- Clecle78Bon génie
Et les parents qui n'avaient prévenu personne on les a condamnés à quoi ?
- Anne_68Niveau 10
Clecle78 a écrit:Et les parents qui n'avaient prévenu personne on les a condamnés à quoi ?
Pas d'informations à ce sujet, mais on parle de ce jugement (1e instance) dans les médias au niveau national, et il crée de l'émoi bien sûr. Le groupe comptait plus de 60 élèves mais l'article ne dit pas combien d'accompagnateurs il y avait. Condamnation pour homicide involontaire à cause du questionnaire médical qui n'a pas été fait.
- CasparProphète
Tous les élèves remplissent une fiche sanitaire ou ils doivent signaler tout problème (en particulier les allergies alimentaires, et avec un peu de chance ladite allergie ne se déclare pas pour la première fois en plein séjour: comment nourrir alors un élève dont on ne sait pas à quoi il est allergique ? C'est du vécu.)
- nc33Niveau 10
Un protocole pour gérer les envies suicidaires ...... le truc qui peut être tout à fait inattendu et sans signes précurseurs visibles et sans qu'un médecin puisse certifier quoi que ce soit, ça ne se voit dans aucun examen clinique qu'un truc dysfonctionne à ce point dans le cerveauprofdoctoujours a écrit:
La cde aurait dû recevoir la famille au lieu de faire l'autruche. Ils auraient eu tout le temps de mettre en place un protocole et un PAI. Mais non, ils ont préféré exclure l'élève en se basant sur des préjugés. Et en plus il faudrait dire à l'élève : non mais c'est pas grave, essaie de les comprendre, ils n'ont pas fait l'effort de se renseigner sur ton état mais tu leur fous la trouille ? Il y aurait eu rdv et il aurait été décidé après qu'il y a un trop gros risque, ce serait différent.
- PrezboGrand Maître
nc33 a écrit:
Un protocole pour gérer les envies suicidaires ...... le truc qui peut être tout à fait inattendu et sans signes précurseurs visibles et sans qu'un médecin puisse certifier quoi que ce soit, ça ne se voit dans aucun examen clinique qu'un truc dysfonctionne à ce point dans le cerveau
Il s'agissait d'un protocole pour la prise d'un traitement médical. Mais sinon, il n'y a pas forcément de signe précurseur non plus pour une crise d'asthme, une crise d'épilepsie, une crise de tétanie (vécu régulièrement par un élève de mon lycée il y a quelques années, la crise de tétanie)...
- dandelionVénérable
Après on peut aussi se dire que les personnels de l’établissement ne sont pas malveillants et ont fait ce choix non pas par confort personnel ou pour se couvrir, mais parce qu’ils ont constaté que l’état de l’élève n’était pas adapté à un départ. D’ailleurs, l’établissement a réagi quand l’élève s’est confiée.
- profdoctoujoursNiveau 7
nc33 a écrit:Un protocole pour gérer les envies suicidaires ...... le truc qui peut être tout à fait inattendu et sans signes précurseurs visibles et sans qu'un médecin puisse certifier quoi que ce soit, ça ne se voit dans aucun examen clinique qu'un truc dysfonctionne à ce point dans le cerveauprofdoctoujours a écrit:
La cde aurait dû recevoir la famille au lieu de faire l'autruche. Ils auraient eu tout le temps de mettre en place un protocole et un PAI. Mais non, ils ont préféré exclure l'élève en se basant sur des préjugés. Et en plus il faudrait dire à l'élève : non mais c'est pas grave, essaie de les comprendre, ils n'ont pas fait l'effort de se renseigner sur ton état mais tu leur fous la trouille ? Il y aurait eu rdv et il aurait été décidé après qu'il y a un trop gros risque, ce serait différent.
Ce qui n'empêche pas d'avoir un protocole pour savoir comment réagir au cas où... Même si cela a visiblement peu de risques de se produire... Et puis les cas de gens qui font une TS sans signe précurseur visible, c'est quand même pas courant... Et puis si on part du principe que c'est complètement imprévisible, on ne devrait autoriser aucun élève à partir vu que n'importe lequel pourrait en faire une...
Enfin si ce fil m'a bien appris une chose, c'est pourquoi certains parents préfèrent ne pas parler des problèmes psys de leurs enfants au personnel enseignant. Ca leur évite de se faire stigmatiser.
- *Hildegarde*Niveau 9
Il y a quelques années, j'ai emmené en voyage un élève de 3e qui avait fait une tentative de suicide avec médocs dans les toilettes du collège. À la différence de la fille d'Eliette, il y avait donc eu passage à l'acte. À la différence de la fille d'Eliette, cet événement s'était produit en début d'année scolaire, et quand le voyage a eu lieu, le suivi de l'élève était déjà conséquent, tant médicalement qu'au sein du collège. Nous avons pu ainsi préparer sereinement le voyage, en dialoguant notamment avec la famille de l'élève pour suivre l'évolution de son aptitude à participer. Durant le voyage, il a donc eu un traitement médicamenteux à suivre, et nous avons gardé un œil sur lui (ce qui était assez pesant, je suis honnête). Tout allait bien, jusqu'au soir où, lors de notre ronde pour vérifier que tous étaient bien dans leur cabine en train de se préparer à dormir, nous avons constaté l'absence de l'élève. Aucun de ses camarades n'avait la moindre idée d'où cet élève était. Vous imaginez l'horreur qui s'est emparée de nous à ce moment-là. Nous avons tourné une heure sur le ferry, allant jusqu'à visiter le chenil pestilentiel au cas où l'élève aurait été caché là-bas. Nous avons inspecté tous les ponts, et avons même regardé la surface de l'eau. Oui. Nous avons pensé au pire. Finalement, l'élève a été retrouvé: il se promenait tranquillou, mais seul, à travers tous les étages du ferry, sans avoir prévenu quiconque, alors qu'il savait qu'il devait toujours être accompagné (ça faisait partie du protocole). Évidemment, certains se diront peut-être que jamais ses copains n'auraient dû le laisser seul, mais non, on ne peut imposer à des gamins d'être les gardiens d'un autre. Ce n'est pas leur responsabilité. Bref, ce soir-là, on a vraiment cru que le pire était arrivé, on a eu du mal à s'en remettre. Même si l'on veut offrir les mêmes chances à tous, il faut bien reconnaître qu'une fois qu'un enseignant est seul à l'étranger sans les parents pour gérer un élève qui n'est pas son enfant, c'est une responsabilité qui peut vite devenir démesurée. Même si l'on a dialogué, qu'on a un PAI, que tout a été super cadré... Un gosse reste un gosse, avec ses coups de tête, ses idées débiles, ses émotions qui le submergent, et un voyage scolaire est un accélérateur incroyable pour tous ces aspects-là. Même sérieux, même conscient de sa maladie, de ses responsabilités, engagements, un ado peut sortir du protocole établi, et c'est ce qui angoisse chaque enseignant qui doit gérer un problème de santé sérieux, physique ou psychique.
Hors voyage scolaire, j'ai aussi eu une élève qui avait des pensées suicidaires, et se scarifiait. Elle est revenue au collège après une absence de 15 jours, on nous a dit que c'était sous contrôle, qu'elle était suivie, qu'elle allait mieux, que c'était davantage l'expression d'un mal être qu'une réelle envie d'en finir.. et puis un jour, des élèves sont venues me chercher en panique car cette élève était devant la fenêtre d'une salle de classe grande ouverte et allait se jeter du 3e étage. Nous l'avons rattrapée par la ceinture du jean. Plus jamais je ne veux vivre un truc pareil. Les parents, les médecins nous avaient dit que c'était sous contrôle. Tu parles.
Durant le même voyage que celui où notre élève suicidaire se baladait tranquillou sur le ferry, nous avons dû gérer une élève diabétique. Dès le début, la famille et l'infirmière ont été dans la boucle. Nous avons eu des réunions. Nous avons exprimé notre inquiétude, car au quotidien, dans nos cours, l'élève ne gérait absolument pas son diabète et faisait régulièrement ds malaises. Toute l'année la situation a été critique, alors même que l'infirmière nous assurait que l'élève progressait, était autonome, que le médecin traitant était favorable au voyage et elle aussi... Résultat: après même pas deux heures de route, tous les voyants étaient au rouge pour l'élève. On n'arrivait pas à remettre sa glycémie dans les clous. On s'est posé la question d'appeler les pompiers, puisque nous étions encore en France, mais sur le point de passer la frontière italienne. On a finalement redressé la barre, et décidé de poursuivre. On a appris plus tard que la gosse avait mangé n'importe comment pour son dernier repas avant la montée dans le bus. Durant le voyage, elle a continué à manger n'importe comment, en cachette. Elle ne contrôlait pas sa glycémie, oubliait de prendre avec elle son kit, et son sucre. Il a fallu que trois collègues accompagnateurs se relaient constamment pour la prendre en charge comme un bébé. Le pire moment: quand elle a fait sauter son cathéter, ne l'a pas dit tout de suite, qu'on a constaté la chose par hasard en pleine visite d'Epidaure, et que mes deux collègues ont dû en poser un nouveau, ce qui est loin d'être un geste facile à faire et rassurant. Cette élève se mettait constamment en danger, à tel point que les dernières nuits, mes collègues se sont relayées dans la cabine de l'élève jusqu'à ce qu'elle dorme pour surveiller sa glycémie et vérifier qu'elle ne mangeait pas n'imp avant de se coucher. Nous avons maudit l'infirmière, le médecin, et la mère de l'élève qui nous ont baladés durant des mois en disant que nous nous inquiétions trop, et que nous devions leur faire confiance. Mes collègues ont fini le voyage en pleurant d'épuisement et de colère. Oui, je soutiens le propos tenu par d'autres sur ce fil avant moi: les personnels de santé n'ont pas la vision juste et garantie à 100% de ce que l'élève va faire en voyage scolaire. Ils n'ont pas conscience de ce qu'est la réalité concrète de la gestion du quotidien d'une soixantaine de gosses à l'étranger par 5 adultes.
Quand vous vivez ces situations en voyage scolaire, cela impacte tout le voyage scolaire, tout le temps. Que des parents disent qu'ils ne sont pas inquiets pour leur enfant, c'est leur droit le plus strict. Mais en tant qu'enseignant, le stress est là, de base, en permanence: nous avons charge d'âmes qui ne sont normalement pas de notre responsabilité nuit et jour, et dans des conditions qui rendent concrets bien des dangers absolument inexistants dans l'environnement somme toute sécurisé d'un établissement scolaire.
Cette inégalité de responsabilité est ce qui rend le dialogue compliqué entre enseignants et parents d'élèves.
Je fais toujours tout pour emmener tous les élèves en voyage avec moi, sans discrimination. Mais force est de constater que bien trop souvent, les inquiétudes légitimes des enseignants ne sont pas entendues, par méconnaissance de ce qu'est réellement le quotidien en voyage scolaire, ou par aveuglement plus ou moins volontaire concernant ce qu'un élève est capable de faire dans ce cadre bien particulier du voyage pédagogique loin de papa, maman, du médecin et de l'infirmière scolaire.
En tout état de cause, et je suis sidérée de l'attitude de la direction du collège de la fille d'Eliette, il me semble que le problème majeur n'est ici pas la situation de l'élève, mais bel et bien le délai trop court pour construire un projet d'accompagnement réellement cadrant, sécurisant et rassurant pour les deux parties. Quand je vois les horreurs que j'ai vécues alors que nous avions anticipé durant des mois, il n'est pas raisonnable d'imaginer emmener une élève sortie de soins en hôpital il y a un mois en l'espace de quelques jours. Et je pense que c'est finalement la meilleure façon d'expliquer la situation à la fille d'Eliette. C'est vraiment le facteur temps qui me semble poser problème ici, que ce soit pour les enseignants ou l'organisation auprès de la famille d'accueil.
Évidemment, la famille hôtesse doit être informée du souci. Imaginez le choc si quelqu'un dans la famille voit par hasard l'élève se scarifier, même si ça ressemble juste à des griffures de chat, ou voit des traces de sang sur du linge, aussi infimes soient-elles. Évidemment, il faut que le responsable du voyage (ou le professeur désigné comme référent de l'élève dans le PAI) soit logé à proximité, et puisse à n'importe quelle heure se rendre auprès de l'élève. Même s'il ne se passe rien de grave, si l'élève traverse un moment compliqué, c'est à un adulte et non à ses copains de chambrée de gérer la chose. Ça, pour l'avoir vécu, c'est bien plus compliqué qu'on le croit : souvent les élèves sont logés en masse dans le même coin, et les enseignants plus loin, dans des maisons un peu plus cossues. Il faut donc que la famille hôtesse des profs soit ok pour éventuellement devoir faire le taxi à 3h du mat (oui oui, c'est du vécu). On le voit, ça double la contrainte. Recevoir en pleine nuit l'appel d'élèves inquiets, parce que leur camarade va mal et qu'ils n'arrivent pas à se faire comprendre des hôtes qui du coup aggravent la situation par leur propre inquiétude, c'est vraiment une situation difficile à gérer...
Les maîtres mots pour ces projets individualisés de voyage sont: honnêteté, transparence, dialogue, et surtout anticipation. C'est déjà très lourd comme responsabilité sans PAI à devoir prendre en compte, mais si ces PAI ne sont pas gérés sérieusement, c'est la porte ouverte à tous les risques.
En tout cas, Eliette, je comprends ce désir d'offrir à ta fille un beau voyage. Vraiment. Et plus que tout, je lui souhaite de trouver l'apaisement et le bien-être. Votre situation est difficile, je le comprends tout à fait. J'espère vraiment que la direction va sortir de cette attitude qui me choque profondément, et qui à mon sens relève d'une faute professionnelle. Elle doit vous recevoir.
Hors voyage scolaire, j'ai aussi eu une élève qui avait des pensées suicidaires, et se scarifiait. Elle est revenue au collège après une absence de 15 jours, on nous a dit que c'était sous contrôle, qu'elle était suivie, qu'elle allait mieux, que c'était davantage l'expression d'un mal être qu'une réelle envie d'en finir.. et puis un jour, des élèves sont venues me chercher en panique car cette élève était devant la fenêtre d'une salle de classe grande ouverte et allait se jeter du 3e étage. Nous l'avons rattrapée par la ceinture du jean. Plus jamais je ne veux vivre un truc pareil. Les parents, les médecins nous avaient dit que c'était sous contrôle. Tu parles.
Durant le même voyage que celui où notre élève suicidaire se baladait tranquillou sur le ferry, nous avons dû gérer une élève diabétique. Dès le début, la famille et l'infirmière ont été dans la boucle. Nous avons eu des réunions. Nous avons exprimé notre inquiétude, car au quotidien, dans nos cours, l'élève ne gérait absolument pas son diabète et faisait régulièrement ds malaises. Toute l'année la situation a été critique, alors même que l'infirmière nous assurait que l'élève progressait, était autonome, que le médecin traitant était favorable au voyage et elle aussi... Résultat: après même pas deux heures de route, tous les voyants étaient au rouge pour l'élève. On n'arrivait pas à remettre sa glycémie dans les clous. On s'est posé la question d'appeler les pompiers, puisque nous étions encore en France, mais sur le point de passer la frontière italienne. On a finalement redressé la barre, et décidé de poursuivre. On a appris plus tard que la gosse avait mangé n'importe comment pour son dernier repas avant la montée dans le bus. Durant le voyage, elle a continué à manger n'importe comment, en cachette. Elle ne contrôlait pas sa glycémie, oubliait de prendre avec elle son kit, et son sucre. Il a fallu que trois collègues accompagnateurs se relaient constamment pour la prendre en charge comme un bébé. Le pire moment: quand elle a fait sauter son cathéter, ne l'a pas dit tout de suite, qu'on a constaté la chose par hasard en pleine visite d'Epidaure, et que mes deux collègues ont dû en poser un nouveau, ce qui est loin d'être un geste facile à faire et rassurant. Cette élève se mettait constamment en danger, à tel point que les dernières nuits, mes collègues se sont relayées dans la cabine de l'élève jusqu'à ce qu'elle dorme pour surveiller sa glycémie et vérifier qu'elle ne mangeait pas n'imp avant de se coucher. Nous avons maudit l'infirmière, le médecin, et la mère de l'élève qui nous ont baladés durant des mois en disant que nous nous inquiétions trop, et que nous devions leur faire confiance. Mes collègues ont fini le voyage en pleurant d'épuisement et de colère. Oui, je soutiens le propos tenu par d'autres sur ce fil avant moi: les personnels de santé n'ont pas la vision juste et garantie à 100% de ce que l'élève va faire en voyage scolaire. Ils n'ont pas conscience de ce qu'est la réalité concrète de la gestion du quotidien d'une soixantaine de gosses à l'étranger par 5 adultes.
Quand vous vivez ces situations en voyage scolaire, cela impacte tout le voyage scolaire, tout le temps. Que des parents disent qu'ils ne sont pas inquiets pour leur enfant, c'est leur droit le plus strict. Mais en tant qu'enseignant, le stress est là, de base, en permanence: nous avons charge d'âmes qui ne sont normalement pas de notre responsabilité nuit et jour, et dans des conditions qui rendent concrets bien des dangers absolument inexistants dans l'environnement somme toute sécurisé d'un établissement scolaire.
Cette inégalité de responsabilité est ce qui rend le dialogue compliqué entre enseignants et parents d'élèves.
Je fais toujours tout pour emmener tous les élèves en voyage avec moi, sans discrimination. Mais force est de constater que bien trop souvent, les inquiétudes légitimes des enseignants ne sont pas entendues, par méconnaissance de ce qu'est réellement le quotidien en voyage scolaire, ou par aveuglement plus ou moins volontaire concernant ce qu'un élève est capable de faire dans ce cadre bien particulier du voyage pédagogique loin de papa, maman, du médecin et de l'infirmière scolaire.
En tout état de cause, et je suis sidérée de l'attitude de la direction du collège de la fille d'Eliette, il me semble que le problème majeur n'est ici pas la situation de l'élève, mais bel et bien le délai trop court pour construire un projet d'accompagnement réellement cadrant, sécurisant et rassurant pour les deux parties. Quand je vois les horreurs que j'ai vécues alors que nous avions anticipé durant des mois, il n'est pas raisonnable d'imaginer emmener une élève sortie de soins en hôpital il y a un mois en l'espace de quelques jours. Et je pense que c'est finalement la meilleure façon d'expliquer la situation à la fille d'Eliette. C'est vraiment le facteur temps qui me semble poser problème ici, que ce soit pour les enseignants ou l'organisation auprès de la famille d'accueil.
Évidemment, la famille hôtesse doit être informée du souci. Imaginez le choc si quelqu'un dans la famille voit par hasard l'élève se scarifier, même si ça ressemble juste à des griffures de chat, ou voit des traces de sang sur du linge, aussi infimes soient-elles. Évidemment, il faut que le responsable du voyage (ou le professeur désigné comme référent de l'élève dans le PAI) soit logé à proximité, et puisse à n'importe quelle heure se rendre auprès de l'élève. Même s'il ne se passe rien de grave, si l'élève traverse un moment compliqué, c'est à un adulte et non à ses copains de chambrée de gérer la chose. Ça, pour l'avoir vécu, c'est bien plus compliqué qu'on le croit : souvent les élèves sont logés en masse dans le même coin, et les enseignants plus loin, dans des maisons un peu plus cossues. Il faut donc que la famille hôtesse des profs soit ok pour éventuellement devoir faire le taxi à 3h du mat (oui oui, c'est du vécu). On le voit, ça double la contrainte. Recevoir en pleine nuit l'appel d'élèves inquiets, parce que leur camarade va mal et qu'ils n'arrivent pas à se faire comprendre des hôtes qui du coup aggravent la situation par leur propre inquiétude, c'est vraiment une situation difficile à gérer...
Les maîtres mots pour ces projets individualisés de voyage sont: honnêteté, transparence, dialogue, et surtout anticipation. C'est déjà très lourd comme responsabilité sans PAI à devoir prendre en compte, mais si ces PAI ne sont pas gérés sérieusement, c'est la porte ouverte à tous les risques.
En tout cas, Eliette, je comprends ce désir d'offrir à ta fille un beau voyage. Vraiment. Et plus que tout, je lui souhaite de trouver l'apaisement et le bien-être. Votre situation est difficile, je le comprends tout à fait. J'espère vraiment que la direction va sortir de cette attitude qui me choque profondément, et qui à mon sens relève d'une faute professionnelle. Elle doit vous recevoir.
- CasparProphète
J'ai aussi emmené une élève aux tendances suicidaires à l'étranger avec nuit en cabines sue le ferry...nous n'étions pas rassurés.
- Croissant59Niveau 5
Mais si l'état de santé n'a pas pu être évalué par la médecine scolaire le risque n'est pas maîtrisé, non ?Prezbo a écrit:NanouV a écrit:Je suis d'accord avec ceux qui déplorent le manque de communication de l'établissement... C'est vraiment dommage.
En revanche, je ne comprends pas ceux qui parlent de discrimination.
Sur ce point, c'est pourtant une définition juridique stricte : une personne qui est exclue d'un voyage scolaire sans que ce soit justifié par un risque ou une impossibilité de participer à l'activité (je ne jugerais pas à distance si le risque est ici suffisamment avéré ou non) est victime d'une discrimination liée à sa santé.
- Manu7Expert spécialisé
Je constate en lisant ce fil que la médecine scolaire est très présente dans certaines régions. Par contre, chez nous, nous étions sans médecin scolaire pendant 18 mois, donc quand j'entends qu'un élève ne peut pas suivre un traitement dans l'établissement avec une simple ordonnance de son médecin, alors j'avoue que je suis très dubitatif, serions-nous dans l'illégalité depuis des années, en suivant des PAI signés par les médecins traitants ? Sachant que par ailleurs, nous savons très bien que des familles préfèrent que leurs enfants suivent leur traitement sans nous avertir.
Cette histoire montre à quel point les enfants et les familles ont bien raison de ne pas se confier à leur établissement. Dire qu'un élève est exclu d'un voyage pour son bien, c'est vraiment fort quand on sait à quel point c'est un moment important de l'année pour de nombreux ados.
La famille aurait pu cacher la véritable raison de l'hospitalisation, c'est de l'ordre du secret médical. Nous avons eu une élève hospitalisée pendant 15 jours officiellement c'est pour une intervention bénigne. J'ai vu le certificat de son médecin traitant, il n'y a aucune information.
Et les élèves qui se scarifient, nous en avons beaucoup dans le collège, souvent quand on essaie d'échanger avec les familles on est face à un mur. Si on insiste, il est très courant que les familles changent d'établissement, j'ai ainsi eu une élève pendant seulement 3 semaines l'an dernier et elle a fait 4 établissements dans l'année. Mais, notre CDE déclare que nous sommes obligés de les accepter dans les voyages scolaires. Et ce n'est pas de tout repos, chaque année nous devons gérer des crises d'angoisse de toute sorte. C'est sans doute regrettable, mais si nous avions le choix de les refuser alors serions-nous vraiment dans un monde meilleur ?
Cette histoire montre à quel point les enfants et les familles ont bien raison de ne pas se confier à leur établissement. Dire qu'un élève est exclu d'un voyage pour son bien, c'est vraiment fort quand on sait à quel point c'est un moment important de l'année pour de nombreux ados.
La famille aurait pu cacher la véritable raison de l'hospitalisation, c'est de l'ordre du secret médical. Nous avons eu une élève hospitalisée pendant 15 jours officiellement c'est pour une intervention bénigne. J'ai vu le certificat de son médecin traitant, il n'y a aucune information.
Et les élèves qui se scarifient, nous en avons beaucoup dans le collège, souvent quand on essaie d'échanger avec les familles on est face à un mur. Si on insiste, il est très courant que les familles changent d'établissement, j'ai ainsi eu une élève pendant seulement 3 semaines l'an dernier et elle a fait 4 établissements dans l'année. Mais, notre CDE déclare que nous sommes obligés de les accepter dans les voyages scolaires. Et ce n'est pas de tout repos, chaque année nous devons gérer des crises d'angoisse de toute sorte. C'est sans doute regrettable, mais si nous avions le choix de les refuser alors serions-nous vraiment dans un monde meilleur ?
- lene75Prophète
Manu7 a écrit:serions-nous dans l'illégalité depuis des années, en suivant des PAI signés par les médecins traitants ?
Oui. Un médecin non EN n'est pas habilité à signer un PAI. Il fournit un certificat médical qui permet au médecin scolaire d'établir le PAI. Ce qui est logique : il n'a pas compétence pour se prononcer sur les aménagements scolaires et pédagogiques.
"Le PAI est élaboré à la demande de la famille et/ou du chef d'établissement avec l'accord de la famille.
Il est établi en concertation avec le médecin scolaire, le médecin de la protection maternelle et infantile (PMI), ou le médecin et l'infirmier de la collectivité d'accueil."
Pas de mention de la possibilité de le faire élaborer par un médecin libéral.
Le certificat médical n'est qu'un des éléments du dossier de PAI : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F21392
D'ailleurs il ne figure souvent pas dans le PAI final, qui est rédigé par le médecin scolaire (ou rempli dans un logiciel pour les académies qui ont informatisé).
J'imagine qu'en l'absence de médecin scolaire, quelqu'un a délégation de sa signature, mais ça m'étonnerait bien que ce soient de simples profs qui n'ont aucune connaissance médicale.
Pour prendre un autre exemple, dans mon département, la MDPH ne rédige pas les PPS. Ce sont les enseignants référents pour la scolarisation des enfants en situation de handicaps qui ont délégation de cette mission, concrètement en rédigeant le gevasco.
Et aussi :
"Le PAI précise si l'enfant peut participer aux sorties avec ou sans nuitée. Il prévoit les aménagements nécessaires à respecter et leur modalité d'application pour que l'élève puisse participer aux sorties scolaires régulières, aux sorties scolaires occasionnelles sans nuitée et aux sorties scolaires occasionnelles avec nuitée(s). En cas de questionnement particulier, l'expertise du médecin de l'éducation nationale ou de la structure collective ou du médecin suivant l'apprenant dans le cas de l'enseignement agricole pourra être à nouveau sollicitée.
À chaque sortie, les trousses d'urgence et les PAI doivent être emportés pour permettre de prendre les mesures nécessaires dès les premiers symptômes par le professeur accompagnateur."
https://www.education.gouv.fr/bo/21/Hebdo9/MENE2104832C.htm
- DesquestionsNiveau 6
Il me semble à moi aussi que la plus grosse difficulté réside dans le facteur temps, hélas la maladie et le voyage tombent bien proches, trop pour nouer cette relation de confiance.
Je suis choquée qu'on propose un stage à la place, comme si cela se trouvait en 3 jours... et comme si la responsabilité que ne veut pas endosser la Principale devait être acceptée par une entreprise qui, elle, ne connaît pas l'ado. Cela sent vraiment la mauvaise foi, tout comme l'impossibilité de prendre un rendez-vous.
Je comprends le refus (je ne me sens d'ailleurs même pas capable d'organiser un voyage), mais cette suggestion de stage et l'évitement ne sont pas des réponses correctes.
Si l'on refuse d'emmener une élève qui vit déjà une situation difficile, on doit aussi rassurer la famille sur les suites : tous les collégiens de son niveau partent, il y aura sans doute des travaux consécutifs à ce voyage, donc il faut établir un protocole pour que la fille d'Eliette ne revive pas sa déception à travers les exposés ou autres devoirs qui seront faits. Comment établir ce protocole avec la famille si l'on a fui et si l'on a fait des mystères quant aux rapports reçus ?
Pour ce cas précis, je pense à une situation de maltraitance, voire inceste.
Je suis choquée qu'on propose un stage à la place, comme si cela se trouvait en 3 jours... et comme si la responsabilité que ne veut pas endosser la Principale devait être acceptée par une entreprise qui, elle, ne connaît pas l'ado. Cela sent vraiment la mauvaise foi, tout comme l'impossibilité de prendre un rendez-vous.
Je comprends le refus (je ne me sens d'ailleurs même pas capable d'organiser un voyage), mais cette suggestion de stage et l'évitement ne sont pas des réponses correctes.
Si l'on refuse d'emmener une élève qui vit déjà une situation difficile, on doit aussi rassurer la famille sur les suites : tous les collégiens de son niveau partent, il y aura sans doute des travaux consécutifs à ce voyage, donc il faut établir un protocole pour que la fille d'Eliette ne revive pas sa déception à travers les exposés ou autres devoirs qui seront faits. Comment établir ce protocole avec la famille si l'on a fui et si l'on a fait des mystères quant aux rapports reçus ?
Manu7 a écrit:Je constate en lisant ce fil que la médecine scolaire est très présente dans certaines régions. Par contre, chez nous, nous étions sans médecin scolaire pendant 18 mois, donc quand j'entends qu'un élève ne peut pas suivre un traitement dans l'établissement avec une simple ordonnance de son médecin, alors j'avoue que je suis très dubitatif, serions-nous dans l'illégalité depuis des années, en suivant des PAI signés par les médecins traitants ? Sachant que par ailleurs, nous savons très bien que des familles préfèrent que leurs enfants suivent leur traitement sans nous avertir.
Cette histoire montre à quel point les enfants et les familles ont bien raison de ne pas se confier à leur établissement. Dire qu'un élève est exclu d'un voyage pour son bien, c'est vraiment fort quand on sait à quel point c'est un moment important de l'année pour de nombreux ados.
La famille aurait pu cacher la véritable raison de l'hospitalisation, c'est de l'ordre du secret médical. Nous avons eu une élève hospitalisée pendant 15 jours officiellement c'est pour une intervention bénigne. J'ai vu le certificat de son médecin traitant, il n'y a aucune information.
Et les élèves qui se scarifient, nous en avons beaucoup dans le collège, souvent quand on essaie d'échanger avec les familles on est face à un mur. Si on insiste, il est très courant que les familles changent d'établissement, j'ai ainsi eu une élève pendant seulement 3 semaines l'an dernier et elle a fait 4 établissements dans l'année. Mais, notre CDE déclare que nous sommes obligés de les accepter dans les voyages scolaires. Et ce n'est pas de tout repos, chaque année nous devons gérer des crises d'angoisse de toute sorte. C'est sans doute regrettable, mais si nous avions le choix de les refuser alors serions-nous vraiment dans un monde meilleur ?
Pour ce cas précis, je pense à une situation de maltraitance, voire inceste.
- ElietteNiveau 9
Bon eh bien voilà c est plié. La principale a reçu notre fille pour lui faire connaitre sa décision, ma fille a tenté de defendre son cas, mais que peut faire une ado de 13 ans face à un adulte qui campe sur sa position ?
Absolument rien n'est prévu pour pallier l'absence de cours, elle est donc laissée à elle même une semaine à la maison. Heureusement, elle a un grand frère qui sera là en télétravail.
Absolument rien n'est prévu pour pallier l'absence de cours, elle est donc laissée à elle même une semaine à la maison. Heureusement, elle a un grand frère qui sera là en télétravail.
- dandelionVénérable
Elle a reçu ta fille sans vous ses parents?
- Fabrice25Habitué du forum
Eliette a écrit:Bon eh bien voilà c est plié. La principale a reçu notre fille pour lui faire connaitre sa décision, ma fille a tenté de defendre son cas, mais que peut faire une ado de 13 ans face à un adulte qui campe sur sa position ?
Absolument rien n'est prévu pour pallier l'absence de cours, elle est donc laissée à elle même une semaine à la maison. Heureusement, elle a un grand frère qui sera là en télétravail.
L'établissement a renoncé à l'idée d'un stage ?
La principale aurait pu avoir la délicatesse de convoquer ta fille en votre présence, quand même...
C'est peut-être dur à entendre mais maintenant que la décision a été entérinée, vous pourrez peut-être essayer de passer à autre chose. Profitez de cette semaine pour qu'elle puisse s'avancer (ou combler le retard lié à l'hospitalisation) tout en pensant aux perspectives réjouissantes de ces vacances scolaires si vous organisez un petit quelque chose avec ses amies.
Bon courage.
- PrezboGrand Maître
dandelion a écrit:Elle a reçu ta fille sans vous ses parents?
Toute l'attitude de la principale est choquante.
- JennyMédiateur
Bon courage
J'espère que la semaine ne sera pas trop longue pour ta fille, l'idée d'une activité sympa avec ses amies me semble être une bonne idée.
La principale aurait pu vous recevoir aussi. La communication est problématique, je trouve.
J'espère que la semaine ne sera pas trop longue pour ta fille, l'idée d'une activité sympa avec ses amies me semble être une bonne idée.
La principale aurait pu vous recevoir aussi. La communication est problématique, je trouve.
- PrezboGrand Maître
C'est plus que problématique, c'est franchement manipulatoire.
- dandelionVénérable
Oui, surtout avec une enfant que l’on sait fragile.
J’espère que vous allez pouvoir positiver la situation, peut-être en lui organisant des occasions festives comme suggéré ci-dessus? Pas forcément des choses extraordinaires mais louer un film, aller au cinéma, une sortie restau…
Avec un peu de chance ils chopent tous la gastro en Angleterre comme ça elle n’aura vraiment pas de regrets.
J’espère que vous allez pouvoir positiver la situation, peut-être en lui organisant des occasions festives comme suggéré ci-dessus? Pas forcément des choses extraordinaires mais louer un film, aller au cinéma, une sortie restau…
Avec un peu de chance ils chopent tous la gastro en Angleterre comme ça elle n’aura vraiment pas de regrets.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Prezbo a écrit:dandelion a écrit:Elle a reçu ta fille sans vous ses parents?
Toute l'attitude de la principale est choquante.
Complètement d'accord.
- lene75Prophète
Ton mari y est allé ce matin ? Il n'a pas été reçu ?
Je vote aussi pour les trucs sympas à faire. Et pourquoi pas envisager, dans les mois à venir, d'accueillir une correspondante, chez qui elle pourra même peut-être aller un peu plus tard ?
Je vote aussi pour les trucs sympas à faire. Et pourquoi pas envisager, dans les mois à venir, d'accueillir une correspondante, chez qui elle pourra même peut-être aller un peu plus tard ?
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- IridianeFidèle du forum
Autant je comprends totalement le refus - cf l’ensemble de mes messages sur le fil - autant je trouve aussi que la principale a été franchement incorrecte dans sa façon de faire et a tout fait pour que ta fille le vive d’autant plus mal. On n’a pas forcément été d’accord sur le fond du débat mais vraiment je suis désolée pour toi de cette situation si mal gérée
- A TuinVénérable
Lagomorphe a écrit:Ganbatte a écrit:Prezbo a écrit:Lagomorphe a écrit:
A mon avis aucune autre, la seconde option n'ayant aucune chance d'aboutir: un voyage scolaire n'est pas un droit,
D'un strict point de vue juridique, je pense que tu as tort : à partir du moment où le voyage est organisé, le refus d'un élève doit être motivé, et les collègues ou CDE qui se crisperaient sur des positions maximalistes contraires risqueraient de se mettre d'eux-même en difficulté.
Un voyage n'est certes pas un droit, mais à partir du moment où il est organisé, il doit l'être selon des principes éthiques. On ne peut par exemple pas faire un voyage en triant les élèves selon qu'on les aime bien ou pas, ou autres critères encore pires.
Qu'un CDE puisse refuser d'autoriser un voyage organisé selon des principes qu'il juge contraire à l'éthique, je le comprends.
Il n'en reste pas moins qu'il ne peut obliger un professeur à y participer si ce dernier considère que les conditions de sécurité ne sont pas satisfaites. A s'acharner ainsi à forcer la mains aux accompagnants, le risque est d'obtenir l'annulation pure et simple du voyage. Il convient de réfléchir également aux conséquences d'une telle issue.
Avec la responsabilité qu'implique l'organisation d'un voyage scolaire, il ne faut pas s'étonner si des enseignants n'ont plus envie d'en mener en cas de soucis... Une collègue avait vécu un souci de sécurité grave d'un élève, au sujet duquel la famille n'avait rien signalé, et cela l'a vaccinée.
Les choses sont prises à l'envers : justement, limiter au maximum les.risques pour maximiser la sécurité est indispensable, surtout s'il y a juste le nombre d'accompagnateurs requis. Et on ne vit pas en vase.clos, notamment si des familles d'accueil peuvent être concernées ou impactées.
On est un peu là dans une considération sur ce qui doit primer en société : l'individu ou le collectif.
La.periode du séjour évoqué peut être aussi l'occasion de passer plus de temps en famille, ou différemment. Se faire des balades sympas, des restos, un soin mère fille ensemble. Ce sont des chouettes moments aussi
- ElietteNiveau 9
Oui enfin on travaille la semaine prochaine et aucune de ses camarades n'est là. On a déjà bien de la chance qu'elle ne sera pas absolument seule, mais son frère travaille il ne pourra pas vraiment s'occuper d'elle.
La prise de risque est certes nulle pour l'établissement, mais largement majorée pour nous.
Heureusement, elle est apparemment plus en colère et révoltée de l'injustice qui lui est faite que déprimée. A tout prendre je préfère.
La prise de risque est certes nulle pour l'établissement, mais largement majorée pour nous.
Heureusement, elle est apparemment plus en colère et révoltée de l'injustice qui lui est faite que déprimée. A tout prendre je préfère.
- Clecle78Bon génie
Nous n'avons que le point de vue d'Eliette ici. Ce n'est peut-être pas évident pour la principale et les professeurs concernés de faire face à des parents insistants et qui menacent d'aller en justice. Il me semble qu'au delà des grands principes qu'on peut toujours invoquer il y a tout simplement le facteur humain. Si les professeurs ne se sentent pas d'emmener l'élève, on peut les comprendre et ce sont bien eux qui devront assumer les problèmes et les responsabilités éventuels. Forcer la main est forcément contre productif même si c'est compliqué à accepter pour les parents.
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