scolaire.
D'autre part, concernant son médicament, un PAI a-t-il établi pour que ta fille puisse le prendre dans un cadre scolaire ?
Eliette a écrit:Elle s'était scarifiée une fois en décembre et avait confié son mal être à sa prof de maths qu'elle apprécie beaucoup. Ladite prof s'est rapproché de l'infirmière, puis de la psychologue, qui pour être franche n'a pas servi à grand chose. Au cours des vacances, nous avons essayé de prendre rendez vous avec un psychiatre, et c'est juste impossible, elle a donc vu un psychologue en ville. à la rentrée, elle a confié des idées suicidaires à une copine, qui nous a prévenus. On a jugé que c'était suffisamment sérieux pour l'emmener aux urgences pédiatriques. Là ils nous ont dit, soit on lui donne un médoc à prendre en cas d'angoisse, soit elle est hospitalisée, et ça vous donnera accès à un vrai suivi psychiatrique. Notre fille était partante, elle se rendait compte qu'elle avait besoin et voulait de l'aide.
Depuis sa sortie c'est mieux, mais voilà, il y a eu une autre scarification, au collège, au moment de passer un devoir sur un cours auquel elle n'avait pas assisté, elle a stressé. Et tout tourne autour de cet événement, déjà cicatrisé par ailleurs.
On sait très bien que le temps psychiatrique est long, qu'on ne guérit pas en un mois, qu'il y aura peut être des rechutes. Mais justement le risque de rechute est majoré par le fait de l'évincer du groupe.
Si je comprends bien l'ordre des évènements, ta fille s'est scarifiée, au collège, après son hospitalisation de janvier, donc fin-janvier, début février, c'est bien cela ? Si c'est le cas, je comprends que cela joue dans le refus d'emmener ta fille. Le fait que cet évènement se soit déroulé dans un contexte scolaire et face à une situation de stress "mineure" peut, peut-être, faire penser à la principale qu'un risque de récidive est possible dans un contexte ô combien plus stressant qu'est un voyage scolaire.
D'autre part, concernant son médicament, un PAI a-t-il établi pour que ta fille puisse le prendre dans un cadre scolaire ?
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- NanouVNiveau 6
Je suis d'accord avec ceux qui déplorent le manque de communication de l'établissement... C'est vraiment dommage.
En revanche, je ne comprends pas ceux qui parlent de discrimination.
Le premier objectif d'un voyage scolaire est, à mon avis, de rendre les élèves à leurs parents sains et saufs. Bien sûr, nul n'est à l'abri d'un accident et tout ne peut pas être anticipé, mais on fait en principe tout ce qu'il faut pour réduire la mise en danger des enfants.
Il n'existe, à ma connaissance, aucun protocole fiable et universel pour accompagner plusieurs jours de suite une jeune fille en souffrance éloignée de sa famille et des médecins qui l'accompagnent. Je ne me verrais pas engager ma responsabilité juridique dans un cas si complexe surtout quand on sait que des professionnels peuvent ne pas savoir quoi faire pour aider véritablement leurs patients.
Et puis, au-delà du juridique, je comprends les collègues qui ne veulent pas prendre le risque de la culpabilité si jamais la demoiselle décide de se faire à nouveau du mal.
J'ai personnellement très mal vécu les scarifications de mon élève et, je ne lui en veux pas, bien sûr, mais je trouve très pesant de devoir la surveiller quotidiennement surtout que nous ne sommes pas formés efficament pour traiter ces problématiques.
En revanche, je ne comprends pas ceux qui parlent de discrimination.
Le premier objectif d'un voyage scolaire est, à mon avis, de rendre les élèves à leurs parents sains et saufs. Bien sûr, nul n'est à l'abri d'un accident et tout ne peut pas être anticipé, mais on fait en principe tout ce qu'il faut pour réduire la mise en danger des enfants.
Il n'existe, à ma connaissance, aucun protocole fiable et universel pour accompagner plusieurs jours de suite une jeune fille en souffrance éloignée de sa famille et des médecins qui l'accompagnent. Je ne me verrais pas engager ma responsabilité juridique dans un cas si complexe surtout quand on sait que des professionnels peuvent ne pas savoir quoi faire pour aider véritablement leurs patients.
Et puis, au-delà du juridique, je comprends les collègues qui ne veulent pas prendre le risque de la culpabilité si jamais la demoiselle décide de se faire à nouveau du mal.
J'ai personnellement très mal vécu les scarifications de mon élève et, je ne lui en veux pas, bien sûr, mais je trouve très pesant de devoir la surveiller quotidiennement surtout que nous ne sommes pas formés efficament pour traiter ces problématiques.
- PrezboGrand Maître
NanouV a écrit:Je suis d'accord avec ceux qui déplorent le manque de communication de l'établissement... C'est vraiment dommage.
En revanche, je ne comprends pas ceux qui parlent de discrimination.
Sur ce point, c'est pourtant une définition juridique stricte : une personne qui est exclue d'un voyage scolaire sans que ce soit justifié par un risque ou une impossibilité de participer à l'activité (je ne jugerais pas à distance si le risque est ici suffisamment avéré ou non) est victime d'une discrimination liée à sa santé.
- dandelionVénérable
Mais il y a un risque et le chef d’établissement est seul décisionnaire, comme cela a été indiqué plus haut.
Personnellement, cela me ferait peur, surtout dans les circonstances décrites ici où l’on manque de temps pour bien analyser la situation de l’élève. Et je n’aurais pas peur des scarifications mais plutôt d’une TS.
Personnellement, cela me ferait peur, surtout dans les circonstances décrites ici où l’on manque de temps pour bien analyser la situation de l’élève. Et je n’aurais pas peur des scarifications mais plutôt d’une TS.
- Clecle78Bon génie
Et les parents qui n'avaient prévenu personne on les a condamnés à quoi ?
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