- PrezboGrand Maître
dandelion a écrit:Il se trouve que quand on est confronté à une situation décevante, soit on rumine, soit on essaye d’aller de l’avant (sauf deuil bien entendu). On parle d’avoir manqué un voyage scolaire, ce qui est triste certainement, mais pas horrible non plus.Prezbo a écrit:gluche a écrit:Ce n'est qu'une phrase écrite dans un contexte difficile pour Eliette et sa fille et qui n'est pas adressée directement aux organisateurs de voyage. Laissons aussi l'émotion redescendre sans juger trop vite.Numa a écrit:
Oui, c'est effrayant.
Heureuse je suis de ne plus accepter d'organiser de tels séjours
+1.
J'ajoute que dans ce genre de situation, les conseils "positifs" hypocrites du genre "mais profitez-en pour passer du bon temps avec votre fille" sont la dernière chose qu'on a envie d'entendre, surtout quand concrètement la fille va se retrouver seule à la maison avec les deux parents qui travaillent.
Et effectivement, l'établissement a à prévoir un accueil. Cette idée de "stage" m'a tout l'air d'être une suggestion lancée en l'air pour se débarrasser de la gamine
Oui, l’établissement aurait pu se comporter de façon plus adaptée (et n’oublions pas que nous n’avons que le point de vue d’Eliette), oui c’est difficile pour Eliette et sa famille d’accepter cette décision, pour autant, comme on dit en anglais, ‘no use crying over spilt milk’. Si tu connais des spécialistes de la santé mentale qui conseillent d’alimenter la colère et la rumination, tu devrais partager, ce serait intéressant pour tout le monde.
On peut toujours avoir une opinion sur l'attitude que la famille devrait adopter dans son propre intérêt, mais il n'y a pas de proche d'eliette ici. Quand on adopte une position (y compris en invoquant des raisons qui peuvent professionnellement se comprendre) visant à défendre la décision de l'établissement avant d'essayer de la convaincre que de toute façon c'est quasiment pour son bien, je crains que la seconde partie du message ne soit difficilement audible. C'est peut être dur, mais ce ne sont pas des positions compatibles.
- dandelionVénérable
J’ai conseillé une approche juridique à Eliette en toute première réponse. Je n’ai pas d’opinion arrêtée sur ce qui est mieux, et je doute qu’il y ait une ‘bonne’ solution au problème.
J’essaie de comprendre ce qui peut motiver les gens à donner une réponse, et c’est rarement dans mon expérience de la méchanceté pure. La plupart des gens essaient de faire pour le mieux face à des situations pourries, surtout dans l’EN.
Maintenant qu’il est avéré que sa fille ne pourra pas partir en voyage, il me semble de bonne politique d’essayer d’avancer et, une fois passée la première colère, d’aider son enfant comme elle le peut à accepter cette décision, puisqu’elle n’a pas le choix. En l’occurrence, je pratique l’hypocrisie éducative pour le bien de mes enfants et de mes élèves, par exemple en ne remettant pas en cause la décision d’un autre adulte devant l’enfant, et en ne critiquant pas les enseignants de mes enfants et mes collègues, même si ce n’est pas toujours facile.
Je réitère mon conseil de se rapprocher d’une association de parents et je plussoie le conseil de Madame_Prof de se faire accompagner en même temps que son enfant.
J’essaie de comprendre ce qui peut motiver les gens à donner une réponse, et c’est rarement dans mon expérience de la méchanceté pure. La plupart des gens essaient de faire pour le mieux face à des situations pourries, surtout dans l’EN.
Maintenant qu’il est avéré que sa fille ne pourra pas partir en voyage, il me semble de bonne politique d’essayer d’avancer et, une fois passée la première colère, d’aider son enfant comme elle le peut à accepter cette décision, puisqu’elle n’a pas le choix. En l’occurrence, je pratique l’hypocrisie éducative pour le bien de mes enfants et de mes élèves, par exemple en ne remettant pas en cause la décision d’un autre adulte devant l’enfant, et en ne critiquant pas les enseignants de mes enfants et mes collègues, même si ce n’est pas toujours facile.
Je réitère mon conseil de se rapprocher d’une association de parents et je plussoie le conseil de Madame_Prof de se faire accompagner en même temps que son enfant.
- Cléopatra2Guide spirituel
Je m'autocite. Je me retrouve dans l'exacte situation que j'ai décrite. Nous partons 2 jours en France en hôtel. J'emmène l'élève. Nous avons rencontré les parents et l'élève pour en discuter (ce n'est pas mon élève). Les parents comprenaient nos réticences.Cléopatra2 a écrit:Peut-être que je prendrais le risque d'emmener cette élève 3 jours en France en auberge de jeunesse mais sûrement pas 1 semaine en famille d'accueil où je ne peux pas la surveiller (mais où je serais responsable).
Mon élève autiste de cette année, jamais ne l'emmènerais en voyage, il ne supporte pas le bruit. Impossible de l'isoler en voyage. Donc s'il devait faire partie des potentiels participants, je n'organiserais pas le voyage.
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